Le Bouddhisme, chemin de paix...
Le Bouddhisme est la voie qui enseigne comment atteindre la paix de l’esprit par le respect de l’éthique et le renoncement aux passions. Plus nous sommes attentifs à ne pas blesser les autres êtres, en pensées, en paroles et en actes plus nous vivons en harmonie avec notre environnement qui en retour nous inspire positivement. Plus nous cultivons le contentement pour nous simplifier la vie, plus nous favorisons le recueillement qui apporte le calme intérieur nécessaire pour mener une vie juste. Par la méditation, nous prenons l’habitude d’observer notre esprit de manière détachée et nous connaissons mieux ce qui nous fait réagir aux circonstances. Il devient alors plus facile de se libérer de toutes les illusions mentales qui sont la source des désirs, ou des conflits. Apaiser son esprit et se comprendre soi-même permet de mieux comprendre les autres et de leur pardonner parce que l’on devine que derrière la méchanceté, il y a beaucoup d’immaturité et de la souffrance.
Être bouddhiste c’est méditer sur les trois joyaux. Méditer signifie se rendre disponible en calmant son esprit pour recevoir une influence spirituelle qui éveille des qualités de sagesse. Lorsque nous prenons refuge dans les trois joyaux , nous nous connectons sur l’esprit du Bouddha qui descends dans le cœur sous forme de lumière. Il le purifie et agrandit son rayonnement pour que s’ éveille la vision intérieure qui donne une autre compréhension du monde. Cette méditation est comme une respiration qui fait circuler l’énergie vitale en soi laquelle a tendance à se bloquer quand il y a un choc émotionnel, Aussi pratiquer la méditation est un bon moyen pour préserver sa santé. Dans un conflit, prendre le temps de respirer profondément plusieurs fois ou quelques minutes permet d’évacuer le surplus d’émotion pour réfléchir à la solution la plus juste pour soi et pour l’autre. Parfois il faut savoir se donner le temps d’une nuit de sommeil avant de réagir.
Être agressif et destructeur est un signe certain d’immaturité qui n’apporte que de la souffrance.
Le Bouddha a dit :" Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle ?"
Il s’agit de couper la réaction en chaîne des mots blessants qui en entraînent d’autres et la respiration-méditation apporte une aide considérable. Cette pause respiratoire permet de gagner en maturité et de se faire respecter parce que l’autre aussi à le temps de réfléchir à ce qu’il vient de dire. Cependant il existe des gens particulièrement difficiles à supporter qu’il vaut mieux éviter si c’est possible, c’est parfois la seule façon de se préserver. Être bouddhiste, c’est cultiver la bonté et la non violence, cela signifie que pour nous le plus important n’est pas de s’affirmer, de gagner dans une polémique mais de préserver la pureté et la noblesse de notre cœur parce que c’est par son intermédiaire que nous communiquons avec le Bouddha pour changer le monde. Si notre cœur se ferme nous sommes comme des enfants perdus.
Face à l’adversité, c’est par notre exemple que nous pouvons édifier les autres et nos adversaires peuvent devenir plus tard nos plus grands amis.
Le bouddhisme est également une école de tolérance parce que nous savons qu’il n’y a pas une vérité unique ni une seule voie de salut mais beaucoup de manières possibles de conceptualiser le monde.
Chaque système de pensée est adapté selon la maturité des consciences.
Dans le bouddhisme tout est de la nature de l’esprit, tout concept est vide d’existence intrinsèque.
Il n’y a pas un dieu créateur, mais le bouddhisme accepte toutes les religions comme des moyens valides de développer ses valeurs essentielles la compassion et la sagesse. D’ailleurs tous les grands saints tiennent a peu près le même discours, Dieu est amour, joie, lumière indicible, inconcevable.
Être bouddhiste n’est pas facile dans ce monde où les médias flattent et justifient la facilité d’une attitude paresseuse et irresponsable en tournant en dérision ceux qui font de grands efforts pour s’améliorer. Il est évident que nous ne sommes pas parfaits. Les critiques sont donc les bienvenues pour que nous en soyons bien conscients et restions vigilants. L’important, c’est de garder toujours l’humilité, le cœur de débutant et conserver ainsi de la disponibilité pour s’améliorer. Beaucoup de gens considèrent l’attitude altruiste comme utopiste dans ce monde matérialiste. Être bouddhiste, ce n’est pas être un doux rêveur irresponsable. Par l’ascèse et la prière nous nous appuyons sur la force du Dharma qui éveille dans le cœur des hommes les bonnes volontés. La prière purifie le karma, éloigne les obstacles, apaise les disputes, donne les bonnes inspirations et favorise les rencontres favorables (go-en) pour faire aboutir des projets positifs.
C’est ainsi que non seulement nous pouvons nous transformer mais aussi que nous pouvons servir le monde. Nous devons seulement être vigilant à ne pas vouloir forcer les choses par la prière. Ce qui doit se passer, arrivera au bon moment d’une manière inattendue si nous sommes suffisamment ouvert et persévérant. S’abandonner à le sagesse du Bouddha c’est éviter les tensions inutiles. Les conflits et les guerres naissent de la saisie dualiste de l’esprit qui s’arrête aux différences apparentes entre les hommes. De l’incompréhension des cultures naît le mépris, le rejet, puis la haine.
Si nous cherchons à comprendre le cœur des êtres, ils chercheront aussi à nous comprendre.
Ce qui donne un sens à la vie et apporte le bonheur c’est de faire du bien. Quand approchera le jour de notre mort, nous penserons à ce que nous avons fait de mieux pour justifier notre vie.
Aurons-nous apporter suffisamment de tendresse à notre famille ? pour lui faire ressentir que l’important ne se voit pas, ne s’achète pas, qu’il est notre propre cœur quand il est rempli de compassion.
Aurons-nous fait de notre mieux pour que le monde devienne meilleur ? Si oui, alors nous pourrons mourir le cœur en paix, et ayant accumulé de bons actes nous aurons de bonnes chances d’avoir une renaissance heureuse.
La vie n’est pas un combat des forces du bien contre les forces du mal mais contre l’ignorance.
Pour nous bouddhiste notre seul ennemi, c’est notre propre ignorance qui cristallise notre ego qui réagit vis à vis des phénomènes de ce monde avec avidité ou colère.
Ramener tout à soi c’est comprendre la vie d’une manière partiale et fragmentaire et source de conflit.
Le Bouddha n’est pas situé dans un paradis lointain, il est dans l’ici et le maintenant à l’œuvre constamment derrière chaque phénomène. Il faut traiter chaque chose et chaque être avec beaucoup de respect comme ses représentants.
Celui qui sait lâcher-prise vis à vis de ses idées bien arrêtées et accepte le dialogue découvre avec stupeur combien les autres sont non pas des rivaux mais des compléments essentiels pour combler ses insuffisances.
Pour cela il faut être sincère, développer l’humilité et être attentif à reconnaître la présence du Bouddha dans ses interlocuteurs.
Tout peut se résumer ainsi : "Le monde est un, tout est le Bouddha Daïnitchi-nyôraï."
Yukai Sensei (Tiré de www.buddhaline.net)
Le Bouddhisme est la voie qui enseigne comment atteindre la paix de l’esprit par le respect de l’éthique et le renoncement aux passions. Plus nous sommes attentifs à ne pas blesser les autres êtres, en pensées, en paroles et en actes plus nous vivons en harmonie avec notre environnement qui en retour nous inspire positivement. Plus nous cultivons le contentement pour nous simplifier la vie, plus nous favorisons le recueillement qui apporte le calme intérieur nécessaire pour mener une vie juste. Par la méditation, nous prenons l’habitude d’observer notre esprit de manière détachée et nous connaissons mieux ce qui nous fait réagir aux circonstances. Il devient alors plus facile de se libérer de toutes les illusions mentales qui sont la source des désirs, ou des conflits. Apaiser son esprit et se comprendre soi-même permet de mieux comprendre les autres et de leur pardonner parce que l’on devine que derrière la méchanceté, il y a beaucoup d’immaturité et de la souffrance.
Être bouddhiste c’est méditer sur les trois joyaux. Méditer signifie se rendre disponible en calmant son esprit pour recevoir une influence spirituelle qui éveille des qualités de sagesse. Lorsque nous prenons refuge dans les trois joyaux , nous nous connectons sur l’esprit du Bouddha qui descends dans le cœur sous forme de lumière. Il le purifie et agrandit son rayonnement pour que s’ éveille la vision intérieure qui donne une autre compréhension du monde. Cette méditation est comme une respiration qui fait circuler l’énergie vitale en soi laquelle a tendance à se bloquer quand il y a un choc émotionnel, Aussi pratiquer la méditation est un bon moyen pour préserver sa santé. Dans un conflit, prendre le temps de respirer profondément plusieurs fois ou quelques minutes permet d’évacuer le surplus d’émotion pour réfléchir à la solution la plus juste pour soi et pour l’autre. Parfois il faut savoir se donner le temps d’une nuit de sommeil avant de réagir.
Être agressif et destructeur est un signe certain d’immaturité qui n’apporte que de la souffrance.
Le Bouddha a dit :" Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle ?"
Il s’agit de couper la réaction en chaîne des mots blessants qui en entraînent d’autres et la respiration-méditation apporte une aide considérable. Cette pause respiratoire permet de gagner en maturité et de se faire respecter parce que l’autre aussi à le temps de réfléchir à ce qu’il vient de dire. Cependant il existe des gens particulièrement difficiles à supporter qu’il vaut mieux éviter si c’est possible, c’est parfois la seule façon de se préserver. Être bouddhiste, c’est cultiver la bonté et la non violence, cela signifie que pour nous le plus important n’est pas de s’affirmer, de gagner dans une polémique mais de préserver la pureté et la noblesse de notre cœur parce que c’est par son intermédiaire que nous communiquons avec le Bouddha pour changer le monde. Si notre cœur se ferme nous sommes comme des enfants perdus.
Face à l’adversité, c’est par notre exemple que nous pouvons édifier les autres et nos adversaires peuvent devenir plus tard nos plus grands amis.
Le bouddhisme est également une école de tolérance parce que nous savons qu’il n’y a pas une vérité unique ni une seule voie de salut mais beaucoup de manières possibles de conceptualiser le monde.
Chaque système de pensée est adapté selon la maturité des consciences.
Dans le bouddhisme tout est de la nature de l’esprit, tout concept est vide d’existence intrinsèque.
Il n’y a pas un dieu créateur, mais le bouddhisme accepte toutes les religions comme des moyens valides de développer ses valeurs essentielles la compassion et la sagesse. D’ailleurs tous les grands saints tiennent a peu près le même discours, Dieu est amour, joie, lumière indicible, inconcevable.
Être bouddhiste n’est pas facile dans ce monde où les médias flattent et justifient la facilité d’une attitude paresseuse et irresponsable en tournant en dérision ceux qui font de grands efforts pour s’améliorer. Il est évident que nous ne sommes pas parfaits. Les critiques sont donc les bienvenues pour que nous en soyons bien conscients et restions vigilants. L’important, c’est de garder toujours l’humilité, le cœur de débutant et conserver ainsi de la disponibilité pour s’améliorer. Beaucoup de gens considèrent l’attitude altruiste comme utopiste dans ce monde matérialiste. Être bouddhiste, ce n’est pas être un doux rêveur irresponsable. Par l’ascèse et la prière nous nous appuyons sur la force du Dharma qui éveille dans le cœur des hommes les bonnes volontés. La prière purifie le karma, éloigne les obstacles, apaise les disputes, donne les bonnes inspirations et favorise les rencontres favorables (go-en) pour faire aboutir des projets positifs.
C’est ainsi que non seulement nous pouvons nous transformer mais aussi que nous pouvons servir le monde. Nous devons seulement être vigilant à ne pas vouloir forcer les choses par la prière. Ce qui doit se passer, arrivera au bon moment d’une manière inattendue si nous sommes suffisamment ouvert et persévérant. S’abandonner à le sagesse du Bouddha c’est éviter les tensions inutiles. Les conflits et les guerres naissent de la saisie dualiste de l’esprit qui s’arrête aux différences apparentes entre les hommes. De l’incompréhension des cultures naît le mépris, le rejet, puis la haine.
Si nous cherchons à comprendre le cœur des êtres, ils chercheront aussi à nous comprendre.
Ce qui donne un sens à la vie et apporte le bonheur c’est de faire du bien. Quand approchera le jour de notre mort, nous penserons à ce que nous avons fait de mieux pour justifier notre vie.
Aurons-nous apporter suffisamment de tendresse à notre famille ? pour lui faire ressentir que l’important ne se voit pas, ne s’achète pas, qu’il est notre propre cœur quand il est rempli de compassion.
Aurons-nous fait de notre mieux pour que le monde devienne meilleur ? Si oui, alors nous pourrons mourir le cœur en paix, et ayant accumulé de bons actes nous aurons de bonnes chances d’avoir une renaissance heureuse.
La vie n’est pas un combat des forces du bien contre les forces du mal mais contre l’ignorance.
Pour nous bouddhiste notre seul ennemi, c’est notre propre ignorance qui cristallise notre ego qui réagit vis à vis des phénomènes de ce monde avec avidité ou colère.
Ramener tout à soi c’est comprendre la vie d’une manière partiale et fragmentaire et source de conflit.
Le Bouddha n’est pas situé dans un paradis lointain, il est dans l’ici et le maintenant à l’œuvre constamment derrière chaque phénomène. Il faut traiter chaque chose et chaque être avec beaucoup de respect comme ses représentants.
Celui qui sait lâcher-prise vis à vis de ses idées bien arrêtées et accepte le dialogue découvre avec stupeur combien les autres sont non pas des rivaux mais des compléments essentiels pour combler ses insuffisances.
Pour cela il faut être sincère, développer l’humilité et être attentif à reconnaître la présence du Bouddha dans ses interlocuteurs.
Tout peut se résumer ainsi : "Le monde est un, tout est le Bouddha Daïnitchi-nyôraï."
Yukai Sensei (Tiré de www.buddhaline.net)
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