De bonnes raisons de vivre la peur
D’après le dictionnaire, la peur est un « phénomène psychologique à caractère affectif marqué, qui accompagne la prise de conscience d’un danger réel ou imaginé. » Ce peut être une émotion qui nous saisit face à une situation de risque vital et elle aurait une fonction d’adaptation à la situation de danger en nous permettant de mobiliser toutes nos ressources ; ce peut être aussi une appréhension liée au désir d’éviter une chose considérée comme désagréable.
La peur est plus ou moins forte selon le décalage que nous expérimentons entre la situation de danger et les compétences dont nous pensons disposer alors pour y faire face : moins on a de ressources face à la situation, plus on a peur. Que la cause soit réelle ou imaginaire, si la peur s’installe durablement dans notre vie, elle génère alors une souffrance chronique et peut conduire
à une démarche de soin.
La plupart du temps, cette émotion est envisagée comme une perturbation qui nous gêne, un trouble à éliminer pour retrouver tranquillité et bien-être, quelque chose dont nous pourrions nous débarrasser grâce aux diverses approches de développement personnel. Cependant, elle exerce aussi de la fascination, lorsqu’elle est médiatisée dans les films d’horreur et les jeux vidéo ou lorsque nous nous y exposons volontairement dans les sports extrêmes par exemple.
Il pourrait s’agir alors d’une tentative pour mieux la contrôler.
Peur et vie collective
Le travail avec la peur interroge non seulement les individus mais aussi le fonctionnement collectif. Reconnaître nos peurs est délicat à cause de la crainte de perdre le contrôle de nous-même ou du groupe. Quand nous avons à maintenir une position de responsabilité dans notre vie professionnelle ou familiale, nous pouvons être tenté de nier la peur face aux incertitudes, à l’imprévu ou à l’inconfort des situations de communication. Nous nous retrouvons tout seul, nous pensons devoir faire face à tout, tout le temps et tout de suite, sans droit à l’erreur. Cette injonction de réussir risque de renforcer la peur plutôt que d’y remédier, en figeant la relation. Ceci peut provoquer en nous-même et chez les autres le sentiment d’être abandonné, sans soutien ni protection avec le risque que se développent des réactions d’agression ou de repli, révélatrices de la souffrance subie.
Face aux blocages provoqués par la peur et en nous rappelant que l’expérience de la peur est commune à tous, nous sommes amené à réfléchir et à explorer ce qu’elle demande comme transformation intérieure, mais aussi extérieure dans nos rapports aux autres, pour améliorer les situations de communication. Il peut s’avérer utile, dans le contexte familial ou professionnel, de prendre davantage le temps d’identifier les difficultés et de les résoudre ensemble en s’appuyant sur les ressources de chacun.
De quoi avons-nous peur ?
Si nous tentons une classification de nos peurs, nous trouvons d’abord de nombreuses situations liées à la mort : peur du moment de la mort, des circonstances, du néant, d’abandonner nos proches, etc. Des peurs du même ordre sont en relation avec le deuil : peur de la rupture, de la perte, du manque et de la solitude. Je m’approprie quelque chose et, confronté à l’impermanence, j’ai peur de le perdre. De fait, les motifs de peur sont le plus souvent reliés à l’attachement à cette vie en relation avec notre corps, notre image, notre famille ou notre environnement.
Viennent ensuite des peurs liées aux situations de communication : peur du conflit, de la violence ou du jugement. Nous appréhendons de subir certains types de rencontre et de ne pas pouvoir en vivre d’autres ! Ces peurs entravent l’expérience de la confiance et de la bienveillance dans la relation.
Enfin, fondamentalement, nous sommes attachés à ce que nous connaissons, à tout ce qui constitue notre identité, et nous avons peur du changement. Lama Guendune Rinpoché décrit ainsi cette peur dans le livre Mahamoudra* : « Nous passons notre temps à agir et réagir en essayant d’arrêter le temps et en tentant de figer les situations de peur qu’elles nous échappent et c’est justement ce refus du changement qui fait que nous souffrons. » La peur du devenir concerne principalement l’ignorance car face à l’inconnu, à l’imprévisible, nous éprouvons un sentiment d’insécurité.
La peur est donc constitutive de notre fonctionnement ego centré.
Peur et espoir
Il n’est pas courant de mentionner l’espoir en résonance avec la peur comme le fait l’enseignement du Bouddha. Comme si la peur était nocive et l’espoir bénéfique ! Parce que la peur est désagréable, nous essayons de nous en débarrasser, et parce que l’espoir est agréable, nous nous y abandonnons. Mais avec l’espoir de nous approprier ce que nous désirons, se manifeste la peur de ne pas l’obtenir. De même, ce que nous rejetons génère l’espoir de ne pas le rencontrer. Les deux fonctionnent ensemble car dès l’instant où il y a saisie égoïste, la peur et l’espoir sont inévitablement présents. Lorsque je m’investis dans l’espoir, cela génère des peurs que je vais ensuite rejeter : entre ces deux polarités nous restons prisonniers d’un cercle vicieux générateur de souffrance que nous appelons samsara !
Commençons par identifier la peur lorsqu’elle nous entrave dans l’activité et essayons de faire la distinction entre notre sentiment de peur et la réalité du danger. Si la peur fonctionne avec l’espoir d’expérimenter certaines situations, clarifions nos attentes. Nous adhérons à une certaine image du bonheur que nous voulons atteindre, un projet ou un objectif pas toujours bien identifié dans lequel nous investissons notre volonté. Si la situation va à l’encontre de notre espoir, une peur diffuse de ne pas obtenir ce qui nous souhaitons s’installe. La peur révèle le caractère ego centré de notre motivation et notre incapacité d’assumer la frustration.
De bonnes raisons pour vivre la peur
Nous vivons selon des tendances qui sont autant de sources de souffrance et si nous voulons les changer, nous avons besoin de prendre du recul pour pouvoir les identifier. L’entraînement spirituel consiste à voir nos défauts et à accueillir la souffrance comme un matériau de transformation. C’est un travail à long terme qui ne doit pas succomber à l’urgence. Beaucoup de nos peurs viennent du désir de vouloir résoudre les choses rapidement car nous ne supportons pas le sentiment d’insécurité. La pratique spirituelle consiste à assumer la situation qui nous met en difficulté et à accepter de rencontrer la peur au lieu de la rejeter, de l’ignorer ou de la fuir. Bienveillance et détente sont requises à ce moment-là pour sortir du jeu de l’espoir et de la crainte.
Ecouter les enseignements du Bouddha, y réfléchir en regard de notre situation et méditer sont les trois temps de notre démarche. Ce qui apparaît comme un problème est notre base de travail : ce sont nos limites et nos erreurs qui induisent notre transformation, apprentissage qui demande de l’attention, de la détente et de la rigueur. Nous restons suffisamment détendu pour laisser s’élever la peur et suffisamment vigilant pour la regarder et y répondre. C’est cet équilibre qui sera cultivé dans la méditation. Son propos n’est pas de guérir de la peur, mais de reconnaître que la peur n’est pas autre chose que le jeu de l’ego. Du point de vue du Bouddha, la vraie maladie est l’ignorance, le fait de ne pas reconnaître la nature de l’esprit, et le symptôme, c’est l’ego et son cortège de peurs !
Donc travailler avec notre peur, dans le Dharma, consiste à méditer et à aller voir qui a peur ! Guendune Rinpoché nous l’explique : « Quand nous méditons, il est important de nous libérer des attitudes d’espoir ou de crainte, il ne faut pas identifier la méditation à un état particulier de calme, de félicité, de clarté ou d’absence de saisie conceptuelle, ni chercher à tout prix à atteindre et à conserver ce type d’état. Nous devons simplement accueillir les expériences quelles qu’elles soient, sans nous y attacher, sans chercher à les retenir ni avoir peur de leur disparition, sinon cela provoquera beaucoup d’agitation dans l’esprit. » Si nous prenons la peine de nous poser quotidiennement, de nous détendre et d’observer ce qui se passe en nous-même, nous pourrons mieux le faire en situation. Méditons régulièrement aussi sur l’impermanence, sur la peur de perdre ce à quoi nous tenons le plus, ainsi que sur la compassion, car notre souffrance n’est pas différente de celle des autres.
Dans l’activité extérieure, notre travail avec la peur en situation pourra inspirer notre entourage par notre façon d’être et d’entrer en relation. Ne rêvons pas d’une société idéale, mais travaillons dans celle-ci pour amener les êtres à plus de clarté et de bienveillance : c’est par l’exemple que nous pouvons y arriver, ce qui suppose de développer l’éthique.
Lama Puntso et Rozenn Penau
* Mahamoudra, le grand sceau ou la voie de la compassion et de la dévotion de Lama Guendune Rinpoché chez JC Lattès, collection « Voyageurs immobiles », 1997
http://aeb.dhagpo-kagyu.org/partages/peur.php
D’après le dictionnaire, la peur est un « phénomène psychologique à caractère affectif marqué, qui accompagne la prise de conscience d’un danger réel ou imaginé. » Ce peut être une émotion qui nous saisit face à une situation de risque vital et elle aurait une fonction d’adaptation à la situation de danger en nous permettant de mobiliser toutes nos ressources ; ce peut être aussi une appréhension liée au désir d’éviter une chose considérée comme désagréable.
La peur est plus ou moins forte selon le décalage que nous expérimentons entre la situation de danger et les compétences dont nous pensons disposer alors pour y faire face : moins on a de ressources face à la situation, plus on a peur. Que la cause soit réelle ou imaginaire, si la peur s’installe durablement dans notre vie, elle génère alors une souffrance chronique et peut conduire
à une démarche de soin.
La plupart du temps, cette émotion est envisagée comme une perturbation qui nous gêne, un trouble à éliminer pour retrouver tranquillité et bien-être, quelque chose dont nous pourrions nous débarrasser grâce aux diverses approches de développement personnel. Cependant, elle exerce aussi de la fascination, lorsqu’elle est médiatisée dans les films d’horreur et les jeux vidéo ou lorsque nous nous y exposons volontairement dans les sports extrêmes par exemple.
Il pourrait s’agir alors d’une tentative pour mieux la contrôler.
Peur et vie collective
Le travail avec la peur interroge non seulement les individus mais aussi le fonctionnement collectif. Reconnaître nos peurs est délicat à cause de la crainte de perdre le contrôle de nous-même ou du groupe. Quand nous avons à maintenir une position de responsabilité dans notre vie professionnelle ou familiale, nous pouvons être tenté de nier la peur face aux incertitudes, à l’imprévu ou à l’inconfort des situations de communication. Nous nous retrouvons tout seul, nous pensons devoir faire face à tout, tout le temps et tout de suite, sans droit à l’erreur. Cette injonction de réussir risque de renforcer la peur plutôt que d’y remédier, en figeant la relation. Ceci peut provoquer en nous-même et chez les autres le sentiment d’être abandonné, sans soutien ni protection avec le risque que se développent des réactions d’agression ou de repli, révélatrices de la souffrance subie.
Face aux blocages provoqués par la peur et en nous rappelant que l’expérience de la peur est commune à tous, nous sommes amené à réfléchir et à explorer ce qu’elle demande comme transformation intérieure, mais aussi extérieure dans nos rapports aux autres, pour améliorer les situations de communication. Il peut s’avérer utile, dans le contexte familial ou professionnel, de prendre davantage le temps d’identifier les difficultés et de les résoudre ensemble en s’appuyant sur les ressources de chacun.
De quoi avons-nous peur ?
Si nous tentons une classification de nos peurs, nous trouvons d’abord de nombreuses situations liées à la mort : peur du moment de la mort, des circonstances, du néant, d’abandonner nos proches, etc. Des peurs du même ordre sont en relation avec le deuil : peur de la rupture, de la perte, du manque et de la solitude. Je m’approprie quelque chose et, confronté à l’impermanence, j’ai peur de le perdre. De fait, les motifs de peur sont le plus souvent reliés à l’attachement à cette vie en relation avec notre corps, notre image, notre famille ou notre environnement.
Viennent ensuite des peurs liées aux situations de communication : peur du conflit, de la violence ou du jugement. Nous appréhendons de subir certains types de rencontre et de ne pas pouvoir en vivre d’autres ! Ces peurs entravent l’expérience de la confiance et de la bienveillance dans la relation.
Enfin, fondamentalement, nous sommes attachés à ce que nous connaissons, à tout ce qui constitue notre identité, et nous avons peur du changement. Lama Guendune Rinpoché décrit ainsi cette peur dans le livre Mahamoudra* : « Nous passons notre temps à agir et réagir en essayant d’arrêter le temps et en tentant de figer les situations de peur qu’elles nous échappent et c’est justement ce refus du changement qui fait que nous souffrons. » La peur du devenir concerne principalement l’ignorance car face à l’inconnu, à l’imprévisible, nous éprouvons un sentiment d’insécurité.
La peur est donc constitutive de notre fonctionnement ego centré.
Peur et espoir
Il n’est pas courant de mentionner l’espoir en résonance avec la peur comme le fait l’enseignement du Bouddha. Comme si la peur était nocive et l’espoir bénéfique ! Parce que la peur est désagréable, nous essayons de nous en débarrasser, et parce que l’espoir est agréable, nous nous y abandonnons. Mais avec l’espoir de nous approprier ce que nous désirons, se manifeste la peur de ne pas l’obtenir. De même, ce que nous rejetons génère l’espoir de ne pas le rencontrer. Les deux fonctionnent ensemble car dès l’instant où il y a saisie égoïste, la peur et l’espoir sont inévitablement présents. Lorsque je m’investis dans l’espoir, cela génère des peurs que je vais ensuite rejeter : entre ces deux polarités nous restons prisonniers d’un cercle vicieux générateur de souffrance que nous appelons samsara !
Commençons par identifier la peur lorsqu’elle nous entrave dans l’activité et essayons de faire la distinction entre notre sentiment de peur et la réalité du danger. Si la peur fonctionne avec l’espoir d’expérimenter certaines situations, clarifions nos attentes. Nous adhérons à une certaine image du bonheur que nous voulons atteindre, un projet ou un objectif pas toujours bien identifié dans lequel nous investissons notre volonté. Si la situation va à l’encontre de notre espoir, une peur diffuse de ne pas obtenir ce qui nous souhaitons s’installe. La peur révèle le caractère ego centré de notre motivation et notre incapacité d’assumer la frustration.
De bonnes raisons pour vivre la peur
Nous vivons selon des tendances qui sont autant de sources de souffrance et si nous voulons les changer, nous avons besoin de prendre du recul pour pouvoir les identifier. L’entraînement spirituel consiste à voir nos défauts et à accueillir la souffrance comme un matériau de transformation. C’est un travail à long terme qui ne doit pas succomber à l’urgence. Beaucoup de nos peurs viennent du désir de vouloir résoudre les choses rapidement car nous ne supportons pas le sentiment d’insécurité. La pratique spirituelle consiste à assumer la situation qui nous met en difficulté et à accepter de rencontrer la peur au lieu de la rejeter, de l’ignorer ou de la fuir. Bienveillance et détente sont requises à ce moment-là pour sortir du jeu de l’espoir et de la crainte.
Ecouter les enseignements du Bouddha, y réfléchir en regard de notre situation et méditer sont les trois temps de notre démarche. Ce qui apparaît comme un problème est notre base de travail : ce sont nos limites et nos erreurs qui induisent notre transformation, apprentissage qui demande de l’attention, de la détente et de la rigueur. Nous restons suffisamment détendu pour laisser s’élever la peur et suffisamment vigilant pour la regarder et y répondre. C’est cet équilibre qui sera cultivé dans la méditation. Son propos n’est pas de guérir de la peur, mais de reconnaître que la peur n’est pas autre chose que le jeu de l’ego. Du point de vue du Bouddha, la vraie maladie est l’ignorance, le fait de ne pas reconnaître la nature de l’esprit, et le symptôme, c’est l’ego et son cortège de peurs !
Donc travailler avec notre peur, dans le Dharma, consiste à méditer et à aller voir qui a peur ! Guendune Rinpoché nous l’explique : « Quand nous méditons, il est important de nous libérer des attitudes d’espoir ou de crainte, il ne faut pas identifier la méditation à un état particulier de calme, de félicité, de clarté ou d’absence de saisie conceptuelle, ni chercher à tout prix à atteindre et à conserver ce type d’état. Nous devons simplement accueillir les expériences quelles qu’elles soient, sans nous y attacher, sans chercher à les retenir ni avoir peur de leur disparition, sinon cela provoquera beaucoup d’agitation dans l’esprit. » Si nous prenons la peine de nous poser quotidiennement, de nous détendre et d’observer ce qui se passe en nous-même, nous pourrons mieux le faire en situation. Méditons régulièrement aussi sur l’impermanence, sur la peur de perdre ce à quoi nous tenons le plus, ainsi que sur la compassion, car notre souffrance n’est pas différente de celle des autres.
Dans l’activité extérieure, notre travail avec la peur en situation pourra inspirer notre entourage par notre façon d’être et d’entrer en relation. Ne rêvons pas d’une société idéale, mais travaillons dans celle-ci pour amener les êtres à plus de clarté et de bienveillance : c’est par l’exemple que nous pouvons y arriver, ce qui suppose de développer l’éthique.
Lama Puntso et Rozenn Penau
* Mahamoudra, le grand sceau ou la voie de la compassion et de la dévotion de Lama Guendune Rinpoché chez JC Lattès, collection « Voyageurs immobiles », 1997
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