Conscience et sagesse
Enseignement de Sa Sainteté Le Karmapa
Le 17 mars 2011, Institut VajraVidya, Sarnath, Varanasi
Pendant les enseignements, le Gyalwang Karmapa a expliqué que trois sujets lui avaient été suggérés :
- la relation Lama-disciple
- conscience et sagesse (pour faire le lien avec les enseignements de Thrangu Rinpoché)
- un sujet de son choix.
Sa Sainteté a traité les trois en presque deux heures devant une salle comble.
Le Gyalwang Karmapa a commencé en reprenant un thème qu’il souligne toujours dans ses enseignements: le Dharma doit être le support dans notre vie partout et à chaque instant.
Dans le contexte du 21° siècle, sous un certain angle, il semble que de grands progrès scientifiques et technologiques se soient produits, mais, selon les prédictions des écrits bouddhistes, le 21° siècle sera celui des cinq dégénérescences, une époque où les êtres humains rencontreront des grandes difficultés et négativités, et en particulier une époque où ils soutiendront beaucoup de vues erronées. En réfléchissant à la vie dans ce 21° siècle, il apparaît que au fur et à mesure que les occupations des gens s’accroissent, le danger augmente pour eux d’être distraits et de ne trouver aucune opportunité de rechercher le bonheur en eux-même. Les étudiants qui se sont rassemblés à l’Institut Vajra Vidya ont eu la grande chance de suivre les enseignements deThrangu Rinpoché. Mais après avoir écouté les enseignements, nous devons pratiquer le sens du Dharma, et nous le faisons de deux façons: premièrement nous planifions un laps de temps spécial pour faire notre pratique, et deuxièmement, à d’autres moments, nous maintenons les pensées du Dharma continuellement dans notre esprit. Oublier le Dharma tout de suite après avoir fini notre pratique formelle n’est pas la pratique correcte.
Poursuivant par la relation Lama-disciple, le Gyalwang Karmapa a d’abord considéré comment servir le Lama. Il a insisté sur le fait que Lama et disciple doivent être en communion d’esprit – la façon de servir le Lama doit toujours être en harmonie avec les intentions du Lama. Nous devrions faire ce que le Lama nous demande de faire. Si nous décidons nous-même du meilleur moyen d’aider le Lama et que nos décisions ne correspondent pas aux intentions du Lama, nous ne servons pas ses objectifs.
Le Gyalwang Karmapa se réfère à la vie de Milarepa et au refus de Marpa de lui enseigner le Dharma pour illustrer ce point. Il est aisé de comprendre, lorsque nous réfléchissons à la nature du Mantrayana secret, qui contient de profondes instructions et initiations, qu’elles ne devraient pas être transmises à des personnes qui manqueraient de capacités et de mérites. Il peut s’avérer délicat pour le Lama de ne pas répondre à la requête d’ un étudiant pour une initiation et des instructions. C’est peut-être pour cela que les Lamas du passé imposaient à leurs disciples des tâches difficiles comme celle d’acquérir de l’or. L’accomplissement de la tâche demandée montrait que ceux-ci étaient de tout cœur engagés dans la pratique du Dharma. En plus, le disciple devait être prêt et les instructions ou les initiations devaient être données de façon à pouvoir être reçues. Milarepa, par exemple, a dédié toute sa vie à la pratique du Dharma, et ce faisant il fut capable de véritablement servir son Lama et d’accomplir ce qu’il lui avait dit.
Servir le Lama ne veut pas dire être tout le temps à ses côtés. Mais plutôt se référer à ses conseils et à ses intentions et le servir en ce sens. Pour servir le Lama, les étudiants doivent se préparer en développant de bonnes intentions et de bonnes activités. Il n’est jamais assuré que le Lama donnera les instructions, ni comment il le fera. Naropa a passé beaucoup d’années avec Tilopa sans jamais recevoir d’instructions formelles mais il reçut beaucoup d’enseignements pratiques. Lorsque le Lama nous enseigne, il faut que cela soit en conformité avec le niveau et les intentions de nos propres pensées et avec nos capacités à les mettre en pratique. Quant à la relation entre Lama et disciple, vous devez le ressentir vous-même en vous.
Les enseignements de Thrangu Rinpoché étaient basés sur ceux du 3° Karmapa « Établir la distinction entre la Conscience et la Sagesse », le Gyalwang Karmapa a fait part de ses réflexions à propos de namshe, la conscience et yeshe, la sagesse.
Dans le Trésor de l’Abhidharma de Vasubandhu, il est dit dans les versets racines que l’esprit, la conscience et la connaissance ont le même sens. Dans l’Ecole Vaybashika et dans l’Ecole des Soutras, il est dit que esprit, conscience et connaissance sont la même chose.
Ensuite il y a la sixième conscience mentale qui n’est pas divisée en les aspects subtil et grossier de la septième et de la huitième conscience.
Dans les écrits du Mahayana, et spécialement ceux du Vijnaptivada (l’Ecole de l’esprit Seul), esprit connaissance et conscience sont différenciés. L’esprit est la « conscience base de tout ». La connaissance est l’esprit perturbé. La conscience fait référence aux six consciences ( cinq consciences sensorielles et la conscience mentale) . Donc il y a une division entre l’ aspect grossier et subtil. Bien sûr la « conscience base de tout » est une conscience, mais pour respecter la différenciation entre esprit, connaissance et conscience elle est nommée esprit; c’est une différenciation subtile.
Les cinq consciences sensorielles et la sixième conscience mentale ne sont pas stables, elles sont transitoires et ne peuvent pas garder les empreintes. De même la septième conscience, l’esprit perturbé, n’est pas toujours présent – il y a trois situations dans lesquelles il est absent – il ne peut donc pas non plus garder les empreintes. L’ alaya ou « conscience base de tout » est la plus stable; elle est présente de façon continue depuis le début des sensations jusqu’à l’éveil en tant que Bouddha, et pour cela elle est appelée la base des empreintes. En terme de karma, causes et effets, les vies précédentes créent des empreintes qui se répercutent d’une vie à la suivante. Il y a plusieurs positions à ce propos. Selon la « Compilation du Mahayana » la « conscience base de tout » est la base qui se retrouve de vie en vie et à partir de laquelle les empreintes resurgissent et mûrissent.
La « conscience base de tout » a plusieurs caractéristiques. Dans la « Compilation du Mahayana », Asanga dit qu’au moment de l’illumination elle se transforme et mûrit, et il l’appelle alors conscience mature. Alors que l’ Abidharma/Abhidharma-samuccaya dit que la « conscience base de tout » est présente jusqu’à l’éveil. Il est aussi dit qu’au moment de l’illumination elle se transforme en sagesse semblable au miroir.
Yandag Tonpa, un érudit indien, avance une neuvième conscience – la sagesse parfaitement pure – et dit que cela est la sagesse semblable au miroir, car si la sagesse semblable au miroir est une conscience elle doit être différente des huit autres.
Les explications de « l’Ecole de l’Esprit seul » ou Vijnaptivadin disent que la « conscience base de tout » est la base à partir de laquelle tous les aspects de conscience peuvent se produire.
Les hautes écoles philosophiques telle que le Yogacarya, l’Ecole de la Voie du Milieu, décrivent aussi comment les appartenances conventionnelles se manifestent en termes qui conviennent à la présentation de l’Ecole de l’esprit Seul. Ils utilisent le terme « conscience base de tout » mais avec un sens différent. De même le troisième Karmapa, Rangjung Dorje mentionne la « conscience base de tout »( alaya) dans son « Profond Sens Intérieur » mais utilise ce terme pour parler de la Nature de Bouddha ou de la sagesse lumineuse toujours présente. Il faut donc avoir à l’esprit que le sens du terme »conscience base de tout » peut changer.
D’un point de vue basique, dans notre esprit l’aspect de claire-conscience existe. C’est comme s’il avait deux parties – l’aspect claire-conscience et l’aspect mélangé aux perturbations. Nous purifions progressivement la partie mélangée aux perturbations et alors la simple claire-conscience seule demeure.
La claire-conscience est mentionnée dans les textes sur les différentes classifications de l’esprit. Elle est aussi comparée à la sagesse du dharmadhatu, la lumineuse sagesse de l’ainsïté etc. Il y a donc deux parties, celle qui doit être éliminée et la partie claire-sagesse. Vous pouvez y penser en terme de partie à éliminer et partie qui élimine, ou de part impure et part pure. Lorsque la partie impure est éliminée, la partie pure se manifeste et ainsi nous avons la conscience et la sagesse.
La septième conscience perturbée possède cette part pure – la part claire et connaissante. C’est l’ aspect de claire-conscience présent depuis le début des sensations jusqu’à la Nature de Bouddha. Au fur et à mesure que nous progressons dans l’élimination des impuretés, cet aspect pur de notre esprit est graduellement révélé.
Dans le Mahamoudra, nous disons que cette pensée est le dharmakaya. C’est un peu étrange parce que si cela est vrai, il n’est pas utile de s’éveiller à la Nature de Bouddha. Ce que cela signifie est que l’essence des deux est indivisible. Dans un esprit, ou connaissance, il existe à la fois l’aspect pur et l’aspect impur et l’essence des deux ne peut pas être séparée. Ce n’est pas comme s’il s’agissait de deux substances différentes. Il n’est pas question d’éliminer la substance impure pour obtenir la substance pure, mais plutôt que lorsque nous éliminons ce qui est impur, ce qui est pur se révèle spontanément.
La « conscience base de tout » est le réservoir des empreintes pures et impures qui sont accumulées par centaines tous les jours. Il n’est pas possible d’identifier toutes ces empreintes, nous ne pouvons donc pas nous débarrasser de celles qui sont négatives une par une. En l’esprit perturbé se trouvent les quatre afflictions qui en sont la racine : l’attachement, le désir, l’orgueil et l’ignorance. Et parmi celles-ci, la racine des perturbations est l’attachement – l’attachement à un soi. S’il peut être éliminé, nous éliminerons la racine de toutes les autres. Les antidotes utilisés pour déraciner cet attachement à un soi sont donc les plus importants, parce qu’ils sont les antidotes de toutes les autres perturbations. Si vous coupez un arbre à la base du tronc, toutes les branches sont naturellement coupées. Nous avons amassé les empreintes depuis des temps sans commencement, il serait donc très difficile de les éliminer une à une.
L’Ecole de la Présentation et l’Ecole des Sutras disent qu’il y a des objets extérieurs, ce sont les conditions objectives. L’Ecole des Sutras maintient que les aspects et les images se produisent à cause des empreintes qui apparaissent dans notre esprit, mais il disent que cela ne peut arriver que si les conditions extérieures de l’objet existent. Une apparence repose à la fois sur une condition interne et externe. Au contraire, l’Ecole de l’Esprit Seul dit que les apparences sont basées sur le réveil des empreintes. Par exemple, une simple fleur bleue: si dix personnes la regardent, il y aura dix perceptions différentes (concernant sa couleur, sa forme, son esthétique etc,) parce que chacune a ses propres empreintes. Il y a des empreintes vertueuses et non-vertueuses dans le continuum de notre esprit. Lorsque nous faisons quelque chose de vertueux, l’empreinte est conservée et nous nous habituons à cette action, par la pratique du Dharma nous essayons donc de créer de bonnes empreintes. Par exemple si nous pratiquons la générosité dans cette vie, cela créé une forte empreinte dans le courant de notre esprit et dans la vie prochaine nous auront à manger, des vêtements etc.
Les empreintes gouvernent les perceptions que nous avons du monde. Si deux personnes rencontrent Mr Tachi, chacune d’elles aura de lui une perception différente à cause de l’apparence qui se sera manifestée par le mûrissement de sa propre empreinte. Il n’y a pourtant pas deux Mr Tachi.
De même, lorsque nous percevons les choses, il semble qu’il y ait un objet solide, séparé de notre esprit, existant réellement en dehors, mais lorsque nous réfléchissons à comment il est vraiment, beaucoup de conceptions fausses naissent à propos de cet objet, comment il est ou n’est pas, et cela dépend des empreintes de nos esprits. Cela conduit à beaucoup de difficultés dans nos vies.
Nous devrions considérer ces différents points de vue de présentations philosophiques comme une progression, permettant, par l’observation du contenu de la philosophie bouddhiste de chaque école, de gagner une compréhension de plus en plus profonde du fonctionnement de notre esprit. Elles partagent toutes le même but, celui de nous montrer la voie à suivre pour parvenir à la maîtrise de notre esprit. Nous devrions les intégrer à notre pratique. Lorsque nous étudions les traités, cela devrait être notre but également, relier philosophie et pratique, tourner notre regard à l’intérieur pour explorer notre propre nature, et établir la base de la voie du Bouddha. Sinon, si la philosophie reste quelque chose d’extérieur à nous, il nous sera très difficile de parvenir à une compréhension totale et de réaliser la vue. Nous devons regarder profondément en nous-même, et diriger notre regard vers l’intérieur pour faire l’expérience de la nature de notre esprit. Si nous nous référons aux événements récents: le tremblement de terre du Japon, l’explosion des bâtiments de l’usine atomique, la crise financière mondiale et l’effondrement des économies, il est clair que les gens ont été très attentifs à ce qui se passe à l’extérieur. A une époque telle que celle-ci, il est important de savoir où regarder pour trouver le bonheur. Le Gyalwang Karmapa insiste encore une fois sur le fait que nous ne devrions pas baser notre bonheur sur des circonstances extérieures, le bonheur est à l’intérieur, nous le trouverons en nous-même, dans notre propre esprit.
Que signifie les mots « sagesse » et « conscience »? En tibétain le mot yeshe signifie sagesse primordiale, ce qui veut dire connaître la nature de toute chose depuis le tout début, et le mot namshe signifie conscience, connaître les aspects extérieurs, les apparences, et il y a tant d’apparences confuses et fictives. Le Gyalwang Karmapa raconte ensuite une histoire de la vie du Bouddha pour illustrer la différence.
Un jour que le Bouddha faisait la quête de nourriture, il arriva devant la maison d’un propriétaire particulièrement désagréable qui se mit très en colère lorsqu’il l’aperçut.
« Vous les moines vous êtes vraiment énervant à toujours venir demander à manger ! » éructa-t-il et il continua à admonester le Bouddha un long moment. Le Bouddha attendait patiemment, sans dire un mot,jusqu’à ce que le propriétaire s’arrête.
Puis le Bouddha demanda « avez-vous fini? »
« Oui » répondit le propriétaire
« Vous avez proféré beaucoup mots durs et colériques, maintenant j’ai une question pour vous » dit le Bouddha.
« Si quelqu’un vous donne quelque chose dont vous ne voulez pas, qu’en faite vous? »
« Je le rend » dit le propriétaire
« C’est bien » répliqua le Bouddha. « Je ne veux pas de tous ces mots très durs, donc je vous les rends!»
La conscience regarde vers l’aspect extérieur. Nous sommes troublés par la façon dont les choses apparaissent à l’extérieur. Le propriétaire est dans l’erreur, comme lui nous croyons devoir répondre, et dans une situation similaire nous pourrions nous mettre en colère. Ceci est le travail de la conscience basée sur les apparences extérieures, mais en fait l’incident est un ensemble de conditions et de circonstances éphémères.
Le Bouddha n’a pas répondu méchamment, il a juste dit « reprenez-les… »
Ainsi souvenez-vous, dans les situations qui pourraient vous mettre en colère, ne vous laissez pas submerger. Les concepts comme l’abandon de l’ego nous sont enseignés pour nous aider, mais cela rend certaines personnes encore plus égotiques lorsqu’elles étudient cela. De même les enseignements sur la « conscience base de tout » nous sont transmis pour nous faire comprendre que le karma, la loi de cause à effet, ne disparaît pas avec le temps, il nous suit de vie en vie.
Si vous oubliez que toutes ces thèses philosophiques sont développées pour nous aider à maîtriser notre esprit, vous pourrez devenir très performant dans l’art du débat, mais vous aurez raté le point important.
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