III - L’éveil et la création de la communauté
L’éveil
Après avoir quitté Sakiya, le Bouddha a étudié avec deux maîtres de méditation, Alara-Kalama et Uddaka-Ramaputta. Ces maîtres avaient probablement leur communauté entre Kapilavatthu et Vesali. Il a donc pris la route vers le sud. Il faut peut-être imaginer un peu ici cette vie sur la route. A l’exception des grandes villes ou de certaines communautés ayant un certain pouvoir, il n’y avait pas véritablement de règles, de lois et par mesure de sécurité, les gens qui voyageaient devaient rejoindre les caravanes. Il est souvent mentionné dans les textes que le Bouddha voyageait « en étapes ». Une étape était l’équivalent de la distance couverte par un convoi de chars mené par des buffles en une journée, ce qui représente quelques 10 à 15 km. Ils marchaient très lentement. C’était un peu l’équivalent de notre méditation en marchant.
La distance entre Kapilavatthu et Rajagaha était d’environ 300 km. Faire ce voyage en étapes devait prendre environ un mois.
Les enseignements de ses deux maîtres étaient centrés essentiellement sur une méditation sans objet. L’une d’elles portait sur le néant, l’autre sur un état qui s’appelle « ni perception ni non perception ». Le Bouddha n’en a pas été satisfait car elles n’ont pas été capables de répondre à ses questions. Il a donc quitté ces enseignants et a décidé d’aller dans le Magadha, à Rajagaha, où il a rencontré le roi Bimbisara qui lui a posé cette question citée plus haut sur ses origines. Il a refusé l’offre de Bimbisara de faire partie de sa cour et a décidé d’aller dans un lieu montagneux, plus au sud, à Uruvela, près de la grande ville de Gaya. Il s’est installé dans un village qui s’appelle Senami ou Senamigama. C’est là qu’il a commencé ses pratiques d’ascèse et a été rejoint par cinq autres ascètes, cinq brahmines de Sakiya. Ses pratiques ascétiques n’ayant pas résolu non plus ses problèmes fondamentaux, il les a donc abandonnées, à la grande déception de ses amis puis, après avoir recommencé à s’alimenter, il s’est assis au pied de l’arbre de l’éveil, une sorte de figuier, où, après un certain temps - une semaine dit-on - il a atteint l’éveil.
C’est l’expérience la plus importante dans l’histoire du bouddhisme. Elle représente, dans le mythe, la résolution finale de ses conflits.
Mais c’est après son éveil au contraire qu’il a dû en surmonter de nouveaux afin d’établir son enseignement et sa communauté.
Voici la description que le Bouddha a fait de son expérience de l’éveil :
" Il m'est venu à l'esprit : ce dhamma que j'ai atteint est profond, difficile à voir, difficile à expérimenter, paisible, élaboré, au-delà des supputations, subtil, à réaliser par les sages. Mais les gens aiment leur état, ils s'y complaisent et y trouvent leur plaisir. Il est difficile pour ceux qui prennent plaisir et se complaisent dans leur état de voir la naissance conditionnée et interdépendante, l'arrêt de toutes les formations, le rejet de tous les acquis, l'effacement de l'avidité, l'absence de désirs, la libération, le nibbana. Si je devais enseigner le dhamma et si l'on ne me comprenait pas, ce serait épuisant et vexant."
(Soutta d’Ariyapariyesana, M.26)
Ce qui est frappant, c’est que cet éveil qu’il a atteint n’avait aucun lien avec les croyances religieuses de son époque. Et c’est dans ce contexte historique qu’il faut comprendre ce verset où il dit aller contre le courant. C’est quelque chose de radicalement nouveau. Au lieu de parler d’un Dieu, d’une vérité absolue, d’une âme éternelle ou d’une sorte d’expérience transcendantale, il parle en effet de choses qu’on peut voir, sentir, écouter, toucher, toutes les choses dont nous faisons l’expérience ici et maintenant. L’objet de son éveil ne se situait pas au-delà du monde des apparences. Ce qu’il a compris dans cette illumination, c’est la conditionnalité, c'est-à-dire une compréhension de la façon dont les choses sont liées les unes aux autres, leur lien de causalité.
Ceci est la base de tous les enseignements qui ont suivi mais que nous n’aborderons pas ici. Continuons avec l’histoire.
La constitution d’une communauté
Après son illumination, il s’est demandé qui pourrait comprendre cette expérience. Il a alors pensé à ses cinq compagnons de Sakiya qui étaient repartis vers Bénarès, à environ 100 à 120 km vers l’ouest, dans le pays de Kosala. Le Bouddha est parti de Uruvela jusqu’à Varanasi où il les a retrouvés dans un parc de biches dans le petit village de Sarnath. C’est là qu’il a commencé son enseignement. Ses cinq compagnons sont alors devenus ses premiers disciples. Il y a passé la mousson, qu’on appelle aussi « vassa » dans les textes. La première année après son éveil est bien connue grâce au Vinaya, les textes monastiques.
Puis, au lieu de continuer vers Savatthi ou de retourner vers Kapilavatthu vers le nord-ouest, il a décidé de retourner à Gaya. Là il a converti une communauté de Jatila, des ascètes. Il avait alors une centaine de personnes autour de lui. Il est retourné alors vers Rajagaha où il a rencontré à nouveau le roi Bimbisara, la personne la plus puissante de son époque à qui il a enseigné le dharma et qui a été converti. Bimbisara lui a donné un parc, la Veluvana, un parc en bambous dont il a fait son premier centre où il a rassemblé des fidèles, des disciples et des bienfaiteurs. C’est donc à proximité d’une ville riche et grâce au soutien d’un roi que le Bouddha a pu créer sa première communauté. Il y a passé les quatre premières moussons.
Il est retourné une première fois à Sakiya où il a converti son père et sa belle-mère. Son fils Rahula qui avait environ sept ou huit ans est devenu moine.
Après cette première visite, ses cousins Ananda et Anuruddha, son cousin et son beau-frère, Devadatta, et trois autres nobles de Kapilavatthu ont décidé de devenir moines également. Deux ou trois ans plus tard, il a appris que son père, Suddhodana, était gravement malade. Revenu auprès de lui, son père est décédé peu de temps après.
La succession du père et les prémices d’un conflit
La mort de son père a laissé une vacance de pouvoir à Sakiya. Il n’y avait pas vraiment de chef pour prendre la succession de Suddhodana mais deux personnes étaient susceptibles de remplir ce vide.
L’un, le père de Devadatta, Suppabuddha, était un Koliya. L’autre, Mahanama, le cousin du Bouddha, était un Gotama. Mais Suppabuddha a alors trouvé la mort d’une façon un peu spectaculaire, mais selon une version pas très crédible, en tombant du toit de sa maison après avoir vu son cheval favori s’échapper de la ferme. Le fait est que la voie était alors ouverte pour Mahanama de prendre le pouvoir à Sakiya.
A la mort de Suddhodana, un autre conflit éclatait entre les Koliyas et les Gotamas qui commençaient, du fait de cette succession, à perdre leur cohésion. Un incident eut lieu sur la rivière Rohini, ce fleuve qui coupait le territoire en deux. Les deux communautés dépendaient de cette rivière pour irriguer les champs. Certaines années, quand la mousson n’était pas assez importante, l’eau venait à manquer. On trouve plusieurs fois dans les textes des références à ce problème d’accès à l’eau. Lors d’une sécheresse, alors que les deux communautés entraient en conflit, le Bouddha est intervenu pour essayer de réconcilier les deux familles. Selon les textes, il est arrivé à Kapilavatthu en volant mais il est plus probable, selon le passage qui suit, qu’il se soit trouvé dans un bateau.
La peur naît de ce que l’on s’arme,
Voyez le nombre de gens qui se battent !
Laissez-moi vous parler de la terrible peur
Qui m’a fait trembler de la tête aux pieds.
Le fait de voir les créatures s’agiter,
Tels des poissons en eaux peu profondes,
Si hostiles les unes aux autres !
A leur vue j’ai pris peur.
Le spectacle des humains enfermés dans le conflit,
M’a profondément dissipé
Mais j’ai alors aperçu une épine – difficile à voir –
Logée au plus profond du cœur.
Ce n’est que percé par cette épine
Que l’on court dans toutes les directions.
Mais si l’on parvient à l’enlever,
Alors on cesse de courir et l’on peut se poser »
(SouttaNipata, 935-9)
Ces versets sont souvent cités, mais rarement dans ce contexte-là qui leur donne beaucoup de sens. Ils sont importants car ils montrent à quel point le Bouddha était concerné par le destin de son peuple, même après l’éveil. Jusqu’à la fin de sa vie, il s’est impliqué dans les affaires des Sakyans, de sa famille. En devenant moine, il ne s’est pas du tout coupé de cette vie-là.
Développement de la communauté et intégration des femmes
Après avoir réconcilié les deux communautés, il a été considéré à Sakiya comme une sorte de héros. Sa belle-mère, Pajapati, lui a demandé de devenir nonne. Par trois fois elle le lui a demandé. Trois fois il a refusé.
Quelques jours plus tôt, on dit que 500 hommes de Sakiya lui ont demandé de devenir moines, ce qu’il a accepté. Petite précision à propos des chiffres : on trouve souvent ce chiffre de 500 dans les textes pali, de même qu’on peut avoir 50 ou 5000. Ces chiffres sont des symboles un peu vagues pour dire beaucoup. Car il semble impossible que d’un point de vue économique 500 hommes quittent la communauté pour devenir moines, ce qui détruirait les fondations économiques de la région. Un cinquantaine, une centaine semble plus probable.
Le Bouddha est alors reparti vers le sud à Vesali. Deux ou trois mois plus tard, Pajapati et d’autres femmes de Sakiya sont arrivées à Vesali, la tête rasée, vêtues de robes jaunes et cette fois, le Bouddha les a acceptées dans sa communauté en tant que nonnes. C’était le début de l’ordre des bhikkhuni.
Bien entendu, le Bouddha a insisté pour que les femmes suivent huit vœux particulièrement sévères mais ces préceptes ont probablement été rajoutés plus tard. C’est ainsi la première fois dans l’histoire de l’Inde que des femmes étaient acceptées à égalité avec des hommes et susceptibles d’avoir la même capacité de spiritualité et de libération qu’eux. Il est important de noter que cet événement s’est passé à Vesali. Il n’aurait sans doute pas pu avoir lieu à Rajagaha, où les brahmines ne l’auraient pas accepté, ni à Kapilavatthu, où une petite communauté de fermiers ne l’auraient pas jugé acceptable non plus. C’est peut-être aussi pour cette raison que le Bouddha n’est pas retourné dans son centre, à Rajagaha, où les nonnes n’auraient pas été admises.
Pendant 10 ou 14 ans, il va passer les moussons presque chaque année dans un lieu différent. Jusqu’à ce qu’un événement important se produise : le don du jardin de Jeta à Savatthi.
Le centre de Jeta et le roi Pasenadi
Un ou deux ans après l’éveil, le Bouddha a rencontré un marchand de Savatthi qui s’appelait Sudatta, connu sous le nom de Anathapindika. Celui-ci, devenu son disciple, lui a promis de créer un centre à Savatthi, capitale du royaume de Kosala. Un délai de 12 à 14 ans s’est écoulé avant que Anathapindika puisse acheter un terrain et construire le bâtiment nécessaire pour les moines et les nonnes. Dès que le jardin de Jeta a été prêt, le Bouddha y a passé chaque mousson pendant vingt ans.
Cette période a été la plus stable de sa vie et la plus productive. Il y a donné la plupart de ses enseignements. Un érudit indien a compté le nombre d’enseignements donnés à Savatthi : 596 Soutta y furent enseignés contre 147 Soutta à Rajagaha et seulement 60 à 70 à Kapilavatthu. C’est dans le jardin de Jeta que le Bouddha, grâce au soutien d’un roi et de nombreux riches marchands a eu le temps et la sécurité pour consolider son enseignement. Il a aussi bénéficié d’une période très paisible, chose assez rare à l’époque.
Le roi de Savatthi s’appelait Pasenadi. On sait beaucoup de choses sur lui grâce aux 24 Soutta qui témoignent des dialogues entre Pasenadi et le Bouddha. Ils étaient assez proches l’un de l’autre, contrairement à Bimbisara, roi plus connu dans l’histoire du bouddhisme. Celui-ci a connu l’illumination mais il n’y a pas un seul dialogue entre Bimbisara et le Bouddha dans le Canon pali. Les seules occasions qui témoignent d’un dialogue entre eux, c’est quand Bimbisara se plaint au Bouddha du mauvais comportement des moines. Il admettait mal que le Bouddha accepte dans son ordre des employés du roi et des gens qui étaient en prison. Le Bouddha a décrété alors qu’il était interdit qu’un employé ou un prisonnier du roi puisse devenir moine. Ce dialogue révèle surtout que Bimbisara, malgré tout son soutien, était plus concerné par un certain ordre social que par les enseignements.
Pasenadi, par contre, a eu beaucoup de contacts avec lui. Pas seulement dans les 24 discours qu’on a ici, mais aussi dans pas mal d’autres textes qui en font état. Pasenadi n’a pourtant jamais atteint aucun niveau spirituel. La seule fois qu’il a suivi les conseils du Bouddha, c’est quand celui-ci lui a recommandé de perdre du poids ! Pasenadi mangeait quotidiennement un seau de riz et de curry et le Bouddha lui a suggéré de réduire ses rations à une tasse. Ce que Pasenadi a fait. Et après avoir effectivement perdu du poids, il est venu lui dire que ses enseignements étaient très bénéfiques, pas seulement dans un monde futur mais aussi dans ce monde-ci… !
Cette anecdote donne une idée du personnage : complexe, imprévisible, parfois très dévoué au Bouddha, parfois très critique. Mais le Bouddha dépendait de lui pour la survie de sa communauté et il devait donc entretenir des relations avec cet homme assez cruel. Celles-ci étaient assez complexes. Aussi, quand Pasenadi par exemple lui annonce qu’il vient d’exécuter des rebelles à Savatthi en les empalant, le Bouddha se contente de lui rappeler le dharma sans approfondir le sujet. Il lui était sans doute difficile de critiquer ce bienfaiteur dont il dépendait.
Premiers éléments d’une tragédie
Pasenadi a eu une femme qui s’appelait Mallika, la fille d’un marchand qui vendait des fleurs, donc d’un autre niveau social que lui. Mallika était déjà disciple du Bouddha. Elle a eu une fille qui s’appelait Vajira, à la grande déception de Pasenadi qui désirait un fils. Bien que le Bouddha lui ait dit qu’une fille pouvait être aussi souhaitable qu’un fils, le roi désirait un héritier.
Comme Mallika ne pouvait pas avoir d’autres enfants, Pasenadi a décidé de prendre pour seconde femme une fille de Sakiya. Le chef des Sakyans était donc le cousin du Bouddha, Mahanama. Pasenadi lui a demandé de lui fournir une femme. Mahanama avait une fille qui s’appelait Vasabha . C’est elle qui fut envoyée à Savatthi pour être la femme de Pasenadi et devenir ainsi la reine du Kosala.
C’est ainsi que le Bouddha et ses cousins, Ananda et Anuruddha, devenaient membres par mariage de la famille royale de Kosala. Sakiya était soudain liée par ce mariage au centre du pouvoir de Kosala. C’était un accomplissement extraordinaire pour ces fermiers de devenir une partie de la famille royale et la communauté des moines s’en trouvait également sécurisée. Mais il y avait un problème.
Les Sakiyans sont décrits dans les textes comme des gens très orgueilleux et fiers. La tradition préconisait de ne pas se marier en dehors de son clan. Les femmes, notamment les khattiyas, refusaient de donner au roi du Kosala une femme de Sakiya.
Que pouvait donc faire Mahanama ? Au lieu de donner au roi une femme aristocrate, il lui a donné une fille qu’il a eue avec une esclave qui s’appelait Nagamunda. C’était tromper le roi que de lui donner la fille d’une esclave en prétendant que c’était une sorte de princesse. En effet dans les textes, au lieu de Vasabha, on trouve souvent Vasabhakhattiya, qu’on pourrait traduire par « Lady »Vasabha. Ce qui est certainement écrit avec une certaine ironie.
Heureusement, Vasabha, après quelques mois de mariage, est tombée enceinte et a donné naissance à un fils qui s’appelait Vidudhaba, à la grande satisfaction du roi. On peut imaginer au jardin de Jeta un grand soupir de soulagement.
Mais on va voir que cette tromperie ne sera pas sans conséquences.
Ce qui m’intéresse beaucoup, c’est le fait que le Bouddha lui-même, ainsi probablement que ses proches comme Ananda ou Pajapati sa belle-mère, ont certainement su que, ce que Mahanama avait fait, était une tromperie. Il est impossible d’imaginer que le Bouddha, même sans en faire un homme omniscient comme les bouddhistes le croient, ne l’ait pas su. Cette fille était sa cousine germaine, la fille de son cousin, presque sa nièce.
Cette situation met alors en question un des principes moraux du bouddhisme, érigé en dogme et qui veut que les actes, le karma, ont leur origine exclusivement dans les intentions. Mais dans cet exemple qui se trouve dans la vie du Bouddha elle-même, on se rend compte que ce n’est pas aussi simple que ça. Qu’est-ce que le Bouddha aurait pu faire dans cette situation ? Etait-il obligé, de par son engagement envers la vérité, de révéler au roi qu’en effet il avait été trompé par Mahanama ? S’il avait dit ça, toute la société de Savatthi se serait certainement retournée contre lui. Et si le roi, de son côté, avait découvert que les Sakiyans l’avaient trompé, on peut difficilement imaginer qu’il aurait continué à soutenir ces moines et ces nonnes, Sakiyans principalement, qui étaient dans le jardin de Jeta. Le Bouddha n’avait donc pas vraiment le choix s’il voulait réussir à établir ses enseignements et créer une communauté, buts qu’il n’aurait pu atteindre sans le soutien du roi, des aristocrates et des gens riches de Savatthi. Il a donc dû se taire.
En réalité, les actes éthiques ne sont pas réductibles aux bonnes intentions ou à une théorie psychologique mais conditionnés, impliqués dans les relations sociales et politiques. Ils répondent à des interrogations beaucoup plus vastes que : cet acte est-il bon ou pas ? Cet exemple montre clairement comment les choix moraux sont souvent très ambigüs et il est très difficile de savoir quelle aurait été la bonne action dans cette situation.
Quand j’étais en train d’écrire ce livre, j’ai essayé d’imaginer comment le Bouddha et ses disciples avaient pu vivre jour après jour avec cette connaissance, en sachant que le roi pouvait découvrir cette tromperie à n’importe quel moment. C’est sans doute dans une situation d’une incertitude constante et de danger qu’ils ont dû vivre et faire leur travail.
Heureusement, du moins à court terme, le roi n’a pas découvert cette tromperie et Vasabha lui a donné un héritier, Vidudhaba, à sa grande satisfaction.
Mais désormais, une sorte d’ombre tombait sur le Bouddha et sa communauté.
Tout s’est bien passé car dans les vingt années qui ont suivi, rien dans les textes ne fait état de conflits particuliers. Une période de paix s’est installée qui a permis au Bouddha de donner la plupart de ses enseignements, et où Ananda son assistant et Sariputta, son disciple peut-être le plus intelligent, ont réussi à compiler tous les enseignements que nous avons aujourd’hui.
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