GÉRER LES PENSÉES ET LES ÉMOTIONS On entend souvent dire que le bouddhisme en général, et la méditation en particulier, visent à supprimer les émotions. Tout dépend de ce que l’on entend par « émotions ». S’il s’agit de perturbations mentales telles que la haine et la jalousie, pourquoi ne pas s’en débarrasser ? S’il s’agit d’un puissant sentiment d’amour altruiste ou de compassion à l’égard de ceux qui souffrent, pourquoi ne pas développer ces qualités ? Tel est en tout cas le but de la méditation.
La méditation nous apprend à gérer les flambées de colère malveillante ou de jalousie, les vagues de désir incontrôlé et les peurs irraisonnées. Elle nous libère du diktat des états mentaux qui obscurcissent notre jugement et sont la source d’incessants tourments. On parle alors de « toxines mentales », car ces états mentaux intoxiquent véritablement notre existence et celle des autres.
Le mot « émotion » provient du latin emovere qui signifie « mettre en mouvement ». Une émotion est donc ce qui fait mouvoir l’esprit, que ce soit vers une pensée nocive, neutre ou bénéfique. L’émotion conditionne l’esprit et lui fait adopter une certaine perspective, une certaine vision des choses. Cette vision peut être conforme à la réalité dans le cas de l’amour altruiste et de la compassion, ou bien déformée, dans le cas de la haine ou de l’avidité. Ainsi que nous l’avons souligné plus haut, l’amour altruiste est une prise de conscience du fait que tous les êtres souhaitent, comme nous, être libérés de la souffrance et il se fonde sur la reconnaissance de leur indépendance fondamentale, dont nous participons. À l’opposé, la haine déforme la réalité en amplifiant les défauts de son objet et en ignorant ses qualités. De même, le désir avide nous fait percevoir son objet comme étant désirable à tout point de vue et en ignore les défauts. Il faut donc convenir que certaines émotions sont perturbatrices et d’autres bienfaisantes. Si une émotion renforce notre paix intérieure et nous incite au bien d’autrui, nous pouvons la considérer comme positive, ou constructive ; si elle détruit notre sérénité, trouble profondément notre esprit et nous conduit à nuire aux autres, elle est négative ou perturbatrice. C’est ce qui différencie, par exemple, une vigoureuse indignation, une « sainte colère », face à une injustice dont nous sommes témoins, d’une colère motivée par l’intention de faire du tort à quelqu’un.
L’important n’est donc pas de s’évertuer à supprimer nos émotions, ce qui serait vain, mais de faire en sorte qu’elles contribuent à notre paix intérieure et nous amènent à penser, parler et agir de façon bienfaisante envers les autres. Pour cela, nous devons nous garder d’en être le jouet impuissant, en apprenant à dissoudre celles qui sont négatives au fur et à mesure qu’elles surgissent, et à cultiver celles qui sont positives.
Comprenons aussi que c’est l’accumulation et l’enchaînement des émotions et des pensées qui engendrent nos humeurs, lesquelles durent quelques instants ou quelques jours, et forment, à plus long terme, nos tendances et nos traits de caractère. C’est pourquoi, si nous apprenons à gérer nos émotions de manière optimale, peu à peu, d’émotion en émotion, de jour en jour, nous finirons par transformer notre façon d’être. Telle est l’essence de l’entraînement de l’esprit et de la méditation sur les émotions.
Parmi les diverses méthodes permettant de gérer les émotions par la méditation, nous en expliquerons deux : la première consiste à appliquer des antidotes ; la seconde à ne pas s’identifier à ces afflictions éphémères, tout en reconnaissant leur véritable nature.
Le recours à des antidotes Antidote désigne ici un état d’esprit diamétralement opposé à l’émotion perturbatrice que l’on souhaite contrecarrer. De même qu’un verre d’eau ne peut être chaud et froid, nous ne pouvons simultanément vouloir faire du bien et du mal à la même personne. Il s’agit donc, en quelque sorte, de cultiver des remèdes suffisamment puissants pour neutraliser les émotions qui nous perturbent.
Vu sous un autre angle, plus on développe la bienveillance, moins il y aura de place pour son contraire, la malveillance, de même que plus il y a de lumière dans une pièce, plus l’obscurité se dissipe. Dans les méditations qui suivent, nous prendrons tout d’abord pour exemple le désir, puis la colère malveillante.
Le désir Personne ne conteste qu’il soit naturel de désirer, et que le désir joue un rôle essentiel dans la vie pour réaliser nos aspirations. Mais le désir n’est qu’une force aveugle, ni bienfaisante ni néfaste par elle-même. Tout dépend de l’influence qu’il exerce sur nous. Il est capable d’inspirer notre existence comme il peut l’empoisonner. Il peut nous inciter à agir de façon constructive pour nous-mêmes et pour les autres, mais il peut aussi se traduire par d’intenses tourments. C’est le cas lorsqu’il devient une soif qui nous tenaille et nous consume. Il peut nous rendre dépendants des causes mêmes de la souffrance. Il est alors source de malheur, et il n’y a aucun avantage à en rester la victime. À ce type de désir nous appliquerons comme antidote la liberté intérieure.
MéditationSi nous sommes en proie à un désir puissant qui nous trouble et nous obsède, commençons par observer ses caractéristiques principales et identifions les antidotes appropriés.
Le désir a un aspect d’urgence. Calmons nos pensées en observant les allées et venues du souffle comme nous l’avons décrit précédemment.
Le désir a un aspect contraignant et perturbant. Comme antidote, imaginons l’aise et le soulagement qui accompagne la liberté intérieure. Consacrons quelques moments à laisser ce sentiment de liberté naître et croître en nous.
Le désir a tendance à déformer la réalité et à considérer son objet comme étant foncièrement désirable. Afin de rétablir une vision plus juste des choses, prenons le temps d’examiner l’objet du désir sous tous ses aspects, et méditons quelques instants sur ses côtés moins attrayants, voir indésirables.
Finalement, laissons notre esprit se détendre dans la paix de la pleine conscience, libre d’espoir et de crainte, et apprécions la fraîcheur du moment présent, qui agit comme un baume sur le feu du désir.
Source d’inspiration « Un esprit paisible n’est pas synonyme d’un esprit vide de pensées, de sensations et d’émotions. Un esprit paisible n’est pas un esprit absent.»
Thich Nhat Hanh
« Traiter le désir de la manière suivante. Remarquez la pensée ou la sensation lorsqu’elle apparaît. Remarquez l’état mental de désir qui l’accompagne comme une chose distincte. Notez l’étendue ou le degré exact de ce désir. Ensuite, remarquez combien il dure et quand il disparaît finalement. Lorsque vous avez fait cela, reportez votre attention sur la respiration. »
Bhante Henepola Gunaratna
« Qu’il est bon de nous gratter lorsque cela nous démange, mais quel bonheur lorsque cela ne nous démange plus. Qu’il est bon de satisfaire nos désirs, mais quel bonheur d’être libre des désirs. »
Nagarjuna
La colère La colère égocentrique, précurseur de la haine, obéit à l’impulsion d’écarter quiconque fait obstacle à ce qu’exige notre moi, sans considération pour le bien-être d’autrui. Elle s’exprime par une hostilité ouverte lorsque l’ego menacé choisit de contre-attaquer, et par du ressentiment et de la rancœur quand il est blessé, méprisé ou ignoré. Une simple colère peut aussi être associée à la malveillance, au désir de nuire sciemment à quelqu’un.
L’esprit obsédé par l’animosité et le ressentiment, s’enferme dans l’illusion et se persuade que la source de son insatisfaction réside entièrement à l’extérieur de lui-même. En vérité, même si le ressentiment a été déclenché par un objet extérieur, il ne se trouve pas ailleurs que dans notre esprit. De plus, si notre haine est une réponse à la haine d’autrui, nous déclenchons un cercle vicieux qui n’aura jamais de fin. La méditation qui suit n’a pas pour but de refouler la haine, mais de tourner son esprit vers ce qui lui est diamétralement opposé : l’amour et la compassion.
Méditation Considérons quelqu’un qui s’est emporté avec malveillance envers nous ou nos proches et nous a fait souffrir. Considérons aussi des êtres qui causent, ou ont causé, d’immenses souffrances aux autres. Comprenons que si les poisons mentaux qui les ont amenés à se conduire ainsi pouvaient disparaître de leur esprit, ils cesseraient naturellement d’être nos ennemis et ceux de l’humanité. Souhaitons de tout cœur que cette transformation se produise. À cette fin, nous avons recours à la méditation sur l’amour altruiste et formons, ainsi que nous l’avons vu, le vœu suivant : « Puissent tous les êtres se libérer de la souffrance et des causes de la souffrance. Puisse la haine, l’avidité, l’arrogance, le mépris, l’indifférence, l’avarice et la jalousie disparaître de leurs esprits pour être remplacés par l’amour altruiste, le contentement, la modestie, l’appréciation, la solitude, la générosité et la sympathie. »
Laissons ce sentiment de bienveillance inconditionnelle envahir toutes nos pensées.
Sources d’inspiration « Je ne vois pas d’autre issue : que chacun de nous fasse un retour sur lui-même et extirpe et anéantisse en lui tout ce qu’il croit devoir anéantir chez les autres. Et soyons bien convaincus que le moindre atome de haine que nous ajoutons à ce monde nous le rend plus inhospitalier qu’il n’est déjà. »
« Je ne crois plus que nous puissions corriger quoi que ce soit dans le monde extérieur, que nous n’ayons d’abord corrigé en nous. L’unique leçon de cette guerre est de nous avoir appris à chercher en nous-mêmes et pas ailleurs. »
Etty Hillesum
« Il est temps de détourner la haine de ses cibles habituelles, vos prétendus ennemis, pour la diriger contre elle-même. En effet, c’est la haine votre véritable ennemie, et c’est elle que vous devez détruire. »
Khyentsé Rinpotché
« En cédant à la haine, nous ne faisons pas nécessairement du tort à notre ennemi, mais nous nuisons à coup sûr à nous-mêmes. Nous perdons notre paix intérieure, nous ne faisons plus rien correctement, nous digérons mal, nous ne dormons plus, nous faisons fuir ceux qui viennent nous voir, nous lançons des regards furieux à ceux qui ont l’audace d’être sur notre passage. Nous rendons la vie impossible à ceux qui habitent avec nous et nous éloignons même nous amis les plus chers. Et comme ceux qui compatissent avec nous se font de moins en moins nombreux, nous sommes de plus en plus seuls. … À quoi bon ? Même si nous allons jusqu’au bout de notre rage, nous n’éliminerons jamais tous nos ennemis. Connaissez-vous quelqu’un qui y soit parvenu ? Tant que nous hébergeons en nous cet ennemi intérieur qu’est la colère ou la haine, nous aurons beau détruire nos ennemis extérieurs aujourd’hui, d’autres surgiront demain. »
14ième Dalaï-Lama
Cessons de nous identifier à nos émotions La deuxième manière de faire face aux émotions perturbatrices consiste à nous dissocier mentalement de l’émotion qui nous afflige. Habituellement, nous nous identifions complètement à nos émotions. Lorsque nous sommes pris d’un accès de colère, nous ne faisons qu’un avec elle. Elle est omniprésente en notre esprit et ne laisse aucune place à d’autres états mentaux tels que la paix intérieure, la patience ou la prise en considération des raisons qui pourraient calmer notre mécontentement. Pourtant, si, à ce moment-là, nous sommes encore capable d’un peu de présence d’esprit – une capacité que l’on peut s’entraîner à développer -, nous pouvons cesser de nous identifier à la colère.
L’esprit est en effet capable d’examiner ce qui se passe en lui. Il suffit pour cela qu’il observe ses émotions comme nous le ferions pour un évènement extérieur se produisant devant nos yeux. Or, la part de notre esprit qui est consciente de la colère est simplement consciente : elle n’est pas en colère. Autrement dit, la pleine conscience n’est pas affectée par l’émotion qu’elle observe. Comprendre, cela permet de prendre de la distance, de se rendre compte que cette émotion n’a aucune substance, et de lui laisser l’espace suffisant pour qu’elle se dissolve par elle-même.
Ce faisant, nous évitons deux extrêmes aussi préjudiciables l’un que l’autre : réprimer l’émotion, qui restera quelque part dans un coin sombre de notre conscience, comme une bombe à retardement, ou la laisser exploser, au détriment de ceux qui noius entourent et de notre propre paix intérieure. Ne plus s’identifier aux émotions constitue un antidote fondamental applicable en toutes circonstances.
Dans la méditation qui suit, nous prendrons à nouveau l’exemple de la colère, mais le processus est le même pour toute autre émotion perturbatrice.
Méditation Imaginons que nous sommes submergés par une très forte colère. Il nous semble que nous n’avons pas d’autres choix que de nous laisser emporter. Impuissant, notre esprit retourne sans cesse vers l’objet qui a déclenché sa rage, comme du fer vers un aimant. Si quelqu’un nous a insulté, l’image de cette personne et ses paroles nous reviennent constamment à l’esprit. Et chaque fois que nous y repensons, nous déclenchons une nouvelle flambée de ressentiments qui nourrit le cercle vicieux des pensées et des réactions à ces pensées.
Changeons alors de tactique. Détournons-nous de l’objet de notre colère et contemplons la colère elle-même. C’est un peu comme si l’on regardait un feu tout en cessant de l’alimenter avec du bois. Le feu, aussi violent soit-il, ne tardera pas à s’éteindre tout seul. De même, si nous posons simplement le regard de notre attention sur la colère, il est impossible qu’elle perdure d’elle-même. Toute émotion, aussi intense soit-elle, s’épuise et s’évanouit naturellement lorsqu’on cesse de l’alimenter.
Comprenons également qu’en fin de compte la colère la plus puissante n’est rien de plus qu’une pensée. Examinons-la de plus près. D’où tire-t-elle le pouvoir de nous dominer à ce point ? Possède-t-elle une arme ? Brûle-t-elle comme un feu ? Nous écrase-t-elle comme un rocher ? Pouvons-nous la localiser dans notre poitrine, notre cœur ou notre tête ? S’il nous semble que oui, a-t-elle une couleur ou une forme ? Nous serons bien en peine de lui trouver de telles caractéristiques. Lorsque l’on contemple un gros nuage noir dans un ciel d’orage, il a l’air si massif qu’on pourrait s’y asseoir. Pourtant, si l’on volait vers ce nuage, on n’y trouverait rien à saisir : il n’y a là que vapeur impalpable. De même, en examinant attentivement la colère, nous n’y trouverons rien qui puisse justifier l’influence tyrannique qu’elle exerce sur nous. Plus nous cherchons à la cerner, plus elle s’évanouit sous notre regard comme le givre sous les rayons du soleil.
Finalement, d’où vient cette colère ? Où est-elle maintenant ? Où disparaît-elle ? Tout ce que l’on peut affirmer, c’est qu’elle provient de notre esprit, y demeure quelques instants et s’y résorbe ensuite. L’esprit quant à lui est insaisissable, il ne constitue pas une entité distincte et n’est rien d’autre qu’un flux d’expériences.
Si, chaque fois qu’une puissante émotion surgit, nous apprenons à la gérer avec intelligence, non seulement nous maîtriserons l’art de libérer les émotions au moment même où elles surviennent, mais nous éroderons également les tendances mêmes qui font que ces émotions surgissent. Ainsi, peu à peu, nos traits de caractère et notre manière d’être finiront par se transformer.
Cette méthode peut sembler qu’elle que peut difficile au début, surtout dans le feu de l’action, mais avec la pratique, elle nous sera de plus en plus familière. Lorsque la colère ou toute autre émotion perturbatrice commencera à poindre dans notre esprit, nous l’identifierons sur-le-champ et sauront y faire face avant qu’elle ne prenne trop d’ampleur. C’est un peu comme si nous connaissions l’identité d’un pick-pocket : même s’il se mêle à la foule, nous le repèrerons instantanément et garderons toujours un œil sur lui, de sorte qu’il ne pourra pas nous dérober notre portefeuille.
Ainsi, en nous familiarisant de plus en plus avec les mécanismes de l’esprit, et en cultivant la pleine conscience, nous ne laisserons plus l’étincelle des émotions naissantes se transformer en feu de forêt capable de détruire notre bonheur et celui des autres.
Cette méthode peut être utilisée avec toutes les émotions perturbatrices ; elle permet de jeter un pont entre la pratique de la méditation et les occupations de la vie quotidienne. Si nous nous habituons à regarder les pensées au moment où elles surviennent, et à les laisser se dissiper avant qu’elles ne prennent possession de nous, il nous sera beaucoup plus facile de rester maîtres de notre esprit et de gérer les émotions conflictuelles au milieu même de nos activités de tous les jours.
Source d’inspiration « Rappelez-vous que les pensées ne sont que la conjoncture fugace d’un grand nombre de facteurs. Elles n’existent pas par elles-mêmes. Aussi, dès qu’elles surgissent, reconnaissez leur nature qui est vacuité. Elles perdront aussitôt le pouvoir d’engendrer d’autres pensées, et la chaîne de l’illusion sera rompue. Reconnaissez cette vacuité des pensées et laissez ces dernières se relâcher dans la clarté naturelle de l’esprit limpide et inaltérée. »
« Quand un rayon de soleil frappe un morceau de cristal, des lumières irisées en jaillissent, brillantes mais insubstantielles. De même, les pensées dans leur infini variété – dévotion, compassion, méchanceté, désir -, sont insaisissables, immatérielles, impalpables. Il n’est est pas une qui ne soit vide d’existence propre. I vous savez reconnaître la vacuité de vos pensées au moment même où elles surgissent, elles s’évanouiront. La haine et l’attachement ne pourront plus ébranler votre esprit, et les émotions perturbatrices cesseront d’elles-mêmes. Vous n’accumulerez plus d’actes néfastes et, de ce fait, vous ne causerez plus de souffrances. Voilà l’ultime pacification. » (Khyentsé Rinpotché)
https://www.facebook.com/notes/stephane-larouche/41-lart-de-la-m%C3%A9ditation-matthieu-ricard-comment-m%C3%A9diter-/10150701160471592
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