Tournée des Reliques en France - 16 et 17 Mai 2009

Il y a 4 jours

PARIS (AFP) — A l'occasion du nouvel an bouddhiste, Vesak 2009, célébré les 15, 16 et 17 mai, des reliques du Bouddha historique Sakyamouni vont être transférées de Thaïlande en France pour être installées à la Grande Pagode de Vincennes, près de Paris, a annoncé mardi l'Union bouddhiste de France (UBF).

Ces reliques sont offertes par le patriarche de Thaïlande. Elles arriveront par avion le 15 mai et seront exposées notamment le 16 mai à la Mairie de Paris, avant d'être installées définitivement le 17 mai à la Grande Pagode de Vincennes. Une procession et une cérémonie religieuse sont prévues à l'issue desquelles les reliques seront enchâssées dans un stupa (monument funéraire, ndlr) en bronze.

L'installation en France des reliques, assure l'UBF, a été prévue par une prédiction et symbolise un passage de relais du bouddhisme entre l'Orient et l'Occident.

Ces reliques du Bouddha ont été trouvées en Inde au XIXème siècle à l'occasion de l'écroulement d'un stupa appartenant à la famille Sakia et où elles se trouvaient depuis plus de 2.000 ans. Elles avaient alors été confiées à la Thaïlande, seul pays bouddhiste d'Asie n'étant pas colonisé. En l'an bouddhique 2442 (1898), une prédiction annonce que les reliques quitteraient la Thaïlande pour l'Occident 111 ans plus tard. En 2009 donc, les autorités religieuses bouddhistes de Thaïlande ont décidé d'offrir les reliques à un pays européen et c'est l'UBF qui a été choisie pour les accueillir et les protéger.

En France, entre 600.000 et 800.000 personnes, dont les 3/4 d'origine asiatique, se réclament du bouddhisme, et parmi elles, selon une enquête TNS-Sofres de 2007, 14% se disent pratiquantes.

Bien que n'étant pas une pratiquante assidue (mis à part "Om mani padme houng" qui "tourne" presque toujours au fond de moi) je suis une sympathisante convaincue et désire me rendre au grand événement de dimanche à Kagyu Dzong. J'ai lu et relu les infos données, très intéressantes, mais aucun horaire, même pas hypothétique ! Comment alors inviter des amis ? Pouvez-vous m'éclairer surce point (l'illumination viendra plus tard...) ? Merci d'avance.

Trois jours de cérémonies vont marquer à partir de vendredi l'arrivée en France de reliques du Bouddha historique Sakyamouni, qui seront installées définitivement dimanche à la Grande Pagode de Vincennes, une première pour un pays occidental. Ces reliques, offertes à la France par le patriarche de Thaïlande, sont confiées à l'Union bouddhiste de France (UBF), qui organise les cérémonies. La France, souligne l'UBF, a été choisie comme patrie des droits de l'Homme, et Paris comme symbole du dynamisme du bouddhisme en Occident.

Vendredi, de 15H00 à 20H00, les reliques seront exposées à l'Institut culturel Huyen Vi de Vitry-sur-Seine, suffisamment vaste pour accueillir 500 moines -dont 50 venus de Thaïlande- et les fidèles. Samedi, elles seront à la mairie de Paris (Salon des tapisseries) de 9H00 à 17H30, au sein d'une exposition d'art bouddhique. Enfin, dimanche, elles seront installées à la Grande Pagode de Vincennes, un des pavillons construits pour l'Exposition coloniale de 1931, qui devient ainsi le haut-lieu spirituel du bouddhisme en France.

Une procession et une cérémonie religieuses sont prévues dans la matinée, suivies d'une "fête du bouddhisme". Les reliques seront alors définitivement installées dans la Grande Pagode, enchâssées dans un stupa (monument funéraire, ndlr) en bronze. L'installation en Occident des reliques, assure l'UBF, a fait l'objet d'une prédiction et symbolise un passage de relais du bouddhisme entre l'Orient et l'Occident
SOURCE : www.lepoint.fr/actualité

Merci. "Dans la matinée" = +ou- vers 10 ou 11h ?

Voici les infos en provenance du site de l'UBF :
Programme
(Entrée libre)



EN HOMMAGE AUX RELIQUES DU BOUDDHA
Nuits du vendredi 15 au 16 mai et du samedi 16 au dimanche 17 mai : VEILLEES de prières de minuit à l'aube
à l'Institut Huyen Vi
86 rue Pasteur / 94400 VITRY SUR SEINE


VENDREDI 15 Mai à l’Institut Huyen Vi
86, rue Pasteur 94400 Vitry sur Seine

15h – 20h Exposition des Reliques


SAMEDI 16 Mai à l’Hôtel de Ville de Paris

• 9 - 17h30 Salon des Tapisseries - accès rue de Lobau
« De Bodhgaya à Paris, 25 siècles de cultures bouddhiques »
Autour des Reliques du Bouddha, exposition exceptionnelle d’art bouddhique - avec le concours des Musées Guimet et Cernuschi, de plusieurs Ambassades (Indonésie, Népal), d'artistes et de collectionneurs privés.


DIMANCHE 17 Mai à La Grande Pagode du Bois de Vincennes
40, route de la Ceinture du Lac Daumesnil 75012 Paris (M° Porte Dorée)
« Fête du Bouddhisme »

8h30 Procession solennelle depuis la Porte Dorée jusqu'à la Pagode
10h – 11h30 Cérémonies en l'honneur des Reliques célébrées simultanément à l'intérieur de la Pagode (accès restreint) et à l'extérieur (podium devant le lac)

12h30 – 18h « Fête du Bouddhisme »
Présentation de l’univers culturel bouddhique en France
Possibilité pour le public de rendre hommage aux Reliques
Spectacles, stands, ateliers, restauration

Il y a 4 heures

VITRY-SUR-SEINE, Val-de-Marne (AFP) — Les reliques du Bouddha historique Sakyamouni, acheminées vendredi matin en France, sont présentées à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), marquant ainsi le début de trois jours de cérémonies, a constaté une journaliste de l'AFP.

La matinée a été consacrée aux cérémonies officielles d'accueil des reliques, marquées par des prières des différentes tendances du bouddhisme. Des moines en robe jaune, grise ou brune selon leur appartenance, ont ainsi rendu hommage aux reliques, logées dans une bulle en verre enchâssée dans une sculpture dorée représentant une pagode.

"Il suffit de voir les sourires sur les visages pour comprendre la joie de tout le monde", a déclaré à l'AFP le Vénérable Nyanadharo.

Une fidèle d'origine vietnamienne, qui a requis l'anonymat, a expliqué de son côté qu'"avoir la chance de voir ces reliques, c'est avoir un bon karma".

Durant l'après-midi, "entre 500 et 1.000 personnes" sont attendues à l'Institut culturel Huyen Vi de Vitry, où les reliques sont présentées pour la première fois au public en France, selon l'Union bouddhiste de France (UBF).

Les reliques, offertes à la France par le patriarche de Thaïlande, sont arrivées ce matin à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle en provenance de Bangkok.

Ces reliques du Bouddha ont été trouvées en Inde au XIXème siècle, lors de l'écroulement d'un stupa (monument funéraire), où elles se trouvaient depuis plus de 2.000 ans, appartenant à la famille Sakya, dont faisait partie le Bouddha historique.

Samedi, elles seront présentées à la mairie de Paris (Salon des tapisseries) de 9H00 à 17H30, dans le cadre d'une exposition d'art bouddhique.

Dimanche, elles seront installées définitivement à la Grande Pagode de Vincennes, un des pavillons construits pour l'Exposition coloniale de 1931, qui deviendra ainsi le haut-lieu spirituel du bouddhisme en France.

L'installation en Occident des reliques, assure l'UBF, a fait l'objet d'une prédiction et symbolise un passage de relais du bouddhisme entre l'Orient et l'Occident. La France, souligne l'UBF, a été choisie comme patrie des droits de l'Homme, et Paris comme symbole du dynamisme du bouddhisme en Occident.

"Le choix s'est porté sur la France car elle accueille la plus grande diversité de communautés bouddhistes en Europe", a déclaré Philippe Judenne, administrateur de l'UBF.

:mer' J'ai ainsi pu inviter des amis !
((lol))):

J'espère que vous nous raconterez hein madame Françoise ?
Et si vous avez des photos...n'hésitez pas à les publier ici...

..et alors ces reliques ? Point de nouvelles, point de reportage ?

C'est juste un renseignement que je veux avoir ( je n'ironise pas , ni ne me moque , hein...On est bien d'accord !...) . Cela me semble curieux que le Bouddhisme ait besoin de " reliques " et d'objets sacrés...Puisqu'il ne me semble pas être un dogme ; mais plutôt l'incitation à une recherche personnelle fondée sur l'introspection et sur la connaissance d'une vérité absolue dont chacun d'entre "nous" serait censé être le réceptacle ( nature transcendante de Bouddha )...Si tel est le cas, qu'importe les reliques !!! Dans toutes les religions on " offre " souvent aux regards passionnés des dévots les "restes" de ceux qui sont censés s'être approchés de " Dieu" ( les saints ) : " morceaux de bois de la vraie croix , dent de st Jérome , tibia de sainte thérèse d'Avila ,
Basquettes de soeur Emmanuelle ( pour ce qui est du Christianisme )...Pourquoi doit-on avoir besoin d'un quelconque objet - supposé "saint" - pour affermir ce qui ne relève que d'une confrontation de solitude absolue et personnelle entre " soi " et le mystère de sa propre existence ???...

Dans le cas présent, j'ignore totalement en quoi consiste les reliques...on parle d'éléments du BOUDDHA...?
C'est normal que l'on aie une dévotion et que l'on traite avec respect de tels éléments.
Habituellement il y a des reliques dans des Stupa ou des statues.
Celà "charge" en énergie positive.

On dit que lorsque le corps d'un saint est incinéré, il reste parmi les cendres des petites perles ou boules, les sariras, signe que la personne était spirituellement élevée.
Par respect envers le maître qui s'en est allé, je pense que c'est assez naturel de les recueillir. Cela peut nous rappeler la personne et son enseignement, ça peut ainsi être une façon de prolonger sa vie dans notre esprit.
Après, de là à en faire des objets de cultes et de dévotion, je pense que cela est contraire à l'esprit du bouddhisme, en tout cas du bouddhisme originel. Respect, humilité et mémoire, je pense que c'est suffisant.

Pour l'énergie je n'en sais rien. On dit des sariras qu'elles peuvent se multiplier, changer de taille ou de couleur, dans un environnement spirituel favorable. Cela voudrait dire qu'elles sont chargées d'énergie, mais de l'énergie de qui ? Du défunt ? Ou simplement, peut-être, des gens qui concentrent leurs pensées sur ces objets ?
Il y a une maxime tibétaine qui dit "meugu yeu na kyi so eu toung" ou encore "s'il y a de la vénération, même de la dent d'un chien de la lumière peut surgir" en référence à une histoire connue où un fils rapporte à sa mère la dent d'un chien mort trouvée dans la rue, en lui faisant croire qu'elle est de Saripoutra (un disciple du Bouddha), et la mère et ses proches la vénèrent tellement, cette petite dent de chien, qu'un jour de la lumière en jaillit ! Cette dent n'avait rien de saint à l'origine, c'est le pouvoir de l'esprit...

Le tour fait étape à La Réunion, pour la paix ici et dans le monde.
Un grand succès avec la présentation des reliques du Bouddha et de ses disciples célèbres avec une bénédiction individuelle.

lundi 27 juillet 2009
Jean Fabrice NATIVEL

« Il est important que ce projet touche le plus grand nombre, que toutes les communautés spirituelles soient représentées ; merci d’en parler autour de vous ! ». Les responsables de l’association Gyeltsabje ont été entendus. La foule a empli le centre Samsara à la Rivière du Mat les Hauts Bras-Panon de 10 à 20 heures samedi et dimanche –le vendredi, en fin d’après-midi était dédié à la cérémonie d’ouverture. Aligné en file jusqu’au champ de canne voisin, chacun attend patiemment pour contempler les reliques, pour recevoir et diffuser de l’amour et de la paix. Avant qu’elles s’envolent pour l’Afrique du Sud

Toute La Réunion est représentée dans sa diversité : religions et spiritualités dont les bouddhistes tibétains –organisateurs-, couleurs et origines, malades ou bien portants, enfants, adultes, gramounes des cases voisines ou citadins, habitants de toute l’île, portant parfois un animal, bienvenu lui aussi pour sa bénédiction. Chaque personne a réalisé un circuit, visible et intime, sur quelques mètres dans le respect et la convivialité : déposer un peu d’eau sur la statue du Bouddha enfant, voir les reliques, lire des textes, « faire de la musique » avec une cloche, un bol et des cymbales tibétaines, et recevoir la bénédiction.

« Bénir et transformer l’esprit et le cœur de chacun en ce monde »

« Partout de par le monde, c’est le bon cœur et l’amour bienveillant qui engendrent la paix » déclare le Lama Zopa Rinpoché directeur spirituel du projet Maitréya. Les fonds recueillis lors du tour des reliques vont permettre la construction d’une statue du Bouddha Maitréya haute de 152 mètres. « Elle aura pour but de bénir et transformer l’esprit et le cœur de chacun en ce monde ». Édifié à Koushinagar dans le Nord de l’Inde près du lieu où est mort le Bouddha historique, « Le projet Maitréya comprend des équipements spirituels, médicaux et éducatifs, des créations de centaines d’emploi ».

« Les reliques sacrées sont d’extraordinaires grains à l’apparence de perles… »

L’association Gyeltsabje, qui propose des enseignements dans toute l’île par le lama réunionnais Thubten Sangpo, accueillaient les organisateurs, religieux et laïques, du Tour mondial des reliques. « Cette collection rare et précieuse sera exposée au cœur de la statue de Maitréya. Les reliques sacrées sont d’extraordinaires grains à l’apparence de perles recueillies, après leur crémation, dans les cendres de maîtres spirituels : Bouddha historique, Dalai Lama, Karmapa, Ananda, Sharipoutra, Maugalyayana… parfois de différentes réincarnations ».

« Les religions et les traditions de La Réunion enseignent le même message de respect… »

Comme le disent des participants à Samsara « Les religions et les traditions de La Réunion enseignent le même message de respect, de patience, d’amour, de compassion, de partage, de soutien mutuel ». Cette manifestation spirituelle a voulu participer à leur application concrète car « s’enracinant dans l’esprit et le cœur d’un nombre toujours grandissant de personne, la paix en ce monde peut devenir un rêve accessible ».

Eva S. et Jean Fabrice Nativel

Voir la vidéo: http://www.linfo.re/Les-reliques-sacrees-de-Bouddha-attirent-la-foule

Une exposition internationale itinérante de reliques sacrées de Bouddha et de maîtres bouddhistes est accessible à tous depuis vendredi 24 juillet dans la commune de Bras Panon, plus précisément à la Rivière-Du-Mât au centre Samsâra. Depuis deux jours, les Réunionnais se pressent pour faire la queue et découvrir après une longue attente, ces reliques sacrées vieilles de plusieurs millénaires pour certaines.
Depuis vendredi soir, les habitants sont nombreux à se déplacer pour venir découvrir de près les reliques sacrées de Bouddha exposées au centre Samasâra de la rivière-Du-Mât.

Muni d’un ticket, les visiteurs doivent attendre plus d’une heure devant les portes de ce centre avant de se déchausser et de pouvoir enfin, approcher ces reliques sacrées.

La spiritualité et le Bouddhisme sont donc au centre de cette exposition culturelle et les Réunionnais s’empressent pour admirer ces reliques de Bouddha, parfois vieilles de plusieurs millénaires.

Aujourd’hui, cette exposition ouvre ses portes dès 10h00 mais les visiteurs sont venus faire la queue bien avant l’heure.

A 11h00, une méditation sur le thème de l’amour et de la passion se tiendra au centre Samsâra.

Dans l’après midi, à 17h00 précisément, "un exposé sur la vie de Bouddha sera présenté aux visiteurs". La clôture de cette exposition est prévue pour 19h00.

Les dons récoltés permettent de financer des projets humanitaires et l’édification d’une future statue monumentale pour inspirer la paix dans le monde.

L’entrée est gratuite pour découvrir plus d’une quarantaine de reliques sacrées dont plusieurs du Bouddha historique, le bouddha Shakyamouni (reliques du sang, du crâne...) et de ses disciples et de nombreux saints et maîtres spirituels.

"Les reliques sont les restes de maîtres qui ont consacré leur vie entière à des pratiques spirituelles dédiées au bonheur de tous. Chaque part de leur corps et de leurs reliques véhicule une énergie positive qui inspire la bonté et réduit les négativités... Nous pouvons en déduire quelle valeur ont ces reliques " affirme Lama Zopa Rinpoché, Directeur Spirituel du Projet Maitréya.

En huit ans, un million de visiteurs a pu découvrir la “Tournée des Reliques du Temple du Cœur du Projet Maitréya”.

Pour plus de précision, trois expositions itinérantes parcourent le monde : l’une est actuellement aux États-Unis, l’autre en Russie et la troisième à la Réunion, avant de s’envoler pour l’Afrique du Sud.

Les reliques sont destinées à être enchâssées dans le “Temple au Cœur”, une statue de 152 mètres du Bouddha Maitréya devant être érigée à Koushinagar, dans le nord de l’inde, là où mourut le Bouddha.

La statue sera le point fort de la vision du Projet Maitréya pour créer des bienfaits spirituels et socio-économiques durant tout ce millénaire.

Les objets sacrés, tels que les statues et reliques, sont un moyen “unique et puissant” permettant de véhiculer “les attitudes positives essentielles au développement de l’amour bienveillant”, selon la tradition Bouddhiste.

Cette collection est proprement extraordinaire et au regard de la forte affluence enregistrée depuis vendredi soir au sein du centre Samsâra de la Rivière-Du-Mât, les habitants ont en bien conscience.

Merci d'avoir informé, sur l'Arbre des Refuges, le passage du Tour des Reliques à la l'ile de la Réunion.

Ce fut un moment magique ....

(Il y a eu plus de 2500 visiteurs sur les deux jours.
Lama Zopa Rinpotché avait souhaité au moins que 1 000 personnes sur l'île puissent voir ces Reliques)

Toute la Sangha de la Réunion s'est retrouvée comme une Famille unie pour préparer et participer à cet évènement qui a été une belle réussite, un véritable cadeau, un vrai bonheur !!!

Ce qui ma beaucoup touché, c'est de voir toutes ces personnes réunis , au dela de l'étiquette "religieux", passées tour à tour (parfois l'attente était plus de 3h) autour de la table des Reliques, et attendre de recevoir la Bénédiction individuelle.

La Réunion était en "effervescence" , lol
radio, télévision, journaux, affiche présentaient la Tournée des Reliques.

c'était vraiment magique, merveilleux !!!!
A la suite de cet évènement, beaucoup de personnes souhaitent en savoir plus.. et nous ont laissé leur coordonnées pour être recontactés ..


Baignée dans cette Energie, l'association Gyeltsabjé prépare actuellement la prochaine venue des Lamas Tibétains (de septembre à novembre) pour la réalisation de Mandalas de sable, rituel de purification, pudja etc..


c'est BONHEUR !!!!
Puisse ce bonheur s'étendre sur toute lîle de la Réunion et tous les êtres qui y vivent.

http://gyeltsabje.over-blog.com/
Neldjorma

Merci pour ce témoignage plein d'enthousiasme, Neldjorma!

franchement, je trouve ces reliques un peu louches. Exemple : il est bien clair si on en crois les textes et la tradition, que Milarépa n'ait laissé aucune relique. Comment se fait-ce alors qu'elles nous les soient présentées avec tant d'ostentation. Bref, je ne suis pas convaincu par ce vide grenier.

Bonjour,
Il est vrai que des reliques qui apparraissent comme venues du néant ont de quoi surprendre ou faire douter de leur historicité. En fait, on connaît bien les reliques du Bouddha car le canon pali a au moins un soutra qui évoque les événements qui suivirrent sa crémation.
Dans ce soutra, le Mahaparinibbana Sutta (Digha Nikaya, 16), il est dit qu'après la crémation, donc, les restes calcinés furent divisés en huit parts réparties entre :

• le roi Ajatasattu du Magadha, qui fit un stoupa à Rajagaha (Rajgir)
  
• les Licchavis.... à Vesali
  
• les Shakya, à Kapilavatthu (Kapilavastu, la moderne)
  
• les Bulaya, à Allakappa
  
• les Koliya, à Ramagama
  
• un brahman, à Vethadipa
  
• les Mala, à Pava
  
• les Mala, à Kukinara (Kushinagar)
  

En plus, deux autres stoupas furent construits : l'un pour l'urne funéraire prinicpale, construit par le brahlmane Dona, et un autre à Pipphalavana pour les cendres et les restes de bois brûlé par les Morya dont les représentants arrivèrent après la distribution des reliques.
Deux urnes contenant des reliques ont été trouvées jusqu'à aujourd'hui. L'une d'elles à été découverte à Piprava (Inde), à qq kilomètres de Lumbini, le lieu de naissance du Bouddha au Népal. Cette urne a pu être datée grâce au style décriture et à la langue de l'inscription (magadhi ancien et écriture brahmi, si mes souvenirs sont exacts) qui avait été faite sur son couvercle ("Cette urne avec les reliques du Bouddha bienheureux du clan Shakya a été offerte par Sukiti et ses frères, et leur soeurs, fils et épouses"). Ce sont les cendres de cette urne qui ont été offertes au roi de Siam, la Thaïlande actuelle.
C'est cette découverte qui permit aussi de mieux comprendre l'histoire locale : Piprava revendiquait le fait d'avoir été Kapilavastu, la capitale des Shakya, et donc le lieu de naissance et de jeunesse du Bouddha.... qui aurait été indien par conséquent. En fait, les fouilles on fait comprendre que Lumbini et Kapilavastu, au Népal, étaient ceux évoqués dans les soutras sur la jeunesse du Bouddha. Pipriva était en fait la nouvelle Kapilavastu, construite sur le domaine des Shakya (cette portion étant en Inde aujourd'hui) après la défaite qu'ils durent subir du vivant du Bouddha. Le Bouddha n'y vécut donc jamais mais c'est là que ses cendres furent déposées... puisque c'est là qu'habitait sa famille quand il a trépassé.
L'autre urne à avoir été découverte est celle de Vesali dans le stoupa fait par les Licchavi.
Les autres urnes sont trouvables pour la plupart.... mais il faudrait alors détruire des stoupas qui sont eux-mêmes des monuments historiques. Les découvertes ont donc été faites fortuitement (écroulement du stoupa ancien....).
Pour ce qui est des reliques de Milarépa (mais il n'est pas le seul dans ce cas), il faut rappeler qu'il existe trois grandes familles de reliques : les objets, vêtements et autres ayant appartenus à un saint, les reliques apparues lors de la crémation, et celles apparues spontanément. Pour cette dernière catégorie... il n'y a que la foi qui peut leur donner une valeur et s'il est probable que certaines reliques ont simplement été fabriquées de toute pièce (un monastère avec des reliques attire les pélerins... et donc les donations ), il n'en demeure pas moins que certaines sont très troublantes. Ainsi en est-il de celles qui se multiplient spontanément. Pour en avoir vu à l'oeuvre, elles sont indibutablement un moyen permettant aux pratiquant de percevoir très concrètement que l'esprit et la matière ne sont qu'un .
A propos de la tournée des reliques, il y en a une (je ne sais plus laquelle) qui s'est déjà dédoublée à plusieurs reprises.
Samthar
:*Bouddhisme3:

merci de ta réponse Samthar.

27/09/2009-[15:39] - AFP

PARIS, 27 sept 2009 (AFP) - Les reliques du Bouddha historique ont été définitivement installées dimanche dans une crypte de la Grande Pagode de Vincennes à Paris, au cours d’une cérémonie solennelle devant plusieurs centaines de fidèles et de sympathisants, a constaté un journaliste de l’AFP.

La cérémonie, à l’initiative de l’Union bouddhiste de France (UBF), a débuté par une longue procession associant les trois grandes traditions bouddhistes (Theravada, Mahayana, Vajrayana). Leurs représentants se sont relayés au micro devant la grande statue du Bouddha doré pour transmettre aux fidèles la parole de leurs grands maîtres, mais aussi montrer "l’unité de la communauté bouddhiste dans la diversité des formes", a déclaré à l’AFP le président de l’UBF, Olivier Reigen Wang-Genh. Le théologien Dennis Gira a, au nom de Mgr André Vingt-Trois, insisté sur "la solidarité avec les bouddhistes de France", soulignant "l’intérêt que l’Eglise (catholique, ndlr) attache au dialogue avec les autres religions du monde".

Pour les bouddhistes, la présence des reliques signifie qu"’on est aujourd’hui plus proches de Bouddha" et "devient une source d’inspiration et de dévotion", a déclaré Dominique Frau, pratiquante depuis 24 ans. Avec l’installation des reliques en France se trouve accomplie la prédiction d’un grand maître qui avait annoncé, en l’an bouddhique 2442 (1898), qu’elles quitteraient la Thaïlande pour l’Occident 111 ans plus tard. Offertes par le patriarche de Thaïlande et confiées à l’UBF, elles sont arrivées en France le 15 mai 2009.

Toutefois, la pagode et les bâtiments annexes, patrimoines de la Mairie de Paris, sont dans un état de vétusté avancée qui exige, selon le président de l’UBF, des travaux de rénovation au moment où il s’attend à accueillir des pèlerins du monde entier. "Le bâtiment en face est en train de tomber littéralement en ruine, regardez les trous dans la façade (de la pagode) et l’état des boiseries : c’est un vrai problème", a-t-il souligné. Selon l’UBF, le bouddhisme compte en France environ un million de pratiquants et "5 millions de sympathisants".