Les recherches sont un voyage au cours duquel la découverte nous récompense souvent par des rencontres intéressantes. Celle de David Loy – Professeur de Zen – vient confirmer la notion de Dharma Appliqué – lui le nomme l’Eco Dharma.
Je vous propose dans cette publication des extraits de son livre « EcoDharma les enseignements bouddhistes pour une crise écologique » traduits de l’anglais par Deepl et relus par mes soins.
Cette quatrième publication va décrire cette articulation entre l’individuel et collectif – et non une opposition – et surtout expliquer comment l’un et l’autre – l’individuel et le collectif – doivent être soignés ensemble, ce qui nous donne une trajectoire d’actions auxquelles nous ne pouvons échapper.
Pourquoi nous en sommes là ?
En croyant que nous sommes une espèce particulière, nous avons objectivé le monde en un environnement extérieur dans lequel nous nous trouvons. (p°39)
Ce qui a pour effet de conduire l'Humanité dans la situation présente :
la situation difficile d'une civilisation désormais mondiale qui s'est égarée et qui, malgré ses étonnantes réalisations technologiques, semble s'autodétruire. (p°35)
Comment répondre à cette situation ?
Nous sommes confrontés à une difficulté de taille, l’opposition entre individuel et social qui tendrait à se renforcer par une vision parcellaire des enseignements bouddhistes, nous empêcherant de concevoir ce pourquoi nous sommes là.
Lorsque les bouddhistes aident les sans-abri et les détenus, ils sont appelés bodhisattvas. Mais lorsque les bouddhistes demandent pourquoi il y a tant de sans-abri, tant de personnes de couleur coincées en prison, d'autres bouddhistes les traitent de gauchistes ou de radicaux, affirmant qu'une telle action sociale n'a rien à voir avec le bouddhisme (p°50).
Avec son corollaire au sujet de la pratique de « pleine conscience » (mindfullness)
en l'absence d'une critique sociale acerbe, les pratiques bouddhistes pourraient facilement être utilisées pour justifier et stabiliser le statu quo, en devenant un renforcement du capitalisme de consommation (p. 51).
Le lien entre individuel et collectif
Nous devons donc nous extraire de cette opposition artificielle qui renforce en fait la situation dans laquelle nous sommes, sociale et individuelle.
La question qui se pose ici est de savoir si "moi séparé = dukkha" s'applique également au plus grand sentiment collectif de soi : la dualité entre nous en tant qu'espèce, Homo sapiens sapiens, et le reste de la biosphère. En fait, il existe des parallèles remarquables entre le sens du soi individuel et le sens du soi collectif de l'humanité :
1. Comme le sentiment personnel de soi, la civilisation humaine est une construction
2. Cette construction a également conduit à un sentiment collectif de séparation (aliénation) du monde naturel, ce qui provoque dukkha.
3. Ce dukkha implique l'anxiété, y compris l'incertitude quant au sens et à la direction de notre civilisation désormais mondiale.
4. Notre principale réponse à cette aliénation et à cette anxiété - la tentative collective de nous sécuriser ou de nous "auto-crédibiliser" - ne fait qu'empirer les choses.
5. Nous ne pouvons pas "retourner à la nature",- nous sommes la Nature- mais nous pouvons réaliser notre non-dualité avec le reste de la biosphère, et ce que cela implique.
6. Cette prise de conscience collective clarifiera ce que signifie être humain. En tant qu'espèce faisant partie de quelque chose de plus grand que nous, notre rôle est de servir le bien-être de cet ensemble - qui nous guérira également. (p°103)
En résumé, aujourd'hui, notre sentiment de séparation du monde naturel est devenu une source permanente d'aliénation et de frustration. […] la civilisation humaine moderne, en tant que construction collective, implique une incertitude individuelle sur ce que signifie être humain et une incertitude collective sur la direction que prend notre civilisation aujourd'hui mondiale et sur ce qui pourrait être fait.
L’action collective
La croissance technologique et économique en elle-même peut être un moyen précieux, dans la mesure où elle peut fournir les ressources nécessaires pour accomplir ce que nous voulons faire. Elles ne sont pas bonnes en tant que fin en soi, parce qu'elles ne peuvent pas répondre à la question fondamentale de l'être humain et à celle de savoir ce que nous devrions faire avec toutes ces ressources.
Mais comme nous n'avons pas d'autre réponse à cette question fondamentale - aucune sur laquelle nous soyons collectivement d'accord, en tout cas - le développement technologique et économique est devenu, en fait, un substitut. Les moyens sont devenus les fins (p°108)
La civilisation moderne s'est construite sur l'éloignement de la nature et de la culture. Nous ne nous sentons plus enracinés dans le monde naturel, ce qui nous oblige à essayer de créer notre propre base - à nous auto-crédibiliser, en fait. (p°108)
Et ce que nous découvrons, tant sur le plan écologique que psychologique, c'est qu'il n'est pas possible d'y parvenir par la technologie. Nous devenons plus anxieux et compulsifs, pas moins. Nous sommes hantés par un sentiment collectif de manque. (p°108)
Bien que les deux puissent être importants, cette dépendance caractéristique à l'égard d'un salut technologique est également un symptôme d'un défi plus large, dans la mesure où la dépendance croissante à l'égard de technologies sophistiquées et toujours plus puissantes tend à aggraver notre sentiment de séparation du monde naturel (p°109).
Cette solution passe-t-elle donc par un "retour à la nature" ? Rappelez-vous le parallèle avec l'individu : Je ne peux pas me débarrasser du moi car il n'a jamais existé. Je ne veux pas non plus me débarrasser de mon sentiment de soi, qui est nécessaire pour fonctionner dans le monde. Je dois plutôt réaliser que le moi est "vide", une manifestation impermanente de quelque chose de plus grand, que je ne saisis pas mais auquel je m'ouvre (p°109).
Vers un éveil collectif
"Le Bouddha a atteint l'éveil individuel. Nous avons maintenant besoin d'un éveil collectif pour arrêter le cours de la destruction" (Thich Nhat Hanh) (p°111)
La voie bouddhiste (comme d'autres traditions spirituelles non dualistes) souligne l'importance de réaliser que nous incarnons quelque chose de plus grand : que la conscience n'est pas quelque chose qu'un individu possède, mais que le sentiment de soi est l'une des façons dont la conscience se manifeste (p°111).
Notre espèce est la façon dont l'univers devient conscient de lui-même. Si nous comprenons l'évolution biologique comme la façon dont notre cosmos auto-organisé est devenu non seulement plus complexe mais aussi plus conscient, cela suggère une perspective différente sur la nature de notre conscience de soi. (p°111)
Cette compréhension du Soi conscient nous permet désormais de pouvoir s’intriquer dans le Monde sans ressentir cet effet de manque mais au contraire l’effet de plénitude, la sensation d’appartenance au Tout, d’être le Tout.
L’EcoSattva
Nous pouvons nous impliquer sur trois axes complémentaires, à ne pas dissocier comme il est remarqué souvent dans la pratique
· Personnellement : freiner la consommation
· Collectivement : la Sangha
· Structurel : les alternatives durables (p°111)
Reconnaître l'importance de l'engagement social est un grand pas pour de nombreux bouddhistes, à qui l'on a généralement appris à se concentrer sur leur propre tranquillité d'esprit. D'un autre côté, ceux qui s'engagent dans l'action sociale ont tendance à souffrir de frustration, de colère, de dépression, de fatigue et d'épuisement. La voie du bodhisattva engagé apporte ce dont chacun a besoin, car elle implique une double pratique, intérieure et extérieure, dans laquelle les deux aspects non seulement s'équilibrent mais se renforcent l'un l'autre.
Tout en étant profondément engagés, les bodhisattvas restent également attachés à leur pratique personnelle, qui comprend normalement une forme de méditation régulière. La méditation cultive non seulement l'équanimité, mais aussi la perspicacité qui la soutient : la conscience de cette dimension "vide" où il n'y a ni meilleur ni pire, ni rien à gagner ni à perdre. Cette perspective est particulièrement importante dans les moments particulièrement difficiles, lorsque l'on est dépassé par l'ampleur de la tâche.
La tentation, pour les pratiquants bouddhistes, est de s'attacher à cette dimension (souvent décrite comme "s'accrocher au vide") et donc de devenir indifférent à ce qui se passe dans le monde. Le problème, pour les activistes, se situe de l'autre côté : sans la sérénité cultivée par la méditation, ils manquent généralement d'un terrain imperturbable ou d'une base stable pour leur travail, ce qui tend à affaiblir ce qu'ils sont en mesure de contribuer. (p°157)L'engagement dans les problèmes du monde ne doit donc pas être compris comme une distraction de notre pratique spirituelle personnelle, mais comme un élément essentiel de notre propre transformation. (p°158)
L'aphorisme 28 de la formation tibétaine au lojong offre une formulation classique : "Abandonnez tout espoir de fructification. Ne vous préoccupez pas de ce que vous serez dans le futur ; restez dans le moment présent." (p°158)
Que le vœu ne puisse pas être réalisé n'est pas le problème mais l'intérêt même.
Puisqu'il ne peut être réalisé, ce que le vœu demande vraiment, c'est de réorienter le sens de sa vie, de passer de l'habituelle préoccupation personnelle au souci premier du bien-être de tous. Au quotidien, ce qui devient important, ce n'est pas l'objectif inatteignable, mais la direction de nos efforts - une direction qui, dans ce cas, nous oriente sans nous fournir de point d'arrivée.
Qu'est-ce que cela implique quant à la manière dont nous répondons à la crise écologique ? Quelqu'un qui s'est déjà porté volontaire pour un travail littéralement impossible ne va pas se laisser intimider par les défis parce qu'ils semblent parfois désespérés ! (p°159)
Nous voyons à nouveau que la crise écologique n'est pas seulement une question politique, économique ou technologique, mais aussi une question spirituelle, dans la mesure où notre rapport à la mort est une question spirituelle (p°165)
Thich Nhat Hanh a déclaré : "Nous sommes ici pour nous réveiller de l'illusion de notre séparation". Nous devons nous réveiller et réaliser que la Terre est à la fois notre mère et notre maison - et dans ce cas, le cordon ombilical qui nous lie à elle ne peut être coupé. Lorsque la Terre tombe malade, nous tombons malades, car nous faisons partie d'elle. (p°168)
En conclusion
Nous venons de découvrir la confirmation du lien entre individuel et collectif, notamment en répondant à cette notion de séparation du Tout, qu’il s’agisse du soi individuel ou du soi collectif. Nous avons désormais les moyens de passer à l’action en agissant sur cette séparation – tout l’enjeu de notre communauté : expliquer en quoi la séparation du Tout nous amène à cette situation, chercher des pistes pour corriger cette position , pour ensuite proposer des actions renforçant l’aspect communautaire de la bienveillance – le chemin de l’ecosattava qui est opposé à celui qui attendrait des résultats de son action ou se découragerait devant l’ampleur de la tâche.
C’est donc à nous de pouvoir passer de la pratique personnelle à la mise en œuvre collective sans quoi la transformation individuelle n’aurait pas de sens compte tenu de l’interdépendance des phénomènes de consommation, d’extractivisme mais aussi de violence envers l’Autre.
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