Cinquième Université du Bouddhisme de Bruxelles
Introduction
Lors des éditions précédentes nous avons présenté les interprétations occidentales et bouddhistes par rapport à des thèmes comme « Qui suis-je ? » ou « Qu’est-ce que la vie ? ».
La cinquième édition de l’Université du Bouddhisme est consacrée à l’étude et la pratique des enseignements de l’Eveillé. Cette année nous avons choisi les enseignements que le Bouddha a donnés pendant le premier cycle : Les Quatres Nobles Vérités.
N’est-ce pas le meilleur moyen de connaître le Dhamma (le Dharma) que d’écouter les enseignements tels que donnés tout au long de l’histoire du bouddhisme dans les grandes traditions reconnues. Nous avons à cette fin invité trois maîtres éminents - asiatiques et occidentaux - issus des grandes traditions bouddhiques. Chacun d’eux présentera ce sujet important selon sa tradition.
Ce programme de deux jours vous offre ainsi une occasion unique d’apprendre à connaître et à pratiquer la richesse et la diversité de la voie proposée par le Bouddha. Le dimanche après-midi nous pourrons méditer ensemble sur ce thème, sous la direction des trois maîtres.
Le temple de l’Institut Nalanda constitue ici le cadre propice à cette découverte et à cette pratique.
Le programma
Samedi 25 octobre
Dimanche 26 octobre
Les quatre noble vérites
Nous avons invité des représentants des principales lignées bouddhiques à donner un enseignement portant sur les quatre vérités, qui forment le fondement de toutes les traditions bouddhistes. Elles sont à la fois complémentaires et synergiques.
Après avoir atteint l’état de parfait éveil, le Bouddha Shakyamuni a commencé son cycle d’enseignements par le sermon donné dans le Parc des Gazelles, à Sarnath, près de Bénarès.
Ce premier tour de roue du Dhamma porte sur les Quatre Nobles Vérités :
S’il y a peu ou pas de différence entre ces traditions dans l’analyse de la souffrance et des causes de la souffrance, il existe peut-être plus que des nuances dans la manière de définir l’idéal d’éveil, donc la nature de la cessation. Il en résulte forcément des différences dans la définition du chemin pour y parvenir.
Comment situer ce cheminement progressif vers un niveau de compréhension de plus en plus subtil ?
Le pratiquant dispose d’un vaste éventail de moyens pour parcourir le chemin qui mène au plein éveil.
L’éveil peut-il être décrit ? Le chemin repose-t-il seulement sur des principes éthiques ? Implique t-il un renoncement à la vie mondaine? Comment développer la compassion et la sagesse ? Quelles formes de méditation appliquer et pourquoi ? Comment vivre les préceptes et appliquer ces méthodes au quotidien ? Chaque tradition bouddhiste apporte des réponses qui font entrevoir un chemin progressif dont chaque étape complète et conforte les autres, un réel travail menant à la compréhension de la nature profonde du soi et des phénomènes.
Ces deux journées d’étude constitueront une opportunité unique de réaliser l’unité des enseignements dans leur diversité, de découvrir la saveur, la grande richesse et l’universalité des conseils de l’Eveillé.
Les orateurs
La tradition zen
Catherine Genno Pagès Roshi
« Apprendre la Voie bouddhique, c’est s’apprendre soi-même. S’apprendre soi-même, c’est s’oublier. S’oublier, c’est être attesté par tous les dharmas. Être attesté par tous les dharmas, c’est dépouiller corps et esprit, pour soi-même et pour les autres. C’est voir disparaître toute trace d’éveil, et faire apparaître constamment cet éveil sans trace. »
Ce texte de Dogen Zenji, Maître Zen du XIIIème siècle, extrait du ‘Genjokoan’, servira de trame pour approcher le premier enseignement donné par le Bouddha aussitôt après son Illumination sur les Quatre Noble Vérités.
S’apprendre soi-même c’est constater l’état de souffrance dans lequel nous vivons, et réaliser que notre attachement au moi, à nos vues, nos idées, nos perceptions, sensations et opinions est la source de notre souffrance.
La possibilité de faire cesser cette souffrance implique le retour à notre vraie nature, la dissolution de la crispation égocentrique. Ainsi s’arrête la saisie qui nous sépare de toutes choses, de tous les dharmas. Et pour rester dans cette ouverture, où disparaît même toute trace d’éveil, le Bouddha nous offre une Voie aux huit points très explicitement exposés, où apparaît constamment cet éveil sans trace.
Catherine Genno Pagès Roshi, maître Zen Soto, a passé sa jeunesse à Paris. Après des études d’histoire de l’art à la Sorbonne, elle a travaillé dans différents musées et galeries d’art parisiens.
En 1978, elle entama une période de voyages qui la conduisirent aux Etats-Unis, au Mexique, en Amérique Centrale, en Inde et au Népal, où elle rencontra le bouddhisme tibétain et commença une pratique dans cette tradition. De retour à Paris en 1982, elle rencontra le maître zen américain Dennis Genpo Merzel, successeur du maître japonais Taizan Maezumi Roshi, et devint sa disciple.
Durant les dix années suivantes, elle pratiqua avec lui en Europe et aux Etats-Unis.
Après avoir accompli le cursus complet des koans de cette lignée, elle reçut sa transmission en 1992.
En 1994 Genno Roshi fonda le Centre Zen Dana à Montreuil (Paris), afin d’offrir des séances de méditation ainsi que les enseignements du Bouddhisme Zen. Elle y enseigne la pratique de l’assise silencieuse (shikantaza) et la pratique des koans.
En 2005 son maître lui a donné le sceau d’approbation finale.
La tradition tibétaine
Lama Karta
Dans Sa grande compassion, le Bouddha a donné de nombreux enseignements.
Tous ces conseils sont là pour que tous les êtres, sans aucune exception, puissent s’améliorer et même réaliser l’état de plein éveil.Il s’agit donc d’enseignements pragmatiques qui restent vivants et prouvent leur pertinence à travers leur application.Cette multiplicité de méthodes et d’approches pratiques est proposée par l’Eveillé sachant que tous les êtres vivants disposent de la quintessence éveillée.Vu la présence de ce potentiel dans l’esprit de chaque être vivant, ceux-ci peuvent sans aucun doute réaliser l’éveil, du moins si on met en oeuvre les méthodes qui y conduisent. Voilà pourquoi le Bouddha propose toutes ces méthodes comme autant de moyens efficaces.
Nous pouvons trouver des méthodes pour toutes les périodes de notre vie et pour tous les états d’esprit que nous connaissons. Chaque expérience que nous rencontrons devient ainsi une occasion de progresser sur la voie vers la libération. Nous dormons et nous sommes réveillés: pour chaque période, il existe des méthodes. Nous sommes malades, nous rencontrons des contretemps, nous mourons: pour chaque période, il existe des méthodes. Même pour la période après la mort. Nous connaissons durant notre existence beaucoup de hauts et de bas. Mais surtout des souffrances de tout genre: allant de frustrations jusqu’aux douleurs physiques. Une première constatation que nous pouvons faire et qui correspond à la première des quatre vérités.
Il convient donc de se poser les questions suivantes: quelle pourrait bien être l’origine de la souffrance ? Est-ce que, oui ou non, il y a moyen de s’en défaire ? Et comment ? Elles correspondent aux trois autres vérités.
Les quatre nobles vérités enseignées par le Bouddha concernent donc notre vie quotidienne et en même temps le sens profond de la vie telle que nous voulons la mener.Elles constituent en même temps le fondement même du bouddhisme et le premier volet indispensable dans toute pratique spirituelle.
Lama Karta est né de parents tibétains. Il a reçu simultanément une éducation occidentale dans une école anglaise et une éducation de moine bouddhiste au monastère où il a fait la retraite traditionnelle de trois ans et trois mois.
Depuis 1987, le Lama réside et enseigne le bouddhisme en Belgique, en France et aux Pays-Bas. Ensemble avec Lama Zeupa et Lama Tashi Nyima, Lama Karta enseigne surtout à l’institut Yeunten Ling à Huy et à l’institut Nalanda à Bruxelles, l’institut tibétain à Schoten et Naropa à Cadzand en Hollande.
Sa culture tibétaine profondément ancrée dans le bouddhisme s’associe à une grande ouverture d’esprit envers les Occidentaux qu’il aborde avec une sagesse joyeuse et enthousiaste. En tant que représentant éminent du bouddhisme, le Lama Karta participe souvent à des réunions interreligieuses. Ses capacités de chanteur l’ont amenées à enregistrer quelques CD’s dont le premier « Chants de méditation tibétains » a capella – a connu une distribution mondiale.
Il est l’auteur de nombreux livres sur le bouddhisme dont une « Introduction au bouddhisme » qui a été traduite en néerlandais, en espagnol et en allemand. Le deuxième livre « Guirlande de bardos, réflexions sur la vie, le rêve, la méditation, la mort et la naissance est utilisé dans les milieux des soins palliatifs. Son dernier livre s’intitule « Prendre refuge dans le Bouddha ». Tous édités aux Publications Kunchab. « La voie de la confiance » a été fortement apprécié.
La tradition théravadine
Sayadaw U Nanujjotabhivamsa
Tout le monde recherche le bonheur physique et mental. Mais, nombreux sont ceux qui ne s’en rendent pas compte et sont affectés par beaucoup de souffrance. Ceci est la noble vérité de la souffrance, Dukkha Ariya Sacca.
Cette souffrance ne jaillit pas de nulle part. Son origine tient aux désirs intenses et à l’attachement, tanha. Ceci est la noble vérité de l’origine de la souffrance, Samudaya Ariya Sacca.
Il y a donc de la souffrance. Pourquoi les gens sont-ils incapables de mettre fin à cette souffrance ? Ou bien, parce qu’ils ne connaissent pas le bon moyen, la bonne méthode pour éliminer cette souffrance. Et s’ils les connaissent, ils ne les mettent pas en pratique. Ou bien ils pratiquent selon la méthode, mais ils ne le font pas jusqu’à l’avoir pleinement réalisée. Quel est le bon chemin pour éliminer la souffrance ? C’est la Voie du Milieu, majjhima patipada prônée par le Bouddha qui mène à la fin de la souffrance. Ceci est la noble vérité du chemin conduisant à la fin de la souffrance, Ariya Magga Sacca.
Celui qui suit cette voie un peu, gagnera un peu de bonheur. Celui qui la suit beaucoup, aura beaucoup de bonheur. Celui qui la pratique complètement atteindra le bonheur complet, ultime. Ceci est la noble vérité de la cessation de la souffrance, Nirodha Ariya Sacca.
Pour cela, celui qui ne connaît pas la méthode, a besoin d’en développer la compréhension. Sachant cela, il doit ensuite la pratiquer. La pratiquant, il est nécessaire qu’il le fasse jusqu’à l’avoir pleinement accomplie et réalisé le Dhamma dans son entière dimension.
Renaissant en tant qu’être humain doté d’intelligence, à un moment de diffusion de la parole du Bouddha, en pleine possession de tous vos sens, puissiez vous être capable d’utiliser cette précieuse opportunité pour pratiquer le noble Dhamma, réaliser les quatre nobles vérités et vous approprier le Dhamma.
Sayadaw U Nanujjotabhivamsa est le disciple de Sayadaw U Panditabhivamsa, l’un des principaux maîtres vivants de la méditation vipassana dans la tradition bouddhiste du Theravada birman.
Sayadaw U Nanujjotabhivamsa est né le 28 juin 1955 dans le Nord de la Birmanie. Il est devenu novice à l’âge de 10 ans et fût pleinement ordonné moine à l’âge de 20 ans. Il étudia dans plusieurs monastères, parmi lesquels le monastère de Mahagandhayon à Amarapura sous la guidance du célèbre Sayadaw U Janakabhivamsa.
Après des dizaines d’années d’études, il réussît la difficile série d’examens de Pali et de Dhamma des écritures bouddhistes du Theravada, jusqu’au niveau de Dhammacariya (Maîtrise) et de Abhivamsa (Doctorat). Il enseigna ensuite les écritures bouddhistes dans divers monastères.
Par ailleurs, à l’âge de 23 ans, il commença la pratique de la méditation au centre de méditation Mahasi de Rangoun sous la guidance du dernier Mahasi Sayadaw et de Sayadaw U Panditabhivamsa. Il devint l’assistant de Sayadaw U Panditabhivamsa au centre de méditation Panditarama, à Rangoun.
Il est considéré comme un Nayaka Sayadaw (le niveau de qualification le plus élevé et le plus respecté pour un enseignant.
Depuis 1994, Sayadaw U Nanujjotabhivamsa sert le Dhamma et enseigne la méditation au Canada, en Malaisie, à Singapour, au Royaume-Uni, en France et en Belgique. Depuis novembre 1998, il est le Directeur spirituel du centre de méditation Saraniya à Manchester.
Pour les informations pratiques:
http://www.institut-tibetain.org/cms/index.php?page=universite-du-bouddhisme
Les samedi 25 et dimanche 26 octobre 2008
Institut Nalanda
rue de l’Orme 50
1030 Bruxelles
Institut Nalanda
rue de l’Orme 50
1030 Bruxelles
Introduction
Lors des éditions précédentes nous avons présenté les interprétations occidentales et bouddhistes par rapport à des thèmes comme « Qui suis-je ? » ou « Qu’est-ce que la vie ? ».
La cinquième édition de l’Université du Bouddhisme est consacrée à l’étude et la pratique des enseignements de l’Eveillé. Cette année nous avons choisi les enseignements que le Bouddha a donnés pendant le premier cycle : Les Quatres Nobles Vérités.
N’est-ce pas le meilleur moyen de connaître le Dhamma (le Dharma) que d’écouter les enseignements tels que donnés tout au long de l’histoire du bouddhisme dans les grandes traditions reconnues. Nous avons à cette fin invité trois maîtres éminents - asiatiques et occidentaux - issus des grandes traditions bouddhiques. Chacun d’eux présentera ce sujet important selon sa tradition.
Ce programme de deux jours vous offre ainsi une occasion unique d’apprendre à connaître et à pratiquer la richesse et la diversité de la voie proposée par le Bouddha. Le dimanche après-midi nous pourrons méditer ensemble sur ce thème, sous la direction des trois maîtres.
Le temple de l’Institut Nalanda constitue ici le cadre propice à cette découverte et à cette pratique.
Le programma
Samedi 25 octobre
- 9h30 : Accueil
- 10h00 : Mot de bienvenue
- 10h30 : Intervention du Vénérable Lama Karta, maître vajrayana
- 12h00 : Déjeuner14h30 : Intervention de la Vénérable Genno Roshi, maître zen
- 16h00 : Séance de questions-réponses
- 17h00 : Clôture
Dimanche 26 octobre
- 10h00 : Accueil
- 10h30 : Intervention du Vénérable Sayadaw U Nanujjotabhivamsa, maître théravadin
- 12h00 : Déjeuner
- 14h30 : Sessions de méditation guidée selon les trois traditions
- 17h00 : Clôture
Les quatre noble vérites
Nous avons invité des représentants des principales lignées bouddhiques à donner un enseignement portant sur les quatre vérités, qui forment le fondement de toutes les traditions bouddhistes. Elles sont à la fois complémentaires et synergiques.
Après avoir atteint l’état de parfait éveil, le Bouddha Shakyamuni a commencé son cycle d’enseignements par le sermon donné dans le Parc des Gazelles, à Sarnath, près de Bénarès.
Ce premier tour de roue du Dhamma porte sur les Quatre Nobles Vérités :
- la souffrance ;
- les causes de la souffrance ;
- la cessation de la souffrance ;
- le chemin pour y parvenir.
S’il y a peu ou pas de différence entre ces traditions dans l’analyse de la souffrance et des causes de la souffrance, il existe peut-être plus que des nuances dans la manière de définir l’idéal d’éveil, donc la nature de la cessation. Il en résulte forcément des différences dans la définition du chemin pour y parvenir.
Comment situer ce cheminement progressif vers un niveau de compréhension de plus en plus subtil ?
Le pratiquant dispose d’un vaste éventail de moyens pour parcourir le chemin qui mène au plein éveil.
L’éveil peut-il être décrit ? Le chemin repose-t-il seulement sur des principes éthiques ? Implique t-il un renoncement à la vie mondaine? Comment développer la compassion et la sagesse ? Quelles formes de méditation appliquer et pourquoi ? Comment vivre les préceptes et appliquer ces méthodes au quotidien ? Chaque tradition bouddhiste apporte des réponses qui font entrevoir un chemin progressif dont chaque étape complète et conforte les autres, un réel travail menant à la compréhension de la nature profonde du soi et des phénomènes.
Ces deux journées d’étude constitueront une opportunité unique de réaliser l’unité des enseignements dans leur diversité, de découvrir la saveur, la grande richesse et l’universalité des conseils de l’Eveillé.
Les orateurs
La tradition zen
Catherine Genno Pagès Roshi
« Apprendre la Voie bouddhique, c’est s’apprendre soi-même. S’apprendre soi-même, c’est s’oublier. S’oublier, c’est être attesté par tous les dharmas. Être attesté par tous les dharmas, c’est dépouiller corps et esprit, pour soi-même et pour les autres. C’est voir disparaître toute trace d’éveil, et faire apparaître constamment cet éveil sans trace. »
Ce texte de Dogen Zenji, Maître Zen du XIIIème siècle, extrait du ‘Genjokoan’, servira de trame pour approcher le premier enseignement donné par le Bouddha aussitôt après son Illumination sur les Quatre Noble Vérités.
S’apprendre soi-même c’est constater l’état de souffrance dans lequel nous vivons, et réaliser que notre attachement au moi, à nos vues, nos idées, nos perceptions, sensations et opinions est la source de notre souffrance.
La possibilité de faire cesser cette souffrance implique le retour à notre vraie nature, la dissolution de la crispation égocentrique. Ainsi s’arrête la saisie qui nous sépare de toutes choses, de tous les dharmas. Et pour rester dans cette ouverture, où disparaît même toute trace d’éveil, le Bouddha nous offre une Voie aux huit points très explicitement exposés, où apparaît constamment cet éveil sans trace.
Catherine Genno Pagès Roshi, maître Zen Soto, a passé sa jeunesse à Paris. Après des études d’histoire de l’art à la Sorbonne, elle a travaillé dans différents musées et galeries d’art parisiens.
En 1978, elle entama une période de voyages qui la conduisirent aux Etats-Unis, au Mexique, en Amérique Centrale, en Inde et au Népal, où elle rencontra le bouddhisme tibétain et commença une pratique dans cette tradition. De retour à Paris en 1982, elle rencontra le maître zen américain Dennis Genpo Merzel, successeur du maître japonais Taizan Maezumi Roshi, et devint sa disciple.
Durant les dix années suivantes, elle pratiqua avec lui en Europe et aux Etats-Unis.
Après avoir accompli le cursus complet des koans de cette lignée, elle reçut sa transmission en 1992.
En 1994 Genno Roshi fonda le Centre Zen Dana à Montreuil (Paris), afin d’offrir des séances de méditation ainsi que les enseignements du Bouddhisme Zen. Elle y enseigne la pratique de l’assise silencieuse (shikantaza) et la pratique des koans.
En 2005 son maître lui a donné le sceau d’approbation finale.
La tradition tibétaine
Lama Karta
Dans Sa grande compassion, le Bouddha a donné de nombreux enseignements.
Tous ces conseils sont là pour que tous les êtres, sans aucune exception, puissent s’améliorer et même réaliser l’état de plein éveil.Il s’agit donc d’enseignements pragmatiques qui restent vivants et prouvent leur pertinence à travers leur application.Cette multiplicité de méthodes et d’approches pratiques est proposée par l’Eveillé sachant que tous les êtres vivants disposent de la quintessence éveillée.Vu la présence de ce potentiel dans l’esprit de chaque être vivant, ceux-ci peuvent sans aucun doute réaliser l’éveil, du moins si on met en oeuvre les méthodes qui y conduisent. Voilà pourquoi le Bouddha propose toutes ces méthodes comme autant de moyens efficaces.
Nous pouvons trouver des méthodes pour toutes les périodes de notre vie et pour tous les états d’esprit que nous connaissons. Chaque expérience que nous rencontrons devient ainsi une occasion de progresser sur la voie vers la libération. Nous dormons et nous sommes réveillés: pour chaque période, il existe des méthodes. Nous sommes malades, nous rencontrons des contretemps, nous mourons: pour chaque période, il existe des méthodes. Même pour la période après la mort. Nous connaissons durant notre existence beaucoup de hauts et de bas. Mais surtout des souffrances de tout genre: allant de frustrations jusqu’aux douleurs physiques. Une première constatation que nous pouvons faire et qui correspond à la première des quatre vérités.
Il convient donc de se poser les questions suivantes: quelle pourrait bien être l’origine de la souffrance ? Est-ce que, oui ou non, il y a moyen de s’en défaire ? Et comment ? Elles correspondent aux trois autres vérités.
Les quatre nobles vérités enseignées par le Bouddha concernent donc notre vie quotidienne et en même temps le sens profond de la vie telle que nous voulons la mener.Elles constituent en même temps le fondement même du bouddhisme et le premier volet indispensable dans toute pratique spirituelle.
Lama Karta est né de parents tibétains. Il a reçu simultanément une éducation occidentale dans une école anglaise et une éducation de moine bouddhiste au monastère où il a fait la retraite traditionnelle de trois ans et trois mois.
Depuis 1987, le Lama réside et enseigne le bouddhisme en Belgique, en France et aux Pays-Bas. Ensemble avec Lama Zeupa et Lama Tashi Nyima, Lama Karta enseigne surtout à l’institut Yeunten Ling à Huy et à l’institut Nalanda à Bruxelles, l’institut tibétain à Schoten et Naropa à Cadzand en Hollande.
Sa culture tibétaine profondément ancrée dans le bouddhisme s’associe à une grande ouverture d’esprit envers les Occidentaux qu’il aborde avec une sagesse joyeuse et enthousiaste. En tant que représentant éminent du bouddhisme, le Lama Karta participe souvent à des réunions interreligieuses. Ses capacités de chanteur l’ont amenées à enregistrer quelques CD’s dont le premier « Chants de méditation tibétains » a capella – a connu une distribution mondiale.
Il est l’auteur de nombreux livres sur le bouddhisme dont une « Introduction au bouddhisme » qui a été traduite en néerlandais, en espagnol et en allemand. Le deuxième livre « Guirlande de bardos, réflexions sur la vie, le rêve, la méditation, la mort et la naissance est utilisé dans les milieux des soins palliatifs. Son dernier livre s’intitule « Prendre refuge dans le Bouddha ». Tous édités aux Publications Kunchab. « La voie de la confiance » a été fortement apprécié.
La tradition théravadine
Sayadaw U Nanujjotabhivamsa
Tout le monde recherche le bonheur physique et mental. Mais, nombreux sont ceux qui ne s’en rendent pas compte et sont affectés par beaucoup de souffrance. Ceci est la noble vérité de la souffrance, Dukkha Ariya Sacca.
Cette souffrance ne jaillit pas de nulle part. Son origine tient aux désirs intenses et à l’attachement, tanha. Ceci est la noble vérité de l’origine de la souffrance, Samudaya Ariya Sacca.
Il y a donc de la souffrance. Pourquoi les gens sont-ils incapables de mettre fin à cette souffrance ? Ou bien, parce qu’ils ne connaissent pas le bon moyen, la bonne méthode pour éliminer cette souffrance. Et s’ils les connaissent, ils ne les mettent pas en pratique. Ou bien ils pratiquent selon la méthode, mais ils ne le font pas jusqu’à l’avoir pleinement réalisée. Quel est le bon chemin pour éliminer la souffrance ? C’est la Voie du Milieu, majjhima patipada prônée par le Bouddha qui mène à la fin de la souffrance. Ceci est la noble vérité du chemin conduisant à la fin de la souffrance, Ariya Magga Sacca.
Celui qui suit cette voie un peu, gagnera un peu de bonheur. Celui qui la suit beaucoup, aura beaucoup de bonheur. Celui qui la pratique complètement atteindra le bonheur complet, ultime. Ceci est la noble vérité de la cessation de la souffrance, Nirodha Ariya Sacca.
Pour cela, celui qui ne connaît pas la méthode, a besoin d’en développer la compréhension. Sachant cela, il doit ensuite la pratiquer. La pratiquant, il est nécessaire qu’il le fasse jusqu’à l’avoir pleinement accomplie et réalisé le Dhamma dans son entière dimension.
Renaissant en tant qu’être humain doté d’intelligence, à un moment de diffusion de la parole du Bouddha, en pleine possession de tous vos sens, puissiez vous être capable d’utiliser cette précieuse opportunité pour pratiquer le noble Dhamma, réaliser les quatre nobles vérités et vous approprier le Dhamma.
Sayadaw U Nanujjotabhivamsa est le disciple de Sayadaw U Panditabhivamsa, l’un des principaux maîtres vivants de la méditation vipassana dans la tradition bouddhiste du Theravada birman.
Sayadaw U Nanujjotabhivamsa est né le 28 juin 1955 dans le Nord de la Birmanie. Il est devenu novice à l’âge de 10 ans et fût pleinement ordonné moine à l’âge de 20 ans. Il étudia dans plusieurs monastères, parmi lesquels le monastère de Mahagandhayon à Amarapura sous la guidance du célèbre Sayadaw U Janakabhivamsa.
Après des dizaines d’années d’études, il réussît la difficile série d’examens de Pali et de Dhamma des écritures bouddhistes du Theravada, jusqu’au niveau de Dhammacariya (Maîtrise) et de Abhivamsa (Doctorat). Il enseigna ensuite les écritures bouddhistes dans divers monastères.
Par ailleurs, à l’âge de 23 ans, il commença la pratique de la méditation au centre de méditation Mahasi de Rangoun sous la guidance du dernier Mahasi Sayadaw et de Sayadaw U Panditabhivamsa. Il devint l’assistant de Sayadaw U Panditabhivamsa au centre de méditation Panditarama, à Rangoun.
Il est considéré comme un Nayaka Sayadaw (le niveau de qualification le plus élevé et le plus respecté pour un enseignant.
Depuis 1994, Sayadaw U Nanujjotabhivamsa sert le Dhamma et enseigne la méditation au Canada, en Malaisie, à Singapour, au Royaume-Uni, en France et en Belgique. Depuis novembre 1998, il est le Directeur spirituel du centre de méditation Saraniya à Manchester.
Pour les informations pratiques:
http://www.institut-tibetain.org/cms/index.php?page=universite-du-bouddhisme
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