Le moral tient bon pour tout le monde ?

Même en sachant que les travaux auront une fin, de même que la chaleur , et que tu retrouveras du travail , tout cela mis ensemble n'est pas facile à vivre .

J'ai connu une période ainsi , où je vivais dans le bruit de la route et du voisinage , en recherche d'emploi , quand ma mère passait ses dernières semaines et que ma soeur et son mari me faisaient des misères .....ce qui m'aidait bien , et pourrait peut-être aussi t'aider , c'était des "séances chants d'oiseaux"  dans les oreilles . Je mettais toute mon attention dessus et cela conduisait à une profonde détente , très bénéfique . Parfois je m'endormais tellement la détente était profonde .
Pour moi, c'était des chants d'oiseaux , mais n'importe quelle autre musique que tu aimes et qui  te détend conviendrait aussi .

Marcher tôt le matin dans un parc ou un endroit où il y a des arbres , ça peut aussi aider .

Lire les vies de grands maîtres , qui ont connu des difficultés , comme le Dalaï Lama ou Thich Nhat hanh , sont très inspirantes dans ces moments-là ; ils partagent avec nous comment aborder ces périodes désolantes . Il suffit souvent d'un petit quelque chose .

Courage !  

Ca va, il y a mieux certes, mais il y a pire.
Un toit, un travail, une femme et un bébé fantastiques, le frigo est rempli, des amis formidables, la possibilité de m'exprimer librement et dans un pays ou étudier le Dharma (ou autre chemin spirituel d'ailleurs) est possible.
Tout est éphémère. 
Merci d'avoir demandé

Bisous

et toi ca va?

Ca va , pour moi .
 Mais je trouve l'ambiance générale assez pesante , et me dis que pour ceux  qui ont déjà quelques problèmes  ,quelle qu'en soit la nature , l'ensemble peut devenir trop difficile à porter .
C'est pourquoi je demande .

Le moral tient bon ?
Oui le moral est là et même si les difficultés sont présentes parfois et que les nouvelles de proches ne sont pas toujours réjouissantes, ainsi va la vie avec ses hauts et ses bas. Quand je vois ma situation personnelle je suis heureux et en regarde le monde je me demande ou il va.
Heureusement je suis d une nature plutôt optimiste.

Très cher disciple j’espère que ta mauvaise passe est proche et que le bout du tunnel arrive bientôt.

Bonjour

ce n'est pas évident avec les folles mesures que nous subissons, en tous cas à Bruxelles
beaucoup de souffrances, de colères, autour de moi.
Bien sûr il faut toujours relativiser, nous ne sommes pas sous les bombardements en Syrie.
Mais les petites souffrances de tous ces gens que je côtoie dans le social et à l'hôpital, ce n'est pas rien. C'est même beaucoup, une accumulation de contraintes inutiles mais que nous devons subir,
nombres de gens sont excédés ! Heureusement entre collègues volontaires dans les activités, il y a une bonne connivence et un soutien !

Certes c'est l'opportunité d'exercer notre compassion et une vraie solidarité, pas celle des slogans
de Facebook, mais celle qui prend en considération les souffrances de toutes les petites gens, dont
la plupart sont bien loin des réseaux dit "sociaux".
Cultiver la patience, c'est aussi le moment !

Bon courage à tous

Bonsoir,

Pour ma part, le moral est assez bon. Malgré les conditions actuelles, les actualités mondiales... je pense que nous sommes bien lotis et qu'il y a bien pire (par exemple les habitants de Beyrouth).

Je ne sais pas s'il en sera de même dans 15 jours quand j'ouvrirai les portes de mon école et que je devrai rassurer et apaiser les parents, certains enfants et mon équipe. Je ne pense pas que je serai démoralisée mais surtout fatiguée mentalement.

Et comme d'habitude, on fera ce qu'on peut, à notre humble niveau, pour apporter notre soutien à ceux qui en ont besoin.

Belle soirée et que votre moral soit bon.

Je viens de lire un article , écrit par un professeur de Français de l'enseignement secondaire , qui exprime , bien mieux que moi, le malaise que je ressens devant les mesures de plus en plus nombreuses qui sont prises ces derniers temps .
Oui, ça va pour moi, mais je suis inquiète, non pas par le covid 19, mais par ce qui se passe :

https://www.rtbf.be/info/dossier/epidemie-de-coronavirus/detail_generalisation-du-port-du-masque-a-bruxelles-non-ce-n-est-pas-la-meme-chose-pour-tout-le-monde?id=10561983

@Karma Trindal : C'est clair qu'il te faudra des nerfs d'acier pour la rentrée .

C'est là que nos cours de méditation vont prendre tout leur sens.

On voit que tous les secteurs ou presque, sont touché par cette situation particulière.
Les enfants ce doit être très dur en effet, avec sans aucun doute des séquelles psychologiques.

je suis sûr que Karma Trindal fait un travail fantastique que je salue !
D'autres aussi, mais je ne connais pas tout le monde.
Il faut avoir la capacité et l'énergie pour gérer tout cela.
Je connais aussi les difficultés du monde culturel, ayant de nombreux amis dans l'art et la culture.
Beaucoup de familles sont touché plus par les mesures que par la maladie.
Je pense à une amie Guide de Musée et aussi qui travaille des ateliers de jeunes
Tout a été arrêté, et du coup elle ne gagne plus de quoi nourrir ses filles.
Il y a des milliers de situations critiques... et pour ces gens là, le moral est très atteint
Moi je suis d'avantage au contact avec les sans-abris, les sans-papier, qui survivent en ville
grâce aux aides principalement de citoyens, souvent bénévoles.
Et puis comme je disais avant, le monde des ainés, en gériatrie et dans les homes, c'est très
difficile à vivre pour ces gens, privés de visite et d'activités, privé de contact humain basique.
C'est ce qui est navrant avec cette épidémie, c'est que les mesures prises font autant de dégâts
que la maladie elle-même. 
Bien sûr les politiques sortent leurs parapluies… 
C'est sûr que nos méditations prennent tout leur sens, mais nous ne sommes pas très nombreux
à bénéficier de ces pratiques, à l'échelle de toute la population.
Il faut avoir cette énergie positive… 
Parfois je suis fatigué, énervé par des situations qu'on pourrait éviter, et par la division de
la société, et les médias qui alimentent sans cesse la peur et l'angoisse…
C'est pourquoi, personnellement je sais que je dois travailler la patience…
Bonne suite à tous

Je l'avoue cela devient très difficile dans le climat actuel, de garder un bon moral.
Je parle pour mon cas personnel. je me permet sur ce sujet du moral ...
Je vis à Bruxelles dans une ville affectée par des mesures dites sanitaires qui sont aberrantes et contraignantes, en tous cas pour les gens de mon âge. Peut-être pas pour les plus jeunes ?
On ne peut plus s'exprimer sans se faire traiter de complotiste, d'égoïste, voir de malade mental.
Travaillant en milieu hospitalier, nombres d'amis sont craintifs, comme si j'avais le virus en poche.
La peur irrationnelle toujours elle… très bien entretenue par nos médias quotidiennement.
les petits messages toutes les minutes des transports en communs qui essayent de vous hypnotiser en disant en substance " si vous n'êtes pas encore convaincu, faites le quand même ce que l'on vous ordonne car vous êtes des sots" Bref une joyeuse ambiance de folie collective 
J'ose encore espérer que cela ne durera plus trop longtemps car c'est vraiment pénible et certains politiques devront rendre des comptes.
Reste la pratique, heureusement intacte.
Plus que jamais nécessaire pour aider tous ces êtres en souffrance autour de nous.
D'un point de vue, toujours personnel ici, je suis bien entouré dans une Sangha qui n'est pas dupe
de ce samsara éclatant et de ces absurdités journalières que nous découvrons.
Dans mon entourage de bénévoles également je suis bien entouré de personnes qui ont du cœur
et de l'intelligence de bon sens. Et surtout j'apprécie les amis professionnels du monde hospitalier 
que je côtoie plusieurs jours par semaine et qui sont très solidaire en privé, ce qui est essentiel.
Je ne me sens pas seul du tout, mais je regrette cette forme de séparation, fictive on est bien d'accord, avec une partie de la population et de relations qui sont d'humeur plutôt intransigeantes, puisque avec une crainte sous-jacente.

D'un point de vue du Dharma, évidemment c'est de l'extraordinaire "matière" à contemplation.
Des opportunités a transformer le négatif en positif, si on regarde du point de vue de la dualité.
Mais cela demande quand même un solide moral.
Là je me sens le besoin d'une petite retraite dans la nature, loin de cette lourdeur.
Je reviendrai bien assez vite, je ne vais pas abandonner mes engagements bénévoles.
Mais juste un besoin de RESPIRER loin des villes et leurs mascarades.
Nous avons toutes les armes avec nos pratiques pour toute situation difficile.
Et durant la pratique rien d'autre n'existe à part de l'illusion.
Nous avons le pouvoir de changer le karma du monde.
En essayant d'y apporter quelque chose, sans rien demander en retour.
En étant toujours bienveillant avec tous et en toutes circonstances, c'est un idéal.
Celui du Boddhisattva. que nous avons au programme de nos vies lorsque nous suivons
les Enseignements Précieux du Dharma extraordinaire.
Merci à nos Maîtres 
J'ai exprimé quelques "états d'âmes" puisque c'était le sujet du post
Mais je tiens à encourager et à m'encourager moi-même, dans la nécessité et la joie
de pratiquer toutes ces nobles Sadhanas qui nous sont offertes.
Utiliser le Dharma comme une armure et accepter les épreuves.

" On ne peut plus s'exprimer sans se faire traiter de complotiste , d'égoïste , voire de malade mental " 

J'ai remarqué cela aussi .

En entendant ce matin un épidémoilogiste dire que ce serait bien de porter un masque aussi à la maison , je me suis dit que si beaucoup l'écoutent , la société se dirige vers cette maladie qu'on appelle " Phobie des microbes " ( bactéries et virus confondus) .
Une maladie psychiatrique reconnue , et que l'on soigne :
https://psychotherapie.ooreka.fr/tips/voir/268139/8-facons-de-vaincre-la-phobie-des-bacteries

Quand je vois des voisins qui ne me répondent que dix mètres plus loin quand je les salue ( avec un masque pourtant ),
Quand une personne qui a été à notre table de 5 personnes  ( une grande table à l'extérieur ) annonce sérieusement qu'ensuite il portera le masque chez lui pendant 15 jours , suite à cette liberté prise ;
Quand je découvre une douzaine de gardes de la sécurité , corpulence malabars , au bas des escalators dans le métro pour sanctionner ceux qui ne portent pas leur masque ;
Quand je vois des personnes se permettrent de dire à des inconnus de relever leur masque car il ne les couvre pas assez ....

oui, j'ai bien l'impression d'assister au développement d'une maladie mentale collective .

Où cela va-t-il s'arrêter ?

Et ensuite , la marche arrière s'arrêtera où ?

Il y a même des publicités à Bruxelles affirmant que tous les héros sont masqués . Ah bon ? 
Les héros de jeux vidéos peut-être ?

Je sais bien qu'il y en a qui gardent du recul , et comme souvent , il doit y en avoir beaucoup plus qu'on ne le croit . Pour preuve cet article , qui parle d'un net recul de la motivation à suivre les mesures :
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-en-belgique-la-motivation-de-la-population-a-suivre-les-mesures-degringole-de-81-a-35?id=10565066

Et là, c'est l'effet de balancier qui serait nocif  , plutôt que la juste mesure guidée par le bon sens .

Je ne suis pas morose en écrivant tout cela , mais je le suis parfois , moi aussi j'habite Bruxelles et constate la situation bizarre .
La peur cultivée qui se justifie de faire souffrir " pour votre bien" . Les personnes âgées ont dû l'entendre souvent cette petite phrase "pour votre bien" .