Zazen sans rien gagner
Par Rév. Issho Fujita
« Le monde dans sa totalité n’est jamais caché » – les myriades de choses qui apparaissent clairement en face de nous sont elles-mêmes la manifestation complète du Soi originel : c’est ce qu’exprime Maître Dogen par Genjokoan. Ce terme exprime l’enseignement de la nature absolue de la réalité, que nous le croyions ou pas, que l’on pratique ou pas, quelles que soient nos circonstances personnelles. Ce n’est donc pas quelque chose de « distant » que nous atteindrions par un effort humain impliquant foi et pratique. Mais c’est plutôt dans l’autre sens : parce que foi et pratique sont déjà l’activité humaine à l’intérieur de la réalité, c’est déjà quelque chose d’« intime », de « proche ».
Néanmoins tant que nous vivons alourdis par nos pensées et nos émotions, il ne sera jamais possible d’avoir foi dans ce « présent absolument parfait ». Nous sommes toujours en train de créer, par ces pensées et émotions, l’impression que dans le présent, il y a quelque chose en trop, ou quelque chose qui manque. Nous regardons toujours ce présent imparfait avec doute : « Est-ce que c’est vraiment bien comme ça ? », et nous ne pouvons être tranquilles. Et nous faisons des efforts, petit à petit, ou dans une grande explosion, pour attraper la « perfection », passant ainsi notre vie avec la peur, soit de ne pas avoir ce qu’on veut, soit de perdre ce qu’on a obtenu. Malheureusement, malgré tous nos efforts, même en manipulant ou en développant nos pensées et émotions, il ne sera jamais possible de cette façon d’atteindre le « présent absolument parfait ».
Cette réalité de la « véritable forme de toutes les choses », le « monde dans sa totalité qui n’a jamais été caché », ce Genjo-koan ne peuvent être attrapés ni avec la pensée, ni avec l’émotion. La lutte – de l’esprit qui cherche à gagner quelque chose – elle-même nous empêche d’expérimenter directement ce secret grand ouvert. Ce n’est que lorsque nous sommes seulement assis, ayant abandonné la poursuite des idées imaginaires que nous avons construites dans notre tête à propos de cette « perfection » qu’il est possible de rencontrer le présent, qui, depuis le début, n’a rien en moins, ni rien en plus. C’est pourquoi, l’expression « la forme véritable de toutes les choses » indique simultanément la « réalité » et le problème ou le thème que nous devons pratiquer et vérifier. Lâcher cet esprit qui recherche le gain est une condition absolue pour que le soi soit capable de s’ouvrir et de s’abandonner complètement au présent et pour que le présent puisse imprégner le soi abondamment et sans limite. Dire « imprégner » ne signifie pas que c’est l’arrivée de quelque chose de nouveau. Mais c’est réaliser le vivant, un moi inter-connecté avec tous les êtres. Zazen n’est pas un processus visant à avoir quelque chose mais une pratique : comment laisser le soi être présent maintenant – ce qui est complètement différent à la fois dans sa qualité et sa dimension. « Rien à gagner » : on peut dire que c’est une expression qui aide à clarifier que zazen n’est pas une activité, dont le résultat serait « gagner » quelque chose. Ce n’est pas pour avoir, mais pour être.
8. Quand nous entendons que zazen est seulement « s’asseoir tranquille sans rien chercher », il y en a sûrement parmi nous qui pense : « Quoi ! Une chose aussi simple que ça ! C’est une perte de temps et d’énergie de faire ça. Il n’y a qu’une personne paresseuse et inutile qui pourrait perdre du temps à ça ».
Autrement dit, on peut entendre « rien à gagner » comme une situation sans aucun challenge, aucune valeur, si bien que le zazen ressemblerait à « un chat qui dort au soleil dans la véranda »... Sans doute que la critique mentionnée ci-dessus provient de cette sorte de compréhension de zazen.
En réalité, zazen sans rien gagner ressemble plutôt à « un dragon qui approche de l’eau, un tigre qui s’ébat dans la montagne » (Fukanzazengi). Si cette sorte d’élan, de vie et d’enthousiasme ne remplit pas le corps et l’esprit, alors ce ne sera pas cette sorte de zazen. Dans le zazen-sansgain, l’important se place sur le moment, là où l’on est, pas sur ce qui va être gagné à la fin. En d’autres termes, c’est un processus, pas un résultat ; ainsi chaque moment est important, exactement aussi important qu’un autre moment et aucun moment ne peut être négligé. C’est parce qu’il n’y a rien à gagner qu’il est demandé une diligence continue. Dès que cette diligence disparaît, l’esprit retourne à l’esprit-de-gain, ou à la négligence, ou la paresse et l’assise bien droit sans rien gagner va s’écrouler. Ainsi cette pratique sans esprit-de-gain est la chose la plus pure et la plus simple, et pourtant jamais simple ! On pourrait même dire qu’il n’y a rien de plus difficile.
Le temps passé à s’asseoir sans rien gagner et sans rien « faire » peut sembler, en termes de marché, du temps gaspillé car rien du tout n’est produit. Pourtant, comme nous l’avons dit plus tôt, c’est là que le soi peut rencontrer la perfection absolue du présent, qui va imprégner le soi – et il n’y a pas de plus grand cadeau. Zazen n’est pas pour les personnes paresseuses qui tournent le dos au monde. Mais c’est une chose recommandée à tous, occidentaux ou asiatiques, homme ou femme, quel que soit l’âge. Car la perfection absolue du présent est toujours là : le moment présent parfait éveille (suscite) le moment présent parfait suivant ; à l’intérieur de ce moment est incluse la vigueur, (l’énergie ) qui va amener le moment suivant. Il ne suscite pas le moment suivant parce qu’il est imparfait, et va vers la perfection mais plutôt parce qu’il est une perfection sans cesse renouvelée.
Rév. Issho Fujita dans « Dharma Eye », le Journal du Soto Zen.
Traduction Joshin Sensei.
Source: http://www.buddhaline.net/spip.php?article1168
Par Rév. Issho Fujita
« Le monde dans sa totalité n’est jamais caché » – les myriades de choses qui apparaissent clairement en face de nous sont elles-mêmes la manifestation complète du Soi originel : c’est ce qu’exprime Maître Dogen par Genjokoan. Ce terme exprime l’enseignement de la nature absolue de la réalité, que nous le croyions ou pas, que l’on pratique ou pas, quelles que soient nos circonstances personnelles. Ce n’est donc pas quelque chose de « distant » que nous atteindrions par un effort humain impliquant foi et pratique. Mais c’est plutôt dans l’autre sens : parce que foi et pratique sont déjà l’activité humaine à l’intérieur de la réalité, c’est déjà quelque chose d’« intime », de « proche ».
Néanmoins tant que nous vivons alourdis par nos pensées et nos émotions, il ne sera jamais possible d’avoir foi dans ce « présent absolument parfait ». Nous sommes toujours en train de créer, par ces pensées et émotions, l’impression que dans le présent, il y a quelque chose en trop, ou quelque chose qui manque. Nous regardons toujours ce présent imparfait avec doute : « Est-ce que c’est vraiment bien comme ça ? », et nous ne pouvons être tranquilles. Et nous faisons des efforts, petit à petit, ou dans une grande explosion, pour attraper la « perfection », passant ainsi notre vie avec la peur, soit de ne pas avoir ce qu’on veut, soit de perdre ce qu’on a obtenu. Malheureusement, malgré tous nos efforts, même en manipulant ou en développant nos pensées et émotions, il ne sera jamais possible de cette façon d’atteindre le « présent absolument parfait ».
Cette réalité de la « véritable forme de toutes les choses », le « monde dans sa totalité qui n’a jamais été caché », ce Genjo-koan ne peuvent être attrapés ni avec la pensée, ni avec l’émotion. La lutte – de l’esprit qui cherche à gagner quelque chose – elle-même nous empêche d’expérimenter directement ce secret grand ouvert. Ce n’est que lorsque nous sommes seulement assis, ayant abandonné la poursuite des idées imaginaires que nous avons construites dans notre tête à propos de cette « perfection » qu’il est possible de rencontrer le présent, qui, depuis le début, n’a rien en moins, ni rien en plus. C’est pourquoi, l’expression « la forme véritable de toutes les choses » indique simultanément la « réalité » et le problème ou le thème que nous devons pratiquer et vérifier. Lâcher cet esprit qui recherche le gain est une condition absolue pour que le soi soit capable de s’ouvrir et de s’abandonner complètement au présent et pour que le présent puisse imprégner le soi abondamment et sans limite. Dire « imprégner » ne signifie pas que c’est l’arrivée de quelque chose de nouveau. Mais c’est réaliser le vivant, un moi inter-connecté avec tous les êtres. Zazen n’est pas un processus visant à avoir quelque chose mais une pratique : comment laisser le soi être présent maintenant – ce qui est complètement différent à la fois dans sa qualité et sa dimension. « Rien à gagner » : on peut dire que c’est une expression qui aide à clarifier que zazen n’est pas une activité, dont le résultat serait « gagner » quelque chose. Ce n’est pas pour avoir, mais pour être.
8. Quand nous entendons que zazen est seulement « s’asseoir tranquille sans rien chercher », il y en a sûrement parmi nous qui pense : « Quoi ! Une chose aussi simple que ça ! C’est une perte de temps et d’énergie de faire ça. Il n’y a qu’une personne paresseuse et inutile qui pourrait perdre du temps à ça ».
Autrement dit, on peut entendre « rien à gagner » comme une situation sans aucun challenge, aucune valeur, si bien que le zazen ressemblerait à « un chat qui dort au soleil dans la véranda »... Sans doute que la critique mentionnée ci-dessus provient de cette sorte de compréhension de zazen.
En réalité, zazen sans rien gagner ressemble plutôt à « un dragon qui approche de l’eau, un tigre qui s’ébat dans la montagne » (Fukanzazengi). Si cette sorte d’élan, de vie et d’enthousiasme ne remplit pas le corps et l’esprit, alors ce ne sera pas cette sorte de zazen. Dans le zazen-sansgain, l’important se place sur le moment, là où l’on est, pas sur ce qui va être gagné à la fin. En d’autres termes, c’est un processus, pas un résultat ; ainsi chaque moment est important, exactement aussi important qu’un autre moment et aucun moment ne peut être négligé. C’est parce qu’il n’y a rien à gagner qu’il est demandé une diligence continue. Dès que cette diligence disparaît, l’esprit retourne à l’esprit-de-gain, ou à la négligence, ou la paresse et l’assise bien droit sans rien gagner va s’écrouler. Ainsi cette pratique sans esprit-de-gain est la chose la plus pure et la plus simple, et pourtant jamais simple ! On pourrait même dire qu’il n’y a rien de plus difficile.
Le temps passé à s’asseoir sans rien gagner et sans rien « faire » peut sembler, en termes de marché, du temps gaspillé car rien du tout n’est produit. Pourtant, comme nous l’avons dit plus tôt, c’est là que le soi peut rencontrer la perfection absolue du présent, qui va imprégner le soi – et il n’y a pas de plus grand cadeau. Zazen n’est pas pour les personnes paresseuses qui tournent le dos au monde. Mais c’est une chose recommandée à tous, occidentaux ou asiatiques, homme ou femme, quel que soit l’âge. Car la perfection absolue du présent est toujours là : le moment présent parfait éveille (suscite) le moment présent parfait suivant ; à l’intérieur de ce moment est incluse la vigueur, (l’énergie ) qui va amener le moment suivant. Il ne suscite pas le moment suivant parce qu’il est imparfait, et va vers la perfection mais plutôt parce qu’il est une perfection sans cesse renouvelée.
Rév. Issho Fujita dans « Dharma Eye », le Journal du Soto Zen.
Traduction Joshin Sensei.
Source: http://www.buddhaline.net/spip.php?article1168
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