“Le fait de gagner de l’argent doit avoir un sens”, selon le moine bouddhiste Matthieu Ricard
Source : Management
13/09/2013 à 13:26 / Mis à jour le 13/09/2013 à 13:30
Pour ce proche du dalaï-lama, le capitalisme peut se réinventer dans le respect de l’autre. Mais il faut, pour y parvenir, neutraliser les quelques égoïstes qui font leur loi.
Voilà un entrepreneur comme on en rencontre rarement. Fils du philosophe Jean-François Revel, avec qui il a coécrit «Le Moine et le Philosophe», best-seller mondial, Matthieu Ricard est moine bouddhiste. C’est même l’interprète français du dalaï-lama. Parti pour être un brillant biochimiste – il a passé sa thèse de génétique cellulaire à l’Institut Pasteur –, il plaque tout en 1972 pour aller vivre dans un monastère tibétain. Ordonné moine, Matthieu Ricard se consacre à la méditation et à aider les populations les plus pauvres de l’Himalaya. Avant de décider, en 2000, de donner un tour plus structuré à son action caritative en fondant l’association Karuna-Shechen. A ce jour, il gère, avec son équipe, plus de 120 projets humanitaires.
Derrière le moine bouddhiste contemplatif en robe rouge et baskets mal lacées se dévoile donc un hyperactif. Ce «penseur du bonheur» sort régulièrement de sa retraite de Katmandou, au Népal, pour porter la bonne parole – il donne de nombreuses conférences sur l’altruisme et la solidarité – et lever des fonds pour son association. Son analyse du capitalisme, qui connaît de plus en plus d’écho dans notre monde en surchauffe et en quête de sens, méritait qu’on le rencontre. Dialogue serein avec un homme patient, souriant et attentif.
Management : Vous arrivez tout droit du Népal. A quoi ressemble votre quotidien là-bas ?
Matthieu Ricard : Je vis très modestement dans mon ermitage du Népal, sur le toit du monde. J’y ai une cellule minuscule de 3 mètres sur 2,80 mètres, qui se prête bien à la méditation. C’est là que je me ressource. Je passe en général deux à trois mois par an en retraite solitaire, une pratique qui me permet de prendre du recul et de me recueillir. Je voudrais y consacrer plus de temps, comme j’ai pu le faire par le passé, mais mes activités dans le cadre de mon association caritative me sollicitent énormément.
Management : Dans ce domaine, vous êtes un entrepreneur…
Matthieu Ricard : Oui. J’ai fondé l’association Karuna-Shechen il y a treize ans. Karuna, littéralement, veut dire compassion. Schechen est le nom de mon monastère. Avec mon équipe, nous menons des actions humanitaires au Tibet, en Inde et au Népal : cliniques, écoles, hospices, dispensaires… C’est une véritable entreprise dirigée par Sanjeev Pradhan qui s’occupe des opérations sur le terrain. Parmi nos récentes réalisations dans la région himalayenne, en 2012, nous avons construit deux grandes écoles, une clinique chirurgicale ainsi qu’une salle communautaire. Les deux premiers postes d’investissement de Karuna-Shechen sont l’éducation et la santé. Pour financer tous ces chantiers, qui coûtent environ 1 million de dollars par an, je parcours le monde pour lever des fonds, je prends des photos que je publie et j’écris des livres. Grâce à mes droits d’auteur, je suis le premier donateur français de mon association, mais ce n’est pas suffisant. Heureusement, nous avons de généreux bienfaiteurs, parfois anonymes, dans le monde entier.
Management : La synthèse entre votre philosophie bouddhiste et votre action en tant que chef de projet vous donne quelle vision du monde capitaliste ?
Matthieu Ricard : Une vision réaliste. Le système est détourné par une minorité de gens qui font la loi. Il faut mettre en place des règlements altruistes pour stopper les 30% de profiteurs qui créent une atmosphère délétère au détriment de 70% d’êtres humains prêts à coopérer pour que le monde se porte mieux. On doit absolument empêcher les fraudeurs, les resquilleurs et les égoïstes de tenir le haut du pavé… Pour le reste, je reviens toujours à une question essentielle : quel est le sens de la vie ? Gagner de l’argent n’est pas malsain, mais il faut que cette quête ait un sens, qu’elle permette de vivre une aventure commune pour le bien du plus grand nombre, et non qu’elle serve l’intérêt exclusif de quelques-uns.
Management : Vous croyez donc aux vertus de l’économie de marché et de la libre concurrence ?
Matthieu Ricard : Oui, je pense que la concurrence entre les groupes est normale et saine. Car c’est notamment cette dynamique qui permet d’empêcher la formation de monopoles et qui favorise l’innovation. C’est un message que je transmets à chaque fois que je me rends au Forum de Davos – j’y suis allé à cinq reprises – ou à l’université d’été du Medef, où je suis intervenu il y a deux ans. En revanche, la compétition humaine au sein même des entreprises est néfaste. Lorsque tout le monde se compare, s’attribue des notes, c’est nuisible ! L’entreprise est le lieu où il faut mettre toutes les ressources et toutes les connaissances en commun. La coopération doit être à 100%, avec un minimum de distance entre le dirigeant et les collaborateurs. Une entreprise avec un comportement social fondé sur la solidarité et le respect sera en outre mieux armée pour traverser les crises.
Management : Votre discours se heurte à la réalité : le niveau de souffrance au travail est de plus en plus élevé…
Matthieu Ricard : Peut-être. Mais plus on aura de considération pour autrui et mieux on comprendra qu’il faut arrêter de sacrifier la qualité de vie au travail au nom d’un hypothétique rendement. A long terme, de telles pratiques n’ont pas de sens. Les entreprises qui mettent l’accent sur le bien-être réussissent bien mieux sur leur marché que les autres. Prenez l’exemple de Google, que je connais bien. Dans ce genre de groupe où l’on travaille beaucoup, on prend aussi soin des collaborateurs. Grâce à de multiples attentions, qui vont du restaurant gratuit à une grande liberté dans la gestion des horaires, ce type d’entreprise développe la productivité, la créativité, l’autonomie et le bien-être des salariés. Rien à voir avec ces boîtes où les gens, tenus dans des carcans, pètent les plombs à cause d’un stress insupportable. Le pire dans la vie est de faire quelque chose qu’on n’a pas envie de faire ou qui ne correspond pas à nos capacités. Le burn-out, cette maladie moderne, provient de l’absence de maîtrise sur ce qu’on entreprend.
Management : Quelle méthode recommandez-vous pour garder son équilibre au quotidien malgré la pression ?
Matthieu Ricard : La méthode la plus ancienne et à la portée de tout le monde est de faire une brève sieste ! Et puis vous pouvez aussi vous adonner à une séance de «méditation de pleine conscience». Cela consiste à focaliser pleinement son attention sur le moment présent et à analyser ce que vous ressentez. Vingt minutes par jour pour gagner en sérénité et prendre du champ par rapport à ce qui nous agresse, ça vaut le coup, vous ne croyez pas ? Aux Etats-Unis, le professeur de médecine Jon Kabat-Zinn, qui dirige la clinique pour la réduction du stress, obtient des résultats remarquables avec cette méthode.
Management : Après avoir été “l’avocat du bonheur”, vous publiez un nouveau livre, “Plaidoyer pour l’altruisme”, en septembre. Quelle thèse y défendez-vous ?
Matthieu Ricard : L’idée centrale est la suivante : comment concilier mon bien-être et celui de ceux qui m’entourent sur plusieurs générations ? La seule manière conceptuelle d’y parvenir est d’avoir de la considération pour autrui. Si vous adoptez cette ligne de conduite, vous ne pourrez jamais, par exemple, devenir un trader dénué de scrupules.
Management : L’altruisme est une notion pourtant mise à mal de nos jours. Ne vous sentez-vous pas un peu seul à la défendre ?
Matthieu Ricard : Dans le monde entier, j’ai un merveilleux réseau d’amis scientifiques, économistes, philosophes, et psychologues qui partagent ma conviction. Non, je ne me sens pas seul.
Propos recueillis par Claire Derville et Gabriel Joseph-Dezaize
Source : Management
13/09/2013 à 13:26 / Mis à jour le 13/09/2013 à 13:30
Pour ce proche du dalaï-lama, le capitalisme peut se réinventer dans le respect de l’autre. Mais il faut, pour y parvenir, neutraliser les quelques égoïstes qui font leur loi.
Voilà un entrepreneur comme on en rencontre rarement. Fils du philosophe Jean-François Revel, avec qui il a coécrit «Le Moine et le Philosophe», best-seller mondial, Matthieu Ricard est moine bouddhiste. C’est même l’interprète français du dalaï-lama. Parti pour être un brillant biochimiste – il a passé sa thèse de génétique cellulaire à l’Institut Pasteur –, il plaque tout en 1972 pour aller vivre dans un monastère tibétain. Ordonné moine, Matthieu Ricard se consacre à la méditation et à aider les populations les plus pauvres de l’Himalaya. Avant de décider, en 2000, de donner un tour plus structuré à son action caritative en fondant l’association Karuna-Shechen. A ce jour, il gère, avec son équipe, plus de 120 projets humanitaires.
Derrière le moine bouddhiste contemplatif en robe rouge et baskets mal lacées se dévoile donc un hyperactif. Ce «penseur du bonheur» sort régulièrement de sa retraite de Katmandou, au Népal, pour porter la bonne parole – il donne de nombreuses conférences sur l’altruisme et la solidarité – et lever des fonds pour son association. Son analyse du capitalisme, qui connaît de plus en plus d’écho dans notre monde en surchauffe et en quête de sens, méritait qu’on le rencontre. Dialogue serein avec un homme patient, souriant et attentif.
Management : Vous arrivez tout droit du Népal. A quoi ressemble votre quotidien là-bas ?
Matthieu Ricard : Je vis très modestement dans mon ermitage du Népal, sur le toit du monde. J’y ai une cellule minuscule de 3 mètres sur 2,80 mètres, qui se prête bien à la méditation. C’est là que je me ressource. Je passe en général deux à trois mois par an en retraite solitaire, une pratique qui me permet de prendre du recul et de me recueillir. Je voudrais y consacrer plus de temps, comme j’ai pu le faire par le passé, mais mes activités dans le cadre de mon association caritative me sollicitent énormément.
Management : Dans ce domaine, vous êtes un entrepreneur…
Matthieu Ricard : Oui. J’ai fondé l’association Karuna-Shechen il y a treize ans. Karuna, littéralement, veut dire compassion. Schechen est le nom de mon monastère. Avec mon équipe, nous menons des actions humanitaires au Tibet, en Inde et au Népal : cliniques, écoles, hospices, dispensaires… C’est une véritable entreprise dirigée par Sanjeev Pradhan qui s’occupe des opérations sur le terrain. Parmi nos récentes réalisations dans la région himalayenne, en 2012, nous avons construit deux grandes écoles, une clinique chirurgicale ainsi qu’une salle communautaire. Les deux premiers postes d’investissement de Karuna-Shechen sont l’éducation et la santé. Pour financer tous ces chantiers, qui coûtent environ 1 million de dollars par an, je parcours le monde pour lever des fonds, je prends des photos que je publie et j’écris des livres. Grâce à mes droits d’auteur, je suis le premier donateur français de mon association, mais ce n’est pas suffisant. Heureusement, nous avons de généreux bienfaiteurs, parfois anonymes, dans le monde entier.
Management : La synthèse entre votre philosophie bouddhiste et votre action en tant que chef de projet vous donne quelle vision du monde capitaliste ?
Matthieu Ricard : Une vision réaliste. Le système est détourné par une minorité de gens qui font la loi. Il faut mettre en place des règlements altruistes pour stopper les 30% de profiteurs qui créent une atmosphère délétère au détriment de 70% d’êtres humains prêts à coopérer pour que le monde se porte mieux. On doit absolument empêcher les fraudeurs, les resquilleurs et les égoïstes de tenir le haut du pavé… Pour le reste, je reviens toujours à une question essentielle : quel est le sens de la vie ? Gagner de l’argent n’est pas malsain, mais il faut que cette quête ait un sens, qu’elle permette de vivre une aventure commune pour le bien du plus grand nombre, et non qu’elle serve l’intérêt exclusif de quelques-uns.
Management : Vous croyez donc aux vertus de l’économie de marché et de la libre concurrence ?
Matthieu Ricard : Oui, je pense que la concurrence entre les groupes est normale et saine. Car c’est notamment cette dynamique qui permet d’empêcher la formation de monopoles et qui favorise l’innovation. C’est un message que je transmets à chaque fois que je me rends au Forum de Davos – j’y suis allé à cinq reprises – ou à l’université d’été du Medef, où je suis intervenu il y a deux ans. En revanche, la compétition humaine au sein même des entreprises est néfaste. Lorsque tout le monde se compare, s’attribue des notes, c’est nuisible ! L’entreprise est le lieu où il faut mettre toutes les ressources et toutes les connaissances en commun. La coopération doit être à 100%, avec un minimum de distance entre le dirigeant et les collaborateurs. Une entreprise avec un comportement social fondé sur la solidarité et le respect sera en outre mieux armée pour traverser les crises.
Management : Votre discours se heurte à la réalité : le niveau de souffrance au travail est de plus en plus élevé…
Matthieu Ricard : Peut-être. Mais plus on aura de considération pour autrui et mieux on comprendra qu’il faut arrêter de sacrifier la qualité de vie au travail au nom d’un hypothétique rendement. A long terme, de telles pratiques n’ont pas de sens. Les entreprises qui mettent l’accent sur le bien-être réussissent bien mieux sur leur marché que les autres. Prenez l’exemple de Google, que je connais bien. Dans ce genre de groupe où l’on travaille beaucoup, on prend aussi soin des collaborateurs. Grâce à de multiples attentions, qui vont du restaurant gratuit à une grande liberté dans la gestion des horaires, ce type d’entreprise développe la productivité, la créativité, l’autonomie et le bien-être des salariés. Rien à voir avec ces boîtes où les gens, tenus dans des carcans, pètent les plombs à cause d’un stress insupportable. Le pire dans la vie est de faire quelque chose qu’on n’a pas envie de faire ou qui ne correspond pas à nos capacités. Le burn-out, cette maladie moderne, provient de l’absence de maîtrise sur ce qu’on entreprend.
Management : Quelle méthode recommandez-vous pour garder son équilibre au quotidien malgré la pression ?
Matthieu Ricard : La méthode la plus ancienne et à la portée de tout le monde est de faire une brève sieste ! Et puis vous pouvez aussi vous adonner à une séance de «méditation de pleine conscience». Cela consiste à focaliser pleinement son attention sur le moment présent et à analyser ce que vous ressentez. Vingt minutes par jour pour gagner en sérénité et prendre du champ par rapport à ce qui nous agresse, ça vaut le coup, vous ne croyez pas ? Aux Etats-Unis, le professeur de médecine Jon Kabat-Zinn, qui dirige la clinique pour la réduction du stress, obtient des résultats remarquables avec cette méthode.
Management : Après avoir été “l’avocat du bonheur”, vous publiez un nouveau livre, “Plaidoyer pour l’altruisme”, en septembre. Quelle thèse y défendez-vous ?
Matthieu Ricard : L’idée centrale est la suivante : comment concilier mon bien-être et celui de ceux qui m’entourent sur plusieurs générations ? La seule manière conceptuelle d’y parvenir est d’avoir de la considération pour autrui. Si vous adoptez cette ligne de conduite, vous ne pourrez jamais, par exemple, devenir un trader dénué de scrupules.
Management : L’altruisme est une notion pourtant mise à mal de nos jours. Ne vous sentez-vous pas un peu seul à la défendre ?
Matthieu Ricard : Dans le monde entier, j’ai un merveilleux réseau d’amis scientifiques, économistes, philosophes, et psychologues qui partagent ma conviction. Non, je ne me sens pas seul.
Propos recueillis par Claire Derville et Gabriel Joseph-Dezaize
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