Enseignement de Bokar Rinpotché
Le bouddhisme est souvent représenté comme une tradition a-religieuse, que l'on classe volontiers dans le domaine de la métaphysique, de la philosophie ou de l'art de bien vivre. Dans cette perspective, le bouddhisme dit "tibétain" semble se situer en marge, et ce n'est pas sans une certaine méfiance qu'on regarde parfois son cortège de divinités (les Yidams), les champs purs où elles résident et les récits d'apparence mythologique qui s'y rapportent.
Les tibétains eux-mêmes ne voient pourtant dans ces divinités rien qui contredise le bouddhisme : étant donné qu'elles font partie du Vajrayana, enseigné par le Bouddha, puis transmis secrètement en Inde avant de se répandre au Tibet, leur orthodoxie ne fait pour eux aucun doute, pas plus que leur parfait accord avec les reste de l'enseignement originel.
Il est vrai toutefois que les divinités peuvent être comprises à différents niveaux. Les tibétains du peuple les conçoivent certainement comme des êtres supérieurs, demeurant dans des paradis et veillant sur le sort des humains qui les prient. Mais pour les maîtres du Dharma, ce sont des expressions multiples d'un éveil unique, dont notre esprit n'est pas non plus séparé. Ce second point de vue correspond sans doute seul au bouddhisme au sens strict, mais le premier, en tant que "moyen habile" pour aider les êtres, n'est pas à rejeter pour autant.
Bokar Rinpotché dans son livre Tchènrézi aux : Editions Claire Lumière met clairement les choses au point, en décrivant la nature de Tchènrézi (Avalokiteshvara en sanscrit), la divinité la plus populaire du Tibet et la plus connue en Occident.
La pratique de Tchènrézi est enseignée et accomplie quotidiennement dans de nombreux centres du Dharma en France et à l'étranger, notamment à Dashang Kagyu Ling.
TCHENREZI ABSOLU ET RELATIF
LA COMPASSION
PRESENCE DE TCHENREZI
LE MANTRA Om Mani Padmé Houng
L'INITIATION,TCHENREZI ABSOLU ET RELATIF
Seigneur au corps blanc que n'entache nul défaut,
De votre tête, le parfait Bouddha est l'ornement.
Sur les êtres vous portez un regard compatissant,
Devant vous, Tchènrézi je m'incline.
Ainsi s'exprime une très célèbre louange adressée à la divinité la plus populaire du Tibet.
Qui est vraiment Tchènrézi, divinité au corps blanc doté de quatre et parfois mille bras, pour laquelle les tibétains nourrissent une dévotion particulière et dont beaucoup d'occidentaux comme moi pratiquent aussi la méditation ?
Est-ce un dieu lumineux, doux et compatissant qui, depuis des cieux lointains, veille sur le sort des êtres, comme le croit la majorité du bon peuple tibétain ? Est-ce une simple image symbolique comme le pensent parfois les occidentaux ? Est-ce encore une autre réalité, plus profonde et riche ?
Il faut, en premier lieu, bien voir que Tchènrézi est à la fois une apparence (la manifestation divine) et une essence (la réalité intérieure), sans que l'une n'exclue l'autre ni la contredise. L'apparence de Tchènrézi est le signe de son essence, qu'elle rend manifeste et dont elle permet l'approche. L'apparence n'épuise pas l'essence, pas plus que l'essence ne nie l'apparence. Prétendre que Tchènrézi n'aurait qu'une existence extérieure à nous-mêmes serait une erreur, mais ce serait une autre erreur que de ne voir en lui qu'une abstraction. Saisir le lien entre les deux aspects de la divinité est indispensable autant pour comprendre ce qu'est Tchènrézi que pour comprendre sa méditation.
Qui est, tout d'abord, Tchènrézi en essence ?
Tchènrézi n'est autre que le mode d'être de l'esprit, à savoir l'union de la vacuité et de la compassion. Cette nature ultime de l'esprit, c'est Tchènrézi du point de vue de la réalité définitive. Pour utiliser d'autres termes, on dira encore que Tchènrézi est la bodhichitta sous ses deux aspects :
bodhichitta absolue correspondant à la vacuité, bodhichitta relative correspondant à la compassion.Lorsqu'on décrit la nature de l'esprit, on utilise le plus souvent les termes vacuité et clarté plutôt que vacuité et compassion comme nous venons de le faire. En fait clarté et compassion sont une seule et même chose, désignant l'expression dynamique de l'esprit. De nombreux termes synonymes sont utilisés pour désigner ces deux aspects indissolublement unis :
Vacuité et compassion,
connaissance et moyens, aspect absolu et aspect relatif,
Mode d'être et mode de manifestation, etc.Quels que soient les mots utilisés, c'est aussi cette même réalité qu'est en fait Tchènrézi. Il est, pour chaque être, la nature éveillée de son propre esprit, l'amour et la compassion primordialement présent dans le Dharmakaya.
Tchènrézi est ainsi inhérent à nous-mêmes, car amour et compassion ne sont pas des qualités rajoutées à l'esprit. Elles font partie de l'éveil, même si celui-ci n'est, pour le moment, que potentiel en nous. Les différents degrés d'amour et de compassion que nous voyons d'un être à un autre correspondent à une actualisation plus ou moins grande de ce potentiel, au rayonnement plus ou moins puissant de Tchènrézi en nous. Mais on ne peut dire d'aucun être qu'il est totalement dépourvu d'amour et de compassion, car ce serait lui dénier cette nature éveillée dont tous les êtres sont dotés. Simplement, les voiles recouvrant l'esprit peuvent être momentanément si épais que les qualités latentes ne peuvent aucunement s'exprimer.
Dire que Tchènrézi n'est autre que la nature ultime de l'esprit n'est pas pour autant nier sa manifestation formelle. L'essence s'exprime sous une apparence. En même temps que Tchènrézi existe sur le plan de la réalité définitive, au niveau de la réalité guide, il apparaît sous la forme d'une divinité, telle que nous la connaissons habituellement. Il est l'expression visible prise par tous les Bouddhas afin que nous puissions rendre actifs l'amour et la compassion pour le moment virtuels en nous, afin qu'en nous se révèle l'ultime Tchènrézi. Son nom même exprime sa nature, chaque syllabe le composant ayant en tibétain un sens :
tchèn signifie oeil ;
ré donne une idée de la conduite
zi signifie regarder.Tchènrézi est donc celui qui "continuellement regarde tous les êtres avec l'oeil de la compassion".
Le rapport entre Tchènrézi comme potentiel de compassion de notre esprit et Tchènrézi apparaissant sous forme divine est le fondement même de la pratique :
D’un côté, Tchènrézi en tant que divinité manifestée est chargé de la puissance de la grâce et de la compassion de l'esprit de tous les Bouddhas, dont il est le vecteur ;
d'un autre côté, notre propre esprit est doté des potentialités de l'amour et de la compassion ;
en troisième lieu, l'interconnexion inéluctable qui relie toutes choses fait le premier facteur qui agit nécessairement sur le second, dont il être le révélateur.
Sans les virtualités de l'esprit, la divinité resterait une apparence extérieure, belle et lumineuse, mais inopérante. Sans la divinité, nos virtualités resteraient ineffectives. Ceci du point de vue du chemin. Cependant, du point de vue de l'éveil ultime, au-delà des notions d'extérieur et d'intérieur, au-delà de toute dualité, il n'existe plus aucune différence entre la divinité et notre propre esprit, qui est lui-même Bouddha.
Lorsque nous faisons la méditation de Tchènrézi, si nous voyons l'amour et la compassion grandir dans notre esprit, c'est le signe que notre pratique porte ses fruits. Le Tchènrézi relatif nous sert alors de support pour développer le Tchènrézi absolu qui demeure en nous depuis toujours. Comprendre que Tchènrézi n'est en réalité jamais séparé de nous, qu'il est inhérent à notre esprit, permet de placer la pratique sous son véritable jour.
Nous avons besoin du Tchènrézi relatif pour réaliser le Tchènrézi ultime : la méditation de la forme et des attributs de la divinité, la récitation de son mantra nous conduisent à la réalisation de la compassion présente dans notre propre esprit, qui est en même temps vacuité. La puissance de la grâce transmise par le Tchènrézi relatif nous conduit à l'absolu de notre propre esprit, dont la dynamique est l'amour et la compassion.
LA COMPASSION
Tchènrézi et la compassion sont, nous venons de le voir, une seule réalité, le Grand Compatissant étant la forme prise par la dynamique de l'esprit sans forme. Aussi nous faut-il bien comprendre ce que sont amour et compassion.
En même temps, nous comprendrions quelle est notre chance d'avoir une existence humaine. Si nous comparions même nos plus grandes souffrances ou nos plus graves difficultés à ce qu'endurent les animaux, nous verrions que nous ne sommes jamais dans une condition aussi douloureuse que la leur. Lorsque, par exemple, un animal est touché par la maladie, ses souffrances physiques sont les mêmes que celles d'un humain qui tombe malade, mais il n'y a aucun moyen d'alléger sa peine : il ne peut la décrire, il n'a ni médecin ni remède auxquels se confier. Lorsqu'il est exposé au grand froid ou à d'intenses chaleurs,il n'a guère non plus les moyens de s'en protéger. Lorsqu'on lui impose les travaux les plus durs, il ne dispose d'aucune liberté de refuser. Tandis que les hommes, même les plus pauvres, même les plus démunis, il leur reste toujours une petite marge de liberté pour tenter de trouver des moyens qui amélioreront leur sort.
La plupart des gens ne voient néanmoins que leur propre souffrance et se lamentent sans cesse sur eux-mêmes : "Que je souffre ! Que cette maladie est dure ! Que ma condition est pénible !" Jamais ils ne pensent à prendre en considération les souffrances des autres, même si, comme celles des animaux, elles sont bien plus nombreuses et bien plus intenses que les leurs.
Lorsque nous ne comprenons pas les souffrances des autres, nous accomplissons beaucoup d'actes qui leur sont nuisibles et qui, par leur caractère négatif, entraîneront dans nos vies à venir des souffrances pour nous-mêmes, bien que nous ne les désirions pas.
Dans le bouddhisme en général, et plus particulièrement dans le grand véhicule, le simple fait de prendre conscience des souffrances et des difficultés des autres est regardé comme une attitude intérieure très bénéfique, car elle permet que l'amour et la compassion naissent en nous naturellement.
Amour, compassion, joie et équanimité constituent les "quatre sans mesure", qui sont le coeur même de la pratique du Mahayana. Lorsque ces quatre attitudes imprègnent notre esprit et qu'elles guident notre manière de penser, de parler et d'agir, c'est aussi ce qu'on appelle la Bodhichitta.
Sans la Bodhichitta, c'est-à-dire sans l'amour et la compassion, toute autre pratique, si profonde soit-elle apparemment, n'est pas une voie vers l'éveil : ni chiné (pacification mentale) ni les méditations sur les divinités, ni les exercices sur les canaux et les énergies subtiles.
Lorsque nous sommes habités par les "quatre sans mesure", nous sommes naturellement amenés éviter tout ce qui pourrait nuire aux autres, naturellement conduits à accomplir ce qui leur est bénéfique. Dès lors, nous demandons le bonheur aux autres en même temps que nous engageons, pour l'avenir, notre propre bonheur. C'est un bienfait autant pour nous-mêmes que pour les autres.
Pour que les qualités de la Bodhichitta qui ne sont pas encore éveillés en notre esprit y naissent, pour que celles qui s'y sont épanouies ne se dégradent pas mais continuent à se développer, la méthode la plus puissante est certainement la méditation de Tchènrézi.
Celui qui aurait toute l'intelligence et toute la science du monde mais qui manquerait d'amour et de compassion ne pourrait jamais rien accomplir de vraiment bénéfique pour les autres. Celui qui est profondément habité par l'amour et la compassion, dans tout ce qu'il fait, accomplit le bien des autres.
PRESENCE DE TCHENREZI
Tchènrézi étant l'expression de la compassion, celle de tous les Bouddhas et celle de notre propre esprit, il ne peut qu'être présent parmi les hommes qui souffrent. Cette présence revêt des formes multiples, dont la variété est beaucoup plus grande que ce qu'on peut tout d'abord imaginer.
Au Tibet, en premier lieu, des grands lamas, étaient regardés comme des émanations de Tchènrézi, comme, par exemple, les Dalaï-Lamas, ou comme les Karmapas, prophétisés comme tels dans de nombreux termas, à savoir des textes cachés par Padmasambhava. Ou encore un Lama comme Kalou Rinpotché, qui avait une très profonde pratique de la méditation, qui considérait Tchènrézi comme un de ses principaux Yidams, qui enseigna la méditation de Tchènrézi à ses disciples et l'institua comme pratique régulière dans les très nombreux centres du Dharma qu'il fonda en Occident ou en Asie du sud-est? peut être compté comme une émanation du Seigneur de Grande Compassion, même s'il n'est pas spécifiquement identifié en tant que tel.
Toutefois, la manifestation de Tchènrézi sur la terre ne se limite ni au Tibet, ni au monde bouddhiste, ni aux Lamas. Les noms et les formes n'en sont nullement des signes. Ses émanations peuvent aussi bien être des bouddhistes ou des non bouddhiste, des religieux ou des laïcs, des hommes ou des femmes, des Orientaux ou des Occidentaux, un roi ou un mendiant.
De toute personne dont le coeur est mû par l'amour et la compassion, qui accomplit profondément et sincèrement le bien des autres, sans souci de renommée, de profit, de position sociale ou de reconnaissance, on peut dire qu'elle exprime l'activité de Tchènrézi. L'amour et la compassion sont les véritables signes qui nous révèlent la présence de Tchènrézi.
Les Bodhisattvas sont des êtres qui n'ont d'autre motivation que la compassion, qui est elle-même Tchènrézi au sens ultime. Dans certaines prières des Bodhisattvas on trouve parfois le souhait de devenir un navire, un pont, un remède, un médecin, etc. Dans le Bodhisattvacharyavatara, par exemple, Shantidéva s'exprime ainsi :
Puissé-je être un protecteur pour ceux qui n'en ont pas,
Un guide sur la route des voyageurs,
Un pont, un navire ou une barque,
Pour ceux qui veulent franchir les eaux.
Puissé-je être une île pour ceux qui la cherchent,
une lampe pour ceux qui désirent la lumière,
Un lit pour ceux qui ont besoin de repos,
Un serviteur pour ceux qui veulent un serviteur.
Derrière le caractère un peu déroutant de ces souhaits, il faut voir l'esprit de compassion des Bodhisattvas, prêts à se manifester sous n'importe quelle forme bienfaisante pour les êtres. S'il est bénéfique qu'un navire puisse franchir la mer, le Bodhisattva apparaît sous la forme d'un navire. S'il est bon qu'un pont enjambe le fleuve, il se manifeste sous la forme d'un pont. Si une maladie virulente affecte les hommes, le Bodhisattva souhaite devenir le remède qui la guérira, le médecin qui saura le prescrire, l'infirmière qui assistera le malade.
L'esprit de Tchènrézi peut oeuvrer sous la forme d'un humain, d'un animal, d'une plante ou d'une chose inerte : c'est toujours l'expression de la compassion.
Tchènrézi peut même se manifester sous la forme d'une personne dont l'activité sera en apparence négative, mais dont le but sera en fait de tourner les autres vers une conduite positive.
Là où est la Compassion, quelle que soit sa forme, là est Tchènrézi !!!
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