une amie a moi a perdu son bébé :-(

Bonjour à tous,

Je suis perturbée et attristée par une nouvelle apprise ce matin. l'ancienne nounou de mes enfants, m'a appelé aujourd'hui pour me dire qu'elle avait perdu son bébé de 9 mois, de la mort subite du nourrisson ....

C'est horrible, je n'avais jamais vu le bébé car on habite loin l'une de l'autre et on ne s'est pas fréquenté après la fin de son contrat avec moi, mais je l’appelais de temps en temps pour avoir de ses nouvelles, à l'époque où elle travaillais pour moi elle avait pleins de problèmes, elle s'est retrouvé à la rue et a du aller en foyer avec ses 3 enfants, j'ai fait pas mal de démarches pour elle afin de l'aider à avoir un logement sociale et j'ai été pas mal impliquée dans ses pb.

Ce matin je me suis mise à pleurer en pensant à la douleur qu'elle doit ressentir, j'ai essayé de penser au fait que par cette perte elle va se délester de son karma négatif, mais je me sens si malheureuse pour elle et si impuissante. J'ai essayé de méditer un peu et de lui dédier cette méditation mais que faire de plus ? :-(

Voila, un poste qui ne sert à rien mais juste pour évacuer. Dans mon entourage quand j'en parle j’entends : elle avait encore fait un enfant avec sa situation précaire ?
et ça m'attriste d'entendre cela. c'est une très bonne maman mais elle n'a pas la vie facile.

Ayez svp une pensée pour elle dans vos prière.

merci à tous.
baharbahar, triste aujourd'hui.

c'est a pire chose qui puisse arriver à une femme.

merci hananou .

Karma Yéshé, mon amie m'a dit ce matin : je vois son visage tout le temps
et je me suis mise à pleurer en pensant à ce qu'elle vivait. oui tu as raison, c'est ce qui peut arriver de pire à nous parents. c'est contre nature, on n'est jamais préparé à cela.

merci à vous.

Dédier sa pratique, c'est la chose la plus noble et la plus utile...

baharbahar a écrit:pour me dire qu'elle avait perdu son bébé de 9 mois, de la mort subite du nourrisson (....)
Ce matin je me suis mise à pleurer en pensant à la douleur qu'elle doit ressentir(...)
Ayez svp une pensée pour elle dans vos prières.

Oui,la mort de quelqu'un est toujours une douleur;une nouvelle fois une souffrance ("Dukkha"). Il y a des choses difficilement compréhensibles;cela prouve que nous avons un coeur!
On dit, mais ce ne sont que des on-dits, qu'un enfant qui meurt tôt ou jeune, tout petit, est un refus de "l'entité", d'exister ou si vous préférez de s'incarner: trop d'épreuves, difficultés entre les parents, souffrance à venir (car un enfant que l'on considère A JUSTE TITRE, comme un ange, peut être, plus tard une cause de souffrance pour ses parents,pas forcément heureusement!).
L'enfant qui meurt jeune, à quelques années ou ado. est la conséquence d'un suicide antérieur (Alan KARDEC, le livre des Esprits), mort par accident par exemple.

L'émotion qui vous a submergé vous honore.

Pour l'inclure dans mes prières j'aurais besoin du prénom et de la 1ère lettre du Nom de l'enfant, au minima (nom complet en message privé svp).

"Le Seigneur Bouddha , un jour, était dans un village;une femme portant dans ses bras son enfant mort vint le trouver pour lui demander de le guérir, de lui redonner la vie.Le seigneur Bouddha lui dit, que pour cela, elle devrait, auparavant lui rapporter du beurre d'une maison, où il n'y avait jamais eu de mort.
La femme partit, cherchant désespérément cette demeure. puis elle revint vers le village retrouver Bouddha.
"As-tu trouvé ce que je t'ai demandé?
-Non , seigneur.
Le Bouddha, donc lui expliqua la nature de ce monde et de toute vie qui y demeure.Elle prit l'habit de bikhuni".

Une autre histoire raconte, qu'un jour, un fils de Brahmane, vint trouver le Seigneur Bouddha, son père étant mort la veille.Il le priait qu'il fît quelque chose pour que l'"âme" de son père (l"Atma")suivit un chemin bénéfique, en accomplissant un rituel.
Le Seigneur Bouddha lui répondit:
"Va chercher deux jarres de terre;dans l'une tu y mettras du beurre clarifié ("Ghee"), dans l'autre des cailloux . Tu les porteras à la mare, et avec une gâche tu les briseras en les frappant.Tu reviendras me voir.
Aussitôt dit, aussitôt fait.Et le jeune brahmane de revenir.
"Raconte-moi", lui dit le Seigneur Bouddha.
"J'ai frappé sur les jarres et les ai cassé".
"Et encore?"
"le beurre clarifié a flotté et les cailloux ont chût au fond de l'eau".
"Ainsi en est-il des "âmes" ("atma"). Ceux qui sont comme le beurre, ont déjà atteint le Nîbbana .Les autres suivront le chemin de leurs désirs.
(d'après un livre de S.N.Goenkha).
Pour ma part, durant ma méditation , j'ai toujours l'habitude d'inclure un "mémorandum", pour les malades ou les décédés.
Bonne journée!
Ortho.

Merci encore à tous, je n'ai malheureusement pas eu le temps de venir vous répondre ces derniers jours.

Ortho merci infiniment de votre proposition. Je vous enverrai le prénom de l'enfant dès que je l'aurais, malhreusement je l'ai oublié car je n'avais pas eu le temps de voir ce petit bout de chou et je n'avais eu sa maman qu'une fois au telephone depuis sa naissance, donc j'ai oublié (isaac peut être mais je ne suis pas sure). Je rappelleai mon amie la semaine prochaine pour avoir de ses nouvelles et je lui demanderai le prénom de son petit ange.

Merci à tous. que c'est dur parfois d'accepter, que c'est dur parfois de se dire que les émotions sont temporelles et qu'elles passent.
bon we !

mes penses sont avec toute la famille

Quand on a compris l'enseignement du Bouddha sur les souffrances et que l'on met en pratique cette compréhension intellectuelle notamment lors de la perte d'un être cher on ne souffre pas.
On ne pleure pas, on ne souffre pas, on peut même avoir un léger sourire de sérénité face à la situation que l'on vit.(expérimenté).
Si l'on souffre c'est que l'on pense à soi, à la perte des plaisirs que cet être nous apportait ou aurait pu nous apporter encore dans le futur, aux souvenirs du bon temps, des moments vécus....etc...
En conséquence parce que nous mettons en avant notre personne, notre égo, notre je, moi... nous souffrons.
Si vous dites j'arrête de penser à moi, la souffrance s'en va en deux secondes (expérimenté).
Si vous pleurez en regardant des photos des vidéos de l'être cher disparu c'est que vous pensez à votre plaisir et bonheur perdus. Vous dites: j'arrête de penser à moi et vous pourrez regardez ces photos sans souffrance et dans la sérénité.
Comment ce fait il que vous ne pleurez, vous ne souffrez pas quand vous apprenez qu'un inconnu un étranger à votre cercle familial ou votre cercle d'amis est mort.
c'est parce que cela n'affecte pas votre bonheur, vous ne passez jamais de bons moments avec cette personne, donc c'est un inconnu, cela ne change pas votre quotidien, vous ne souffrez donc pas à la mort
d'un inconnu.
Le bonheur vient de l'absence de souffrances, l'égo est le générateur de souffrances, vous maitrisez votre égo, vous ne souffrez plus.


dorje togme

Ma compagne et moi avons perdu in utéro deux bébés.
En la même année perdu ma grand mère et mon père.

Il n'y a pas de mots à la douleur de la perte.
On comprend que notre planète tourne autour d'un soleil. Que notre galaxie : la voie Lactée, comprend 100 milliards de soleils, et qu'il existe 100 milliards de galaxies visibles dans l'Univers avec des instruments technologiques poussés. L'Immence Univers merveilleux est par définition immence pour notre système solaire, mais pour notre galaxie, et notre amas galactique diffusé dans l'Univers.

Tout est infiniment grand, et nous sommes si petits, mais si grand en même tant en en ayant conscience....

C'est avec empathie et sens de l'univers, sens du bouddhisme et taoïsme, que je comprend - on ne peux jamais ressentir vraiment - cette douleur immense...
C'est avec empathie et sens de l'Univers que je dirait que nul n'est vain jamais.
A la moindre interaction, à la moindre présence in utéro où hélas la mort subite du nourisson, la présence à changer le monde, l'Univers entier par un instant, par sa conception de relation constante entre toutes choses...
C'est énormément de tristesse, mais dans l'Univers, c'est acte de présence tout de même, quelques secondes ou une centaines d'années... et possible réessayer sans peur dans univers immense de faire un bébé.
je n'aurai plus jamais la chance d'être papa un jour, mais je sais que l'univers est là tout autour et rassurant, et je sais que d'autres continuerons cette belle aventure qu'est la conscience incarnée, dans le bouddhisme, dans la voie de la sagesse vers les étoiles....toujours plus loin.... là où l'humanité n'est jamais allé.
Toutes mes condoléances et mon empathie.
Peut être est-ce un élément douloureux pour construire autre chose, faire un bébé, prendre des choix différents... participer à l'Univers qui est nôtre sous toutes ses formes et entièrement Unis, sous toutes les formes de vie ou de présence dans 100 milliards de milliard de milliards de possibles....

_/\_

Baharbahar, je comprends ce que vous pouvez ressentir... j'ai moi même une petite puce de 11 mois et au début surtout, on me parlait de la mort subite du nourrisson! ça peut toujours lui arrivé d'ailleurs mais je sais que je n'y pourrait rien. c'est comme ça...
quand ils sont bébés, on doit les mettre dans telle ou telle position pour évité justement ce type d'accident. et plus tard, ils dorment comme ils le veulent... et finalement, ça peut arriver à tout le monde!...

Pour votre amie, elle est en phase de deuil, votre soutient est primordiale! je pense que ça l'aide déjà beaucoup! et vos prières aussi...

Bonjour baharbahar,

Je suis profondément touchée par cette triste nouvelle qui vous affecte, votre amie et vous. Je ne sais pas ce que cela fait, je n'ai pas d'enfant et la personne la plus proche que j'ai perdue est ma grand-mère. Mais j'ai un neveu d'un an que j'aime par dessus tout et je ressens tellement d'amour pour ce garçon en tant que tante que je n'imagine même pas l'amour inconditionnel que peut avoir une mère pour son enfant. Les paroles des participants à ce sujets sont très réconfortantes, sages et pleines de clarté sur le Monde. Puisse ce sujet vous permettre d'aider votre amie au mieux.

Toutes mes pensées sont également avec elle, je vais prier pour le retour de son bonheur, qu'elle puisse trouver quelque chose de bon à cette mésaventure, même si ce n'est pas facile, qu'elle puisse l'accepter sans arrière pensée et être heureuse avec ses autres enfants et ses amis.

courage!!!

bonjour
Désolé Karken, Cianatib, Bodhi
la prochaine fois je préciserai qu'il s'agit de la reprise d' un post datant d'un an, pour continuer de développer un sujet.
dorje togme

Je vois que ce tragique évènement date depuis à peu près un an maintenant. De tout coeur j'espère que cette maman arrive à se reconstruire, et puis aussi les frères et soeurs (si j'ai bien compris cette dame a d'autres enfants déjà).

Effectivement, j'ai regardé la date des quelques messages de dessus et en lisant le premier, je n'ai pas fait attention. Toujours est-il que j'espère que ça va mieux. Nous avons chacun notre façon et notre rythme pour faire le deuil.

Quelqu'un à des nouvelles de l'amie de baharbahar?

ça va mieux la maman ? les parent d'ailleurs...
je pense que l'on ne fait jamais le deuil sans reconstruire, et encore... si possible.

L'univers est grand... poussière d'une pousière d'une poussière à l'échelle... d'une poussière dans cet Univers coloré et vaste !

C'est magnifique !
parfois cruel.
Parfois plein de questions...

dorje togme a écrit:Quand on a compris l'enseignement du Bouddha sur les souffrances et que l'on met en pratique cette compréhension intellectuelle notamment lors de la perte d'un être cher on ne souffre pas.
On ne pleure pas, on ne souffre pas, on peut même avoir un léger sourire de sérénité face à la situation que l'on vit.(expérimenté).
Si l'on souffre c'est que l'on pense à soi, à la perte des plaisirs que cet être nous apportait ou aurait pu nous apporter encore dans le futur, aux souvenirs du bon temps, des moments vécus....etc...
En conséquence parce que nous mettons en avant notre personne, notre égo, notre je, moi... nous souffrons.
Si vous dites j'arrête de penser à moi, la souffrance s'en va en deux secondes (expérimenté).
Si vous pleurez en regardant des photos des vidéos de l'être cher disparu c'est que vous pensez à votre plaisir et bonheur perdus. Vous dites: j'arrête de penser à moi et vous pourrez regardez ces photos sans souffrance et dans la sérénité.
Comment ce fait il que vous ne pleurez, vous ne souffrez pas quand vous apprenez qu'un inconnu un étranger à votre cercle familial ou votre cercle d'amis est mort.
c'est parce que cela n'affecte pas votre bonheur, vous ne passez jamais de bons moments avec cette personne, donc c'est un inconnu, cela ne change pas votre quotidien, vous ne souffrez donc pas à la mort
d'un inconnu.
Le bonheur vient de l'absence de souffrances, l'égo est le générateur de souffrances, vous maitrisez votre égo, vous ne souffrez plus.


dorje togme

j'ai perdu il y a 35 ans un bébé de 4 mois d'un cancer généralisé, ce que vous dîtes j'ai du mal à l'accepter si cet état d'esprit doit être immédiat
le prêtre m'a dit une chose le jour des funérailles, tu ne comprends pas aujourd'hui, tu comprendras + tard

avez vous expérimenté la mort d'un enfant vous même ? pour la maman c'est une partie de soi qui part dans une tombe, c'est dur !
il m'a fallu un peu de temps pour accepter ça , et comprendre puis retrouver la sérénité

avoir le bonheur de mettre un enfant au monde qu'on a désiré et le voir malade et souffrir et finalement partir, ça peut pas rendre heureux
on peut penser il ne souffre plus mais ...
mon fils aîné avait 3 ans comment un enfant de cet âge pouvait comprendre que son ptit frère entrait et disparaissait comme ça de sa vie, il en a gardé des souvenirs

accepter la mort d'un enfant c'est totalement différent de la mort d'un parent âgé , je ne pleure plus depuis longtemps devant la mort ou rarement

et de lire le témoignage de l'amie de cette maman m'a fait remonter des émotions

alors depuis oui je peux regarder les photos sans souffrance, mais pas tout de suite , ces quelques photos étaient près de moi , pour ne pas pleurer devant les autres, je me cachais

un an + tard j'avais une petite fille, et à la maternité elle a chopé un microbe, je me revois le jour de la sortie quand on m'a dit vous sortez sans elle, bien sûr je savais pas pour ce microbe
je me revois dire à ma mère qui était là , pas deux fois maman ... les 4 premiers mois je les ai vécus comme si ma fille allait partir elle aussi

je pense que les hommes ne peuvent pas ressentir ce que je viens de dire dans mes deux messages

pour mon mari quand le bébé est mort il fallait ne plus en parler, faire comme s'il n'avait pas vécu, ne pas aller sur sa tombe, oublier d'un coup de baguette magique , je trouve ça désolant, d'où mes larmes en cachette, aucun soutien moral

ma force je l'ai trouvée dans mes enfants et dans ma foi

je supprime mes messages

bonjour Domi

tout d'abord, je te remercie de la confiance que tu nous accordes dans le partage de ton histoire. Je ne saurais mettre des mots sur ta souffrance mais je ne pouvais avoir lu et passé mon chemin, sans te dire mon émotion et ma compassion.

Pour reprendre ton dernier com, tu sais "les gens" sont maladroits, ils ne réfléchissent pas toujours à comment l'on reçoit leurs mots, il vaut mieux ne pas se préoccuper de ce que les gens pensent ou disent, toi seule connait ta souffrance et les souffrances ne se mesurent pas entre elles.

Je te souhaite de poursuivre ton chemin dans la sérénité. à bientôt

merci Ombre
te lire m'a fait monter des larmes , rassure toi pas trop ! ça va aller
mais c'st là que je vois que d'exprimer ce qu'on a pu vivre est encore bien difficile 35 ans après
ma maman en a perdu un aussi à 4 mois, mort subite du nourrisson, son premier , elle même en souffre encore à chaque anniversaire

une de mes filles a longtemps été persuadée qu'elle vivrait ça elle aussi, et me disait je serai jamais maman, là elle attend son second
ma petite fille aura 3 ans demain, et mes 3 enfants auront chacun un bébé cette année
le 1er des 3 est né samedi dernier
des grands moments de bonheur m'attende

merci encore

ah bon anniversaire à ta petite fille alors...comme tu le dis si bien laissons vivre les moments de bonheur.

de belles pensées pour toi,

Domi21 a écrit:

dorje togme a écrit:Quand on a compris l'enseignement du Bouddha sur les souffrances et que l'on met en pratique cette compréhension intellectuelle notamment lors de la perte d'un être cher on ne souffre pas.
On ne pleure pas, on ne souffre pas, on peut même avoir un léger sourire de sérénité face à la situation que l'on vit.(expérimenté).
Si l'on souffre c'est que l'on pense à soi, à la perte des plaisirs que cet être nous apportait ou aurait pu nous apporter encore dans le futur, aux souvenirs du bon temps, des moments vécus....etc...
En conséquence parce que nous mettons en avant notre personne, notre égo, notre je, moi... nous souffrons.
Si vous dites j'arrête de penser à moi, la souffrance s'en va en deux secondes (expérimenté).
Si vous pleurez en regardant des photos des vidéos de l'être cher disparu c'est que vous pensez à votre plaisir et bonheur perdus. Vous dites: j'arrête de penser à moi et vous pourrez regardez ces photos sans souffrance et dans la sérénité.
Comment ce fait il que vous ne pleurez, vous ne souffrez pas quand vous apprenez qu'un inconnu un étranger à votre cercle familial ou votre cercle d'amis est mort.
c'est parce que cela n'affecte pas votre bonheur, vous ne passez jamais de bons moments avec cette personne, donc c'est un inconnu, cela ne change pas votre quotidien, vous ne souffrez donc pas à la mort
d'un inconnu.
Le bonheur vient de l'absence de souffrances, l'égo est le générateur de souffrances, vous maitrisez votre égo, vous ne souffrez plus.


dorje togme

j'ai perdu il y a 35 ans un bébé de 4 mois d'un cancer généralisé, ce que vous dîtes j'ai du mal à l'accepter si cet état d'esprit doit être immédiat
le prêtre m'a dit une chose le jour des funérailles, tu ne comprends pas aujourd'hui, tu comprendras + tard

avez vous expérimenté la mort d'un enfant vous même ? pour la maman c'est une partie de soi qui part dans une tombe, c'est dur !
il m'a fallu un peu de temps pour accepter ça , et comprendre puis retrouver la sérénité

avoir le bonheur de mettre un enfant au monde qu'on a désiré et le voir malade et souffrir et finalement partir, ça peut pas rendre heureux
on peut penser il ne souffre plus mais ...
mon fils aîné avait 3 ans comment un enfant de cet âge pouvait comprendre que son ptit frère entrait et disparaissait comme ça de sa vie, il en a gardé des souvenirs

accepter la mort d'un enfant c'est totalement différent de la mort d'un parent âgé , je ne pleure plus depuis longtemps devant la mort ou rarement

et de lire le témoignage de l'amie de cette maman m'a fait remonter des émotions

alors depuis oui je peux regarder les photos sans souffrance, mais pas tout de suite , ces quelques photos étaient près de moi , pour ne pas pleurer devant les autres, je me cachais

Bonsoir Domi21
Ton histoire est touchante et je loue ton courage. Je pense que Dorje Togme n'a pas voulu être "offensante" et surement pas insensible à ta douleur. Seulement t'expliquer les causes de la souffrance selon l'enseignement de Bouddha et le rôle néfaste de notre ego lorsqu'il n'est pas contrôlé...si tu étudie cet enseignement profondément, cela t'apportera la paix dont tu as besoin aujourd'hui encore pour cette "plaie" toujours ouverte. C'est ce que je te souhaite

CHOEDON

Je pense pas que Dorje Togme ait voulu m'offenser d'autant que ce message ne s'adresse pas à moi, mais à une autre qui a ouvert la discussion
mais ayant lu ce qui était écrit je ne pouvais pas ne pas réagir, parce que j'ai vécu la mort de mon enfant

j'ai simplement exprimé ce que moi j'ai ressenti devant la mort de mon fils il y a 35 ans et aussi le fait d'avoir eu peur de revivre ça une seconde fois avec ma fille

mon ressenti devant ce qui m'a semblé injuste...

comment une maman qui vient de donner la vie peut elle être amenée à dire j'ai vécu les 4 premiers mois en me disant que ma fille pourrait aussi partir parce que son frère est parti !

jorge n'est pas une femme sauf erreur de ma part !
donc je disais qu'un homme ne peut pas ressentir ce qu'une maman ressent, j'ai bien vu comment mon mari avait réagi

je comprends que la foi que ce soit pour les boudhistes ou autre religion doit nous amener à retrouver la sérénité et à accepter, ce que je disais c'est que c'est impossible de rester souriant quand on sait que notre enfant souffre d'un cancer et qu'il en meurt , la peine est humaine

je pense qu'il faut un minimum de temps pour faire ce deuil, après 35 ans j'ai encore les larmes qui peuvent monter rien que de penser à tout ça, je pense pas que ce soit des larmes pour moi, mais des émotions profondes qui peuvent refaire surface, parfois des larmes salvatrices

je sais pas je me pose des questions combien de personnes ici vont sourire si on leur apprend que leur enfant a un cancer généralisé à 4 mois , qu'il va mourir ...j'imagine le toubib qui verrait une maman sourire devant une telle annonce !

la paix je l'ai retrouvée, mais pas comme ça !

je suis croyante, que ce soit Boudha ou le Christ l'un et l'autre ont souffert
le Christ était un être humain, et il a lui même eu peur de la mort dans le jardin et sur la croix

je ne souhaite pas à qui que ce soit de vivre ça, car en effet c'est la chose la + dure que j'ai eu à vivre

et pourtant mon enfance, mon adolescence ont été semées de choses très dures, mais là ça dépassait tout !! rien ne pouvait être pire

continuer à garder la foi sachant tout mon vécu c'est une force que peut être peu de personnes sont capables de porter, ici ou ailleurs


je ne connais pas les principes du Boudhisme, il me faudrait du temps pour regarder tout ça ici

bonne fin de journée