Bonjour,Au-delà de nos vues plus ou moins voilées des choses, nous pouvons considérer ces choses sous les aspects suivants :
— du point de vue des neuro-sciences actuelles, plus de cerveau, plus rien ! Et effectivement du côté de notre conscience perceptive incarné originale et unique plus de mémoire, plus de support des consciences de perceptions, ce mode de fonctionnement cesse en tant que manifestation singulière et accidentellement « identitaire ».
Reste à dire qu'il n'en subsiste rien serait aller bien vite en besogne. Ce serait borner notre manifestation au champ réduit de notre individualité ! Hors c'est sans doute là que notre sentiment « d'individualité » butte avec le plus de force, c'est prendre en considération sa limitation dans un champ d'expériences données comme partie d'une globalité dont elle participe mais bien évidemment n'en n'est qu'une expérience infime parmi d'autres dans la multitude !
— Les traditions ancestrales ont toutes et de tout temps apportés et développés des cosmologies pour offrir une cohérence sociètale viable et pérenne, avec plus ou moins de réussites et de bonnes et mois bonnes choses, dans ce monde manifesté qui est régie par ces propres lois physiques, et qui pour nombres d'entre-elles nous échappent encore complètement, et sans doute durablement quelques avancées parfois surprenantes et non ordinaires que nous puissions faire dans les domaines des recherches scientifiques. L'humain dans sa condition reste ce qu'ils est pour l'heure, un habitant de sa boîte crânienne dont il ne sort jamais vraiment !
— « Quelle est cette chose que nous sommes, et comment est-elle parvenue là ?
Ici et maintenant et qui va s'en aller à un moment donné où un autre comme elle est arrivée ? »
La renaissance
« Même s'il n'y a pas d'au-delà, et même si les actions bonnes ou mauvaises n'ont pas d 'effet dans cette vie même, ici et maintenant, je suis libre de toute hostilité, de toute affliction et de toute anxiété, et je suis heureux. » C'est le deuxième réconfort acquis...
Le Bouddha... Les religions ne sont pas unies autour de la croyance en Dieu, mais autour de la croyance en une vie après la mort. Pour le bouddhisme religieux, la forme de vie dans laquelle nous allons renaître dépend de la valeur éthique des actions commises dans cette vie ou dans une vie antérieure. Les religions monothéistes souscrivent à un principe similaire, même si les possibilités de vie après la mort tendent à se limiter au paradis et à l'enfer. Au cours de l'histoire, les religions ont expliqué que la mort n'était pas la fin de la vie. mais, bien au contraire, qu'une partie de nous-mêmes – et peut-être même la totalité – perdurait. Le Bouddha acceptait l'idée de renaissance.
On raconte que au cours de son éveil, il s'est souvenu de tout l'enchainement des naissances antérieures jusqu'à la dernière. Par la suite, il a décrit, parfois dans le détail, comment les actions commises par le passé conditionnent les expériences de la vie présente et comment les actions d'aujourd'hui conditionnent la nature de la vie future. Il a évoqué le processus d'éveil en termes de renaissance – le nombre de renaissances qu'il reste à une personne avant d'être libérée du cycle implacable de la naissance et de la mort. S'il a enseigné que la pratique du dharma est légitime, que nous croyions ou non à la renaissance, et que la spéculation sur les vies futures et passées est un autre moyen de nous distraire, rien ne nous indique que sa position sur le sujet était agnostique.
Les religions peuvent s'accorder à penser que la vie continue sous une forme ou une autre après la mort, mais cela ne veut pas dire pour autant que cette affirmation soit correcte. Les religions ont maintenu jusqu'à une époque encore récente que la terre était plate et cette idée très largement répandue n'a eu aucune incidence sur la forme de la planète. En acceptant l'idée de renaissance, le Bouddha ne faisait que reprendre la représentation du monde qui prévalait à son époque. En accord avec la tradition indienne, il considérait que, dans la vie, l'objectif est de se libérer du cycle douloureux de la renaissance. (Il est étrange de remarquer combien l'idée de la renaissance est réconfortante aux yeux des Occidentaux.) Les bouddhistes des générations suivantes ont souscrit à cette représentation, tout comme nous adoptons aujourd'hui des idées scientifiques que nous aurions d'ailleurs bien du mal à démontrer si nous avions à le faire. Pour le Bouddha, la conception indienne de renaissance qui prévalait à l'époque était suffisante pour servir de base à son enseignement éthique. Le bouddhisme religieux a par la suite soutenu que si l'on niait l'idée de renaissance, les bases de la responsabilité éthique et le besoin de moralité dans la société s'en trouveraient affaiblis. Des peurs analogues furent exprimées à l'époque des Lumières par les Églises chrétiennes, qui craignaient que l'abandon de la croyance en l'existence du paradis et de l'enfer conduise à une immoralité chronique. L'un des grands mérites des Lumières a été de montrer qu'un matérialiste athée peut être tout aussi moral qu'un croyant – et même davantage. L'assimilation de cette idée a permis de s'affranchir des contraintes du dogme ecclésial, ce qui fut essentiel pour le développement de la liberté intellectuelle et politique dont nous jouissons aujourd'hui.
On prétend souvent que nous ne pouvons pas être bouddhistes si nous n'acceptons pas la doctrine de la renaissance. Du point de vue de la tradition, suspendre la croyance en l'idée de la renaissance pose effectivement un problème, dans la mesure où de nombreuses notions fondamentales doivent alors être repensées. Mais si nous suivons l'injonction du Bouddha de ne rien accepter aveuglément, alors l'orthodoxie ne doit pas nous empêcher de nous faire notre propre opinion sur le sujet. Depuis le début, le bouddhisme a été confronté à la difficulté de savoir ce qui fait l'objet d'une renaissance. Quand les religions présupposent l'existence d'un soi éternel, distinct du complexe corps-esprit, elles échappent à ce problème: le corps et l'esprit meurent, mais le soi perdure. On trouve en revanche dans le bouddhisme l'idée fondamentale selon laquelle aucun soi intrinsèque ne peut être trouvé par l'analyse ou identifié par la méditation. Ce sentiment profondément ancré d'une identité personnelle est une fiction, une habitude tragique, à la racine du désir et de l'angoisse. Comment articuler cela à la renaissance, qui implique nécessairement l'existence de quelque chose qui non seulement survit à la mort du corps et du cerveau, mais qui en outre traverse d'une manière ou d'une autre l'espace séparant le cadavre de l'ovule fécondé ?
Différentes écoles bouddhistes ont répondu différemment à ces questions, ce qui suggère que leurs positions sont fondées sur des spéculations. Certaines affirment que la force du désir, portée par l'habitude, réapparaît immédiatement sous une autre forme de vie, alors que d'autres présupposent divers types de conscience mentale non physique qui survivraient plusieurs semaines avant de localiser un utérus où s'implanter.
Ces spéculations nous écartent de la perspective pragmatique du Bouddha et nous amènent à considérer des positions métaphysiques qui ne peuvent être démontrées ou réfutées, prouvées ou falsifiées. Même si on apportait un jour une preuve irréfutable de la renaissance, cela ne ferait que soulever de nouvelles questions encore plus difficiles. Le simple fait de renaître n'implique pas qu'il y ait un lien éthique entre une existence et la suivante. Démontrer que la mort est suivie d'une autre vie n'est pas la même chose que de démontrer qu'un meurtrier renaîtra en enfer et un saint au paradis.
L'idée de renaissance est significative pour le bouddhisme dans la mesure où elle sert à rendre compte de la doctrine métaphysique indienne des actions et de leurs résultats, doctrine connue sous le nom de « karma ››. Le Bouddha acceptait l'idée de karma tout comme il acceptait celle de la renaissance, mais lorsqu'il était interrogé sur le sujet, il avait tendance à insister davantage sur ses implications psychologiques que sur ses implications cosmologiques.
Le « karma ››, disait-il souvent, « c'est l'intention ››, c'est-à-dire un mouvement de l'esprit qui se produit à chaque fois que nous réfléchissons, parlons ou agissons. En étant attentifs à ce processus, nous comprenons comment les intentions nous amènent à nous comporter selon des schémas habituels qui, à leur tour, ont une incidence sur la nature de notre expérience. Contrairement à la position souvent enseignée par les bouddhistes religieux, le Bouddha nie que le karma en tant que tel suffise à expliquer l'origine de l'expérience individuelle.
Tout cela n'a rien à voir avec la compatibilité ou l'incompatibilité du bouddhisme et de la science moderne. Il est curieux qu'une pratique tournée vers l'angoisse et la fin de l'angoisse se voie contrainte d'adopter les théories métaphysiques de l'Inde ancienne et d'accepter comme article de foi l'idée que la conscience ne peut s'expliquer à partir des fonctionnalités du cerveau. La pratique du dharma ne peut jamais être en contradiction avec la science, non pas parce qu'elle offre une quelconque validation mystique à des découvertes scientifiques, mais parce qu'elle n'est tout simplement pas soucieuse de les valider ou de les invalider. Sa seule préoccupation est la nature de l'expérience existentielle.
Que devons-nous penser de tout cela ? Il y a, semble-t-il, deux possibilités : croire en la renaissance ou ne pas y croire. Mais il existe une alternative : reconnaître, en toute honnêteté, que je ne sais pas. Nous n'avons ni à accepter littéralement les interprétations du principe de renaissance proposées par la tradition religieuse, ni à tomber dans l'extrême inverse et considérer la mort comme une annihilation. Quelles que puissent être nos croyances, nos actions auront une incidence au-delà de notre mort. L'héritage de nos pensées, de nos mots et de nos actions résonnera au travers des impressions laissées derrière nous dans les vies de ceux que nous aurons influencés ou touchés d'une manière ou d'une autre. La pratique du dharma exige d'avoir le courage de se confronter à la question du sens de notre humanité. Toutes les représentations du paradis, de l'enfer et des cycles de renaissance que nous cultivons ont pour fonction de substituer à l'inconnu une image de quelque chose de connu. A nous attacher à l'idée de renaissance, nous pouvons étouffer le questionnement.
Ne pas avoir le courage de se risquer à adopter une position ouverte et non dogmatique au sujet des questions existentielles fondamentales peut également brouiller notre vision éthique. Si nos actions dans le monde reposent sur ce que nous jugeons être important dans la vie, elles ne doivent être obscurcies ni par les dogmes, ni par les faux-semblants. L'agnosticisme n'est pas une excuse pour l'indécision. Pour le moins, c'est un catalyseur d'action. Car se détourner des préoccupations liées à la vie future et revenir au moment présent exige de manifester une éthique de l'empathie plutôt qu'une métaphysique de la peur et de l'espoir.
« Le "bouddhisme" libéré des croyances », de Stephen Batchelor, pages 57 à 63, (ed. Bayard - 2004)
Bonnes réflexions et fin de journée...http://camisard.hautetfort.com/archive/2007/12/21/tchadja-tchenpo-dhagpo-k-l.htmlhttp://camisard.hautetfort.com/
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