Aux sources du bouddhisme : la tradition de la forêt
Mener une vie simple et non violente afin d’être en mesure de découvrir la véritable nature de l’existence humaine
la vie quotidienne comme pratique d’Éveil
Au sein du bouddhisme Theravaada la tradition de forêt, remontant au tout début de la Communauté monastique, rassemble les éléments essentiels de la voie de libération exposée par le Bouddha.
Son insistance sur la pratique méditative directement appliquée à la vie quotidienne sous tous ses aspects, sa rigueur dans la conduite éthique et sa culture de la simplicité positive, sans néanmoins négliger l’étude théorique – constamment éclairée par la méditation – peuvent lui permettre, malgré son apparente inadéquation, d’offrir des réponses et des outils pertinents à l’homme contemporain.
Après une renaissance en Asie du Sud-Est au début du XXe siècle sous l’impulsion de maîtres éminents, elle attire de plus en plus d’Occidentaux séduits par son approche radicale et non sophistiquée.
Par ses caractéristiques mêmes, situées aux antipodes des pseudo-valeurs de notre civilisation, la tradition de Forêt ne semble rien posséder qui puisse séduire l’homme contemporain et il est à craindre que, malgré son ancienneté et sa vitalité actuelle, elle ne disparaisse, avec beaucoup d’autres, dans le chaos des comportements contradictoires de notre modernité.
Au cœur du bouddhisme
Pratique méditative poussée, monachisme errant, relation étroite et constante entre religieux et laïcs, discipline et simplicité, sont les maîtres mots de la tradition de Forêt. Cette tradition, essence même du bouddhisme ancien, a permis à l’Enseignement du Bouddha de se maintenir depuis plus de deux millénaires et demi, malgré les tourmentes de l’Histoire et la tentation de doctrines et pratiques plus confortables.
La tradition de la Forêt représente l’essence même du bouddhisme ancien, et par là de toutes les écoles. Le Bouddha est né sous un arbre, il a passé toute la partie de sa vie suivant son Éveil dans la forêt, et il est mort sous un arbre. La forêt se trouve donc au cœur des premiers temps du bouddhisme, aussi bien en tant que lieu privilégié de pratique qu’en tant qu’esprit imprégnant toute la pratique, qu’elle soit monastique ou laïque.
Le Bouddha a toujours rejeté les pratiques ascétiques extrêmes telles qu’ils les avait expérimentées avant son Éveil. Cependant il reconnaissait qu’un certain degré d’austérité était nécessaire dans la vie des moines. Par exemple, nous trouvons dans les “nissaya” (supports) récités par le moine lors de l’ordination qu’il est censé porter des toges fabriquées à l’aide de vieux morceaux de tissu sans valeur, se nourrir de ce qu’il reçoit pendant la tournée d’aumônes, s’abriter au pied d’un arbre, etc. En outre il ressort de la lecture des biographies de nombreux moines que ces pratiques étaient très courantes dans la Communauté originelle, la vie errante et méditative étant la norme. Deux grands exemples (parmi beaucoup d’autres) nous sont parvenus : Mahaakassapa, l’un des principaux disciples du Bouddha, excellait dans ce genre de pratique, et Añña Kondañña, le premier à avoir perçu la sagesse de l’Enseignement lors du premier enseignement exposé par le Bouddha, a passé sa vie au coeur des forêts.
Il existe des règles particulières, les dhuta“nga (étymologiquement : “secouer, ôter”), concernant les pratiques d’austérité permises par le Bouddha dans certaines circonstances et observées volontairement par les moines.
À l’inverse des règles du Paatimokkha elles ne présentent pas de caractère obligatoire et sont pratiquées dans le but du contentement et de la simplicité des besoins. Elles sont largement répandues chez les moines de la tradition de Forêt, ces moines “dhuta“nga” se remarquant par leur diligence et leur impeccabilité. En Thaïlande, ils se consacrent à la vie errante, en permanence ou occasionnellement, comme à l’époque du Bouddha, voyageant à pied à la recherche d’endroits propices à la méditation, d’autres enseignants, ou simplement en tant que pratique en soi.
Les treize règles concernent les vêtements, la nourriture, le mode d’habitation et l’effort :
1. porter des vêtements confectionnés à partir de morceaux de tissus rejetés
2. ne porter que trois pièces de vêtement
3. aller chercher sa nourriture offerte par les laïcs
4. ne pas choisir le donateur de la nourriture
5. ne manger qu’une fois par jour, en demeurant à la même place
6. manger toute la nourriture uniquement dans le bol
7. ne plus prendre de nourriture après avoir montré que l’on est rassasié
8. résider dans la forêt
9. résider au pied d’un arbre
10. résider en plein air
11. résider dans ou près d’un champ de crémation
12. accepter comme logement tout endroit proposé
13. ne pas s’allonger (pour dormir).
Pendant plus de 2 500 ans cette existence sylvestre fut le lot quotidien de nombreux moines dans divers pays d’Asie. Peu de rapports existent sur leur vie car ceux qui pratiquent selon cet esprit ne sont généralement pas des écrivains et ne recherchent ni l’approbation publique ni la médiatisation. À l’époque actuelle on peut encore visiter nombre de temples où ce mode de vie est expérimenté sous la direction de Maîtres de valeur. La plupart préfèrent se tenir à l’écart des traumas de la vie urbaine, des distractions et du luxe qui sont bien loin de l’idéal du moine de forêt.
La Communauté monastique évolue mais demeure
Dès la fin de la vie du Bouddha déjà, ses disciples étaient passés du stade d’un petit groupe de moines errants à celui d’une large communauté parfaitement organisée, résidant, à l’invitation de riches donateurs laïcs, dans de vastes monastères répandus dans toute la région centrale de l’Inde. Cette situation résultant du fait que, bien que les moines acceptent avec joie ce qui est offert et se contentent de conditions parfois austères en termes de logement et de nourriture, l’évolution naturelle veut qu’ils soient toujours en mesure de répondre aux besoins spirituels de la communauté laïque.
La Communauté monastique a néanmoins survécu dans sa forme originelle à des siècles de bouleversements, à la naissance et à la disparition de nombreux empires. De l’Inde au Sri Lanka, à la Birmanie, à la Thaïlande et à travers toute l’Asie, elle s’est répandue et a prospéré. Dans toute société où des valeurs spirituelles florissaient la Communauté a pu trouver nourriture et soutien, et en retour a offert un sens à cette société.
La Thaïlande est particulièrement favorisée par la présence d’un certain nombre de Maîtres bouddhistes de grande valeur, l’un d’entre eux étant Ajahn Chah (1918 - 1992). Ajahn Chah faisait partie d’un mouvement destiné à restaurer la direction et l’austérité originelles de la vie du moine en établissant des communautés monastiques à la vie très simple, dans les forêts les plus reculées. Une telle communion directe avec les éléments favorisait la clarté du mental et renforçait le cœur.
À ce jour, plus d’une centaine de monastères de forêt ont été créés, inspirés de son enseignement. De très nombreux disciples d’Ajahn Chah résident à travers le monde, le noyau de cette Communauté en Occident étant constitué par le monastère de Chithurst et le centre bouddhique Amaraavatii en Angleterre, ouvert en 1985, sous la direction du Vénérable Sumedho, l’un des premiers disciples occidentaux du Maître. D’autres monastères ont été par la suite créés en Australie, Nouvelle-Zélande, Italie, États-Unis et Suisse. Ils accueillent pour des enseignements et des retraites nombre de laïcs.
Dans la tradition de forêt l’accent principal est mis sur la pratique de la méditation, en utilisant la vigilance et la réflexion afin de comprendre en profondeur ce que nous appelons l’esprit. En examinant la nature de l’émotion, de la mémoire et de l’imagination, de l’amour et de la haine, ainsi que de toutes les autres agitations incessantes de l’esprit, une grande partie du problème disparaît tout simplement. C’est comme si nous nous rendions compte que nous tenons un charbon ardent et que c’est la cause de notre souffrance, on le lâche immédiatement et le bien-être survient.
En ce qui concerne le corps, il occupe une place secondaire par rapport à l’esprit car le Bouddha a déclaré : « Bien que le corps souffre il n’est pas nécessaire que l’esprit souffre également. ». On doit réaliser que certaines souffrances physiques sont le résultat de quelque kamma antérieur et que l’on en peut en empêcher le processus. Mais au moins nous pouvons demeurer en paix, même au sein de la souffrance la plus intense. Aussi ce n’est pas vraiment un grand problème que d’être malade de temps en temps.
Cependant, le processus de la méditation tend à prévenir bon nombre de maladies, de réduire les symptômes en cas de maladie déclarée et de produire parfois une rapide guérison. L’un des effets bénéfiques de la méditation est de susciter le calme mental. Lorsque le stress, la colère, la non-acceptation et autres réponses négatives sont absentes, les obstacles qui bloquent le processus naturel de guérison sont levés et les chances de guérison ou d’action préventive efficace sont accrues. Cependant ceci n’est pas l’objectif principal de la méditation et c’est la raison pour laquelle on en parle peu
[*].
[*]
Il est courant dans la tradition thaïlandaise que les ajahns possèdent une vaste connaissance de l’utilisation des plantes médicinales afin de les prescrire aux jeunes moines résidant au monastère sous leur direction. Jusqu’à une époque récente, avant que la forêt ne commence à disparaître peu à peu, les ajahns étaient experts en remèdes phytothérapeutiques, à l’instar des amérindiens par exemple. De la même manière la science des soins naturels est en train de s’évanouir et ne demeure qu’entre les mains des moines errants les plus anciens (vingt ans et plus d’ordination).
La plupart des moines utilisent conjointement les baumes camphrés et l’aspirine ! Les temples traditionnels, comme ceux de la lignée d’Ajahn Chah et autres maîtres de forêt célèbres, utilisent encore fréquemment la thérapie par l’urine pour les problèmes difficiles et les conditions chroniques. Pour les morsures de serpents (extrêment rares) les excréments sont très efficaces. On a par exemple entendu parler du cas d’un chien qui avait été mordu au cou par un cobra ; le chien vomissait et avait des convulsions mais s’en est sorti. Les excréments sont considérés comme un remède de dernier recours, qu’on peut se procurer facilement ! Une forme de thérapie consiste à utiliser du sucre brun non raffiné mélangé à une plante sauvage commune qui, appliquée sur le bras gauche (le long de canaux énergétiques) a réussi à soigner plusieurs moines atteints de malaria chronique. L’aloe vera est très populaire pour les problèmes de peau. Les fruits marinés dans le vinaigre sont utilisés comme laxatifs. Le massage thaïlandais traditionnel, qui est un massage profond et énergique sur les tendons, est également largement pratiqué.
L’influence de l’Enseignement du Bouddha au sein de la culture thaïe (bien qu’il ne soit pas en fait beaucoup pratiqué ni compris en profondeur) à permis de développer une attitude détendue et tolérante à l’égard de toutes les conditions. Aussi les thaïs regardent-ils la maladie sans l’angoisse et la peur courantes au sein de cultures dans lesquelles on considère le corps comme étant soi-même.
[*]Sauf dans l’engouement actuel pour les “médecines douces”, avérées ou vaines, dans lequel certaines techniques spirituelles sont utilisées purement dans une visée thérapeutique, voire normative, sans tenir compte de leur contexte philosophique ou religieux lié à une tradition ou à une lignée.
[*]
Ajahn Thiradhammo, moine occidental et supérieur du centre monastique Dhammapala, en Suisse, exprime ainsi son appréciation de la tradition de Forêt :
« Très succinctement je pense que la caractéristique la plus importante de la tradition de Forêt est la “simplicité positive”, à la fois physiquement et mentalement. Ce n’est certainement pas quelque chose de facile mais il est possible de le cultiver et c’est en outre universellement reconnu comme la vertu la plus fondamentale exemplifiant la vie spirituelle.
Physiquement on essaye de vivre grâce aux seules nécessités de base. Ce n’est pas simplement une discipline ascétique et il n’est pas non plus question de rejeter le confort ; on est plutôt encouragé à réfléchir à ce dont on a réellement besoin comparé à ce que l’on désire ! À une époque de “progrès” matériel croissant et de diversité de choix c’est une réflexion précieuse que de considérer ce qui est vraiment important dans la vie et quelles sont nos priorités.
Mentalement ce n’est pas une quelconque forme de stupidité dans laquelle on ne se refuse rien mais un état de non-confusion et de clarté. Doté d’un degré initial de vigilance mentale et émotionnelle on observe la véritable nature des processus mentaux et l’on découvre ainsi la façon de “lâcher prise” de tous les “suppléments” qui surchargent et obscurcissent l’esprit. Le niveau le plus élémentaire de “simplicité mentale positive” est réalisé grâce à l’unicité d’esprit (samaadhi) qui est un état temporaire et conditionné.
Ceci fournit une base à la réflexion profonde et pénétrante sur la véritable nature des conditions mentales et permet un véritable “nettoyage” des attachements, des peurs, des confusions, etc., grâce à la vision de leur nature réelle comme transitoires, imparfaits et impersonnels. Il est parfois nécessaire de traiter une partie du “matériel mental/émotionnel” grâce à la culture de “moyens habiles” tels que la douceur et l’acceptation de soi afin de contrecarrer la tendance au dénigrement de soi, le respect et la gratitude envers le Bouddha, nos Maîtres et la Communauté pour contrecarrer la tendance à l’individualisme, et un sens de l’humour pour contrecarrer la tendance à prendre nous-mêmes et nos problèmes trop sérieusement.
On doit clairement reconnaître que la vie monastique et même le bouddhisme ne conviennent pas à tous. Cependant, à l’époque actuelle, un grand nombre de personnes cherchant de nouvelles voies d’expression de leurs besoins spirituels profonds peuvent bénéficier largement de l’étude et de la pratique de l’enseignement et de l’exemple offerts par la tradition de Forêt : mener une vie simple et non violente afin d’être en mesure de découvrir la véritable nature de l’existence humaine. »
source : Buddhaline
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