Comment pratiquer une attention vigilance ?
Les rubriques : la collection physique comme inspirs-expirs, mouvements, organes, éléments et décomposition. Les ressentis. Les états d'être. Les facteurs mentaux comme obstacles, ensembles saisis, domaines de perception, facteurs d'éveil et vérités.
Les rubriques : la collection physique comme inspirs-expirs, mouvements, organes, éléments et décomposition. Les ressentis. Les états d'être. Les facteurs mentaux comme obstacles, ensembles saisis, domaines de perception, facteurs d'éveil et vérités.
![Satipatthânasutta Le récit de l'attention vigilante Kamakura%20-%20Hase-Dera%20temple%20bouddha](https://2img.net/h/www.sogival.com/japan/across/Kamakura/Kamakura%20-%20Hase-Dera%20temple%20bouddha.jpg)
Le pays des Kourous jouissait de bonnes conditions climatiques, et ses habitants, moines et laïcs, avaient une bonne santé physique et mentale qui les rendait aptes à comprendre des enseignements profonds. D'autres récits leur furent destinés, en particulier ceux de Mâgandiya (n°75), de Gardechar (n°82) et de l'utilité de l'immobilité (n°106) pour ne mentionner que ceux du Majjhima Nikâya.
Ainsi ai-je entendu.
En ce temps-là le Seigneur séjournait chez les Kourous. Un village des Kourous s'appelle Kammassadhamma. En cette circonstance le Seigneur s'adressa aux moines :
– Moines !
– Oui, Seigneur, lui répondirent les moines.
Et le Seigneur leur dit ceci :
– Elle est unique, moines, la voie qui conduit les êtres à la totale pureté, à la fin du chagrin et des lamentations, à la disparition de la douleur et de l'insatisfaction, à l'obtention de l'octuple méthode, à l'expérience directe du dénouement, autrement dit la voie des quatre vigilances.
Quelles vigilances ? Ici, moines, un moine contemple la collection physique, seulement dans la collection physique (1) , avec ardeur, sagacité profonde, vigilance, et en chassant la convoitise et l'insatisfaction relatives à ce monde. Il contemple le ressenti, seulement dans le ressenti, avec ardeur, sagacité profonde, vigilance, et en chassant la convoitise et l'insatisfaction relatives à ce monde. Il contemple l'état d'être, seulement dans l'état d'être, avec ardeur, sagacité profonde, vigilance, et en chassant la convoitise et l'insatisfaction relatives à ce monde. Il contemple les facteurs mentaux, seulement dans les facteurs mentaux, avec ardeur, sagacité profonde, vigilance, et en chassant la convoitise et l'insatisfaction relatives à ce monde.
Et comment le moine contemple-t-il la collection physique dans la collection physique ? Ici, le moine va dans la forêt, au pied d'un arbre ou dans un habitat vide, et il s'assied. Il croise les jambes, redresse le corps et stabilise l'attention devant lui. Vigilant, il inspire ; vigilant, il expire. Quand il inspire longuement, il sait : “J'inspire longuement”. Quand il expire longuement, il sait : “J'expire longuement”. Quand il inspire brièvement, il sait : “J'inspire brièvement”. Quand il expire brièvement, il sait : “J'expire brièvement”. Il s'exerce : “J'inspirerai en connaissant toute la collection”. Il s'exerce : “J'expirerai en connaissant toute la collection”. Il s'exerce : “J'inspirerai en apaisant les activités corporelles”. Il s'exerce : “J'expirerai en apaisant les activités corporelles”.
Quand un habile potier, ou un habile apprenti potier, fait tourner son tour longuement, il sait qu'il le fait tourner longuement. Quand il le fait tourner brièvement, il sait qu'il le fait tourner brièvement. De même, quand le moine inspire longuement, il sait : “J'inspire longuement”... et il s'exerce : “J'expirerai en apaisant les activités corporelles”.
Il contemple ainsi sa propre collection physique, il contemple la collection d'autrui, il contemple tantôt l'une tantôt l'autre. Il contemple, dans la collection, les agents de l'apparition, il contemple les agents de la disparition, il contemple tantôt ceux de l'apparition et tantôt ceux de la disparition (2) , ou il maintient la vigilance sur le fait qu'il s'agit seulement d'une collection, juste dans un but de connaissance, juste dans un but de vigilance. Il reste libre et ne s'attache à rien dans ce monde (3) . Voilà comment le moine contemple la collection physique dans la collection physique.
« De plus, moines, quand le moine marche, il sait avec sagacité : “Je marche” (4) . Quand il se tient debout, il sait avec sagacité : “Je me tiens debout”. Quand il est assis, il sait avec sagacité : “Je suis assis”. Quand il est couché, il sait avec sagacité : “Je suis couché”. Ou il sait au fur et à mesure avec sagacité comment sa collection physique est disposée.
Il contemple ainsi sa propre collection... il contemple, dans la collection, les agents de l'apparition et de la disparition... ou il maintient la vigilance sur le fait qu'il s'agit d'une collection... et ne s'attache à rien dans ce monde. Voilà une façon de contempler la collection physique dans la collection physique.
« De plus, moines, quand il avance ou recule, le moine agit en toute sagacité. Quand il regarde devant lui ou de côté, il agit en toute sagacité. Quand il plie ou étend les membres, il agit en toute sagacité (5) . Quand il revêt la cape ou la robe, quand il prend son bol, il agit en toute sagacité. Quand il mange, boit, mâche ou savoure, il agit en toute sagacité. Quand il urine ou défèque, il agit en toute sagacité. Quand il marche, quand il se tient debout, assis ou couché, quand il est éveillé, quand il parle ou se tait, il agit en toute sagacité.
Il contemple ainsi sa propre collection... les agents de l'apparition et de la disparition... ou il maintient la vigilance sur le fait qu'il s'agit seulement d'une collection... et ne s'attache à rien dans ce monde...
« De plus, moines, le moine contemple la collection physique depuis le bas, la plante des pieds, jusqu'en haut, la pointe des cheveux, limitée par la peau et pleine de saletés variées : “Il y a dans cette collection les cheveux, les poils, les ongles, les dents, la peau, la chair, les ligaments, les os, la moelle, les reins, le cœur, le foie, la membrane, la rate, les poumons, le tube digestif, l'attache du tube digestif, le contenu de l'estomac, les fèces, la bile, le flegme, le pus, le sang, la sueur, la graisse, les larmes, le sébum, la salive, la morve, la synovie et l'urine”.
Lorsque, moines, un sac à deux ouvertures est rempli de graines variées – paddy, haricots, fèves, sésame et riz –, un homme doué d'une bonne vue peut ouvrir ce sac et l'examiner : “Voici le paddy, voilà les haricots, voilà les fèves, voici le sésame, voilà le riz”. De même, le moine examine cette collection depuis le bas, la plante des pieds, jusqu'en haut, la pointe des cheveux, limitée par la peau et pleine de saletés variées : “Il y a dans cette collection les cheveux...
Il contemple ainsi sa propre collection... les agents de l'apparition et de la disparition... ou il maintient la vigilance sur le fait qu'il s'agit seulement d'une collection... et ne s'attache à rien dans ce monde...
« De plus, moines, le moine examine les éléments de la collection physique telle qu'elle est disposée, telle qu'elle est agencée : “Il y a dans cette collection l'élément terre, l'élément eau, l'élément feu et l'élément vent”.
Un habile boucher, ou un habile apprenti boucher, peut abattre une vache, en disposer les morceaux au carrefour de quatre grand-routes et s'asseoir. De même, le moine examine les éléments de cette collection : “Il y a là l'élément terre, l'élément eau, l'élément feu et l'élément vent”.
Il contemple ainsi sa propre collection... les agents de l'apparition et de la disparition... ou il maintient la vigilance sur le fait qu'il s'agit seulement d'une collection... et ne s'attache à rien dans ce monde...
« De plus, moines, le moine compare sa propre collection physique au cadavre qu'il voit gisant dans un charnier, mort depuis un jour, deux jours ou trois jours, gonflé, bleuâtre, suppurant : “Ma collection physique a la même nature, le même destin auquel elle ne peut échapper”. Il contemple ainsi sa propre collection... les agents de l'apparition et de la disparition... il maintient la vigilance sur le fait qu'il s'agit seulement d'une collection... et ne s'attache à rien dans ce monde...
Il compare encore sa propre collection au cadavre qu'il voit gisant dans un charnier, dévoré par les corbeaux, les gypaètes, les vautours, les chiens, les chacals ou différentes espèces de petits animaux : “Ma collection physique a la même nature, le même destin auquel elle ne peut échapper”. Il contemple ainsi sa propre collection...
Il compare aussi sa propre collection au squelette gisant dans un charnier, chaîne d'os reliés par des ligaments, tachés de sang, avec encore de la chair...
Il compare encore sa propre collection au squelette gisant dans un charnier, chaîne d'os reliés par des ligaments, tachés de sang, sans plus de chair...
Il compare aussi sa propre collection au squelette gisant dans un charnier, chaîne d'os encore reliés par des ligaments, sans plus de chair ni de sang...
Il compare encore sa propre collection aux restes qui gisent dans un charnier, ossements détachés et dispersés dans plusieurs directions – ici un os de la main et là un os du pied, ici un os de la jambe et là un os de la cuisse, ici un os de la hanche et là le crâne...
Il compare aussi sa propre collection aux restes qui gisent dans un charnier, ossements blanchis comme des coquillages...
Il compare encore sa propre collection aux restes qui gisent dans un charnier, ossements empilés, vieux de plus d'un an...
Il compare enfin sa propre collection aux restes qui gisent dans un charnier, ossements en décomposition, tombant en poussière : “Ma collection physique a la même nature, le même destin auquel elle ne peut échapper”. Il contemple ainsi sa propre collection physique, il contemple la collection d'autrui, ou tantôt l'une tantôt l'autre. Il contemple, dans la collection, les agents de l'apparition, ceux de la disparition, ou tantôt les uns tantôt les autres. Ou il maintient la vigilance sur le fait qu'il s'agit seulement d'une collection, juste dans un but de connaissance, juste dans un but de vigilance. Il reste libre et ne s'attache à rien dans ce monde. Voilà comment le moine contemple la collection physique dans la collection physique.
Ainsi ai-je entendu.
En ce temps-là le Seigneur séjournait chez les Kourous. Un village des Kourous s'appelle Kammassadhamma. En cette circonstance le Seigneur s'adressa aux moines :
– Moines !
– Oui, Seigneur, lui répondirent les moines.
Et le Seigneur leur dit ceci :
– Elle est unique, moines, la voie qui conduit les êtres à la totale pureté, à la fin du chagrin et des lamentations, à la disparition de la douleur et de l'insatisfaction, à l'obtention de l'octuple méthode, à l'expérience directe du dénouement, autrement dit la voie des quatre vigilances.
Quelles vigilances ? Ici, moines, un moine contemple la collection physique, seulement dans la collection physique (1) , avec ardeur, sagacité profonde, vigilance, et en chassant la convoitise et l'insatisfaction relatives à ce monde. Il contemple le ressenti, seulement dans le ressenti, avec ardeur, sagacité profonde, vigilance, et en chassant la convoitise et l'insatisfaction relatives à ce monde. Il contemple l'état d'être, seulement dans l'état d'être, avec ardeur, sagacité profonde, vigilance, et en chassant la convoitise et l'insatisfaction relatives à ce monde. Il contemple les facteurs mentaux, seulement dans les facteurs mentaux, avec ardeur, sagacité profonde, vigilance, et en chassant la convoitise et l'insatisfaction relatives à ce monde.
Et comment le moine contemple-t-il la collection physique dans la collection physique ? Ici, le moine va dans la forêt, au pied d'un arbre ou dans un habitat vide, et il s'assied. Il croise les jambes, redresse le corps et stabilise l'attention devant lui. Vigilant, il inspire ; vigilant, il expire. Quand il inspire longuement, il sait : “J'inspire longuement”. Quand il expire longuement, il sait : “J'expire longuement”. Quand il inspire brièvement, il sait : “J'inspire brièvement”. Quand il expire brièvement, il sait : “J'expire brièvement”. Il s'exerce : “J'inspirerai en connaissant toute la collection”. Il s'exerce : “J'expirerai en connaissant toute la collection”. Il s'exerce : “J'inspirerai en apaisant les activités corporelles”. Il s'exerce : “J'expirerai en apaisant les activités corporelles”.
Quand un habile potier, ou un habile apprenti potier, fait tourner son tour longuement, il sait qu'il le fait tourner longuement. Quand il le fait tourner brièvement, il sait qu'il le fait tourner brièvement. De même, quand le moine inspire longuement, il sait : “J'inspire longuement”... et il s'exerce : “J'expirerai en apaisant les activités corporelles”.
Il contemple ainsi sa propre collection physique, il contemple la collection d'autrui, il contemple tantôt l'une tantôt l'autre. Il contemple, dans la collection, les agents de l'apparition, il contemple les agents de la disparition, il contemple tantôt ceux de l'apparition et tantôt ceux de la disparition (2) , ou il maintient la vigilance sur le fait qu'il s'agit seulement d'une collection, juste dans un but de connaissance, juste dans un but de vigilance. Il reste libre et ne s'attache à rien dans ce monde (3) . Voilà comment le moine contemple la collection physique dans la collection physique.
« De plus, moines, quand le moine marche, il sait avec sagacité : “Je marche” (4) . Quand il se tient debout, il sait avec sagacité : “Je me tiens debout”. Quand il est assis, il sait avec sagacité : “Je suis assis”. Quand il est couché, il sait avec sagacité : “Je suis couché”. Ou il sait au fur et à mesure avec sagacité comment sa collection physique est disposée.
Il contemple ainsi sa propre collection... il contemple, dans la collection, les agents de l'apparition et de la disparition... ou il maintient la vigilance sur le fait qu'il s'agit d'une collection... et ne s'attache à rien dans ce monde. Voilà une façon de contempler la collection physique dans la collection physique.
« De plus, moines, quand il avance ou recule, le moine agit en toute sagacité. Quand il regarde devant lui ou de côté, il agit en toute sagacité. Quand il plie ou étend les membres, il agit en toute sagacité (5) . Quand il revêt la cape ou la robe, quand il prend son bol, il agit en toute sagacité. Quand il mange, boit, mâche ou savoure, il agit en toute sagacité. Quand il urine ou défèque, il agit en toute sagacité. Quand il marche, quand il se tient debout, assis ou couché, quand il est éveillé, quand il parle ou se tait, il agit en toute sagacité.
Il contemple ainsi sa propre collection... les agents de l'apparition et de la disparition... ou il maintient la vigilance sur le fait qu'il s'agit seulement d'une collection... et ne s'attache à rien dans ce monde...
« De plus, moines, le moine contemple la collection physique depuis le bas, la plante des pieds, jusqu'en haut, la pointe des cheveux, limitée par la peau et pleine de saletés variées : “Il y a dans cette collection les cheveux, les poils, les ongles, les dents, la peau, la chair, les ligaments, les os, la moelle, les reins, le cœur, le foie, la membrane, la rate, les poumons, le tube digestif, l'attache du tube digestif, le contenu de l'estomac, les fèces, la bile, le flegme, le pus, le sang, la sueur, la graisse, les larmes, le sébum, la salive, la morve, la synovie et l'urine”.
Lorsque, moines, un sac à deux ouvertures est rempli de graines variées – paddy, haricots, fèves, sésame et riz –, un homme doué d'une bonne vue peut ouvrir ce sac et l'examiner : “Voici le paddy, voilà les haricots, voilà les fèves, voici le sésame, voilà le riz”. De même, le moine examine cette collection depuis le bas, la plante des pieds, jusqu'en haut, la pointe des cheveux, limitée par la peau et pleine de saletés variées : “Il y a dans cette collection les cheveux...
Il contemple ainsi sa propre collection... les agents de l'apparition et de la disparition... ou il maintient la vigilance sur le fait qu'il s'agit seulement d'une collection... et ne s'attache à rien dans ce monde...
« De plus, moines, le moine examine les éléments de la collection physique telle qu'elle est disposée, telle qu'elle est agencée : “Il y a dans cette collection l'élément terre, l'élément eau, l'élément feu et l'élément vent”.
Un habile boucher, ou un habile apprenti boucher, peut abattre une vache, en disposer les morceaux au carrefour de quatre grand-routes et s'asseoir. De même, le moine examine les éléments de cette collection : “Il y a là l'élément terre, l'élément eau, l'élément feu et l'élément vent”.
Il contemple ainsi sa propre collection... les agents de l'apparition et de la disparition... ou il maintient la vigilance sur le fait qu'il s'agit seulement d'une collection... et ne s'attache à rien dans ce monde...
« De plus, moines, le moine compare sa propre collection physique au cadavre qu'il voit gisant dans un charnier, mort depuis un jour, deux jours ou trois jours, gonflé, bleuâtre, suppurant : “Ma collection physique a la même nature, le même destin auquel elle ne peut échapper”. Il contemple ainsi sa propre collection... les agents de l'apparition et de la disparition... il maintient la vigilance sur le fait qu'il s'agit seulement d'une collection... et ne s'attache à rien dans ce monde...
Il compare encore sa propre collection au cadavre qu'il voit gisant dans un charnier, dévoré par les corbeaux, les gypaètes, les vautours, les chiens, les chacals ou différentes espèces de petits animaux : “Ma collection physique a la même nature, le même destin auquel elle ne peut échapper”. Il contemple ainsi sa propre collection...
Il compare aussi sa propre collection au squelette gisant dans un charnier, chaîne d'os reliés par des ligaments, tachés de sang, avec encore de la chair...
Il compare encore sa propre collection au squelette gisant dans un charnier, chaîne d'os reliés par des ligaments, tachés de sang, sans plus de chair...
Il compare aussi sa propre collection au squelette gisant dans un charnier, chaîne d'os encore reliés par des ligaments, sans plus de chair ni de sang...
Il compare encore sa propre collection aux restes qui gisent dans un charnier, ossements détachés et dispersés dans plusieurs directions – ici un os de la main et là un os du pied, ici un os de la jambe et là un os de la cuisse, ici un os de la hanche et là le crâne...
Il compare aussi sa propre collection aux restes qui gisent dans un charnier, ossements blanchis comme des coquillages...
Il compare encore sa propre collection aux restes qui gisent dans un charnier, ossements empilés, vieux de plus d'un an...
Il compare enfin sa propre collection aux restes qui gisent dans un charnier, ossements en décomposition, tombant en poussière : “Ma collection physique a la même nature, le même destin auquel elle ne peut échapper”. Il contemple ainsi sa propre collection physique, il contemple la collection d'autrui, ou tantôt l'une tantôt l'autre. Il contemple, dans la collection, les agents de l'apparition, ceux de la disparition, ou tantôt les uns tantôt les autres. Ou il maintient la vigilance sur le fait qu'il s'agit seulement d'une collection, juste dans un but de connaissance, juste dans un but de vigilance. Il reste libre et ne s'attache à rien dans ce monde. Voilà comment le moine contemple la collection physique dans la collection physique.
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