Une expérience vécue sans le vouloir !

merci jocelyne, moi aussi au décés de ma soeur il y a eu des choses bizarre et inexplicable.
Bisous

Bonjour Trachi Gyamtso

Remercions ce que l'on nous envois car tout est enseignement !!

Bisous

Beh oui, c'est pour ça que je renie pas mon passé et que je ne souhaite pas l'oublier, je veux au contraire m'en servir pour être plus fort.
Bisous jocelyne

Nous oublions pas le passé, mais attention de ne pas rester dedans ! Souvenons nous que des choses agréables mais revenons toujours au présent, ici et maintenant !! Laisse faire ce que l'on peut t'envoyer sans chercher des réponses immédiates. Vis pleinement ta vie a cet instant précis !!

je n'ai pas ressenti la même chose quand mon mari est décédé.

Par contre je l'ai toujours senti près de moi, comme s'il m'aidait à vivre tout simplement. Depuis que je penses prendre refuge, j'ai l'impression qu'il me demande de le laisser aller en bouddha.

pourtant trois mois avant de mourrir il avait demandé au curé de la paroisse et qui était aussi l'aumonier de l'hopital de le rebaptiser mais à ce moment là il était déjà sous morphine à haute dose.

Donc je n'ai jamais su si cette conversion était vraie ou illusion mais pour lui ça a été un réconfort sur le moment.

Mais maintenant je sais que c'est par bouddha qu'il me demande de se détacher de moi ou moi de lui pour qu'il puisse être en paix puisque moi je le suis

Je ne sais pas comment l'exprimer autrement mais c'est ce que je ressens

Bonjour Thudie

Effectivement, on ressent la présence puis ca s'en va tout doucement.

Un maître m'a expliqué après son decès que mon père était près de moi car beaucoup de perturbations étaient présentes et qu'il cherchait de l'aide. M'a expliqué un certain nombre de processus, ce que je devais faire par rapport a ces perturbations ( il est décedé d'un cancer de la base de la langue car il buvait et fumait...) et même decedé, il continuait a avoir les envies de son vivant.. Plus tout ce qu'il se reprochait ( le pardon qu'il demandait) et les remerciements qu'il souhaitait me dire pour ce que j'avais fait. Bref, j'ai donc fait ce qu'il m'avait demandé et seulement après, j'ai senti en moi que cette paix interieure venait et que le moment était venu pour lui de partir ( il m'a fallut aussi de l'aide car je ne voulais pas le laisser partir...) et je l'empechait de continuer son chemin donc je provoquais aussi des perturbations en lui...
Comme quoi, nous pouvons créer des perturbations si nous restons dans la souffrance...

bises Thudie

le problème n'est pas pour moi de le laisser partir mais le "comment" le laisser partir puisque ce comment je ne le connais pas

En faite, il arrive parfois que nous les retenons. Soit parce que nous souhaitons qu'ils restent près de nous soit parce que le travail de deuil n'est pas fait !

Dans le livre des morts Tibétain, il est dit que la conscience de la personne mourante est alors exceptionnellemnt vulnérable, elle perçoit nos sanglots et nos larmes à son chevet comme des bruits de tonnere et de grèle. Pour aider une personne au moment de la mort et pour ceux qui sont déjà décédés, il faut pratiquer le " po'wa" ce qui signifie " transfert de conscience" ce qui l'aidera pour son voyage et traverser les bardos

là je sais que je vais en choquer certains

Mon deuil de son départ était déjà terminé avant sont décès, je m'explique: j'ai reçu une formation d'infirmière et dans cette formation nous avions un cours de psychologie et ce cours nous a expliqué les étapes du deuil

Je l'ai mis en pratique dès que j'ai su que mon mari était malade et que ses maladies étaient au stade terminal (cancer du pancréas et cancer du péritoine)

je l'ai veillé pendant 14 mois jusqu'au moment de sa fin de souffrance dans ce monde

de ça j'étais entièrement prète

mais pas de la solitude qui s'en est suivie

qu'il y ait du monde autours de moi ou non je me sentais seule voire isolée. J'ai eu la chance d'avoir un ami véritable qui vivait dans mon entrourage et qui m'a demandé si ça me choquerait qu'on réunisse nos solitudes en vivant ensemble pour qu'on ait un adulte à qui parler le soir et j'ai accepepté.

mon mari était décédé depuis deux mois à peine.

Beaucoup de gens dans mon entourage n'ont pas compris ce que je vivais et du pourquoi je lui ai dit oui nous prédisant que nous ne resterions pas ensemble plus de 6 mois.
Eux sont divorcés et nous on est toujours ensemble depuis juillet 1993

en été 1994 nous nous promenions en plein champs quand mon compagnon me voit pleurer, il me demande ce qu'il y a, il connaissait toute mon histoire. je lui ait répondu "tu te rends compte, je l'ai aidé à ne plus souffrir, en clair je l'ai tué".
Il m'a dit une parole superbe: "non tu l'as aimé jusqu'à lui permettre de ne plus souffrir comme il te l'a demandé"

Dans l'absolu je suis contre l'euthanasie mais dans ce cas là j'ai trouvé que c'était vrai, c'était une preuve d'amour à lui donner, d'amour altruiste et non de l'égoïsme à le garder à tout prix et même celui de la souffrance

quelques temps après, environ deux ou trois moi, j'ai ressenti la présence de mon mari, il était content que j'avais pris son conseil au sérieux (qu'il m'avait donné de son vivant) de ne pas rester seule et d'avoir trouvé un père social pour ses deux filles. Depuis mon mari ne m'a plus jamais quitté

Mais maintenant il aimerait repartir me sentant vraiment stable mais nous ne connaissons pas la manière pour ce faire car c'est un choix à tous les deux

Je sais que j'en ai choqué quelques uns mais ce n'est vraiment pas voulu et je n'ai pas raconté mon histoire dans le but de choquer mais simplement d'explliquer ce que je ressens

je ne sais plus à qui je l'avais demandé si on pouvait faire le bardo après un temps très long maintenant cette personne à l'axplication entière.

Quand j'irai au temple pour avoir un rendez-vous avec un lama je lui demanderai mais si vous avez des pistes de réflexions pour moi, elles sont les bienvenues

Bonjour Thudie

Nous somme notre propre juge...
Ce qui importe, c'est comment toi, tu as ressenti au plus profond de toi ce que tu estimais de juste par rapport à ton mari. Comment vivre ta vie après son décès.
Personnellement, je pense que je n'ai pas a juger qui que ce soit ! Cela regarde que la personne qui vit, ce qu'elle a envie de vivre et ce qui lui semble juste. Donc, je respecte ton choix.

Concernant les bardos, j'y travaille encore dessus. Je sais que nous pouvons vivre l'expérience des bardos a travers nos rêves, mais là je n'ai pas encore tout compris. Je laisse donc l'explication a quelqu'un qui a plus de connaissances sur ce sujet Quand au bardo du devenir, l'ensemble dure en moyenne quarante-neuf jours et au minimum une semaine. Mais je suis comme toi Thudie j'apprends !:study:

Je t'embrasse.
Jocelyne