Au-delà de l'égoïsme
LE MONDE | 10.03.2014
Le dalaï-lama s'est rendu, comme François Hollande, dans la Silicon Valley californienne. Accueilli par le tout nouveau Centre de recherche et d'enseignement sur l'altruisme et la compassion, créé à l'université Stanford, il a donné une conférence sur « La compassion et l'éthique des affaires ». | REUTERS/YURIKO NAKAO
Le dalaï-lama s'est récemment rendu, comme François Hollande, dans la Silicon Valley californienne, au coeur du capitalisme technologique. Accueilli par le tout nouveau Centre de recherche et d'enseignement sur l'altruisme et la compassion, créé à l'université Stanford, il a donné une conférence sur « La compassion et l'éthique des affaires », très suivie et unanimement appréciée.
L'homme n'est pas, par nature, un être égoïste, a martelé le maître spirituel. Les recherches les plus récentes sur le cerveau, baptisées « neurosciences contemplatives », démontrent que nous sommes foncièrement des êtres compassionnels. Si l'amour du prochain ne guide pas toujours nos actions, c'est que, trop absorbés par la recherche du bien-être matériel, nous le réprimons en nous.
Apprenons à devenir ce que nous sommes, par exemple par la méditation, et nous serons plus heureux, nous rendrons les autres plus heureux et les affaires s'en porteront d'autant mieux.
Les hôtes du dalaï-lama ont abondé dans son sens. Le malaise existentiel de trop d'ingénieurs, d'informaticiens et de « venture capitalists », minés par le stress et la dépression, engendre un coût insupportable pour la Vallée.
De Davos (Suisse) à Singapour, il n'y a plus de grand-messe du capitalisme mondial où la robe ocre des moines bouddhistes ne vienne égayer les tenues sombres des maîtres du monde. Les exposés se suivent et… ne se ressemblent pas. On passe du discours économique le plus convenu sur les moyens de sauver la compétitivité et la croissance à l'apologie de la compassion, de l'altruisme et de l'amour d'autrui. Le miracle, c'est que personne ne semble y voir la moindre contradiction.
NAÏVETÉ COMIQUE
Le rapport de Jacques Attali sur « l'économie positive », remis au président de la République à l'automne 2013, évoquait d'ailleurs une relance de la croissance par la production du « prendre soin », le fameux care.
Mais cette situation a quelque chose de comique par la naïveté dont elle témoigne. Et elle est préoccupante par l'aveuglement qu'elle manifeste.
On croyait savoir que l'idéologie économique était née de la conviction que les vices privés font les bienfaits publics. C'est le déchaînement des passions mauvaises nées de la rivalité – envie, haine, ressentiment – qui donne au système une énergie incroyable et, créant l'abondance, rend tout le monde plus heureux.
Due à Bernard Mandeville (1660-1733), critiquée mais reprise par Adam Smith (1723-1790), cette thèse a été atténuée par la suite avec la notion de concurrence parfaite. Au XXe siècle, Milton Friedman a dit ce que cette «perfection» recouvre. Le marché, écrit-il, a ceci de merveilleux qu'il fonctionne « sans qu'il soit nécessaire que les gens se parlent ni qu'ils s'aiment ».
Cette utopie d'une société où l'indifférence mutuelle et le repli sur soi seraient les meilleurs garants du bien commun est si monstrueuse qu'on se dit que seul un bien puissant motif a pu faire qu'elle soit prise au sérieux par tant de grands esprits. Je livre mon hypothèse.
L'OBSTACLE, C'EST LE RIVAL
Jean-Jacques Rousseau nous a appris que le mal – qu'il nommait amour-propre – apparaît lorsque les passions, une fois « détournées de leur objet par des obstacles », « s'occupent plus de l'obstacle pour l'écarter que de l'objet pour l'atteindre » (Dialogues, Flammarion 1999).
L'obstacle, c'est le rival, celui qui se trouve entre moi et l'objet de mon désir. Or les rivaux pullulent dans la société de concurrence débridée. Le mal, c'est de se détourner de l'objet pour ne plus se préoccuper que de renverser l'obstacle et prendre le dessus sur lui.
Cette fascination pour le rival trouve son intensité maximale dans les guerres amoureuses, mais il faudrait être naïf pour croire qu'elle n'existe pas dans la guerre économique. Les faits divers du monde des affaires nous en apportent une foison d'exemples chaque semaine.
La « psychologie du souterrain », pour parler comme Dostoïevski, ne menace pas moins l'économie qu'elle ne met constamment en péril la solidité de nos attachements. La citation de Friedman, elle, révèle ce que la solution économique à ce problème entend être.
Puisque le mal de la concurrence est fait d'attachement obsessionnel à l'obstacle que représente le rival tout à la fois vénéré et haï, coupons court à ce danger en détachant complètement les sujets les uns des autres. Ils se feront la guerre sans jamais se rencontrer.
LE MAL DE L'AMOUR-PROPRE
La naïveté des apôtres de l'économie de la compassion est de ne pas comprendre que l'égoïsme est un mensonge, un mécanisme de défense, une manière de masquer, et de se masquer, la place envahissante qu'occupe le rival dans nos vies. Leur aveuglement, c'est de croire que l'égoïsme est la forme ultime du mal et que c'est contre lui qu'il faut mobiliser les ressources de l'altruisme. Ils se trompent de combat.
Au-delà de l'égoïsme, il y a non pas la charité chrétienne ou l'empathie bouddhiste, mais le mal de l'amour-propre. Rousseau, encore : « C'est un sentiment relatif par lequel on se compare, qui demande des préférences, dont la jouissance est purement négative et qui ne cherche plus à se satisfaire par notre propre bien, mais seulement par le mal d'autrui » (Dialogues).
Combien moins brutale serait la société si les hommes se laissaient guider par leur intérêt « égoïste » ! L'intérêt (inter-esse, être entre), nous dit Hannah Arendt, c'est comme la table entre les convives : elle les réunit d'autant mieux qu'elle les maintient à distance les uns des autres. L'amour ne peut jouer le rôle de cet entre-deux. Il abolit les différences, et c'est ce qui, paradoxalement, le rapproche de la haine. L'un comme l'autre sont prêts au sacrifice de soi, même si c'est pour des raisons opposées.
LE MONDE | 10.03.2014
Le dalaï-lama s'est rendu, comme François Hollande, dans la Silicon Valley californienne. Accueilli par le tout nouveau Centre de recherche et d'enseignement sur l'altruisme et la compassion, créé à l'université Stanford, il a donné une conférence sur « La compassion et l'éthique des affaires ». | REUTERS/YURIKO NAKAO
Le dalaï-lama s'est récemment rendu, comme François Hollande, dans la Silicon Valley californienne, au coeur du capitalisme technologique. Accueilli par le tout nouveau Centre de recherche et d'enseignement sur l'altruisme et la compassion, créé à l'université Stanford, il a donné une conférence sur « La compassion et l'éthique des affaires », très suivie et unanimement appréciée.
L'homme n'est pas, par nature, un être égoïste, a martelé le maître spirituel. Les recherches les plus récentes sur le cerveau, baptisées « neurosciences contemplatives », démontrent que nous sommes foncièrement des êtres compassionnels. Si l'amour du prochain ne guide pas toujours nos actions, c'est que, trop absorbés par la recherche du bien-être matériel, nous le réprimons en nous.
Apprenons à devenir ce que nous sommes, par exemple par la méditation, et nous serons plus heureux, nous rendrons les autres plus heureux et les affaires s'en porteront d'autant mieux.
Les hôtes du dalaï-lama ont abondé dans son sens. Le malaise existentiel de trop d'ingénieurs, d'informaticiens et de « venture capitalists », minés par le stress et la dépression, engendre un coût insupportable pour la Vallée.
De Davos (Suisse) à Singapour, il n'y a plus de grand-messe du capitalisme mondial où la robe ocre des moines bouddhistes ne vienne égayer les tenues sombres des maîtres du monde. Les exposés se suivent et… ne se ressemblent pas. On passe du discours économique le plus convenu sur les moyens de sauver la compétitivité et la croissance à l'apologie de la compassion, de l'altruisme et de l'amour d'autrui. Le miracle, c'est que personne ne semble y voir la moindre contradiction.
NAÏVETÉ COMIQUE
Le rapport de Jacques Attali sur « l'économie positive », remis au président de la République à l'automne 2013, évoquait d'ailleurs une relance de la croissance par la production du « prendre soin », le fameux care.
Mais cette situation a quelque chose de comique par la naïveté dont elle témoigne. Et elle est préoccupante par l'aveuglement qu'elle manifeste.
On croyait savoir que l'idéologie économique était née de la conviction que les vices privés font les bienfaits publics. C'est le déchaînement des passions mauvaises nées de la rivalité – envie, haine, ressentiment – qui donne au système une énergie incroyable et, créant l'abondance, rend tout le monde plus heureux.
Due à Bernard Mandeville (1660-1733), critiquée mais reprise par Adam Smith (1723-1790), cette thèse a été atténuée par la suite avec la notion de concurrence parfaite. Au XXe siècle, Milton Friedman a dit ce que cette «perfection» recouvre. Le marché, écrit-il, a ceci de merveilleux qu'il fonctionne « sans qu'il soit nécessaire que les gens se parlent ni qu'ils s'aiment ».
Cette utopie d'une société où l'indifférence mutuelle et le repli sur soi seraient les meilleurs garants du bien commun est si monstrueuse qu'on se dit que seul un bien puissant motif a pu faire qu'elle soit prise au sérieux par tant de grands esprits. Je livre mon hypothèse.
L'OBSTACLE, C'EST LE RIVAL
Jean-Jacques Rousseau nous a appris que le mal – qu'il nommait amour-propre – apparaît lorsque les passions, une fois « détournées de leur objet par des obstacles », « s'occupent plus de l'obstacle pour l'écarter que de l'objet pour l'atteindre » (Dialogues, Flammarion 1999).
L'obstacle, c'est le rival, celui qui se trouve entre moi et l'objet de mon désir. Or les rivaux pullulent dans la société de concurrence débridée. Le mal, c'est de se détourner de l'objet pour ne plus se préoccuper que de renverser l'obstacle et prendre le dessus sur lui.
Cette fascination pour le rival trouve son intensité maximale dans les guerres amoureuses, mais il faudrait être naïf pour croire qu'elle n'existe pas dans la guerre économique. Les faits divers du monde des affaires nous en apportent une foison d'exemples chaque semaine.
La « psychologie du souterrain », pour parler comme Dostoïevski, ne menace pas moins l'économie qu'elle ne met constamment en péril la solidité de nos attachements. La citation de Friedman, elle, révèle ce que la solution économique à ce problème entend être.
Puisque le mal de la concurrence est fait d'attachement obsessionnel à l'obstacle que représente le rival tout à la fois vénéré et haï, coupons court à ce danger en détachant complètement les sujets les uns des autres. Ils se feront la guerre sans jamais se rencontrer.
LE MAL DE L'AMOUR-PROPRE
La naïveté des apôtres de l'économie de la compassion est de ne pas comprendre que l'égoïsme est un mensonge, un mécanisme de défense, une manière de masquer, et de se masquer, la place envahissante qu'occupe le rival dans nos vies. Leur aveuglement, c'est de croire que l'égoïsme est la forme ultime du mal et que c'est contre lui qu'il faut mobiliser les ressources de l'altruisme. Ils se trompent de combat.
Au-delà de l'égoïsme, il y a non pas la charité chrétienne ou l'empathie bouddhiste, mais le mal de l'amour-propre. Rousseau, encore : « C'est un sentiment relatif par lequel on se compare, qui demande des préférences, dont la jouissance est purement négative et qui ne cherche plus à se satisfaire par notre propre bien, mais seulement par le mal d'autrui » (Dialogues).
Combien moins brutale serait la société si les hommes se laissaient guider par leur intérêt « égoïste » ! L'intérêt (inter-esse, être entre), nous dit Hannah Arendt, c'est comme la table entre les convives : elle les réunit d'autant mieux qu'elle les maintient à distance les uns des autres. L'amour ne peut jouer le rôle de cet entre-deux. Il abolit les différences, et c'est ce qui, paradoxalement, le rapproche de la haine. L'un comme l'autre sont prêts au sacrifice de soi, même si c'est pour des raisons opposées.
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