La Compassion
Traduction d'un enseignement donné par Akong Rinpotché
(Enseignement donné en février 2001 à Samyé Dzong Bruxelles. Le texte qui suit est une traduction et une transcription d'un enseignement oral donné par Akong Rinpoché. Le caractère "oral" de cette causerie a été gardé dans cette retranscription.)
Je suis heureux de vous voir tous ici pour notre conférence de ce soir qui aura pour thème la compassion - non que je sois particulièrement qualifié pour en parler, mais je suppose qu'il n'y a pas de mal à aborder ce sujet. Je ne vous en parlerai pas de manière académique, en m'appuyant sur des notions théoriques ou de nombreuses citations, mais en me basant sur l'expérience quotidienne qui est la nôtre, ce qui en facilitera la compréhension. Nous allons voir ce que signifie la compassion, comment la mettre en pratique et quels bienfaits nous pouvons en retirer. C'est très simple.
Tout être humain a ses caractéristiques propres. Tous autant que nous sommes, nous avons une façon personnelle de comprendre les choses, différentes croyances et un mode de vie qui nous est propre. Un même individu ne reste pas non plus toujours identique : l'humeur et l'apparence des gens changent constamment. La plupart du temps, on a tendance à être bon envers soi-même (et pas nécessairement envers les autres), mais qu'elle soit orientée vers soi ou vers autrui, cette bonté est souvent superficielle. On va, par exemple, s'acheter des cigarettes ou une bouteille d'alcool en pensant s'offrir une gâterie. On s'enivre, on tombe et on se casse une jambe. On s'est fait du mal au lieu de s'être fait du bien et le résultat est à l'opposé du plaisir escompté. De même, si on mange trop, trop vite, on se retrouve avec une indigestion. Une gratification des sens à court terme n'est souvent pas positive à long terme, parce qu'on ne prend pas en compte le résultat de ses actes. Etre bon envers soi-même n'équivaut pas nécessairement à s'offrir des choses en apparence agréables. Il se peut qu'un oreiller de plumes cache des clous acérés. Efforçons-nous donc de replacer la bonté dans la perspective de ce qui peut nous être vraiment bénéfique à long terme.
Le plus souvent, les êtres humains ont une certaine bonté en eux mais elle reste limitée et ne va pas jusqu'aux profondeurs de la compassion. La bonté inconditionnelle, celle qu'on manifeste quand on n'attend rien en retour de ce que l'on fait pour les autres, est ce que l'on pourrait appeler la compassion. Prenons un exemple. Si le chien que vous nourrissez et soignez quotidiennement vous mord la main aussi régulièrement que vous lui donnez à manger, vous penserez que cet animal est bien ingrat. Il n'a pourtant sans doute pas notion qu'il doit être gentil parce que vous êtes bon envers lui. Peut-être considère-t-il vos bons soins comme votre devoir envers lui. Le problème, c'est que nous avons de la bonté, une idée très commerciale. Nous partons du principe de l'échange : "Je fais ça pour toi et tu fais ça pour moi", sans tenir compte du fait que, tous autant que nous sommes, nous réagissons selon des schémas qui sont liés à notre karma.
Nous naissons avec un psychisme façonné par nos actes antérieurs, qui nous donne notre tempérament et nos humeurs particuliers. Nous manifestons une compassion véritable quand nous sommes capables de bonté envers une personne indépendamment de ses humeurs ou de ses réactions vis-à-vis de nous. Quand notre chien nous mord, nous éprouvons pour lui de la pitié et non de la colère. Nous pensons : " Le pauvre ! Quelque chose qui ne tourne par rond. " Nous comprenons que les êtres réagissent selon des schémas karmiques, ce qui fait naître davantage de compassion.
Ressentir, mettre en pratique et comprendre la compassion sont des choses différentes. Notre compréhension de ce qu'est la compassion est souvent très limitée, de même que l'application que nous en faisons dans nos vies. Certes, nous voulons être bons et utiles aux autres, et notre éducation nous y pousse, mais nous n'avons pas de compréhension profonde de ce qu'est véritablement la compassion. Or sans cette compréhension, nous ne pouvons pas non plus véritablement appliquer la compassion d'une manière plus profonde. Cela nécessite une compréhension des rapports entre causes et effets. Chacun de nous est unique. Nous sommes tous absolument différents les uns des autres, tant par nos traits physiques que par nos caractères, nos modes de vie et nos croyances.
Ces particularités sont déterminées par nos actes antérieurs, par notre karma. Comprendre exactement les rapports de cause à effet est évidemment assez difficile. Certains peuvent douter de la validité de ces rapports et penser que tout prend fin au moment de la mort. Il me semble toutefois que ce n'est pas une façon très raisonnable d'envisager les choses. Vous me direz peut-être que ma façon de voir les choses n'est pas plus éclairée, mais c'est ainsi que je raisonne. Prenons des graines de navets. Au départ, on a les mêmes graines, mais la manière dont chaque graine va pousser dépendra de toute une série de facteurs : des soins qu'on va leur apporter, du climat, de la chaleur, du froid, de la manière dont on les arrosera chaque jour. Au départ de graines identiques, on pourra obtenir à l'arrivée des légumes forts différents. Tous auront bien sûr en commun le goût et les caractéristiques propres du navet, mais taille et apparence pourront varier en fonction des conditions dans lesquelles ils auront poussé. Il en va un peu de même des êtres humains. Nous trouvons toute une gamme d'êtres différents en fonction des actions passées qui ont été les leurs. Certaines personnes ont naturellement un caractère plein de bonté. D'autres souffrent constamment sans raisons apparentes et sans pouvoir échapper à cette souffrance. A l'opposé, des gens qui auraient tout pour souffrir arrivent malgré tout à aimer et à profiter de leur vie.
Les êtres humains ne sont pas produits à la chaîne dans des usines, en masse, tous pareils. Chaque être est façonné par sa vie passée. Quand on commence à le comprendre, on arrive à développer davantage de bonté et de compassion vis-à-vis d'eux. Au contraire, si l'on s'attend à ce que tous soient pareils et réagissent de manière identique, bien des malentendus et des conflits vont surgir. Une façon simple de considérer la compassion, c'est d'essayer de comprendre - sans mettre de conditions ni de limites - ce que ressentent les autres, de comprendre leurs souffrances. Cela implique aussi d'être conscient de nos propres sentiments et de nos propres souffrances. En général, nous éprouvons surtout de la bonté ou de l'amour envers les gens qui nous sont proches. Nous en arrivons, de manière extrême, à aspirer à l'union fusionnelle avec celui ou celle que nous aimons, mais dès que la mésentente s'installe, c'est le conflit, la bataille permanente. ()
Chacun croit que c'est l'autre qui est responsable, que c'est à lui de comprendre, d'avoir de la compassion et de faire le premier pas. Mais pourquoi devrait-il en être ainsi ?
La compassion appartient à tout le monde. Elle n'est pas l'apanage d'un groupe particulier alors que les autres pourraient se permettre de ne pas en avoir. Tout le monde doit développer la compassion, même les soldats, même les militaires, et on trouve dans leurs rangs des personnes qui en ont. Les militaires ont pour tâche de protéger leur pays et les circonstances peuvent éventuellement les amener à tuer pour le défendre. Toutefois, confrontés à une même nécessité de tuer, l'attitude de différents soldats peut varier énormément. Certains le feront avec haine et colère, alors que d'autres éprouveront beaucoup de compassion, seront navrés de devoir en arriver là et s'efforceront de tuer en causant le moins de souffrance possible à leur victime, sans colère et avec un sentiment de regret profond.
En fait, la compassion est notre responsabilité à tous. Nous devrions tous en avoir. On peut alors se demander jusqu'où elle doit aller. Doit-on lui placer des limites ? Doit-on la réserver à sa famille et à ses amis ou faut-il aller beaucoup plus loin ? Dans l'optique bouddhiste, la compassion doit être illimitée. Elle doit s'appliquer à tout ce qui vit, tant les animaux que les êtres humains, parce que nous les considérons comme égaux. Nous essayons d'avoir une compréhension véritablement profonde et illimitée de ce que sont la vie, l'expérience et les souffrances des êtres qui nous entourent. Prendre en compte tout ce qu'est une personne exige de notre part une volonté d'aider. Nous devons être prêts à aider, à faire la démarche de travailler avec quelqu'un en tenant compte de ce qu'il est - et ce même s'il nous traite mal. Si cette personne nous fait jeter en prison, notre compassion à son égard ne doit pas faiblir sous l'influence du mauvais traitement qu'elle nous inflige. Nous devons être prêts à accepter sans condition tout le tort qu'autrui peut nous faire, sans que cela n'entame notre bienveillance. Quand on arrive à une telle attitude illimitée pour tout le monde, c'est vraiment ce que l'on appelle la compassion.
Il ne faut pas se borner à en parler - si on ne fait qu'en parler, on n'arrivera pas à grand-chose. L'essentiel est d'appliquer, de mettre en pratique ce genre de démarche et d'attitude le plus régulièrement possible. Nous pourrons ainsi dépasser progressivement les limites que nous avions initialement fixées à notre compassion et gagner la guerre qui se déroule en nous-mêmes. Nous devons en effet comprendre que, si nous rencontrons beaucoup d'expériences négatives dans la vie, c'est parce que nous avons toujours mis des conditions aux choses. Quand on cesse de poser des conditions, on se libère des souffrances, on se libère des ennemis. Sans ennemis, plus de guerre ! Nous avons donc gagné la guerre contre tout ce qu'il y a de négatif en nous. Nous pouvons dès lors être heureux et apprécier notre vie n'importe où, n'importe quand, quelles que soient les circonstances et les conditions.
La pratique spirituelle n'est pas autre chose que le développement d'une compassion illimitée. Cela revient à être ce que l'on appelle " quelqu'un de bien ", quelqu'un de bon. Et nous pouvons le faire quel que soit le groupe auquel nous appartenons. Ce n'est pas réservé à certains, tout le monde, tout être humain, sans limite d'âge ou de condition est concerné par le développement de la compassion. Nous devons la développer tout le temps, 24 heures sur 24, peu importe où, quand et comment. Nous n'avons pas nécessairement besoin de nous trouver dans un temple ou dans une atmosphère "spirituelle." Nous pouvons la développer là où nous nous trouvons, là où se tient notre corps et notre esprit. Nous ne pourrons jamais nous dire qu'à un moment, nous avons suffisamment développé la compassion et que cela suffit : il n'y a pas de limite à son développement.
Y parvenir constitue bien sûr un mode de vie extrêmement positif. Toutefois, si nous vivons de façon plus négative, ne nous affolons pas car même les expériences négatives peuvent être vues non comme des handicaps mais comme des occasions positives de développer une meilleure attitude. Il faut savoir apprécier toute chose à sa juste valeur. La souffrance et les ennuis, loin d'entraver notre développement, nous offrent une occasion de développer la patience, la bonté et la compassion.
Nous réussirons ainsi en définitive à gagner la bataille qui fait constamment rage à l'intérieur de nous-même ou que nous menons contre les autres. En essayant de comprendre, d'arrêter les malentendus, nous mettrons fin aux conflits, aux scènes de ménage, aux querelles perpétuelles qui nous opposent à nos conjoints, nos enfants, les membres de notre famille, nos collègues et même nos animaux domestiques. Si nous parvenons à voir que tous les êtres sont en réalité semblables, si nous nous efforçons de les comprendre, nous découvrirons leurs côtés positifs. Même si quelqu'un nous bat tous les jours, il n'est pas exclu que cela puisse nous être utile d'une façon ou d'une autre. Il n'est pas forcément bon pour nous de toujours chercher les câlins et la douceur. Il est possible d'aller au-delà tant des mauvais traitements que de la douceur pour atteindre un état où l'on apprécie pleinement chacune des expériences de la vie, quelles qu'elles soient. Dès lors, tout ce qui nous arrive devient extrêmement utile et plein de sens.()
Voilà tout ce qu'il me vient à l'esprit. Je n'ai pas autre chose à ajouter. Mais si vous avez des questions...
Question : L'atmosphère au travail est souvent extrêmement difficile. Vous parlez de compassion en nous conseillant de laisser les autres nous battre mais si nous appliquons cela dans notre vie professionnelle, nous risquons de nous trouver complètement écrasés, en position de grande faiblesse vis-à-vis des autres. Sans doute n'ai-je pas beaucoup de compassion, mais quel serait votre conseil ?
Réponse : Vous avez peur que la compassion vous mette en position de faiblesse et vous vous inquiétez à l'idée que les autres pourraient vous écraser ou vous anéantir, mais en vérité, cela ne se produira sans doute jamais. C'est quand on n'a pas de compassion qu'on produit une sorte d'effet magnétique et qu'on s'attire les ennuis. Notre manque de compassion est la véritable cause de nos problèmes et de la violence des autres. Si vous êtes remplis de compassion, les autres n'ont aucune raison de se mettre en colère contre vous. Si vous jeter des petits cailloux contre un mur couvert de glu, ils vont tous s'y coller, mais s'il n'y a rien sur le mur, rien n'y adhère !
Question : Pour avoir de la compassion, il faut avoir une compréhension de la souffrance et pour comprendre la souffrance il faut l'avoir soi-même ressentie jusqu'à un certain point. Développer la compassion à travers cette compréhension de la souffrance est un processus assez douloureux. Peut-on malgré tout réussir à le faire avec une certaine sérénité ?
Réponse : Nous rencontrons tous naturellement suffisamment de souffrances quotidiennes, de contrariétés, de difficultés et de problèmes. Nous pouvons nous en servir pour comprendre la souffrance sans devoir nous astreindre à délibérément faire l'épreuve d'autres souffrances pour développer la compassion. Le matériau quotidien suffit. La souffrance en elle-même, la prise de conscience de la souffrance, n'est pas forcément en soi quelque chose qui doit être vécu comme douloureux. En effet, il faut comprendre que la souffrance n'est pas quelque chose de solide. Elle peut changer selon la perception que nous en avons. Il n'est pas nécessaire de " rendre la souffrance douloureuse ". Il faut la percevoir mais sans y ajouter de la douleur en plus.
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