les autres ....

Bonjour tout le monde
Voilà, je voudrais partager quelque chose avec vous ... Sans être jugée, critiquée ou lapidée ...

Voici un mois environ, que je lis un livre sur le bouddhisme que j'avais mis de côté depuis des années ... j'avais trop peur de la mort et ne voulais pas y faire face ...
Maintenant, je suis prête à passer le cap et à trouver à ma vie le vrai sens ... Malheureusement, malgré ma bonne volonté, mon envie de pardonner, d'écouter l'autre, de l'aider et d'éviter de me noyer dans le samsara ... il y a quelque chose qui me torture : une certaine catégorie de personne : qui juge, insulte, agresse, parle fort, crache par terre, jette ses crasses partout, s'impose dans les endroits publics, juge le mode de vie des gens différents, regarde de travers, impose ses croyances, etc ....................... je sais que cela est certainement, pour nous, un test ou une épreuve mais je n'arrive pas à contenir la haine qui me submerge pourtant j'essaye encore et encore .... mais rien n'y fait, je n'arrive pas à la compassion ....
Est ce que vous connaissez ce genre de difficultés ???? j'ai même réussi à passer au dessus de mes anciennes rancoeur mais là je me sens impuissante ....
Si quelqu'un pouvait témoigner ou me donner un conseil, ce serait le bienvenu
D'avance merci

Je serai ton voisin d'en face ça serai la même chose : l'empathie je dirai !
je n'ai aucun conseils à te donner car ta "Voie" est la tienne.... Mais il me semble que si on te porte pas préjudices, alors tu t’attache à du vent.... et tu te laisse emporter par tes propres souffrances relationelles....

Quel temps et quelle énergie perdues ! Ceux qui t'insultent n'ont que ça à faire dans leurs" petites vies" sans sens spirituel ni empathie, ni amitié, ni sens unifié de la fonction commune qui est de vivre ensemble....

Parfois on détruit ce que l'on ne peux aimer....
Si c'est pas une histoire d'amour, alors porte plainte pour harcèlement !
Mais la haine n'existe pas...
La Haine est issue d'un mensonge, et de tout ce que l'on accepte pas... parfois la seule issue de survie... Quand on s'enferme nuit et jour sur une seule idée formatée.... Elle devient réalité.

Le bouddhisme à de ça, qu'il est philosophique, et répond à ces questions douloureuses.... je ne suis pas très connaisseur,mais si je peux t'aider !
je sais juste qu'aimer est difficile, mais c'est la seule voie possible, pour améliorer son quotidien, et découvrir du soleil...... enfin du soleil... là où il a disparu !

Courage ! et.... la haine ronge l’esprit comme un cancer, par cette courte vie ré-incarnée, autant mourir heureux et très vieux.... sans faire souffrir les autres.... sans détruire sa propre famille parsque l'égo submerge tout et ettouffe comme à toujours étouffer...... l'Amour...

C'est ta Voie....
Avec le bouddhisme il y a des notions merveilleuses de douceurs, mais aussi de compréhension nécessaire à la réalisation de ton individualité détaché de papa et maman, qui font du bien à la personnalité.

Zazai, ces catégories de personnes sont profondément touchées par la tristesse. Il suffit d'étudier leur comportement pour comprendre qu'il ne sont pas en paix avec eux même et ne peuvent pas, pour le moment aimer ou éprouver de la compassion. il est clair que lorsque l'on voit des personnes ainsi, on a tendance à répondre de la même manière car nous n'acceptons pas leur comportement. Or, pour ce sortir de là, il suffit juste d'accepter et de voir les choses différemment. Au lieu de se dire qu'ils sont malsains, juste se dire qu'ils sont très malheureux, sans bonheur et là, tu éprouvera un peu de compassion.

Pour ma part, j'ai du mal avec une de mes salariées, qui cherche par tous les moyens à embêter l'association pour laquelle je travaille. Au début, j'éprouvais beaucoup de ressentiment car elle avait des mots que je considérais comme inacceptables! encore hier, j'ai eu du mal à rester calme avec elle au téléphone car elle jugeait mon travail. Et en y réfléchissant bien, je me dis qu'elle doit être bien malheureuse pour être autant agressive et voulant avoir sans arrêt raison, pour satisfaire son besoin de reconnaissance. Aussi, elle me montre que j'ai encore du travail pour calmer mon impulsivité et réfléchir avant de parler. même si j'ai des paroles plutot réfléchies, elle a toujours tendance à dévier ce que je dis. Je crois que je lui remercierai jamais assez de me montrer mes limites et mes points à travailler!

Ton message me touche beaucoup. J'essaie de pratiquer le bouddhisme, et depuis plus longtemps que toi, et je finis toujours par croiser des gens qui me font dériver de la voie, me mettent vraiment en colère.

Hé oui, tous vos témoignages sont précieux.

Il faut garder la patience et la générosité.

Deux des piliers du Dharma.

C'est pour cela que nous nous entraînons par la méditation et les différentes pratiques.
Considérer les êtres qui nous "dérangent" comme des Maîtres qui nous enseignent quelque chose.

Quelle gentillesse dans vos réponses !!!!! j'avoue que j'avais un peu peur des réaction, mais j'avais vraiment besoin de parler de ce mal qui me ronge ...
Je vais faire de mon mieux pour changer mon "angle de vue" et je vous remercie por vos témoignages

Bijour zaizai ,

J'trouve que tu as reçu des témoignages excellents, il y a toujours de belles énergies sur ce forum, nous sommes gâtées j'te l'dis !

D'après mes analyses, ce à quoi on s'attache en l'autre risque de se développer en nous-mêmes, c'est un peu comme les sourires, çà nous contamine et c'est souvent inconscient, on finit par glisser dans les mêmes travers que ce qu'au préalable nous avions du mal à accepter. C'est pourquoi les maîtres nous suggèrent davantage de trouver des qualités chez les autres et de les mettre en avant, on les fait ainsi grandir en soi aussi. Y'a forcément quelque chose en eux que tu arriveras à aimer puisque tout être a de la lumière en lui-même, même s'il te faut chercher cette qualité ou vertu chez eux le soir avant de t'endormir. Si tu essaies de t'attacher à autre chose, peut-être te détacheras-tu "un peu plus" du reste.

Les êtres qui sont comme tu le décris, sont le plus souvent ceux qui ont le plus besoin d'amour, qui plus est, c'est grâce à eux que nous avons le plus de mérite, si nous réussissons "cette tâche".

Le fait que tu souhaites "être meilleure" est déjà une chouette preuve de sagesse, pour moi en tous cas.

Courage, on est tous dans le même bateau .

Je pense que tout être humain bouddhiste ou non d'ailleurs est confronté à çà. Ce n'est pas facile, mais à partir du moment ou on frequente d'autres êtres humains c'est comme çà. La patience est le seul remede. Petit à petit certains arrivent à ne plus trop être malheureux de cette situation, d'autres n'y arriverons jamais. Perso pour m'aider dans ce genre de situation, moi qui suis hyper reactive, je me dis que si c'est le pire qu'il doit m'arriver dans la vie, je suis chanceuse, certains ont des enfants qui ont le cancer et qui vont en mourir, alors les insultes bof c'est pas si terrible que çà et à la limite si çà leur fait du bien de m'insulter, j'en suis contente.

Bonjour tout le monde,
encore merci pour vos réponses ... Pour vous dire la vérité, je sors d'une période assez noire, comme si je me retrouvais dans un monde gris sans amour, sans joie et avec seulement la haine pour l'être humain en général, l'argent, la mondialisation, les manipulateurs, etc.
D'une adolescente trop gentille, je suis passée à une personne presque sans âme ... tout m'était indifférent et si cela me touchait, je m'énervait et pouvais partir en guerre .... j'ai détesté cette personne, mais mes rencontres avec les épreuves n'ont pas eu le résultat de suite.
Mon livre, dont je vous parlait s'appelle simplement "Bouddhisme au quotidien" de Nathalie Chassériau, il est terriblement bien fait, en tout cas, pour une novice comme moi, j'y ai trové plein de réponses et me suis rendue compte que ma vision d'adolescente était la bonne et que je ne savais pas la gérer du haut de mes 16 ans
J'espère encore pouvoir vos lire et que si vous décidez de lire le livre, qu'il vous fasse le bien que j'ai reçu
A bientôt

Que de bons conseils je lis par ici !
Les relations avec les autres sont, il est vrai, assez difficiles surtout dans le monde actuel qui s'en va à la dérive. Mais pour la plupart, les relations avec les autres sont difficiles car la relation avec soi-même est toute aussi compliquée.
Pas d'inquiétude, Rome ne s'est pas construite en un jour donc il est normal que nous ayons à travailler sur certains points, le Bouddha lui-même n'a pas connu l'éveil instantanément.
Quand je sens la colère me gagner j'essaie de me rappeler les sages parole du Dalaï Lama: " Lorsqu'une personne vous a blessé, n'hésitez pas à lui pardonner. Car si vous réfléchissez à ce qui a motivé son acte, vous comprendrez que c'est la souffrance qu'elle supporte et non la volonté délibérée de vous faire du mal ou de vous nuire. Pardonner est une démarche active basée sur la réflexion et non sur l'oubli. Pardonner est un acte responsable qui s'appuie sur la connaissance et l'acceptation de la réalité des circonstances rencontrées. "

Un jour qu il se promenait,Huineng croisa deux moines en train de se disputer au-dessous d un drapeau.
<< le drapeau bouge>> disait l un des moines.<< Non c est le vent qui bouge>> repondait l autre.
Et il poursuivirent ainsi,comme des enfants,<> <>,<>,jusqu a ce que Huineng intervienne.
<>dit-il,puis il s éloigna,les laissant a leur étonnement

<> dit-il,puis il s éloigna,les laissant a leur etonnement

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Tu dis, zazai, être passée d'une adolescente trop gentille à une personne en gros révoltée contre la grossièreté du monde.
Le "trop" que tu as écrit me fait penser à quelque chose.
Moi aussi j'ai été révoltée à un moment donné contre ce qui est jugement/critique, etc..., je ne sais pas si çà peut ressembler à ton cas, mais si çà peut t'aider toi ou d'autres...

Pendant longtemps, j'ai fait tout ce que ma famille et l'entourage pouvait me demander, se pliant à leur mode de vie sans jamais faire d'histoire. Je n'osais pas m'affirmer et le peu de fois ou je disais quelque chose, comme je pensais différemment, c'était les moqueries, les critiques, les pointages de doigts, du coup, je préférais me taire, me faire silencieuse, pour éviter les conflits dont j'avais une peur plus que bleue, mon père buvait de l'alcool à cette époque et son propre mal-être se traduisait par des crises de nerfs qui me foutait les boules en puissance mille , alors je pense m'être "soumise" à eux et m'être décalquée sur l'image qu'ils voulaient que je sois..., en agissant ainsi, je camouflais toutes les émotions que je pouvais avoir, je n'avais plus d'identité et quelque part, je ne me respectais pas, ni ne m'aimait d'ailleurs, me jugeais, critiquais tout ce que je faisais car mes parents le faisaient et moi je validais inconsciemment ses pensées..., j'avais même la haine contre moi.
A bien y réfléchir, je pense que j'ai inconsciemment enterré mon enfant intérieur pour qu'on m'aime aussi, pour ne pas être moi-même mais quelqu'un qu'ils pourraient aimer, je mettais des masques à la place qui ne laissaient pas respirer mon véritable "moi"..., même si je n'étais pas en accord avec ce que je faisais, disais ou ne disais pas. Je disais oui à tout également ce qu'on me demandait de faire, même quand je trouvais qu'on commençait à m'utiliser un peu souvent comme un chiffon, je ne disais rien par peur qu'on me rejette ou qu'on m'engueule. Finalement, je devenais cool à leurs yeux, mais en moi ce fut comme un élastique qui se tend intérieurement, à force de refouler ce qui se passe en nous-même, d'emmagasiner et d'accepter des choses qu'on a pas tellement envie d'accepter. Et puis un jour, il suffit que les choses dans notre vie change, qu'on soit obligé de prendre une décision, qu'on est plus de responsabilité, que quelqu'un nous quitte, ou qu'on ait des emmerdes..., pour que l'élastique bien tendu, lâche d'un coup, et là c'est comme si on avait bouché pendant des années le tuyau d'une fontaine et que tout à coup, çà se débouche : la pression est forte.... tout sort... c'est un peu comme si avec ces changements en plus dans notre vie, nous ne pouvions plus contrôler, les masques sautent mais sautent tous en même temps, fini la "gentille petite" "bonjour la rapace qui vole dans les plumes de tout l'monde " genre "Ah ouais? Tu veux pas que j'sois comme çà, bin j'm'en fous, dégage" lol (En boule la Mouf... je m'en foutisme total...plus aucune considération pour les autres...ras l'bol en puissance 3000...mais je crois que c'est un appel intérieur plus qu'autre chose )... on part alors aux antipodes, puisque l'élastique qui se détend d'un coup va forcément dégager dans l'autre sens, et là c'est l'inverse qui se produit, tout ce qu'on a pu contrôler pendant tout ce temps n'est plus du tout contrôlable, au contraire, c'est la cata , d'un côté, y'a soulagement, de l'autre, on ne se supporte pas ainsi... un rien peut nous énerver, notre haine s'étend vers l'extérieur, on ne supporte plus la grossièreté du monde, les critiques, les jugements, ... mon enfant intérieur disait : maintenant moi je veux respirer, j'en ai marre d'être négligée, jugé, écrasé, critiqué... stop... et la première qui le fait, c'est toi....
Il fallait que j'écoute mon enfant intérieur, que je me réconcilie avec lui, que je dévalide toutes ses pensées validées inconsciemment (Tu es nulle, tu ne sais rien faire, tu ne prends pas la bonne direction, tu ne rendras jamais personne heureux, etc...), et le comprendre, l'écouter..., retrouver ma propre identité, mes propres pensées, et les choisir cette fois, pour être à nouveau en phase avec moi-même, me pardonner de m'être effacée tout ce temps, de m'être négligée. J'ai dit à mon enfant intérieur : "Voilà, j'ai compris, maintenant je vais être là pour toi, pour t'écouter, te comprendre, je ne veux plus te juger, je ferai attention, on va marcher ensemble et patiemment, retrouver le chemin de notre équilibre"... Mais c'est un apprentissage de s'accompagner... de s'aimer inconditionnellement... Comme je m'accueille mieux avec plus d'amour et de bienveillance, j'accueille plus facilement les autres. Comme j'ai compris mon mal être, j'ai davantage compris ceux de ma famille donc je suis aussi plus calme avec eux, même si encore bien du boulot.
... si tu comprends en toi-même pourquoi tu es dans cette révolte face à la grossièreté du monde, que tu t'aperçois par exemple qu'il y a là un grand manque d'amour envers toi en réalité, que chaque jour, tu te juges dans tes différences, tu te critiques dans tout ce que tu fais, tu t'en demandes trop, que peut-être avec toi-même tu es dans cette grossièreté là justement, etc... peut-être que ton enfant intérieur te dit stop... et tu comprendras aussi peut-être mieux pourquoi les autres, dans leur mal être et leur manque d'amour envers eux-même, leur blessures, sont ainsi avec l'extérieur. Avant je ne comprenais pas pourquoi mon père piquait des colères aussi terrible et responsabiliait tout le monde de ses problèmes. Je me disais qu'il était bien injuste avec les autres... maintenant je comprends mieux son mal être. Il ne peut pas être différent de ce qu'il est par rapport à son chemin, ses propres blessures...

Comme le disait Pema Gya dans son autre post, "Il ne faut pas oublier que pour bien comprendre les autres, il faut d'abord bien se connaître soi-même".

Sois patiente et compréhensive avec toi aussi..., tu retrouveras le calme et l'équilibre.

merci MionaZen " Lorsqu'une personne vous a blessé, n'hésitez pas à lui pardonner. Car si vous réfléchissez à ce qui a motivé son acte, vous comprendrez que c'est la souffrance qu'elle supporte et non la volonté délibérée de vous faire du mal ou de vous nuire. Pardonner est une démarche active basée sur la réflexion et non sur l'oubli. Pardonner est un acte responsable qui s'appuie sur la connaissance et l'acceptation de la réalité des circonstances rencontrées. "le Dalaï Lama est un grand sage et quel bonheur de le lire ....

LEMBROUK a écrit:<> dit-il,puis il s éloigna,les laissant a leur etonnement

j'ai pas compris

Bonjour Mouflette8, je comprend bien ton message, le resultat reste le même, mais moi, mes parents me trouvaient aussi naïve et trop gentille, un peu conne, quoi j ai e très dur car je me sentais en phase avec moi même mais tout le monde me faisait des coups dans le dos car ils voulaient m'apprendre la vie pffff je me suis laissée couler dans le dégout des autres ... de 30 000 000 d'amis, je suis passée à zero, puis 1 ... c'est bête mais je me rend compte, maintenant que je me sentais bien à cette époque mais que je dois apprendre à prendre de la distance et ne pas riqer ma vie pour rien (comme inviter un sdf à dormir chez moi .... (véridique !))
Mais c'est justement cette voie du milieu que j'ai difficile à trouver ...

Ah oui, je vois!

30 000 000 d'amis , t'étais sur Facebook? Je déconne, c'est pour rire.
Ma famille aussi me prenait et me prend toujours pour une fille "un peu conne" qui ne s'en sortira jamais parce qu'elle ne voit pas "le danger" de vivre dans le monde des bisounours ;-). Je reçois aussi souvent des leçons de mon entourage parce qu'il parait que je suis jeune et que je ne connais rien à la vie. Mais chacun a sa raison de donner des leçons et quand on arrive à atteindre cette raison et la comprendre, çà nous calme. Quitte à leur demander posément, qu'est-ce qui leur fait peur par exemple ou qu'est-ce qu'ils ressentent face à cela, parfois juste communiquer simplement arrange tout, dans l'ouverture du cœur, dans la transparence... on est tous pareil... Le problème c'est que chacun tourne autour de son propre monde, y'en faut au moins un qui essaie de faire un effort supplémentaire.

C'est cool d'accueillir un SDF chez toi! Tu suis ton cœur .
Je me souviens d'un jour, en rentrant en voiture, y'avait un chat avec le train arrière écrasé et plein de vers. Je me suis arrêtée, l'ai mis dans ma veste et l'ai pris, me disant qu'au moins, il ne mourrait pas là tout seul, dans le froid. Mais quand je suis arrivée chez mes parents, mon père a commencé de hurler que c'était n'importe quoi de prendre ce chat,... et de me faire la morale,... mais cette fois-là, j'ai senti que le fond du problème, ce n'était pas le fait que j'avais pris le chat, c'était qu'il avait peur que je lui demande de s'en occuper. Comprenant sa réaction, çà ne m'a pas fait réagir à mon propre étonnement, je lui ai juste dit : "Y'a pas de souci, je m'en occupe". Tout est redevenu calme et le lendemain, il me demandait même comment il allait.
Mais bon, je n'te parle pas de toutes les fois ou je me suis pris la tête avec ces leçons de moral, j'ai pas cerné tout de suite son monde, mais plus je le cerne, plus çà me touche et plus j'entre dans la compassion devant ces réactions... Je demande souvent avant de m'endormir qu'on m'aide à comprendre ceux avec qui j'aurais tendance à me prendre la tête, de me guider pour dire les bonnes paroles. Pour finir ce qui saoule encore le plus, c'est plus les conflits qu'autre chose, on est tous bon au fond, si j'avais eu le même chemin qu'eux, je réagirais pareil qu'eux, c'est souvent ce que j'me dis.
Les gens ont leurs propres peurs, faut essayer de ne pas le prendre personnellement, de s'en détacher. Par contre, pour MA part, çà non plus il ne faut pas le prendre pour toi. Quand j'ai lu le bouddhisme et d'autres enseignements, je me suis tellement reconnue dans ce qui était dit que j'ai choppé de l'orgueil et de la fierté comme je n'en avais jamais eu du moment ou je n'étais pas au courant. C'est surtout de là en ce qui me concerne, que j'ai encore moins supporté les leçons des autres, bin quelque part, recevoir leur leçon çà me donnait l'impression d'être moins évoluée or mon ego n'était pas d'accord. Depuis que j'ai pris conscience de la réaction de mon ego en moi, j'arrive davantage à maîtriser. C'est important que j'le fasse parce que plus j'en aurai, plus je ferai réagir celui des autres, et attirer les êtres aussi qui sont dans la même dynamique que moi....j'ai conscience d'avoir ma part de responsabilité dans leur comportement envers moi. En cela, j'ai dû, et dois toujours travailler dessus, tout comme sur ma patience, çà avance, on y croit. C'est plus facile d'être pur quand on a pas de connaissance je trouve, il en suffit d'un petit chouilla et c'est déjà trop tard, y'a pas de touche formatage dans ma tête, alors on fait avec ;-).

Encore un bon courage à toi et grimace au p'tit bout, , au plaisir de te lire ailleurs.
Et merci pour cet échange .

Pareil pour moi les filles, on a tendance à me voir aussi comme une conne, et comme je suis blonde en plus , tout ça parce que je suis gentille avec tout le monde et que quand on me fait du mal je ne rend pas coups pour coups

bonjour les filles,
Si je peux me permettre,l une des chose essentiel dans la vie ,pour faire fasse aux critiques aux jugements c est de se connaitre,de connaitre ces valeurs,de savoir se remettre en question, qui vous etes,reconnaitre ces faiblesses,ca force,ca fragilité,personne ne pourras vous faire vaciller,ça n est pas se que l autre pense de vous qui compte, c est se que vous penser de vous et prendre soin de soi,si vous y arrivez vous serez aussi solide qu un roc,et les méchancetés des personnes que vous croiserez ne vous atteindrons pas,ne pas répondre a la haine,a la méchanceté,laisser passer,en vous disant c est pas si grave! et tout ira bien.Enfin c est se que je pense et c est se que je fais.

Exactement, c'est ce qui m'aide justement à tenir le coup Lembrouk

je suis ravis, que cette façon d etre t aide dans ta vie,
comme elle m aide dans la mienne.

LEMBROUK, magnifique ton écrit, magnifique ta pensée !!!

Aussi solide qu'un roc, très parlant, j'adore cette image.

Merci-merci .



MionaZen, je nous suggère de nous ré-incarner en homme baraqué la prochaine fois, on osera peut-être moins nous dire "qu'on est idiot" .

par MionaZen Aujourd'hui à 14:14
Pareil pour moi les filles, on a tendance à me voir aussi comme une conne, et comme je suis blonde en plus , tout ça parce que je suis gentille avec tout le monde et que quand on me fait du mal je ne rend pas coups pour coups

Amusant !
Se voir avec un certain humour permet de prendre une distance et de dédramatiser .
On en revient souvent à la nécessité de développer un minimum d'estime et d'amour de soi .Les autres ne devraient pas nous atteindre à ce sujet .Nous ne sommes pas leur regard . Il n'existe pas deux êtres identiques : soyons donc fiers de notre originalité et identité .
Pour rappel ,cette parole du Bouddha .

"Soyez à vous même

votre propre lampe,

votre unique refuge."