Résumé de la méditation du Trèktcheu
Par Gangteng Tulku Rimpoché
Résumé de la méditation du Trèktcheu Extrait de L’Escalier de Cristal, Tome I : La méditation Dzogchen
Dans la voie du trèktcheu immaculé, le premier pas est apercevoir la vérité elle-même. L’esprit lui même, la lucidité spontanée, fut présent de toute origine et demeure actuellement présent.
C’est lui qui comprend, qui ressent, qui fait l’expérience des situations. Il ne change jamais, ne dévie jamais, ne serait-ce que d’un poil. C’est pourquoi, dans la tradition kagyu, il est désigné par l’expression paradoxale de conscience ordinaire. Comme une boule de cristal, il est parfaitement limpide et dépouillé, lucidité omni pénétrante, claire lumière, immense déploiement de clarté.
C’est cette essence-là qu’il faut conserver.
Le second point est acquérir la conviction unique. Ayant obtenu un aperçu de la vue, il faut la cultiver, en faire sa méditation, sinon, l’introduction à la vue demeure de faible utilité. Un ermitage ou un centre de retraite permettent de méditer seul, à l’abri des multiples contingences de ce monde. De telles conditions sont favorables au méditant.
L’expérience acquise peut néanmoins demeurer insuffisante. Par exemple, le méditant sort de son ermitage et, dans la foule, il est frappé par la beauté d’une jeune fille. Son regard s’échappe vers elle, son esprit la suit, le désir l’embrase. Il en est, en effet, ainsi, quand un garçon rencontre une fille, et, réciproquement, quand une fille rencontre un garçon. Ou bien, notre méditant entre dans une boutique et son esprit s’égare sur des choses jugées bonnes ou belles. Tant qu’il en est ainsi, l’expérience méditative est insuffisante, car elle n’a pas permis de dépasser la vulnérabilité au désir.
Il faut aussi être devenu insensible à la colère. Par exemple, les paroles blessantes peuvent affecter : « Comment peut-il me dire cela, à moi ?? » Si le méditant réagit : « Je vais te lui retourner quelque chose de bien senti ! » ou bien « Je vais lui casser la gueule ! », c’est que sa pratique méditative solitaire est inefficace. Pour que l’introduction à la vue soit vraiment utile, il faut la cultiver jusqu’à devenir invulnérable à ce genre d’épisode.
Le Dharma, en général, propose de nombreux remèdes pour ce type de situations, mais, le dzogtchèn s’en tient à un remède unique, la lucidité spontanée. Tous les remèdes se résument à ceci : toujours voir l’essence aperçue auparavant.
Le Dharma doit « faire une différence », le méditant doit dépasser le niveau de l’individu ordinaire. Confronté à des paroles blessantes, tout un chacun sent monter une réaction d’hostilité, voire de colère. C’est parfaitement normal, cela arrive à tout le monde, même aux bodhisattvas. Mais le méditant confirmé, observant ce premier mouvement d’hostilité, sait le libérer dès le deuxième temps. D’où le troisième point, atteindre l’assurance dans la libération (des pensées et des émotions).
Cette libération recourt à la lucidité aperçue lors de l’introduction à la vue. Vouloir, par exemple, réprimer ou refouler une perturbation émotionnelle est chimérique dès que celle-ci est forte.
Comme vouloir se débarrasser de ses excréments en les plaçant dans un sac en plastique fermé bien hermétiquement ! Quand, un jour ou l’autre, le sac se rouvre à nouveau, la puanteur est encore pire qu’au départ ! A l’opposé de cela, conserver la vue c’est trancher à la base, dès le départ, c’est pratiquer la libération.
Celui qui ne sait pas pratiquer la libération n’est pas assuré, il ne maîtrise pas le fonctionnement de la vue. Tant que cette stabilisation n’est pas obtenue, vous devez y consacrer des efforts, par exemple, pour ceux qui ont des obligations, consacrer chaque année un mois ou quelques semaines de retraite à la méditation, ou bien méditer chez vous, en pratiquant à heure fixe ou dès que l’emploi du temps le permet, le matin, le soir ou le midi.
Vous délaissez, alors, toute activité pour vous absorber dans la vue du dzogtchèn.
Il faut d’abord retrouver la vue, puis conserver cette essence, la prolonger pour éviter de l’oublier, empêcher qu’elle ne soit masquée par les pensées.
C’est en la reconnaissance même de la vue qu’il faut s’absorber.
Comme déjà indiqué, les pensées grossières sont semblables à des brigands qui détroussent le méditant par la force, au grand jour. Il les reconnaît donc facilement : ce sont des pensées de désir, des pensées d’hostilité, etc. En revanche, il est difficile d’identifier les pensées subtiles, celles qui dérobent la méditation en douce, sans qu’on s’en aperçoive, comme un voleur inconnu.
Que les pensées soient grossières ou subtiles, l’esprit est donc sujet à la distraction. Quand une telle absence cesse et que vous vous en apercevez, évitez l’agitation, le rejet « Ah, la, la ! Je me suis laissé emporter ! Je dois absolument éviter ça ! », ou bien l’ambition « Il faut absolument que je fasse une bonne méditation. » Puisque la présence est revenue, installez-vous simplement en elle. Et si l’absence reprend, placez-vous directement là où vous vous retrouvez, reposez dans l’état naturel.
S’agissant des perceptions sensorielles, il en est de même : il suffit de s’y poser directement, sans devoir rien rejeter ni rien susciter ou maintenir.
L’important est de rester droit dans la reconnaissance de la vue. A part cela, il n’y a rien à faire.
Pour le débutant, qui évite difficilement les pensées, même grossières, la méthode de destruction des pensées est très bénéfique. Quand une pensée apparaît, pensée grossière de désir, d’hostilité ou de n’importe quel autre poison, ou bien mouvement souterrain de pensées subtiles, immédiatement, il les détruit (il les libère). Les explications spécifiques du dzogtchèn mentionnent la syllabe PHAT (prononcée P’É), poussée avec force et de façon soudaine, comme un éclair déchire le ciel.
Sa puissance détruit l’assemblage des pensées. Elle les réduit à néant. La bande de petits oiseaux piaillant par terre s’égaille et devient invisible au son d’un bruit sec et puissant, par exemple deux galets frappés l’un contre l’autre.
Quand les pensées sont ainsi détruites, il est possible d’apercevoir distinctement le visage de la lucidité, comme le soleil sortant des nuages, ou comme le ciel nocturne illuminé par l’éclair.
Il faut alors y demeurer sans saisie. Son essence est vide, insaisissable. C’est cela qu’il faut prolonger.
Voilà une technique de méditation pour se défaire des pensées, grossières ou subtiles, mais aussi pour obtenir un aperçu de la vue, ou bien, l’ayant obtenu, pour rafraîchir ou renforcer la lucidité.
L’esprit doit demeurer dans la clarté et la limpidité de la lucidité.
Les pensées, grossières ou subtiles, ne peuvent alors aucunement nuire à la lucidité.
Brigands ou voleurs peuvent venir : ils sont devenus inoffensifs.
Progressivement, parfois très lentement, l’expérience s’accumule, une capacité à la méditation est acquise, la stabilité est obtenue. Les pensées n’apparaissent plus. Quand une pensée s’élève, elle est le jeu de la sagesse. Si elles sont nombreuses, elles accroissent la sagesse d’autant.
Plus on dispose de bois, plus le feu s’embrase.
On dit qu’il faut libérer les pensées. Où donc ? Dans l’espace de la lucidité. En réalité, elle sont l’énergie de la lucidité, mais, tant que cela n’est pas reconnu, elles apparaissent comme des pensées. Les pensées, bonnes ou mauvaises, doivent être libérées 1. Comme on reconnaît un ami dans une foule, comme le serpent se défait de ses nœuds, comme le voleur devient inoffensif dans une maison vide. [Voir L’Escalier de Cristal II, La libération]
Un autre moyen consiste à prononcer la lettre HOUNG, doucement, en faisant une note d’environ une seconde, la conscience posée sur ce son.
Ou bien, dans la nature, reposer la conscience sur les sons naturels, les bruits des quatre éléments.
Ces méthodes favorisent l’apparition de la limpidité de rigpa.
Cette dimension de transparence, de limpidité est importante. Sinon, l’introduction à la lucidité se limite à sa dimension statique et l’énergie de la lucidité ne peut être entièrement atteinte. Il est donc essentiel d’obtenir cette transparence ; le PHAT et le HOUNG sont des moyens de la faire apparaître et s’accroître, des techniques de méditation.
Le vocabulaire distingue clarté de l’esprit ordinaire et transparence de rigpa.
Il est dit :
Clarté de l’esprit qui saisit les objets Et transparence de leur lucidité.
(Tcheu tchèn sèms gi sèltcha Tcheunyi rigpé dangtcha.)
[La clarté est une qualité de l’esprit qui saisit la singularité des objets, leurs aspects superficiels, alors que la transparence appartient à la lucidité qui perçoit leur vérité, leur aspect profond.]
La méditation doit privilégier la transparence de la lucidité. La différence entre esprit et lucidité correspond à celle entre individu ordinaire et introduction à la lucidité primordiale.
La clarté est comme le ciel, certes, mais teinté d’une brume.
La lucidité est un ciel d’un bleu total, limpide et profond, sans aucune trace.
Si vous avez bien compris, méditez [Ces sujets sont approfondis dans l’Escalier de Cristal Il, Les Trois Maximes du Dzogtchèn). Une compréhension qui ne dépasse pas les oreilles ne sert à rien.
La compréhension la plus belle, la plus vaste et la plus détaillée n’est rien de plus qu’une fable tant qu’elle n’est pas assimilée par la méditation.
1. La juxtaposition de ces phrases signifie que ce ne sont pas les pensées elles mêmes qu’il faut libérer, mais la saisie des pensées comme bonnes, mauvaises, etc., et la non reconnaissance de leur nature.
Extrait de L’Escalier de Cristal, Tome I : La méditation Dzogchen
Par Gangteng Tulku Rimpoché
Résumé de la méditation du Trèktcheu Extrait de L’Escalier de Cristal, Tome I : La méditation Dzogchen
Dans la voie du trèktcheu immaculé, le premier pas est apercevoir la vérité elle-même. L’esprit lui même, la lucidité spontanée, fut présent de toute origine et demeure actuellement présent.
C’est lui qui comprend, qui ressent, qui fait l’expérience des situations. Il ne change jamais, ne dévie jamais, ne serait-ce que d’un poil. C’est pourquoi, dans la tradition kagyu, il est désigné par l’expression paradoxale de conscience ordinaire. Comme une boule de cristal, il est parfaitement limpide et dépouillé, lucidité omni pénétrante, claire lumière, immense déploiement de clarté.
C’est cette essence-là qu’il faut conserver.
Le second point est acquérir la conviction unique. Ayant obtenu un aperçu de la vue, il faut la cultiver, en faire sa méditation, sinon, l’introduction à la vue demeure de faible utilité. Un ermitage ou un centre de retraite permettent de méditer seul, à l’abri des multiples contingences de ce monde. De telles conditions sont favorables au méditant.
L’expérience acquise peut néanmoins demeurer insuffisante. Par exemple, le méditant sort de son ermitage et, dans la foule, il est frappé par la beauté d’une jeune fille. Son regard s’échappe vers elle, son esprit la suit, le désir l’embrase. Il en est, en effet, ainsi, quand un garçon rencontre une fille, et, réciproquement, quand une fille rencontre un garçon. Ou bien, notre méditant entre dans une boutique et son esprit s’égare sur des choses jugées bonnes ou belles. Tant qu’il en est ainsi, l’expérience méditative est insuffisante, car elle n’a pas permis de dépasser la vulnérabilité au désir.
Il faut aussi être devenu insensible à la colère. Par exemple, les paroles blessantes peuvent affecter : « Comment peut-il me dire cela, à moi ?? » Si le méditant réagit : « Je vais te lui retourner quelque chose de bien senti ! » ou bien « Je vais lui casser la gueule ! », c’est que sa pratique méditative solitaire est inefficace. Pour que l’introduction à la vue soit vraiment utile, il faut la cultiver jusqu’à devenir invulnérable à ce genre d’épisode.
Le Dharma, en général, propose de nombreux remèdes pour ce type de situations, mais, le dzogtchèn s’en tient à un remède unique, la lucidité spontanée. Tous les remèdes se résument à ceci : toujours voir l’essence aperçue auparavant.
Le Dharma doit « faire une différence », le méditant doit dépasser le niveau de l’individu ordinaire. Confronté à des paroles blessantes, tout un chacun sent monter une réaction d’hostilité, voire de colère. C’est parfaitement normal, cela arrive à tout le monde, même aux bodhisattvas. Mais le méditant confirmé, observant ce premier mouvement d’hostilité, sait le libérer dès le deuxième temps. D’où le troisième point, atteindre l’assurance dans la libération (des pensées et des émotions).
Cette libération recourt à la lucidité aperçue lors de l’introduction à la vue. Vouloir, par exemple, réprimer ou refouler une perturbation émotionnelle est chimérique dès que celle-ci est forte.
Comme vouloir se débarrasser de ses excréments en les plaçant dans un sac en plastique fermé bien hermétiquement ! Quand, un jour ou l’autre, le sac se rouvre à nouveau, la puanteur est encore pire qu’au départ ! A l’opposé de cela, conserver la vue c’est trancher à la base, dès le départ, c’est pratiquer la libération.
Celui qui ne sait pas pratiquer la libération n’est pas assuré, il ne maîtrise pas le fonctionnement de la vue. Tant que cette stabilisation n’est pas obtenue, vous devez y consacrer des efforts, par exemple, pour ceux qui ont des obligations, consacrer chaque année un mois ou quelques semaines de retraite à la méditation, ou bien méditer chez vous, en pratiquant à heure fixe ou dès que l’emploi du temps le permet, le matin, le soir ou le midi.
Vous délaissez, alors, toute activité pour vous absorber dans la vue du dzogtchèn.
Il faut d’abord retrouver la vue, puis conserver cette essence, la prolonger pour éviter de l’oublier, empêcher qu’elle ne soit masquée par les pensées.
C’est en la reconnaissance même de la vue qu’il faut s’absorber.
Comme déjà indiqué, les pensées grossières sont semblables à des brigands qui détroussent le méditant par la force, au grand jour. Il les reconnaît donc facilement : ce sont des pensées de désir, des pensées d’hostilité, etc. En revanche, il est difficile d’identifier les pensées subtiles, celles qui dérobent la méditation en douce, sans qu’on s’en aperçoive, comme un voleur inconnu.
Que les pensées soient grossières ou subtiles, l’esprit est donc sujet à la distraction. Quand une telle absence cesse et que vous vous en apercevez, évitez l’agitation, le rejet « Ah, la, la ! Je me suis laissé emporter ! Je dois absolument éviter ça ! », ou bien l’ambition « Il faut absolument que je fasse une bonne méditation. » Puisque la présence est revenue, installez-vous simplement en elle. Et si l’absence reprend, placez-vous directement là où vous vous retrouvez, reposez dans l’état naturel.
S’agissant des perceptions sensorielles, il en est de même : il suffit de s’y poser directement, sans devoir rien rejeter ni rien susciter ou maintenir.
L’important est de rester droit dans la reconnaissance de la vue. A part cela, il n’y a rien à faire.
Pour le débutant, qui évite difficilement les pensées, même grossières, la méthode de destruction des pensées est très bénéfique. Quand une pensée apparaît, pensée grossière de désir, d’hostilité ou de n’importe quel autre poison, ou bien mouvement souterrain de pensées subtiles, immédiatement, il les détruit (il les libère). Les explications spécifiques du dzogtchèn mentionnent la syllabe PHAT (prononcée P’É), poussée avec force et de façon soudaine, comme un éclair déchire le ciel.
Sa puissance détruit l’assemblage des pensées. Elle les réduit à néant. La bande de petits oiseaux piaillant par terre s’égaille et devient invisible au son d’un bruit sec et puissant, par exemple deux galets frappés l’un contre l’autre.
Quand les pensées sont ainsi détruites, il est possible d’apercevoir distinctement le visage de la lucidité, comme le soleil sortant des nuages, ou comme le ciel nocturne illuminé par l’éclair.
Il faut alors y demeurer sans saisie. Son essence est vide, insaisissable. C’est cela qu’il faut prolonger.
Voilà une technique de méditation pour se défaire des pensées, grossières ou subtiles, mais aussi pour obtenir un aperçu de la vue, ou bien, l’ayant obtenu, pour rafraîchir ou renforcer la lucidité.
L’esprit doit demeurer dans la clarté et la limpidité de la lucidité.
Les pensées, grossières ou subtiles, ne peuvent alors aucunement nuire à la lucidité.
Brigands ou voleurs peuvent venir : ils sont devenus inoffensifs.
Progressivement, parfois très lentement, l’expérience s’accumule, une capacité à la méditation est acquise, la stabilité est obtenue. Les pensées n’apparaissent plus. Quand une pensée s’élève, elle est le jeu de la sagesse. Si elles sont nombreuses, elles accroissent la sagesse d’autant.
Plus on dispose de bois, plus le feu s’embrase.
On dit qu’il faut libérer les pensées. Où donc ? Dans l’espace de la lucidité. En réalité, elle sont l’énergie de la lucidité, mais, tant que cela n’est pas reconnu, elles apparaissent comme des pensées. Les pensées, bonnes ou mauvaises, doivent être libérées 1. Comme on reconnaît un ami dans une foule, comme le serpent se défait de ses nœuds, comme le voleur devient inoffensif dans une maison vide. [Voir L’Escalier de Cristal II, La libération]
Un autre moyen consiste à prononcer la lettre HOUNG, doucement, en faisant une note d’environ une seconde, la conscience posée sur ce son.
Ou bien, dans la nature, reposer la conscience sur les sons naturels, les bruits des quatre éléments.
Ces méthodes favorisent l’apparition de la limpidité de rigpa.
Cette dimension de transparence, de limpidité est importante. Sinon, l’introduction à la lucidité se limite à sa dimension statique et l’énergie de la lucidité ne peut être entièrement atteinte. Il est donc essentiel d’obtenir cette transparence ; le PHAT et le HOUNG sont des moyens de la faire apparaître et s’accroître, des techniques de méditation.
Le vocabulaire distingue clarté de l’esprit ordinaire et transparence de rigpa.
Il est dit :
Clarté de l’esprit qui saisit les objets Et transparence de leur lucidité.
(Tcheu tchèn sèms gi sèltcha Tcheunyi rigpé dangtcha.)
[La clarté est une qualité de l’esprit qui saisit la singularité des objets, leurs aspects superficiels, alors que la transparence appartient à la lucidité qui perçoit leur vérité, leur aspect profond.]
La méditation doit privilégier la transparence de la lucidité. La différence entre esprit et lucidité correspond à celle entre individu ordinaire et introduction à la lucidité primordiale.
La clarté est comme le ciel, certes, mais teinté d’une brume.
La lucidité est un ciel d’un bleu total, limpide et profond, sans aucune trace.
Si vous avez bien compris, méditez [Ces sujets sont approfondis dans l’Escalier de Cristal Il, Les Trois Maximes du Dzogtchèn). Une compréhension qui ne dépasse pas les oreilles ne sert à rien.
La compréhension la plus belle, la plus vaste et la plus détaillée n’est rien de plus qu’une fable tant qu’elle n’est pas assimilée par la méditation.
1. La juxtaposition de ces phrases signifie que ce ne sont pas les pensées elles mêmes qu’il faut libérer, mais la saisie des pensées comme bonnes, mauvaises, etc., et la non reconnaissance de leur nature.
Extrait de L’Escalier de Cristal, Tome I : La méditation Dzogchen
Source: http://www.buddhaline.net/spip.php?article1520
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