[ltr]Selon une légende ancienne Lao Tseu aurait passé quatre-vingt dix ans dans le ventre de la mère avant de paraître au monde, armé de la plus haute sagesse. Il est vrai que Lao c'est le Vieux. Lao est né vieux, ce qui représente une remarquable performance biologique ! Est-ce à dire qu'il faut attendre 90 ans pour entrer enfin dans les parages de la sagesse ? On peut interpréter les choses d'une autre manière encore : l'idéal, pour parcourir la sphère entière de l'existence, c'est de vivre deux fois, la première dans l'illusion, comme nous faisons tous, dans l'enfermement inévitable des moeurs et valeurs imposées, avant de renaître enfin, expulsés dans le vaste monde, sans repères ni boussoles. Entre les deux périodes, la vraie naissance, la naissance psychique, par laquelle le sujet accède à sa vérité.[/ltr]
[ltr]Je tente, depuis bien des jours, de saisir la signification de cette énigmatique trouée qui perfore la continuité apparente des procesus mentaux, que j'appelle tantôt le blanc, le vide, la vacuité, le trou, la béance, la faille, multipliant les termes à défaut de trouver le terme adéquat. Cela pourrait passer pour vaine spéculation si le travail du rêve ne reprenait régulièrement, et ne dramatisait la chose, à grand renfort d'images, toutes étrangement congruentes, renvoyant inlassablement à la même expérience quasi informulable. Ce dernier trait, l'informulable, signale la présence obstinée du réel : quoi que j'en dise et récite, la chose en elle-même m'échappe, comme dans ces jeux d'enfance où l'on se passe un objet, qui, au total manque toujours. La marque propre du réel c'est cela : on n'en vient jamais à bout, cela insiste, cela n'existe jamais tout à fait, sans cesser pour autant d'exister.[/ltr]
[ltr]Voilà le fait : ce blanc, cette absence de sens et de signification, ce trou dans la continuité apparente, nous n'en voulons pas, nous luttons comme des enragés pour ne jamais le rencontrer, pressentant un péril extrême, une catastrophe, un effondrement possible. Nous croyons que c'est la mort qui guette. Nous nous hypnotisons sur le danger de mort. Nous devenons cauteleux, frileux. Mais il ne s'agit pas de la mort. C'est l'irrruption dramatique du réel, qui fait trou.[/ltr]
[ltr]Imaginons maintenant que le sujet accepte de se confronter à cette expérience cruciale. Cela entraînera un déplacement remarquable : au lieu de rejeter perpétuellement l'épreuve en se cloisonnant dans la défense ou le déni, le sujet se positionne face au trou, et de là il pourra considérer son passé dans son intégralité comme une vaste boucle qui se referme sur elle-même : cela était, cela n'est plus. Le regard surplombe la totalité du processus, le sujet se réjouit de ne plus s'y sentir engagé, mais dégagé des illusions, des idéaux, des normes et des valeurs.[/ltr]
[ltr]Et maintenant, ce vide qu'il considère aujourd'hui comme une découverte, une vérité décisive, rétrospectivement il voit qu'il était toujours là, depuis l'origine, mais voilé, refoulé dans les constructions mentales, les fictions de l'être et du savoir. C'est alors que l'impermanence cesse d'être une notion apprise, un concept théorique : à l'impermanence vécue et assumée par le sujet correspond l'impermanence des choses, toutes emportées dans le tourbillon universel. C'est évident, le sujet l'atteste par le mode d'existence qui est dorénavant le sien.[/ltr]
[ltr]Oui, la légende est vraie : Lao Tseu a bien séjourné 90 ans dans le ventre de la mère, comme nous faisons tous. Mais la plupart y restent, et y meurent. La gageure de certaines traditions est d'affirmer que la naissance, la vraie, est possible, tout en admettant que la chose est fort improbable. Peut-être passons-nous toute notre vie à tenter de naître enfin à la clarté du jour.[/ltr]
[ltr]II[/ltr]
[ltr]"Mais enfin, direz-vous, qu'est ce que cela change ? Vous avez découvert, expérimenté la présence insistante de ce trou, vous le placez comme une énigme silencieuse au coeur de votre psyché, vous observez en vous-même et en toute chose l'impermanence et la finité - eh quoi, cela vous rend-il heureux ? Votre vie concrète, quotidienne, en est-elle vraiment changée - bref, quel bénéfice ?"[/ltr]
[ltr]Je m'étais bien fait, je l'avoue, quelque illusion. C'est sans doute peu évitable quand on s'engage corps et bien dans une aventure passionnante, que le désir s'enflamme, que la chair s'exalte. Comment ne pas penser : c'est extrèmement difficile, périlleux, excitant, il faut donc que le résultat justifie l'effort. "Tout ce qui est beau est difficile autant que rare". Il est impossible que ce bien inestimable que convoitent et promettent toutes les grandes sagesses, se souverain bien en un mot, ne soit qu'une commune et banale proposition de philosophie. Mais voilà : dès lors que le désir s'empare d'un objet il le transforme, l'embellit, y projettant toutes les attentes inassouvies, si bien que cet objet paradoxal, ce non-objet, ce négatif qui creuse en tout objet la morsure du non-être (le trou comme absence de tout objet) se voit, par un retournement singulier, investi, élevé à la dignité de la Chose. Et voilà comment la découverte la plus intéressante, la plus radicale est noyée, en dépit d'elle, dans la trivialité du désir.[/ltr]
[ltr]Il en découle ceci : le processus est virtuellement interminable, c'est une dialectique pénible de dévoilement et de revoilement. Sauf que, si le dévoilement a pu se faire avec l'acuité requise, il engendrera de nouveaux dévoilements, même si périodiquement le recouvrement vient obscurcir la vue. Le dévoilement engendre une autre organisation structurelle, qui ne pourra plus s'abolir, et le sujet est capable dès lors de revenir par lui-même à la vérité.[/ltr]
[ltr]Il ne faut s'obnubiler ni sur l'Etre ni sur le Non-Etre. Et de la vacuité elle-même il ne faut pas faire un fétiche. Il y a fétiche dès qu'on se fixe sur une idée supposée rendre compte de tout. L'intérêt du trou c'est de trouer, de perforer la représentation, ce qui ne supprime pas la représentation, mais la creuse d'un coefficient significatif d'incertitude et de précarité. C'est évidemment libérateur. Mais comme cet état de chose est difficilement supportable nous passons le plus clair de notre temps à boucher les trous.[/ltr]
[ltr]A la fin de sa vie Freud s'interroge. Il avait tant espéré de la psychanalyse ! Mais il voit avec tristesse que les cures ne débouchent que rarement sur une vraie guérison. Faut-il incriminer la pratique, la formation insuffisante des analystes ? Ou la théorie ? Analyse finie, analyse infinie ? Pourquoi l'analyse est-elle infinie ? Selon le modèle médical, l'analyse qui ne finit pas est un échec. Mais psychiquement l'analyse ne peut qu'être infinie, elle est ce travail de la pensée qui recueille les expressions de l'inconscient pour leur donner une place dans la vie consciente. Et ce travail-là ne s'achève qu'à la mort. Je dirai, selon le point de vue esquissé ici, que cette expérience du vide, qui a commencé à la naissance, qui souvent est déniée ou forclose par la plupart, nous accompagne de fait tout au long de la vie, creusant dans la psyché le fil rouge de la finité subjective, jusqu'au dernier de nos jours. C'est une autre manière d'exister, qui n'a rien de glorieux ou de spectaculaire, mais qui témoigne d'un souci de vérité.[/ltr]
[ltr]Cela ne change pas grand chose. En tout cas cela ne change pas la réalité, l'ordre du monde ou les rapports sociaux. C'est une aventure subjective, celle d'un sujet curieux qui a cure d'exister par soi, et de s'autoriser de soi.[/ltr]
[ltr][/ltr]
[ltr]Lien : http://guykarl.canalblog.com/archives/2019/08/22/37582509.html[/ltr]
[ltr]Je tente, depuis bien des jours, de saisir la signification de cette énigmatique trouée qui perfore la continuité apparente des procesus mentaux, que j'appelle tantôt le blanc, le vide, la vacuité, le trou, la béance, la faille, multipliant les termes à défaut de trouver le terme adéquat. Cela pourrait passer pour vaine spéculation si le travail du rêve ne reprenait régulièrement, et ne dramatisait la chose, à grand renfort d'images, toutes étrangement congruentes, renvoyant inlassablement à la même expérience quasi informulable. Ce dernier trait, l'informulable, signale la présence obstinée du réel : quoi que j'en dise et récite, la chose en elle-même m'échappe, comme dans ces jeux d'enfance où l'on se passe un objet, qui, au total manque toujours. La marque propre du réel c'est cela : on n'en vient jamais à bout, cela insiste, cela n'existe jamais tout à fait, sans cesser pour autant d'exister.[/ltr]
[ltr]Voilà le fait : ce blanc, cette absence de sens et de signification, ce trou dans la continuité apparente, nous n'en voulons pas, nous luttons comme des enragés pour ne jamais le rencontrer, pressentant un péril extrême, une catastrophe, un effondrement possible. Nous croyons que c'est la mort qui guette. Nous nous hypnotisons sur le danger de mort. Nous devenons cauteleux, frileux. Mais il ne s'agit pas de la mort. C'est l'irrruption dramatique du réel, qui fait trou.[/ltr]
[ltr]Imaginons maintenant que le sujet accepte de se confronter à cette expérience cruciale. Cela entraînera un déplacement remarquable : au lieu de rejeter perpétuellement l'épreuve en se cloisonnant dans la défense ou le déni, le sujet se positionne face au trou, et de là il pourra considérer son passé dans son intégralité comme une vaste boucle qui se referme sur elle-même : cela était, cela n'est plus. Le regard surplombe la totalité du processus, le sujet se réjouit de ne plus s'y sentir engagé, mais dégagé des illusions, des idéaux, des normes et des valeurs.[/ltr]
[ltr]Et maintenant, ce vide qu'il considère aujourd'hui comme une découverte, une vérité décisive, rétrospectivement il voit qu'il était toujours là, depuis l'origine, mais voilé, refoulé dans les constructions mentales, les fictions de l'être et du savoir. C'est alors que l'impermanence cesse d'être une notion apprise, un concept théorique : à l'impermanence vécue et assumée par le sujet correspond l'impermanence des choses, toutes emportées dans le tourbillon universel. C'est évident, le sujet l'atteste par le mode d'existence qui est dorénavant le sien.[/ltr]
[ltr]Oui, la légende est vraie : Lao Tseu a bien séjourné 90 ans dans le ventre de la mère, comme nous faisons tous. Mais la plupart y restent, et y meurent. La gageure de certaines traditions est d'affirmer que la naissance, la vraie, est possible, tout en admettant que la chose est fort improbable. Peut-être passons-nous toute notre vie à tenter de naître enfin à la clarté du jour.[/ltr]
[ltr]DE LA NAISSANCE PSYCHIQUE II[/ltr]
[ltr]II[/ltr]
[ltr]"Mais enfin, direz-vous, qu'est ce que cela change ? Vous avez découvert, expérimenté la présence insistante de ce trou, vous le placez comme une énigme silencieuse au coeur de votre psyché, vous observez en vous-même et en toute chose l'impermanence et la finité - eh quoi, cela vous rend-il heureux ? Votre vie concrète, quotidienne, en est-elle vraiment changée - bref, quel bénéfice ?"[/ltr]
[ltr]Je m'étais bien fait, je l'avoue, quelque illusion. C'est sans doute peu évitable quand on s'engage corps et bien dans une aventure passionnante, que le désir s'enflamme, que la chair s'exalte. Comment ne pas penser : c'est extrèmement difficile, périlleux, excitant, il faut donc que le résultat justifie l'effort. "Tout ce qui est beau est difficile autant que rare". Il est impossible que ce bien inestimable que convoitent et promettent toutes les grandes sagesses, se souverain bien en un mot, ne soit qu'une commune et banale proposition de philosophie. Mais voilà : dès lors que le désir s'empare d'un objet il le transforme, l'embellit, y projettant toutes les attentes inassouvies, si bien que cet objet paradoxal, ce non-objet, ce négatif qui creuse en tout objet la morsure du non-être (le trou comme absence de tout objet) se voit, par un retournement singulier, investi, élevé à la dignité de la Chose. Et voilà comment la découverte la plus intéressante, la plus radicale est noyée, en dépit d'elle, dans la trivialité du désir.[/ltr]
[ltr]Il en découle ceci : le processus est virtuellement interminable, c'est une dialectique pénible de dévoilement et de revoilement. Sauf que, si le dévoilement a pu se faire avec l'acuité requise, il engendrera de nouveaux dévoilements, même si périodiquement le recouvrement vient obscurcir la vue. Le dévoilement engendre une autre organisation structurelle, qui ne pourra plus s'abolir, et le sujet est capable dès lors de revenir par lui-même à la vérité.[/ltr]
[ltr]Il ne faut s'obnubiler ni sur l'Etre ni sur le Non-Etre. Et de la vacuité elle-même il ne faut pas faire un fétiche. Il y a fétiche dès qu'on se fixe sur une idée supposée rendre compte de tout. L'intérêt du trou c'est de trouer, de perforer la représentation, ce qui ne supprime pas la représentation, mais la creuse d'un coefficient significatif d'incertitude et de précarité. C'est évidemment libérateur. Mais comme cet état de chose est difficilement supportable nous passons le plus clair de notre temps à boucher les trous.[/ltr]
[ltr]A la fin de sa vie Freud s'interroge. Il avait tant espéré de la psychanalyse ! Mais il voit avec tristesse que les cures ne débouchent que rarement sur une vraie guérison. Faut-il incriminer la pratique, la formation insuffisante des analystes ? Ou la théorie ? Analyse finie, analyse infinie ? Pourquoi l'analyse est-elle infinie ? Selon le modèle médical, l'analyse qui ne finit pas est un échec. Mais psychiquement l'analyse ne peut qu'être infinie, elle est ce travail de la pensée qui recueille les expressions de l'inconscient pour leur donner une place dans la vie consciente. Et ce travail-là ne s'achève qu'à la mort. Je dirai, selon le point de vue esquissé ici, que cette expérience du vide, qui a commencé à la naissance, qui souvent est déniée ou forclose par la plupart, nous accompagne de fait tout au long de la vie, creusant dans la psyché le fil rouge de la finité subjective, jusqu'au dernier de nos jours. C'est une autre manière d'exister, qui n'a rien de glorieux ou de spectaculaire, mais qui témoigne d'un souci de vérité.[/ltr]
[ltr]Cela ne change pas grand chose. En tout cas cela ne change pas la réalité, l'ordre du monde ou les rapports sociaux. C'est une aventure subjective, celle d'un sujet curieux qui a cure d'exister par soi, et de s'autoriser de soi.[/ltr]
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