Mon autobiographie spirituelle de Sa Sainteté le Dalaï Lama

Bonsoir,
Je viens de m'offrir le livre intitulé " Mon autobiographie spirituelle " de Sa Sainteté le Dalaï Lama dont les enseingnements, propos et discours ont été recueillis, traduits, adaptés et édités par Sofia Stril-Rever.
Est-ce que quelqu'un a déjà lu cet ouvrage ?
Si oui, qu'en pensez-vous ?

Apparemment peu de nos membres ont lu cet ouvrage ?
Je ne le connais pas, donc je ne peux rien en dire.

Par contre hier internet a été inondé de messages de vœux pour l'anniversaire de Sa Sainteté, et c'est très réjouissant!

Bonjour Mionazen,

Non je ne l'ai pas lu mais j'en ai entendu du bien.

Encore un bon anniversaire à Sa Sainteté!

Oui longue vie a lui

Bonjour à tous,

Dans le quotidien "24heures" de Lausanne, un article à propos de l'anniversaire de Sa Sainteté, m'a appris que vers le quinzième siècle jusqu'à sa fin (1912 je crois avoir lu), la dernière dynastie chinoise tirait au sort à l'aide d'une urne sacrée, le successeur du Dalai Lama, dont plusieurs noms étaient placés à l'intérieur de celle-ci, et que c'est par ce procèdé qui ne trompe bien entendu personne aujourd'hui, à commencer par les tibétains, que le gouvernement chinois actuel dans le but de remettre à l'ordre du jour une pratique ancestrale de sa culture, va élire de son propre chef, le prochain Dalai Lama, qui ne pourra qu'être chinois (étant donné qu'aucun nom tibétain ne se trouvera placés dans l'urne), et sera donc bien entendu à leur solde.

Ainsi ils vont réitérer le coup du Penchen Lama en se basant sur un élément de leur culture ancestrale qui fut abolie avec la fin de la dernière dynastie impériale.

Pourtant dans tout ça quelque chose me tracasse, si un seul Dalai Lama par le passé a été désigné par tirage au sort, et il semble qu'il y en aient eu plus d'un, voir même presque tous, quelle validité a donc cette lignée de Tulkus qui détient au Tibet les pouvoirs spirituels et mondains depuis des centaines d'années et qu'en est-il ensuite de tous les autres Tulkus, sont-ils aussi tirés au sort...?

D'un coté je me dis, si il n'y a pas de hasard, donc pourquoi pas tirer le nom du prochain Dalai Lama d'une urne où d'un chapeau, pourtant il y a le libre arbitre de quels sont les noms introduits dans l'urne, puis enfin j'ai un petit sentiment de trahison, car j'avais cru comprendre qu'il n'y avait aucune interruption dans les lignées des grands Maîtres réincarnés dont le prédécesseur laissait de claires instructions quant à l'endroit où il allait renaître?

Nous aurait on donc menti?

Du coup qui faut-il croire, et que faut-il croire de cette tradition qui a elle seule valide la pérennité, autant que le savoir faire et l'exactitude de cette tradition qu'est le bouddhisme tantrique tibétain?

Partant aussi qu'un pouvoir, qu'il soit financier, politique, médical (caste des médecins et de tous les soignants), ou spirituel, celui qui le détient ne s'en sépare ni facilement, ni de bon coeur et fera plutôt en sorte de le conserver le plus longtemps possible et d'en user.

Bonne soirée à vous toutes et tous.

tindzin

Faut-il croire le quotidien 24h de Lausanne peut-être intoxiqué par les chinois ?

Les différentes solutions envisagées


Craignant que la Chine nomme elle-même un nouveau dalaï-lama, les dirigeants tibétains examinent des idées qui rompent avec plusieurs siècles de traditions religieuses bouddhiques.

A commencer par le fait que le successeur de Tenzin Gyatso pourrait être désigné avant son décès.
Ainsi, l'actuel dalaï-lama le choisirait lui-même, n'écartant pas la possibilité de le choisir en dehors du Tibet.
Le prochain dalaï-lama pourrait donc être né en exil.

Il semblerait cependant que le 14e dalaï-lama songe plus particulièrement à l'actuel karmapa pour occuper sa place.
Le karmapa est la troisième plus haute autorité reconnue par les Tibétains dans la religion bouddhiste
et le mot, en sanskrit, signifie "la manifestation de l'activité de tous les Bouddhas".
C'est le titre du chef de l'écoleKarma Kagyu du Tibet, l'une des quatre écoles majeures du bouddhisme tibétain.

L'actuel karmapa est la réincarnation du 16e karmapa. Il se nomme Orgyen Trinley Dorjé et est né le 26 juin 1985.
Il vit actuellement à Dharamsala, où il a fui à l'âge de quatorze ans pour rejoindre le dalaï-lama.
Ainsi le 17e karmapa pourrait-il à l'avenir remplacer le 14e dalaï-lama s'il prenait sa retraite en tant que chef du gouvernement tibétain en exil.

Une autre solution envisagée par le dalaï-lama serait l'organisation d'élections avant sa mort, par un collège de grands lamas qui désignerait alors le futur leader tibétain.

A ce titre, Tenzin Gyatso n'écarte pas la possibilité que ce soit une femme. Autre bouleversement.
Autre solution, peut-être plus radicale mais non dénuée de sens : l'extinction de l'institution des dalaï-lamas.

Le 22 février 2010, le dalaï-lama a en effet déclaré qu'il était prêt à mettre fin à l'institution qu'il représente si les Tibétains en décidaient ainsi, de peur que les autorités chinoises ne mettent un successeur à leur solde.
Il est vrai aussi que l'institution du dalaï-lama n'est pas sans inconvénients car à chaque réincarnation s'ouvre une période de vacance d'environ vingt ans durant laquelle le Tibet est dirigé par un régent.

Ainsi, durant cette période, le pouvoir du Tibet est affaibli.
La grande majorité du peuple tibétain est contre l'extinction du système des dalaï-lamas
mais plusieurs observateurs semblent penser que les dirigeants bouddhistes pourraient être acculés à cette solution.

source

Où faut-il demeurer aveugle pour conserver sa sérénité?

D'ailleurs il semble qu'une relecture des rapports entre l'introduction du bouddhisme hindoux et sa rivalité avec le bœn pré bouddhiste qui se déployait au Tibet alors, serait aussi salutaire pour tous.

Je dois dire que j'ai du mal a comprendre ou que quelque chose m'échappe. Je croyais jusque-là que la lignée des Dalai Lamas était issue d'une suite ininterrompue de réincarnations du même principe conscient, comme le sont toutes personnes acréditées du titre de Rinpoché, et maintenant je lis dans le commentaire d'Heyopibe, qu'une des voies possibles envisagées est que de son vivant l'actuel Dalai Lama nomme son sucesseur?

D'où cette question:

Quel titre porte donc le chef de la lignée Gyagupa, car je croyais que son titre était justement Dalai Lama, mais si il nomme de son vivant et a sa place un autre Dalai Lama, que devient-il lui-même?

Ou es-ce qu'alors le chef spirituel et temporel du Tibet ne serait plus la lignée des Dalaï Lama, mais pourrait être celle des Sitoupa, kyenthsé ou autre Karmapa?

Bonne journée à vous toutes et tous.


tindzin

Où faut-il demeurer aveugle pour conserver sa sérénité?

Il semble difficile de rentrer dans ces arcanes.

En quoi cette recherche peut-elle apporter ?

C'est vrai que de la même manière que pour les Karmapa,

si la raison se mêle de ces affaires dont n'apparaît que la couche superficielle,

il est facile de se perdre sans revenir au point de départ


Pour quel voyage ?

Car ce qui importe à mon sens c'est la Voie telle qu'elle se pratique jour après jour.

Au delà, c'est au dessus de mes capacités.


A lire en anglais : La lignée des dalaï lamas

Si des éléments de réponse y figurent ...

Malheueusement je ne lis pas l'anglais ni ne le comprend d'ailleurs.

Eh bien pour ma part cela revêt si ce n'est de la plus haute importance, je trouve primordial d'avoir une vision Claire de la situation.

Pour exemple je livre cette anecdote:

Alors que je travaillais comme éducateur dans une institution en Valais qui accueillait des adolescents délinquants qui lorsqu'ils dépassaient les limites pouvaient se retrouver en prison, ces jeunes recevaient souvent des leçons de morales longue comme le bras et plus, de la part du directeur.

Nous en tant que collaborateur nous demandions des éclaircissements au directeur quant à nos finances pour les activités culturelles et les camps, mais nous ne recevions que des propos lainifiant de sa part.

Un jour j'ai étè licencié pour soi disant de justeS motifs par ce directeur qui prétextait que je ne savait pas gèrer la violence.

A mon avocat je lui dis toutes les difficultés que nous rencontrions pour obtenir des informations claires sur les finances, et qu'entre autre les salaires arrivaient souvent avec retard et qu'en me jetant pour faute grave et justes motifs, ce directeur économisait trois mois de salaire.

Biensûr je ne pu rien prouver quant à la gestion, bien qu'aux prud'homme je gagnais mon procès.

Finalement environ deux ans plutard, j'appris d'un ancien collègue, puis je lu dans les journaux, que ce directeur fut cueilli à son bureau par la police et directement, ironie du sort, conduit en prison.

Ce directeur à ce moment était directeur de trois différentes institutions et à son actif avait détourné à son profit plus d'un million d'Euros actuels, en francs Suisse.

Oui pour ma part je pense que la plus grande rigueur et transparence possible devrait être le maître mot, surtout lorsque l'on s'applique à l'enseignement et la diffusion de principes plus que moraux, spirituels.

Bonne journée à vous toutes et tous.

tindzin

C'est malgré tout différent.

C'est compréhensible de prétendre à la transparence et à la rigueur.



Mais là, tout d'abord le système est éloigné géographiquement

et nous n'en sommes adhérents que par la pratique du Dharma.

C'est à dire qu'il ne nous est pas imposé, nous l'avons choisi.



Alors nous avons choisi cette voie spirituelle

et c'est bien différent de la gestion d'une association

car le système Tulkou ... est bien trop complexe pour que nous puissions le comprendre et plus encore le vérifier.


Alors confiance, les bases sont les bonnes

après s'il y a cuisine ou salade, après tout çà les regarde

car nous disciples de base, nous ne pouvons nous détourner du chemin faute de compréhension.


Alors retour à la pratique en s'appliquant à soi même rigueur et transparence !