La méditation pour donner un second souffle à son management et ses affaires
Valerie Landrieu
Les « pratiques de sagesse » de quelques managers font souffler un vent nouveau sur le business et le management qui arrivent en bout de course.
Entre 1 et 2% des dirigeants méditeraient, selon l’évaluation de Sébastien Henry, auteur de l’ouvrage « Ces décideurs qui méditent et s’engagent » (Dunod). Ces dirigeants méditants ont commencé à importer des « pratiques de sagesse » dans leur management au sein de leurs entreprises, tentant parfois même de faire évoluer des modèles en bout de course. « Le business as usual ne fonctionne plus », fait valoir Sébastien Henry, qui a décidé de lancer à la rentrée un groupe LinkedIn pour rassembler ces managers et chefs d’entreprise qui « pratiquent ».
Le chef Thierry Marx est de ceux-là. Lui qui pilote quelque 400 salariés dans un palace parisien (Le Madarin Oriental) a, par exemple, décidé d’instaurer chaque matin « un rapport d’opportunités » pour identifier les améliorations que chacun peut apporter dans l’exécution de ses missions, en fonction du bilan de la veille. Il s’agit clairement pour lui d’en finir avec « la dramaturgie de l’échec » génératrice de stress.
La méditation, Christopher Guérin, membre du comité exécutif d’un grand groupe industriel français, s’y est initié il y a quelques années à l’occasion d’une prise de responsabilités. Sa première intention était d’échapper au burn-out mais aujourd’hui, il y puise des ressources qui lui permettent de « maîtriser le flux d’information, dompter les pensées et faire face à la complexité. » « Tout le monde a le sentiment d’être sur un tapis roulant qui va trop vite », analyse-t-il en pointant « les cadences virtuelles ». A la pensée obsédante de l’objectif et du plan qui a mené les entreprises occidentales, il oppose la notion de « transformation » chère à la pensée chinoise et plus adaptée à l’environnement mondial. Une réponse, en quelque sorte, aun monde « VUCA », selon l’expression de l’armée américaine : « volatile, incertain, complexe et ambigu ». Les problèmes ? « Ils doivent se traiter comme une tablette de chocolat. Par morceaux », explique-t-il. Sa démarche l’a notamment amené à proposer de travailler à « réduire la complexité » de l’offre pour une évolution vers « moins de clients, moins de produits et plus de profondeur ».
La méditation appelle-t-elle pour autant à une remise en cause du modèle productiviste ? Il est en tout cas question de changer de modèle pour « donner du sens » et créer du collectif, alors que les nouvelles générations sont en demande.
Le parcours de Joseph Lasserre, jeune patron d’une entreprise du bâtiment, est à ce titre exemplaire. Ce diplômé de l’Essec passé par un cabinet de conseil a déjà quelques années de méditation à son actif lorsqu’il s’interroge sur le sens qu’il veut donner à sa vie professionnelle. Devenu chef d’entreprise, il dirige ses troupes avec un leitmotiv : « c’est dans la reconnaissance de ce que chacun apporte que l’on construit ensemble. »
Pour Emmanuel Amon, patron d’un éditeur de logiciel, la méditation n’est pas à proprement un outil de management. « C’est un outil de management de soi », recadre-t-il. Se transformer soi même pour transformer le monde donc ?
Valerie Landrieu
Les « pratiques de sagesse » de quelques managers font souffler un vent nouveau sur le business et le management qui arrivent en bout de course.
Entre 1 et 2% des dirigeants méditeraient, selon l’évaluation de Sébastien Henry, auteur de l’ouvrage « Ces décideurs qui méditent et s’engagent » (Dunod). Ces dirigeants méditants ont commencé à importer des « pratiques de sagesse » dans leur management au sein de leurs entreprises, tentant parfois même de faire évoluer des modèles en bout de course. « Le business as usual ne fonctionne plus », fait valoir Sébastien Henry, qui a décidé de lancer à la rentrée un groupe LinkedIn pour rassembler ces managers et chefs d’entreprise qui « pratiquent ».
Le chef Thierry Marx est de ceux-là. Lui qui pilote quelque 400 salariés dans un palace parisien (Le Madarin Oriental) a, par exemple, décidé d’instaurer chaque matin « un rapport d’opportunités » pour identifier les améliorations que chacun peut apporter dans l’exécution de ses missions, en fonction du bilan de la veille. Il s’agit clairement pour lui d’en finir avec « la dramaturgie de l’échec » génératrice de stress.
La méditation, Christopher Guérin, membre du comité exécutif d’un grand groupe industriel français, s’y est initié il y a quelques années à l’occasion d’une prise de responsabilités. Sa première intention était d’échapper au burn-out mais aujourd’hui, il y puise des ressources qui lui permettent de « maîtriser le flux d’information, dompter les pensées et faire face à la complexité. » « Tout le monde a le sentiment d’être sur un tapis roulant qui va trop vite », analyse-t-il en pointant « les cadences virtuelles ». A la pensée obsédante de l’objectif et du plan qui a mené les entreprises occidentales, il oppose la notion de « transformation » chère à la pensée chinoise et plus adaptée à l’environnement mondial. Une réponse, en quelque sorte, aun monde « VUCA », selon l’expression de l’armée américaine : « volatile, incertain, complexe et ambigu ». Les problèmes ? « Ils doivent se traiter comme une tablette de chocolat. Par morceaux », explique-t-il. Sa démarche l’a notamment amené à proposer de travailler à « réduire la complexité » de l’offre pour une évolution vers « moins de clients, moins de produits et plus de profondeur ».
La méditation appelle-t-elle pour autant à une remise en cause du modèle productiviste ? Il est en tout cas question de changer de modèle pour « donner du sens » et créer du collectif, alors que les nouvelles générations sont en demande.
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