La sagesse du silence

La Sagesse du Silence
ou de l’art du non-parler

lundi 1er août 2011, par Sophie
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Parle seulement quand cela est nécessaire.

Pense à ce que tu vas dire avant d’ouvrir la bouche.

Sois bref et précis, car chaque fois que tu laisses sortir des paroles de ta bouche, tu laisses sortir en même temps une partie de ta vitalité. Développe l’art de parler sans perdre d’énergie.

Ne fais jamais des promesses que tu ne peux tenir.

Ne te plains pas et n’utilise pas dans ton vocabulaire des mots qui projettent des images négatives, parce que cela produira à l’extérieur de toi tout ce que tu as fabriqué avec l’intention qui a chargé tes mots.

Si tu n’as rien de vrai, de nouveau et d’utile à dire, il est préférable de rester silencieux et de ne rien dire.

Apprends à être comme un miroir, écoute et reflète l’énergie. L’Univers même est le meilleur exemple de miroir que la nature nous ait transmis, parce que l’Univers accepte sans condition nos pensées, nos émotions, nos paroles, nos actions, et nous envoie le reflet de notre propre énergie sous la forme des différentes circonstances qui se présentent dans notre vie.

Prends un moment de silence intérieur pour considérer tout ce qui se présente, et prends tes décisions ensuite, tu développeras ainsi la confiance en toi-même et en la sagesse.

Évite de juger et de critiquer les autres. Le Tao est impartial et sans jugement, ne critique pas, il possède une compassion infinie et ne connaît pas la dualité. Chaque fois que tu juges quelqu’un, la seule chose que tu fais est de te désunir, d’exprimer ton opinion personnelle. C’est une perte d’énergie, seulement du bruit.

Laisse tout un chacun résoudre ses propres problèmes, et concentre ton énergie en ta propre vie. Occupe-toi de toi-même. Ne te défends pas. Lorsque tu essaies de te défendre, tu donnes encore plus d’importance aux paroles des autres, et encore plus de forces à leurs opinions. Si tu acceptes de ne pas te défendre, tu montres que les opinions des autres ne t’affectent pas, que tu écoutes. Que ce sont simplement des opinions et que tu n’as pas à convaincre les autres pour être heureux.

Ton silence intérieur te ramène à la sérénité. Fais régulièrement un jeûne de la parole pour continuer à éduquer l’égo. Pratique l’art du non-parler.

Tu développeras progressivement l’art de parler sans parler, et ta véritable nature intérieure remplacera ta personnalité artificielle, laissant se manifester la lumière de ton cœur et le pouvoir de la sagesse du silence. Grâce à cette force, tu attireras à toi tout ce dont tu as besoin pour te réaliser et te libérer. Par conséquent, garde le silence.

Cultive ton propre pouvoir intérieur.

Respecte la vie des autres et de tout ce qui existe dans le monde. N’essaie pas de forcer, de manipuler et de contrôler les autres. Deviens ton propre maître et laisse les autres être ce qu’ils sont, ou ce qu’ils ont la capacité d’être.

Installe-toi dans le silence et l’harmonie, et suis la vie sacrée du Tao.


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Source : taichi-bodhisattva.org

C'est très juste!

Et bizarrement c'est se que beaucoup dans mon entourage me reproche
C'est de ne jamais rien dire.

Sa me fait d'ailleur un bien fou de pouvoir écrire et partager des sujet zen ou bouddhiste et de pouvoir (non pas parler) mais exprimer se que je ressent avec ma vrai nature.

Vous êtes tous magnifique et merci pour se forum si riche et zen.

Moi c'est l'inverse, je parle trop.

Merveilleux conseils remplit de sagesse.... voilà pourquoi on dit "Le silence est d'or la parole est d'argent... Moi aussi Karma Yeshé je parle je parle je parle on me l'a déjà bien repproché : mais il est vrai que j'ai apprit depuis peu à me taire et à ne parler que quand c'était utile : je préfère écouter, et ne rien rajouter si tout a été dit : cela laisse à l'autre toute sa réflexion pour résoudre son problème ou trouver une solution.... Bien sure si quelqu'un a besoin de soutien, d'aide et que j'ai la possibilité de l'aider : je le fais avec mon coeur... Mais franchement mon expérience a fait que souvent vaut mieux ne rien dire même quand on sait si on connait la personne et que l'on sait qu'elle va mal l'interpréter.... Cela crée un sentiment de sérénité total....

Quel beau programme, Karma Yéshé!Pas facile à appliquer mais en s'y mettant petit à petit, on peut s'en approcher doucement...et s'améliorer progressivement...

C'est intéressant :
La Parole Juste fait partie de l'éthique Bouddhiste de l'Octuple Sentier.

Nous savons que la parole peut être favorable :
- Vérité, honnêteté
- Pour unir les êtres, régler des conflits.
- Paroles gentilles pour rendre heureux, bonté.
- Paroles utiles pour positiver les situations
Tout ce la est valable pour l'écrit !

Par contre, dans les actes nuisibles :
- le mensonge
- les paroles qui divisent
- les paroles blessantes
- le vain bavardage, paroles inutiles.

Il est clair qu'il vaut mieux le silence pour éviter les actes de paroles nuisibles.

lotuszen a écrit:Mais franchement mon expérience a fait que souvent vaut mieux ne rien dire même quand on sait si on connait la personne et que l'on sait qu'elle va mal l'interpréter.... Cela crée un sentiment de sérénité total....

Oui!
C'est très juste, je le fait aussi et resent souvent cette belle sensation.

simplement WAW

je me suis d'ailleurs permi de le publier sur le blog Life Insideun petit recceuil de textes, de tous horizons!
si vous le souhaitez, à vos plumes!

Je m'interroge souvent sur la médisance, c'est pourquoi je trouve cet article intéressant, de même que le rappel un peu plus bas de Pema Gyaltshen sur la parole. Qu'est-ce qui rend la médisance difficile à éviter, quand nous sommes par exemple dans un groupe de collègues, qu'une sorte d'énergie soude en médisant de quelques absents ? Je ne suis pas parfaite de ce point de vue, j'ai une forme d'esprit qui recherche trop souvent à briller et cela peut passer par la moquerie, bien que je n'aie pas sur le moment d'intention méchante. Comment éviter de se laisser entraîner par cette ivresse ? C'est de l'égo tout craché, de vouloir redorer son blason en se servant des autres, mais c'est "humain, trop humain". Bref, j'y travaille, en essayant de me souvenir de mon père, qui quittait une pièce plutôt que d'entendre dire du mal de quelqu'un. Est-ce que vous ressentez cette difficulté, avez-vous des astuces pour vous retenir de parler en mal des gens (parfois, dans certains contextes) ? C'est un trait que je n'aime pas chez moi et que j'aimerais améliorer.

Perso j'ai une tactique très efficace contre la medisance. Ne jamais parler d'une personne si elle est absente.

Merci. Oui, je n'aurais jamais la force de dire des vacheries à quelqu'un devant lui ou elle ; mais si je le fais hors de sa présence, j'ajoute la lâcheté à la méchanceté.

Et comment faire pour ne pas en laisser dire devant vous ? Peut-être faut-il tout simplement commencer par ne pas en dire soi-même, ou juste ne pas participer, sans jouer les redresseurs de torts... Je parlais de mon père : son attitude nous intimidait, et nous n'osions pas parler d'autres personnes devant lui, même s'il ne nous faisait pas vraiment de reproches.

Si on médite regulierement on devient plus attentif dans nos actes quotidiens il devient donc beaucoup plus simple de ne pas se laisser entrainer dans de mauvaises actions, pensées ou paroles car on détecte plus rapidement nos dérives.

Merci... En résumé :

Le fait de prendre conscience de nos glissement vers la médisance et déjà un grand pas.
Ensuite, comme vous dites, ça se travaille.
De même "entendre" des paroles négatives car n'oublions pas que, plus profondément, nous n'entendons que des projections de notre propre esprit...donc.....à méditer

contente de t'avoir à nouveau parmi nous parrain

Merci petit caillou !