pour detendre l atmosphere

Tintin au Tibet

et vous amis du site de l'arbre des refuges, vous tous, que pensez vous de l'idée de ce thème par HERGE ????

ou préférez vous d'autres BD de ce grand Belge ??? et pourquoi???

flo



Dans l’œuvre d’Hergé, Tintin au Tibet
est un album absolument à part. Dans la vie de son créateur, il
coïncide avec un moment de conflit intérieur, le plus grave sans doute
qu’ai connu cet homme pour le reste plutôt paisible.

A cette époque, je traversais une véritable crise et mes rêves étaient
presque toujours des rêves de blanc. Et ils étaient très angoissants.
J’en prenais d’ailleurs note et je me souviens de l’un d’eux où je me
trouvais dans une espèce de tour constituée de rampes successives. Des
feuilles mortes tombaient et recouvraient tout.
A un certain
moment, dans une sorte d’alcôve d’une blancheur immaculée, est apparu
un squelette tout blanc qui a essayé de m’attraper. Et à l’instant,
tout autour de moi, le monde est devenu blanc, blanc.

Ces
rêves réapparaissaient si fréquemment que Hergé éprouva le besoin de
commencer une psychanalyse, afin de se débarrasser de ses hantises.

J’ai vu un médecin suisse, le docteur Ricklin, élève et disciple de
C.G. Jung, qui m’a dit : Je ne veux pas vous décourager, mais vous
n’arriverez jamais au bout de votre travail. Moi, à votre place, je
stopperais tout de suite… Je n’ai pas stoppé.

Terminé non sans difficultés, l’album Tintin au Tibet
constitua la réponse à cette crise dans laquelle se débattait Hergé. Le
livre prit ainsi la forme d’un exorcisme et c’est sans doute ce qui
donne à cet album ce ton si particulier, beaucoup plus grave que celui
des autres aventures de Tintin.
Autant coke en stoke
était un récit foisonnant, d’allure déstructurée, faisant intervenir un
grand nombre de figures de récits antérieurs, autant Tintin au Tibet
constitue une épure, une trajectoire directe et dépouillée, plus
linéaire, plus sobre, que celle d’aucun autre volume. Le petit nombre
de protagonistes, la simplicité de l’action créent toutes les
conditions d’une confrontation essentielle, celle qui verra un Tintin
plus humain que dans ses autres aventures partir à la recherche de son
ami perdu. A coté de ce Tintin quelque peu transformé, on ne retrouve
que le capitaine haddock
: bourru et touchant à la fois, il vient apporter à cette histoire
l’indispensable contrepoint humoristique qui l’empêche de basculer dans
le pathétique.

A mesure que l’on avance dans l’histoire, les cases semblent se
dépouiller de tous les éléments anecdotiques pour ne laisser place qu’à
la neige et à la blancheur. L’espace se purifie de plus en plus, comme
pour éviter tout élément de distraction et concentrer le lecteur sur le
drame qui est en train de se nouer.
Album personnel, Tintin au Tibet
fut aussi l’occasion pour Hergé de donner libre cours à sa fascination
pour l’Orient et les phénomènes paranormaux : rêves prémonitoires,
télépathie, lévitation. Le début de l’histoire est, de ce point de vue,
d’une force incomparable : le son Tchang se trouve repris de nombreuses
fois, dans les circonstances les plus diverses, comme si c’était le
destin lui-même qui tenait à le scander, afin d’être sûr que le message
ne se perde pas. Mais, Hergé n’abandonne pas de son souci de rigueur.
Même pour le Yéti, il disposa d’une documentation très complète,
fournie en grande partie par son ami Bernard Heuvelmans qui déjà
l’avait aidé de ses conseils au moment de "on a marché sur la lune"

J’avais la liste de toutes les personnes dignes de foi qui avaient vu
le Yéti ; j’avais une description assez précise de son mode de vie, des
photographies de ses traces, etc. J’ai également rencontré le vainqueur
de l’Anapurna, Maurice Herzog, qui lui aussi avait vu des traces et
m’avait affirmé qu’il ne s’agissait pas d’un ours : les ours sont des
quadrupèdes qui ne se redressent qu’en de rares occasions, alors que
les traces étaient bien celles d’un bipède et s’arrêtaient au pied
d’une grande montagne rocheuse… Avec toutes ces données, j’étais donc à
l’aise pour éviter, comme pour la Lune, les pièges de la légende.

ils ont bercé les soirées de mon enfance ces livres de hergé et même s'ils prêtent à polémique pour certains, moi je garde mes souvenirs d'enfance
et vous qu'en pensez-vous?

Nous en avons déjà parlé, sur cet arbre, mais je ne sais plus dans quelle branche ? Pas de polémique pour moi non plus...
Une profusion de bon moments de rêves et d'envie de dessiner aussi, de rire dans les moments de déprime, de plaîsir de lire un travail bien réalisé et bien colorié.De plus, comme déjà dit, l'honneur de l'avoir rencontré et présenté un Centre du Dharma sur la fin de sa vie.Je n'ai que du respect pour cet artiste.
Pema Gyaltshen

J'ai déja dit ce que je pensais de ce Fasciste et ne recommencerait pas. Ne me lancez pas de tels Hamecons, j'ai promis d'étre CALME COOL ZEN comme disent les jeunes, alors je ne mords pas (tu as vu Sophie pour l'instant ca tient ).

Les discussions d'ordre politique n'ont à mon avis pas leur place ici, on rentre pas dans un lieu sacré avec des armes. ::37: