Un projet Chinois à Lumbini ...

La ville de Lumbini au Népal est l'endroit où le Bouddha est né comme prince Gautama Siddhartha, avant d'atteindre l'illumination plus de 2.500 ans.

TRADUCTION ELECTRONIQUE ( mais c'est mieux que rien )


Maintenant, la Chine mène un projet vaut 3 milliards de dollars pour transformer la petite ville dans le lieu de pèlerinage pour le premier ministre bouddhistes du monde entier. Little Lumbini will have an airport, highway, hotels, convention centre, temples and a Buddhist university. Peu de Lumbini auront un aéroport, autoroute, hôtels, centre de congrès, des temples et une université bouddhiste. That's in addition to the installation of water, electricity and communication lines it currently lacks. C'est en plus de l'installation de conduites d'eau, d'électricité et de communication, il manque actuellement.

C'est beaucoup d'argent n'importe où - mais surtout pour un pays comme le Népal, dont 35 milliards $ du PIB a été l'année dernière. Cela signifie que le projet est une valeur de près de 10 pour cent du PIB. Alors que la Chine souhaite revenir?

L'organisation derrière le projet est appelé le Asia Pacific Exchange et la coopération de la Fondation (APECF), une quasi-gouvernementale organisation non-gouvernementale. Son vice-président exécutif, Xiao Wunan, est un membre du Parti communiste et occupe un poste à la National Development and Reform Commission, un organisme d'Etat.

Le vendredi, APECF a tenu une cérémonie de signature du projet avec l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI).

Avec le soutien de l'ONU, Xiao a dit qu'il espère Lumbini réunira tous les trois écoles de la foi: le Mahayana tel qu'il est pratiqué en Chine, le Japon et la Corée du Sud, le Hinayana telle qu'elle est pratiquée en Asie du Sud, et le bouddhisme Tibétain.

En effet, l'APECF affirme qu'il a déjà reçu le plein soutien des bouddhistes représentant les trois écoles. With one exception. À une exception près. Apparemment, personne dans le projet de Lumbini a tendu la main au bureau du Dalaï Lama.

Le Dalaï Lama, chef des Gelug, ou "chapeau jaune" branche du bouddhisme, est le chef spirituel de millions de bouddhistes dans le monde. Cela ferait de lui un meilleur candidat pour leur implication dans le projet de Lumbini. Mais il est aussi l'ennemi de la Chine.( point de vue Chinois officiel)
Est-il même insondable que la Chine permettrait le Dalaï Lama à "traipse"(? traduction ? ) autour motifs Lumbini, après la construction de la place à un coût de 3 milliards de dollars?

"Ce n'est simplement pas une question que nous étudions, pour le moment», explique Xiao. " «Nous sommes rassemblant des experts en finance, investissement, nous avons économistes Notre objectif principal est de construire des infrastructures, la mise en place de l'eau courante et l'électricité, nous nous concentrons sur les questions de développement..."

En effet, ce sont des premiers jours et un projet de cette taille a de nombreuses dynamiques et les enjeux qui vont au-delà du Dalaï-Lama.
Comme Xiao a reconnu, c'est une opportunité d'investissement.
Le Népal devra contrat de constructeurs internationaux pour faire de ce rêve une réalité. L'ampleur de l'investissement donnera la Chine influence significative, car les entreprises de construction chinoises en ligne pour une partie de la tarte aux 3 milliards de dollars.

Xiao fond comme un ancien employé de la Banque Industrielle et Commerciale de Chine aiderait certainement faciliter tout prix, ou au moins obtenir les deux côtés de parler. Xiao est également convaincu que si il construit, ils viendront. Quelque 500.000 visiteurs déjà faire le pèlerinage à Lumbini chaque année. Cela pourrait ballon pour des millions de visiteurs chaque année lorsque le projet est terminé.

Il ya aussi de réels avantages pour le peuple népalais. Lumbini va devenir une zone de développement spécial, semblable à certaines des zones de succès de la Chine comme Shenzhen, avec un traitement préférentiel, des allégements fiscaux et incitations à l'investissement.

Hu Yuandong de l'ONUDI, qui donnera des conseils sur la création de la zone de développement, explique l'objectif du projet est la création d'emplois, réduction de la pauvreté et la protection de l'environnement.

Xiao a indiqué clairement que l'investissement de 3 milliards de dollars n'est pas venue du gouvernement chinois, mais plutôt de divers fonds "à travers le monde» - même à partir du Moyen-Orient. Mais il serait difficile de ne pas voir cela comme une initiative intelligente de la Chine et une extension de sa puissance douce.

Si ce n'est pas directement piloté par le gouvernement chinois, Lumbini est assez proche. Il fut le premier lieu le nouvel ambassadeur de Chine au Népal a visité après sa nomination cette semaine. Et si ses créateurs n'avaient pas l'intention d'attiser la marmite politique, le projet a néanmoins alarmé Inde. Le Népal est pris en sandwich entre les deux pays géants.

Ce mois-ci, le Centre d'Études sur la puissance aérienne, un think tank à New Delhi, a averti que Lumbini serait "aider la Chine à atteindre son objectif à long terme stratégique du Népal, apportant de façon irrévocable sous son influence». Le think tank a déclaré en outre que le projet voudrait dire que "la Chine va avoir traversé l'Himalaya et a établi son influence jusqu'à la frontière de l'Inde contreforts".

Il peut y avoir peu de raisons de craindre les Indiens, mais qui ne change pas le fait qu'ils existent.

«Ce n'est plus significatif qu'il n'y paraît à première car le bouddhisme n'a pas de structure globale international», dit Robbie Barnett, directeur du Programme études tibétaines modernes à l'Université Columbia."Cela fait donc toute initiative par un puissant gouvernement à établir une sorte de structure d'organisation de la religion plus importante que dans les autres religions."

Si les résultats du projet à saper l'influence du Dalaï-lama, tandis que l'influence politique et économique de la Chine au Népal sont construits, alors tant mieux d'un Chinois de point de vue.

Du point de vue d'un étranger, il peut y avoir une dissonance cognitive au sujet toute l'entreprise. La Chine communiste, officiellement athée, est considéré profondément impliqué dans un projet de plusieurs milliards de dollars religieux. Mais tout cela pourrait effectivement être une partie de l'idéologie.

Le président chinois Hu Jintao a été la promotion d'une «société harmonieuse» dans le cadre de sa vision socio-économique, et il ya quelques années les fonctionnaires du Parti ont commencé à divertir l'idée que la religion, si bien géré, pourrait jouer un rôle positif dans la construction d'une telle société. Lien historique avec la Chine le bouddhisme a fait le candidat le plus probable que le cotisant.

"Il est considéré comme une religion indigène chinoise, pas une étrangère," dit Barnett. " «Et parce qu'il n'a pas une seule, la structure institutionnelle comme dans le catholicisme, c'est perçu comme étant moins susceptibles de s'opposer à l'Etat».

En ce sens, le projet est partiellement un signe chinois est préoccupé par la carence spirituelle de sa propre population dans un pays dont l'idéologie est communiste, mais dont la pratique est devenue capitaliste.

Ce serait Lumbini à son meilleur. Au pire, l'objectif de Lumbini est de marginaliser les principaux dirigeants bouddhistes qui contestent la domination Etat chinois, et est destiné à coopter la conversation globale du bouddhisme pour le rendre moins tibétaine influencée.

Quel rôle, par exemple, l'université à Lumbini jouer? Serait-il offrir des bourses pour l'éducation monastique libre de moines dans le monde? Et si oui, quel serait-il enseigner? Une version chinoise du bouddhisme sanctionné? Ou les moines ont la possibilité, comme c'est la tradition dans de nombreuses régions, par esprit débats théologiques?

En fin de compte, la question ne remonte au Dalaï Lama et s'il serait bienvenue à Lumbini. Un invitiation il enverrait un signal que l'intention du projet est strictement religieuse et même économique - mais pas politique. Arrêt du Dalaï Lama sur le projet ne ferait que confirmer arrière-pensées chinoises.

Xiao Wunan lui-même est un fervent bouddhiste, qui semble dévoué et enthousiaste, avec d'autres autour de lui travaille sur le projet. Ils disent qu'ils aimeraient Lumbini pour devenir la Mecque du bouddhisme.

D'autre part, le Dalaï Lama n'a pas été autorisé à visiter Lumbini depuis la fin des années 1980, et le gouvernement népalais, sous la pression des diplomates chinois, continue de montrer peu de tolérance de sa communauté de réfugiés tibétains.

Sur l'anniversaire du Dalaï Lama la semaine dernière, népalais émeutes police a empêché les Tibétains de célébrer, sur les préoccupations des rassemblements se tourneraient anti-chinois - peut-être un clin d'œil à son bienfaiteur 3 milliards de dollars.
SOURCE :
http://blogs.aljazeera.net/asia/2011/07/16/lumbini-project-chinas-3bn-buddhism

Je rappellerais ici l’un de mes précédents post sur L’Arbre des refuges, en date du 22 avril 2011, relatif à la démocratie :

Le monde et ses courants de pensées, de croyances, d'actions et de représentations, dont les institutions ne sont que les manifestations apparentes, constituent une dynamique complexe et systémique.
Dans un ensemble dynamique complexe, il y a aussi des relations d'interdépendance et de relations de causes à effets.
D'une façon schématique, il est permis d'affirmer que nous nous trouvons aujourd'hui dans une redéfinition des règles et des fondements de la Démocratie sous la pression de certaines données économiques,géo- politiques, humaines,idéologiques, climatiques, biologiques.... qui entretiennent entre elles des relations interdépendantes.

Lorsque ces tensions se manifestent à l'intérieur d'un pays, il y a toujours des débordements périphériques qui peuvent bouleverser l'équilibre à la fois à l'intérieur mais aussi à l'extérieur, à la surface comme en profondeur, dans ses fondements , dans ses croyances, dans ses institutions et dans tout un ensemble de relations qui doivent ainsi trouver un autre équilibre à l'intérieur du système, en créant une nouvelle combinaison dynamique, à la recherche d'un nouvel équilibre.

Tous ces courants dynamiques globaux traverseront le Bouddhisme dans ses bases, dans ses Institutions et dans ses relations avec le système global.La dynamique de changement est déjà à l'oeuvre.

Par conséquent l’article que tu viens de poster Pema confirme tout à fait cette analyse .

Voir également l’article suivant :
Croire : le besoin croissant des Chinois
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/03/29/croire-le-besoin-croissant-des-chinois_1499959_3232.html

Je souhaiterais ici ajouter quelques points de réflexion qui peuvent constituer des axes de réflexion et d’action :

Le concept traditionnel du politique a toujours été inscrit dans une territorialisation, limité par les frontières de l’Etat-nation.Or aujourd’hui, les dynamiques à l’œuvre, de nature globale et interdépendante, dans un mouvement constant, nous invitent à re-penser le politique de façon déterritorialisée.

En effet,tous les concepts qui ont constitué jusqu’à présent notre expérience du politique liée à cette conception (identité, frontière,territoire, légitimité, zone d’influence…) sont affectés par cette évolution.

Face à cette « délocalisation » du politique, il reste à inventer une stratégie extraterritoriale, transnationale, dont les acteurs ne sont plus nécessairement les institutions, mais les courants informels et les acteurs décentrés eux-mêmes, dont les outils sont ceux de l’information, des réseaux. Car les croyances ne s’arrêtent pas aux frontières, ni les courants de pensée.

Il reste un outil puissant et redoutable : l’argent. Car l’argent est aussi un « liquide », qui circule et se déplace au-delà des frontières. Face aux investissements colossaux et à l’avidité du monde, à la tentation et à la corruption des gouvernements en place, face à certains intérêts en jeu, il est très difficile de lutter à part égale.

C’est pourquoi il faut user l’intelligence,celle du coeur, car la stratégie de l’argent est grossière et pas toujours subtile : le mécontentement gronde dans le monde, la Chine et l’Inde doivent faire face à des tensions intérieures croissantes, à des violences inter-communautaires dont le règlement pacifique est de plus en plus aléatoire.

C’est ici que le Dalai Lama peut exercer une réelle action, à la fois charismatique, morale, humaine et pacitifque : une stratégie non-violente globale rassemblant les peuples . La compassion doit devenir un outil politique global, se traduisant par un dialogue international au niveau global.