Chronique mielleuse
20 mai 2011 Laissez un commentaire
Aujourd’hui, je vous propose de mettre le doigt dans le pot, non pas de confiture, mais de miel… Dans Nuwa (La Première, RTBF), nous nous penchions sur le renouveau du succès de ce produit noble…[/size]
20 mai 2011 Laissez un commentaire
Aujourd’hui, je vous propose de mettre le doigt dans le pot, non pas de confiture, mais de miel… Dans Nuwa (La Première, RTBF), nous nous penchions sur le renouveau du succès de ce produit noble…[/size]
Et oui, si le miel est à nouveau tendance aujourd’hui, c’est grâce à un retour vers les produits naturels. Mais il a connu déjà d’autres périodes de gloire : c’est d’ailleurs un des produits de consommation les plus anciens sur cette terre. Du temps de l’Egypte ancienne, on racontait que le miel serait né des larmes du dieu soleil Rê. De fait, le miel est déjà connu des Egyptiens qui l’utilisent alors en cuisine mais aussi en médecine ou en cosmétique. Il est alors appliqué par exemple sur les blessures pour les soigner. Beaucoup d’autres traditions à travers le monde ont utilisé le miel : les Grecs, les Mayas… Si le chien est le plus vieil ami de l’homme sur terre, on pourrait dire que l’abeille est sa plus vieille amie au féminin !
Ceci dit, le miel a d’abord été un produit de luxe, réservé aux riches.
C’était le cas, avant que l’apparition du sucre de canne puis du sucre de betterave ne cause un certain délaissement du miel. Il n’y a finalement que quelques années que l’on redécouvre le miel , notamment grâce à ses qualités diététiques par rapport au sucre industriel.
Qu’est-ce qui explique que le miel soit considéré comme un sucre de meilleure qualité nutritionnelle que le traditionnel petit carré blanc ?
Le miel est avant tout composé de 80% de sucres mais la plupart sont des sucres simples (glucose et fructose) : or, contrairement aux sucres composés de la betterave et du sucre de canne, ces sucres sont directement assimilés par l’organisme, sans digestion et sans intervention de l’insuline. Le miel, mélange subtil de nectar, de pollen, de propolis et de cire est riche en sels minéraux : phosphore, calcium, fer…Au total : une simple cuillère de miel contiendrait plus de 200 substances différentes !
C’est ce qui en fait un excellent alicament. Un terme qui explique en quelque sorte qu’il n’est pas un médicament en tant que tel, mais il peut avoir une action thérapeutique dans le cas de troubles légers…
Le miel combat fatigue et anémie, il empêche la prolifération des bactéries, facilite la digestion et améliore le métabolisme. C’est aussi un laxatif doux. Riche en anti-oxydants, il serait utile dans la prévention des cancers et maladies cardio-vasculaires et neuro-dégénératives. Tonique cardiaque, il est évidemment mieux connu pour calmer la toux et soulager les maux de gorge. Et puis il renforce les défense immunitaires et contient de nombreuses substances antibiotiques naturelles regroupées sous le nom d’inhibine. On l’utilise aussi, même dans certains hôpitaux, en France notamment, comme cicatrisant pour plaie, à la façon de ce que firent les Egyptiens…
Est-ce qu’on lui connait tout de même des contre-indications ? [/size]
En effet, il y en a quelques unes ! Tout d’abord, il faut se défaire de l’idée de conseiller aux mamans de donner du miel à leur bébé : non seulement, cela les habitue au goût sucré, et cela provoque des dégâts sur la dentition, mais surtout, il y a un risque de botulisme chez les enfants de moins de 12 mois. La flore des nourrissons n’est pas encore apte à faire barrière à cette bactérie que l’on peut retrouver dans certains miels, qu’ils soient pasteurisés ou pas : le clostridium botulinum, qui est sans danger pour les enfants et adultes, mais peut être mortelle chez les tout-petits. A noter aussi que les allergies au miel sont rares mais existent. Et enfin, si le miel ne suscite pas de production d’insuline, il n’est toutefois pas conseillé aux personnes diabétiques car il contient du glucose, qui leur est contre-indiqué.
On voit de plus en plus de cosmétiques qui intègrent le miel dans leurs ingrédients. Il est efficace là aussi ?
Le miel est un excellent hydratant et émollient. Il renforce l’élasticité de la peau et excelle pour le soin des peaux jeunes, des peaux sèches et fatiguées. Le miel protège, nourrit et fait briller également les cheveux. Mais il n’est pas indispensable de recourir à des cosmétiques préparés à base de miel qui trop souvent n’en contiennent qu’une infime portion. On peut aussi par exemple réaliser très facilement un exfoliant en mélangeant un peu de miel liquide et de sucre…Ou se faire un simple bain au miel, ou un baume au miel pour les lèvres, efficace et délicieux ! Le miel, et la cire d’abeilles, sont des incontournables de la cosmétique maison. [/size]
Qu’est-ce qui explique cette fabuleuse composition du miel ?
Sa fabrication : un processus naturel qui ne cesse et ne devrait surtout cesser de nous émerveiller.
Le miel est produit par les abeilles à partir du nectar des fleurs ou du miellat de pucerons. Petit rappel : dans une ruche, il y a la reine, seule abeille à être fertile et donc responsable de la reproduction. Elle est nourrie de gelée royale par les ouvrières, et pond toute sa vie, c’est à dire 4 à 5 ans, à raison de 2000 à 3000 oeufs par jour. Les faux-bourdons ont pour rôle de féconder la reine, et meurent juste après cette noble tâche. Et les ouvrières quant à elles ont des fonctions qui évoluent avec leur âge : les plus jeunes nettoient la ruche, puis participent à la construction des alvéoles, nourrissent les larves, ventilent la ruche, la surveillent… Puis au bout de 3 semaines, elles deviennent butineuses : elles sortent de la ruche pour cette mission de la plus haute importance…
A partir du printemps, les abeilles récoltent ainsi le nectar, le pollen et la propolis des fleurs et de certaines plantes.
Elles peuvent aussi récolter le miellat produit par des pucerons sur les jeunes pousses d’arbres comme l’épicéa ou le sapin. Elle stocke nectar ou miellat dans son jabot et c’est alors que commence la première phase de transformation de ces liquides : le saccharose se transforme en glucose et fructose. Une fois rentrées à la ruche, les abeilles butineuses livrent leur récolte, et ce sont plusieurs autres abeilles qui vont régurgiter cette matière plusieurs fois d’affilée, ce qui l’enrichira d’enzymes et l’appauvrira en eau : c’est comme cela que le nectar devient miel. Il rejoint alors les alvéoles qui sont bouchées ensuite par les abeilles avec de la cire. Il ne reste plus à l’apiculteur qu’à récolter ce trésor, au printemps et à l’automne. Son travail consiste à filtrer le miel puis à le laisser reposer avant de le mettre en pot. Mais aussi, et c’est important, à prélever le miel et les autres produits de la ruche de façon raisonnable, pour ne pas mettre en péril la colonie…Il y a d’autres produits de la ruche qui ont beaucoup de succès en ce moment, comme la fameuse gelée royale.La gelée royale est produite par de très jeunes abeilles, qui s’alimentent de miel et de beaucoup de pollen : cette substance destinée à nourrir la reine ainsi que les très jeunes larves d’ouvrières contient davantage d’eau, de protéines et de vitamines B5 que le pollen. On a souvent dit que la gelée royale était un élixir de jouvence, parce que la reine vit 4 à 5 ans, contre quelques mois à peine pour les ouvrières. Ceci ne se vérifie pas chez l’homme à ce point, bien qu’elle ralentisse le vieillissement physiologique par la conjonction de ses différentes et nombreuses vertus :elle est riche en protéines, acides aminés, vitamines, lipides, sucres, et relance donc la vitalité, stimule l’activité physique et psychique ainsi que l’activité intellectuelle. Elle augmente la résistance au stress, à la fatigue, au froid, et renforce les défenses naturelles. ainsi qu’un ralentissement du vieillissement physiologique en général.
il y a aussi la propolis ….
Elle est quant à elle est issue du mélange de substances résineuses, de secrétions des glandes des abeilles, de cire et de pollen. Elle est utilisée pour colmater les fissures à l’intérieur de la ruche. Elle est utilisée par les hommes dans certaines préparations médicinales. Les Incas l’utilisaient pour soigner la fièvre. On redécouvre aujourd’hui ses vertus : cicatrise les plaies et apaise certaines maladies de peau. C’est aussi un excellent produit antirouille.
Et puis il y a bien sûr le pollen…
En effet, le pollen, riche en vitamines et en protéines, contient des acides aminés, des sels minéraux et des oligoéléments. Il est aussi utilisé comme fortifiant en général, en cas de neurasthénie, et pour stimuler l’appétit.Bien, mais revenons-en au miel lui-même… Est-ce que tous les miels se valent ? Par exemple, vaut-il mieux choisir un miel liquide ou solide ?
La consistance du miel dépend de son origine florale, et des proportions de glucose et de fructose qui en découlent, mais aussi de sa teneur en eau et de ses conditions de conservation. A l’origine, ils sont tous liquides et se cristallisent à plus ou moins grande vitesse, selon un processus tout à fait naturel. Les cristaux qui se forment à la surface du pot n’indiquent donc pas que l’apiculteur a ajouté du sucre à son miel… Pas de panique donc. Par contre, l’étiquette du pot que vous achetez doit être déchiffrée attentivement, car c’est elle qui vous donnera des indices sur la qualité des miels…
C’est vrai que lorsqu’on se penche dessus, on a parfois de drôles de surprises, par exemple, on peut s’apercevoir que le miel n’est pas vendu pur mais coupé de sirops de glucose…
C’est souvent le cas des miels d’importation : ils sont souvent impurs, et coupés avec des sirops très sucrants. Méfiance donc : il vaut mieux se diriger vers des miels produits par des artisans locaux. Attention aussi à choisir un miel non chauffé, obtenu par extraction à froid, car chauffer le miel détruit les levures à l’origine de sa fermentation et élimine les enzymes qui facilitent la digestion ! Après, les autres indications sont souvent une affaire de goût : il y a les miels régionaux, les miels « toutes fleurs » obtenus par butinage des fleurs et des plantes et dont l’apiculteur constitue un mélange, ou les miels de cru, qui contiennent environ 80% du nectar d’une même plante ou d’une même fleur. Les miels de grand cru ou monofloraux offrent une grande diversité de goûts. Chaque miel, en fonction des fleurs dont il provient, a des indications spécifiques : miel de tilleul pour lutter contre la nervosité, miel d’aubépine contre l’hypertension, miel de romarin pour stimuler les fonctions du foie et la digestion. On les découvre en détails dans un petit livre très bien fait d’une collection dont je vous parle souvent, éditée pr Luduc S. Editions, il s’agit ici du « Miel malin », d’Alix Lefief-Delcourt.
Il y a le miel bio aussi ? Comment peut-on assurer qu’un miel soit bio ?
C’est un miel dont on a contrôlé la zone de butinage afin que les abeilles ne s’approvisionnent pas sur des plantes bourrées de pesticides : comme l’abeille s’éloigne rarement à plus de 3 kilomètres de sa ruche, on place la ruche dans une zone qui ne contient que des cultures certifiées bio. En apiculture bio, de plus, toute intervention avec des médicaments de synthèse (antibiotiques) est prohibée. Seuls sont utilisables les traitements à base de produits naturels tels que : menthol, thymol, eucalyptol, camphre, acide formique, etc. Et puis le cahier des charges du miel bio exige que l’extraction du miel se fasse à froid pour conserver ses qualités nutritionnelles.
On parle aussi de plus en plus de miel béton, en ce moment ! Eh oui, le miel de ville a le vent en poupe ! C’est que, paradoxalement, alors que la raréfaction des abeilles dans les campagnes défraye la chronique depuis plusieurs années, les abeilles des villes semblent se porter à merveille ! Un des premiers à s’en apercevoir fut sans doute Jean Paucton, un accessoiriste de l’Opéra Garnier qui eut dès 1983 l’idée d’installer une ruche sur le toit de l’institution… Depuis, les touristes s’arrachent le « Miel de l’Opéra », une production de nectar doré qui a trouvé place jusque sur les étals de chez Fauchon, boutique parisienne des plus sélects. Et Paris compte désormais de 200 à 300 ruches, réparties jusque sur ses toits.
Mais le « miel béton » fait des émules jusque chez nous !
En 2009, le comptoir de vente privé Caméléon a posé des ruches sur le toit vert de son site éco-construit de Woluwe-Saint-Lambert. Les quelques centaines de pots de miel produits sont offerts aux clients et partenaires de l’entreprise : ce projet a un côté commercial, mais prend aussi place dans une démarche globale de l’entreprise, qui a tissé pour cela un partenariat avec l’asbl Apis Bruoc Sella une asbl active dans la mise en œuvre de projets à vocation d’éducation à l’environnement autour de l’abeille, mais aussi dans le développement d’une filière miel à Bruxelles. Il faut dire qu’en Belgique, on compte à peine deux dizaines d’apiculteurs semi-professionnels et un seul professionnel.
Mais est-ce que le miel des villes est d’aussi bonne qualité que le miel des champs ?
« A dose alimentaire égale, il n’y a pas plus de plomb dans le miel bruxellois que dans le lait de vache du reste de la Belgique » : c’est ce que soulignait en 2004 une étude publiée par l’ULB constatant que l’usage de l’essence sans plomb avait eu des effets miraculeux sur les teneurs en plomb du miel et des abeilles de Bruxelles. L’analyse des pollens du miel explique en partie pourquoi les abeilles se portent mieux en ville que dans les campagnes. « Des analyses de miel français ont révélé plus de 200 pollens d’espèces différentes en ville, contre une cinquantaine dans les campagnes ».La diversité florale et le nombre d’arbres présents en ville contrastent avec le déclin de la biodiversité dans des campagnes de plus en plus uniformes.
Dans ce contexte où on parle beaucoup des abeilles, le miel d’entreprise est-il vraiment autre chose qu’une tendance opportuniste ?
Oui, on peut dire qu’il participe à sensibiliser un large public à la cause des abeilles. Les initiatives en ce sens se multiplient et c’est une bonne chose, car les abeilles, hormis le citadines, ne se portent pas bien, on ne le répétera jamais assez. Leur raréfaction est un cri d’alarme : depuis plusieurs années, la disparition de colonies entières est, selon les spécialistes, un avertissement d’une dégradation importante de la qualité de notre environnement. Les causes de ces atteintes à la population des abeilles sont probablement multifactorielles : pesticides, infections parasitaires, maladies, pollution, réduction de la ressource alimentaire et des habitats, multiplication des émissions électromagnétiques…
Pourquoi soutenir la filière miel équivaut-il à soutenir les abeilles ?
En soutenant de petits producteurs, on permet aux apiculteurs de prendre le temps de produire un miel de qualité, sans viser la productivité à tout prix. On sensibilise aussi les citoyens et entreprises à entretenir leur milieu pour favoriser les abeilles. On voit pour cela apparaître des projets intéressants de parrainage de ruches comme le projet « Made in abeilles » qui a récemment été lancé en Belgique, sur le modèle du projet « Un toit pour les abeilles », qui fonctionne depuis 2 ans en France. Le principe est simple : une entreprise parraine une ruche entière pour 900 euros par an. En échange, la ruche est identifiée par le logo de l’entreprise, qui se voit dédier en outre une page sur le site www.madeinabeilles.be et reçoit chaque année 50 pots de 250 gr de miel étiquetés à ses couleurs.
Et pour les particuliers, c’est possible aussi ?
Il existe d’autres projets d’adoption de ruches, dont on parlera dans la séquence interactive, mais on peut aussi se décider à devenir soi-même apiculteur, et suivre des cours, ou tout simplement veiller à faire de son jardin un paradis pour les abeilles domestiques, productrices de miel, mais aussi les abeilles sauvages, qui sont tout aussi importantes dans notre écosystème ! En attendant, pour ceux qui veulent en savoir plus, je vous conseille 3 lectures bien utiles :
- « Les secrets du miel » aux éditions Larousse, avec des recettes de cuisine, santé et maison.
- Dans la même collection, « Je veux des abeilles » de Patricia Beucher, toujours chez Larousse, un livre qui donne 50 leçons pour installer des ruches dans votre jardin…
- Et enfin, pour ceux qui veulent refaire le point sur les causes du déclin des pollinisateurs et savoir comment agir pour la biodiversité, le livre « Les abeilles, la planète et le citoyen », de Bernard Duran, aux éditions Rue de l’Echiquier.
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