A vous toutes et tous,
Bonjour,
Ci-dessous vous trouverez un texte que je viens de finir d'écrire et qui correspond à mes ressentis et intuitions issues de ma pratique journalière actuelle. Je ne pense pas être hors sujet, même si certains le penseront peut-être.
C’est un fait, Le Bouddha a fait trois fois tourner la roue du Dharma et nous a transmis les Soutras avec ces nombreuses règles monastiques à observer jour après jour, puis la voie du bodhisattva avec le Mahayana et la vue pénétrante, la compassion envers tous les êtres, la vacuité et finalement le Vajrayana où tantrayana, comprenant moyens habiles, antidotes, visualisations, récitations de mantras, etc …
Puis il y a le dzogchen. Sur le dzogchen, l’Atiyoga, existe une contreverse. Les Böns disent que le Bouddha Sakyamouni ne l’a pas transmis, car c’est eux qui en étaient les dépositaires du Bouddha précédent, Tampa Sherab, qui vivait 18'000 ans plutôt dans la mytique cité du pays portant le même nom que celle-ci, Shambhala. Les Böns précisent que lorsque Padmasambava arriva au Tibet en 900 et non 700 selon les bouddhistes indiens, Padmasambava fut surpris de trouver les Böns qui détenaient l’entier des enseignements du Bouddha, plus le dzogchen. Selon les Böns, ils n’étaient pas méfiant et transmirent le dzogchen à Padmasambava, qui dès les avoir intégré, commença sa vendetta de persécution des Böns en les diabolisant et en les traitant de sorciers noirs, tout à l’image identique de ce que firent les missionnaires chrétiens espagnols, envers les divers cultes que pratiquaient alors les peuples indigènes méso-américains.
Pour les Nigmapas, c’est Garab Dorjé le premier Maître humain du dzogchen, qui les reçus directement de Vajrasattva lui-même, ce qui simplifie et clos définitivement le débat.
Pour ma part, peu m’importe ces divergeances de vues, ce qui m’importe est que nous ayons actuellement l’opportunité de pouvoir recevoir ces enseignements et d’avoir encore des lignées de Maîtres actifs, nous permettant de pratiquer cet enseignement encore vivant.
Pour ma part j’ai chercher à dépasser ces enseignements, car au plus profond de mon être, intuitivement, j’ai toujours rechercher le fondement non pas de ces enseignements, mais déjà plus jeune, les fondements sur quoi reposait notre univers.
C’est a ce point, que je l’ai pensé et concu depuis la sortie de l’enfance, vers mes 12 ans, qu’un lien invisible devait exister entre l’univers matériel et le spirituel, l’esprit.
C’est ainsi qu’aujourd’hui m’apparaît clairement ce que vous aller découvrir ci-dessous, soit qu’au-delà des soutras, du Mahayana, du Vajrayana et de l’Atiyoga/ dzogchen, il est aussi possible d’aborder le sujet que propose le bouddhisme, soit de réaliser en une seule vie l’insurpassable et incomensurable éveil, par une voie qui va peut-être nous permettre d’intégrer plus facilement et simplement les quatre autres, à savoir quel est le fondement de ce qui se trouve au-delà de notre univers visible.
C’est sur cette base que je vous invite à lire ces derniers écrits sorti de mon intuition qui me vient de ma pratique.
Bonne lecture à vous toutes et tous.
tindzin
Cosmogonie bouddhiste et point de vue scientifique actuel sur ce qu’est le Big bang, l’avant et la fin de l’univers.
Par cet essai je vais tenter de mettre en lien mes faibles connaissances, avec la cosmogonie bouddhiste et le point de vue scientifique actuel sur ce qu’est le Big bang, l’avant et la fin de l’univers.
Tout d’abord. Lorsque j’étais adolescent, puis jeune adulte, je me posais un certains nombre de tourmants métaphysiques auxquel je ne pouvais répondre et qui me reviennent aujourd’hui, tel que : Si il n’y avait rien, l’univers n’existerait pas, il n’y aurait donc rien ? Ou, l’univers est-il le contenant ou le contenu ? Et au-delà de l’univers qui a t’il ?
S’il n’y avait jamais rien eu, qu’aurait-il eu ? Un infini espace vide, ou un mur de briques qui obstruerait tout ? C’est simplement inconcevable.
Se poser la question dans quoi cet univers est-il contenu et s’il n’est contenu dans rien alors comment rien est apparu et jusqu’où s’étend-il ?
En fait cela m’a toujours semblé être un bon point de départ, bien que le questionnement énoncé ainsi, me semble biaisé.
Une petite quarantaine d’années plus tard, je penche plutôt pour affirmer pour que puisse se développer quelque chose, il est nécessaire qu’il n’y aie rien. A mon sens, c’est cette absence qui permet l’éclosion à quelque chose d’exister, autant curieux que cela puisse paraître.
La cosmogonie bouddhiste défini que notre univers n’est pas un, mais multiple. Le bouddhisme formule cela sous l’appellation du triple millier.
Le triple milliers ce défini ainsi :
Base unitaire : un monde, soit un système solaire avec des planètes où s’est développé au moins une civilisation, telles que les êtres humains sur la planète Terre.
Stade 1 : un univers représente selon le bouddhisme, mille mondes comme notre monde (soit mille systèmes solaire habités d’au moins une civilisation développée par monde, soit mille civilisations). Au stade 1 c’est mille univers de ce type.
Stade 2 : Mille univers d’univers de stade 1.
Stade 3 : Mille-deux univers d’univers, d’univers de stade 1. Cela représente un total de 1002 milliards de mondes de base unitaire et autant de civilisations développées.
Maintenant, selon quelques vidéos trouvées sur You tube concernant le Big bang, les scientifiques estiment que notre galaxie, la voie lactée, compte en son sein 200 milliards d’étoiles (de soleil), dont seulement 6 milliards posséderaient un système planétaire comme notre système solaire.
Ces mêmes scientifiques s’accordent sur le fait que notre univers, sa partie visible, compte environ 125 milliards de galaxies, ce qui, si chacun de l’ensemble des systèmes solaires planétaires de l’univers possédait en son sein au moins une civilisation développée comme la notre sur Terre (ce qui au vu de nos connaissances et des systèmes solaires planétaires que les scientifiques ont déjà observé, ne semble pas le cas), cela représenterait pour l’ensemble de l’univers, notre univers, 750 milliards de milliards de systèmes solaires planétaires et autant de civilisations.
A ce point il y a plusieurs manières de comprendre et d’interpréter :
1/ L’on peut partir sur l’idée qu’il n’y a qu’un seul univers et que le bouddhisme a soit été trop optimiste quant au nombre d’univers, soit que le bouddhisme part d’une autre manière de compter, bien que, selon les connaissances actuelles des scientifiques, tous les systèmes solaires planétaires qu’ils ont déjà pu observés, en fait ce n’est pas le cas, les scientifiques n’ont observé que quelques centaines d’exo planètes et pratiquement aucune ne seraient susceptible de recevoir la vie telle que nous la connaissons, et jusque-là aucune de ces planètes n’ont démontré qu’en leur sein s’était développé une civilisation développée telle que la notre sur Terre.
2/ L’on pourrait aussi dire qu’une partie de la visibilité de notre univers nous échappe et qu’il nous est impossible de voir l’émergence de lumière au-delà d’une certaine distance, et qu’ainsi, des milliards de galaxies sont hors de notre champs de vision.
3/ L’on pourrait aussi penser qu’il y a beaucoup moins de civilisations développées dans notre univers que ce que l’estime les scientifiques, où que les conditions ne sont pas encore réunies pour que celles-ci apparaissent, soit pour que puisse ce développer la vie dans des mondes potentiellement viables dans le futur, où simplement que nos capacités d’observation et d’analyse ne sont pas encore suffisamment développés pour les voir, ou que depuis, un certain nombre de celles-ci, tout comme ce que l’on commence à appréhender sur Terre, des civilisations développées aient existé et depuis longtemps ce sont déjà éteintes. Où que ces civilisations, bien qu’évoluant dans le même univers, évoluent dans un autre champs de fréquences, ce qui les places hors de notre perception.
4/ Ou alors, c’est comme le proclame le bouddhisme, que notre univers, n’est qu’un parmi beaucoup d’autres.
Pour ma part j’opterais pour une vision médiane, soit qu’il est possible que la distinction du triple milliers d’univers selon le bouddhisme, aie uniquement été décrite de telle sorte que l’esprit humain puisse arriver à assimiler la vastitude que représente l’univers, partant qu’il serait difficile pour l’être humain d’appréhender l’infini si l’on parle directement de tout, sans oublié par exemple qu’au Tibet le nombre 100'000 ne représentait rien d’autre qu’un grand nombre où l’infini, car 100'000 c’était déjà un nombre que les tibétains n’arrivaient pas semble t’il à assimiler cognitivement, tout comme cela devait aussi être le cas dans l’Inde de l’époque du Bouddha quelques siècles auparavant. Ainsi, parler par image, avec des symboles de multiples répétés à l’identique toujours plus grands, serait la manière la plus simple de permettre à notre esprit d’intégrer des concepts très compliqués et trop nombreux pour que l’on puisse les concevoir.
Ainsi si l’on reprend les chiffres des calculs des scientifiques, combien de civilisations développées y aurait-il dans notre univers, soit 125 milliards multiplié par 6 milliards de systèmes solaires par galaxie, cela représente 750 milliards de milliards, soit 750 suivit de dix-huit zéros …. (si je ne me trompe pas).
Et si l’on en retenait déjà 100 civilisations par galaxie recensées ? Eh bien, 125 milliards de galaxies fois 100, cela donne déjà un chiffre impossible à se représenter de 12'500 milliards de civilisations développées dans l’univers, contre les 1002 milliards de civilisations développées dans le fameux triple milliers d’univers du bouddhisme.
Ou déjà pour lever tous les doutes et toutes les incertitudes si nous sommes, oui ou non seuls dans l’univers (pour ceux qui seraient sceptiques et qui douteraient encore), comme il est mentionné dans l’excellent livre de Naimkai Norbu, "le cycle du jour et de la nuit", Editions du Seuil, collection point sagesse, Sa 186, page 32 : « Mais le dzogchen n’est pas non plus l’exclusivité de l’espèce humaine qui, à présent, domine la planète Terre. Les tantras du dzogchen, et particulièrement le tantra de la « Réduction à l’absurde de tout langage », Shabdamahaprasangatantra, mentionnent treize systèmes stellaires où l’on préserve et enseigne le dzogchen actuellement. En effet, selon les mêmes sources, on ne trouve guère dans notre monde que quelques-uns des soixante-quatre mille tantras du dzogchen. Nombre de ces tantras ont été apportés sur cette planète depuis d’autres mondes et d’autres dimensions de l’être par des vidyadhara humains et non humains. Un vidyadhara, en tibétain rig-‘dzin, est un être qui a retrouvé (‘dzin) la connaissance de l’état primordial (rigpa). »
Maintenant je mets un autre aspect de la cosmogonie bouddhiste en rapport aux vues scientifique actuelles concernant le Big bang ou non seulement il est dit que l’ensemble de l’univers visible s’est développé à partir de l’énergie contenu dans une particule subatomique, mais aussi, que dans 100 milliards d’années, l’univers devrait être froid et noir à notre vue et à la vue de n’importe quel point de vue dans l’univers visible, partant que son expansion ne permettra plus de voir la moindre étoile, ni galaxie dans le ciel, les galaxies et les étoiles s’étant trop éloignées les unes des autres, voir mortes par disparition de toute leur énergie.
Partant de mes propres réflexions, je dirais déjà, que le Big bang ne situerait pas la naissance de l’univers, mais uniquement à partir du déploiement du Nirmanakaya, soit le troisième niveau de déploiement à l’intérieur de la base incréée et non née à partir de laquelle s’est déployé l’énergie, qui dans le bouddhisme est nommée auto-puissance dynamique.
D’abord cette auto-puissance dynamique s’est déployé en un premier niveau totalement éveillé, le Dharmakaya, symbolisé par le bouddha Samanthabadra, nu et bleu, soit les qualités et la couleur de l’espace, puis dans la phase suivante, l’auto-puissance dynamique déploie son second niveau, sa nature, sous forme de lumière totalement éveillé également, le Sambhogakaya, symbolisé par le bouddha Vajrasattva de couleur blanche en union avec sa parèdre Vajragharvi.
A mon sens ces deux niveaux sont deux champs invisible à nos sens communs qui dépendent de l’esprit « sem », notre esprit ordinaire lié au fourvoiement et à l’ignorance originelle qui sont les tenants et aboutissant de l’apparition et du déploiement du samsara, il est dit de l’esprit voilé, qu’il est marigpa, car les fréquences vibratoires des deux plans que sont le Dharmakaya et le Sambhogakaya sont trop subtiles pour « sem », mais ce n’est plus le cas lorsque l’on s’ouvre à rigpa qui est la nature de l’Esprit au-delà du mental.
Ainsi sous certaines conditions et avec les acquis de certaines pratiques spécifiques, l’on peut littéralement voir les champs purs qui se situent au plan du Sambhogakaya.
Le troisième niveau, Nirmanakaya totalement éveillé également, est le point où l’auto-puissance dynamique devient énergie.
D’après-moi, c’est le point d’entrée en action que l’on a nommé Big bang, où la lumière se déploie en matière et en autres fréquences et champs vibratoires.
C’est dans ce plan, le Nirmanakaya, que se déploie l’ensemble des consciences qui ne se sont pas perçues comme reflets de la lumineuse sagesse auto-connaissant déployée à partir de la base incréée et non née, mais comme entités séparées, existantes et permanentes, créant à partir de là, sur la base de ce fourvoiement du à l’ignorance, le déploiement voilé de l’éveil sous la forme du samsara et de l’ensemble des mondes de la forme et des mondes sans formes. Peut-être un certain nombre de ces plans évoluent dans un univers inversé d’antimatière, où dans la matière noire, dont les scientifiques supposent l’existence.
Ainsi, autant la toile de fond dont nous parlons lorsque l’on pense aux limites invisibles de l’univers, serait la base non née et incréée, et le futur sombre dont nous parlent les scientifiques sur l’avenir de cet univers, sans lumière, où semble t’il ne pourrait plus se développer la vie matérielle telle que nous la connaissons, serait sous d’autres fréquences vibratoires, peut-être la fin du samsara, mais pas forcément la fin du Nirmanakaya en tant que plan matériel, ou peut-être que celui-ci sous sa forme matérielle actuelle ne serait plus nécessaire, le samsara ayant été totalement vidé des consciences voilées, subsisterait alors un Nirmanakaya de type Sambhogakaya, dans un plan de lumière et de matière avec et sans forme, où évolue nombre d’êtres totalement éveillés.
A mon sens, le Nirmanakaya continuerait d’exister, mais uniquement contenu d’êtres éveillés, qui à loisir, passerons du plan sans forme du Sambhogakaya à celui avec formes dans certains champs Nirmanakaya et inversement.
Le Dharmakaya étant l’expression de l’éveil absolu, à mon sens il demeure l’interface entre la base incréée et non née et les plans visibles de l’Eveil que constituent le Sambhogakaya et le Nirmanakaya. A mon sens, les consciences éveillées peuvent se déplacer à leur gré dans les trois plans.
Finalement il est rappelé que rien ne s’est jamais déployé de la base incréée et non née, tout autre compréhension n’étant qu’illusion, reflet dans le miroir. Rien ne s’étant déployé, quoi peut donc prétendre, exister ?
Partant uniquement du point de vue spirituel. En fait nous avons bien une conscience, mais pas d'âme, tout comme nous ne sommes pas des êtres individués, mais des consciences en évolution.
L’approche non théiste ne se prononce pas sur l’existence ou non d’un dieu tout ce qui est contenu admettons dans l'univers, n’est selon le bouddhisme qu'une répartition de l'énergie à différentes fréquences vibratoires. Le bouddhisme par ailleurs dit que tout dans l’univers est parfait et juste à la place qu’il se doit d’occuper, qu’il ne pourrait en être autrement.
Selon cette tradition, tout s’est déployé à partir d’une base incréée et non née, en trois plans éveillés qui sont : essence, nature et énergie.
L'essence représente le premier niveau de l'énergie sous forme d'auto-puissance dynamique, c'est le plan le plus subtile de l'éveil d'un bouddha et il est représenté par le Bouddha primordial Samanthabadra qui est nu et de couleur bleu, les deux représentant l'espace, ce niveau est nommé Dharmakaya.
Ensuite le déploiement se poursuit, l'énergie devient lumière, le bouddha est Vajrasattva de couleur blanche, il est enlacé à sa parèdre Vajragharvi. C'est le niveau Shambogakaya de l'éveil.
Enfin la lumière sous l'effet de différente fréquences vibratoires devient matière, c'est le niveau des bouddhas mondains comme le quatrième Bouddha sur les mille annoncés dans cet âge d'or, qui n'est autre que le Bouddha historique Sakyamouni, né dans le sud du Népal près de Lubini, il y a (selon les dernières découvertes) presque 3000 ans.
Selon le bouddhisme, dès le déploiement du Dharmakaya, simultanément se déploie la lumineuse sagesse auto-connaissant sous la forme d’un nombre infini de consciences.
A ce point il y a deux sortes de consciences. Celles qui instantanément se reconnaissent être reflet de la lumineuse sagesse auto-connaissant et demeurent instantanément dans l'éveil et celles qui succombent dans l'instant à un insignifiant fourvoiement du à l'ignorance ou elles se voient comme séparées individuelles et existantes. A partir de là se déploie sujet et objet, les cinq skhandas, les sens, les pensées, les émotions.
L'espace éveillé disparaît au profit de l’esprit voilé qui est contenu dans un espace limité nommé roue des existences (Samsara). Dans cette roue dominée par l'ignorance, l'agression et le désir, se forme une infinité de combinaisons de pensées et d'émotions, puis six grandes classes d'êtres, qui en ordre descendant sont: les dieux, les titans, les êtres humanoïdes, les animaux, les fantômes affamés et les enfers subdivisés en 17 chauds et 17 froids.
Ainsi, tant que l'on a pas retrouvé la voie de l'éveil et surtout que l'on ne l'a pas obtenu, au moins d'avoir eu un aperçu et ressenti que nous ne sommes pas des entités individuées, l'on tourne d'un monde a l'autre des six classes d'êtres, sans fin.
Un être éveillé, un Bouddha quant à lui, pourrait se déplacer d'un plan a l'autre à sa convenance.
L'important à savoir est que tous possédons la graine d'éveil en nous, sans quoi l'on ne pourrait obtenir celui-ci.
Ce qu'il faut encore savoir sur le Samsara, c'est que selon moi, il fait partie intégrante des plans éveillés, dont il est l’écho voilé.
Pour ma part, je suis convaincu que l'ensemble de ces différents plans et niveaux ne se trouvent pas éloignés les uns des autres mais se trouvent à l'instant même, à l'endroit où nous nous trouvons.
Mon impression est confortée par l'enseignement affirmant qu'en réalité rien ne s'est jamais déployé de la base incréée et non née, dont pour ma part je pense que cet espace infini au sens large du terme incluant tout, n’a peut-être aucune existence et n’a jamais quitté ce plan auto libéré dès l’origine, même si nous n’en avons gardé aucun souvenir au niveau de notre conscience.
Comment arrive t'on à ressentir la présence éveillée de la lumineuse sagesse auto-connaissant. Par la méditation et plus spécifiquement par la Vue Dzogchen (Atiyoga),
Le point clé est ressentir que nous ne sommes pas des êtres individués, mais reflet de l'unité diversifiée. L'observateur qui a ce point ressent cette qualité, n'est autre que la lumineuse sagesse auto-connaissant qui s'élève au-delà du mental et que l'on nomme rigpa.
Mon ressenti me dit par l'intuition, qu'il n'y a jamais eu de voyage, ni d'espace, ni de temps, que tout est comme il est dit, reflet dans le miroir, illusion. C'est encore plus fort que le film Matrix. Une fois encore la réalité dépasse la fiction...!
En fait tout ce que nous percevons et nous entoure, toujours comme l’écrit Naimkai Norbu, dans son livre "le cycle du jour et de la nuit", lorsque l’on se détend dans la présence de rigpa, tout ce que nous perçevons est ressenti comme : « ornements, reflets sur la surface du miroir et aussi notre réelle condition d'existence, dans cette condition notre conscience est pareille au Dharmakaya ».
Plusieurs exemples se trouvent dans les textes de mes pratiques journalière, comme il est dit par exemple dans la courte pratique de Vajrakilaya : « L’espace pénétrant tout est le palais de Vajrakilaya, moyens habiles et sagesse, indivisible dans les apparences et la vacuité sont sa forme, toutes les expériences s’élèvent comme sa suite et sa danse, réalisant que toutes les perceptions les sons et les pensées sont sa nature de vajra, je demeure dans cet esprit de vajra ! »
Ou dans une des phrases de la prière en sept lignes à Guru Rinpoché : « … au cœur d’une fleur de lotus, doté des plus merveilleux accomplissements, vous êtes renommés comme celui né du lotus ! »
Le lotus est le symbole par excellence du bouddhisme, car cette fleur prend racine dans la vase au fond des étangs et la fleur s’épanoui aux rayons du soleil. Soit la représentation à sa base du samsara, les rayons du soleil symbolisant dans ce cas, l’éveil.
Ne serait-ce pas cela le point clé : « condition d'existence », soit notre conditionnement lorsque l’on voit avec l’esprit sem, et réelle condition d’existence lorsque l’on voit par la nature de l’Esprit, rigpa, aussi appelé Dharmakaya.
Je m'explique, si ce que nous interprétons comme ce qui est réel, est uniquement basé sur l'expérience que nous délivre nos sens, nous pouvons alors admettre que ce n'est pas une réalité absolue, mais bien une réalité relative.
Sur la base de ce que j'ai décrit plus haut, selon moi, le Samsara, les trois plans éveillés des Nirmanakaya, Sambhogakaya et Dharmakaya, ne sont pas dispersés chacun dans des recoins de l'univers et de l'espace, mais agissent et se sont déployés simultanément dans le même espace, juste à des niveaux de fréquences vibratoires différents. Il nous est aussi dit, qu’en fait, rien ne s'est jamais déployé de la base incréée et non née.
L'on pourrait donc affirmer, que si tout cela est bien le cas, alors notre réelle condition d'existence, soit tout ce que nous percevons et expérimentons, ne sont bien que reflets dans le miroir qu'est cette base incréée et non née, dans laquelle nous évoluons sans déplacement.
Dès lors que rien n'a jamais été né ou créer, l'ensemble des expériences que nous vivons, que se soit du Samsara ou des trois plans éveillés, le sont à partir de la base incréée et non née dans laquelle nous évoluons et que nous n'avons jamais quitté.
Démonstration : Si nous pouvons obtenir les siddhis, ou déployer les quatre visions de Treckchö et demeurer dans rigpa, la nature de l’esprit et obtenir le corps d’atome, ou déployer les quatre visions Thögyal et ainsi obtenir le corps de grand transfert ou le corps d’arc-en-ciel. Plus simplement encore, si chaque être à en soi la graine de l’éveil et peut grace à cela prétendre obtenir cet éveil en une seule vie, n’es-ce pas la démonstration des liens qui relient et unissent entre eux l’ensemble des plans se déployant au sein de la base incréée et non née ?
Et si c’est bien le cas, alors tous les doutes sont désormais levés. Ainsi l’ensemble des plans de tout ce qui nous entoure, sont en même temps déploiement de l’auto-puissance dynamique et lumineuse sagesse auto-connaissant, se déployant au sein de la base incréée et non née.
Ainsi lorsque l’on s’immerge dans cette vue, c’est la contemplation de la présence qu’il nous faut cultiver d’instant en instant en instant. Alors plus rien ne pourra désormais nous entraver.
Alors que jusque-là dans mes séances de méditation je m’ efforçais de tenter demeurer dans l’équilibre de la contemplation dans la présence de la nature de l'esprit, rigpa, tout aujourd'hui me paraît plus limpide que jamais et bien plus simple. D’une part je perçois que le Samsara est la projection de l'esprit mondain "sem" sur l'environnement que nous percevons comme étant extérieur.
Alors que dans l’instant notre environnement est autant déploiement de la confusion du à l’ignorance accumulée depuis des temps immémoriaux (sous la forme des énergies que nous nommons karma) ce que nous définissons comme étant le samsara, bien que tout notre environnement et nous même, sommes dans l’instant, déploiement de l’éveil dans la base incréée.
Ainsi tout est déjà éveil et éveillé, de plus, partant que tout ce que nous percevons comme notre environnement n'étant que déploiement à partir de la base incréée, l'environnement et nous même sommes de fait, non né et incréé. Ceci est donc l’expression d’une chose dans deux vues, l’une voilée et l’autre éveillée.
Dakar, le lundi 07 août 2017, 09:41
Bien à vous toutes et tous.
tindzin
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