Prix Nobel 1991Photo prise au cours d'un meeting
devant sa résidence surveillée (1991)
«La vérité, la justice et la compassion sont souvent les seules défenses contre le pouvoir impitoyable»
Fille du leader de la libération Aung San (assassiné en 1947), Suu Kyi est née à Rangoon en 1945, juste avant que la Birmanie ne se libère de la tutelle colonisatrice de la Grande-Bretagne. Sa mère est diplomate et Suu Kyi est élevée en Inde et en Grande-Bretagne. Elle fait des études de philosophie, d’économie et de sciences politiques à Oxford. Elle poursuit une carrière académique jusqu'à ce qu'elle rentre en Birmanie, en 1988, pour soigner sa mère malade.
En juillet 1988, le général Ne Win, à la tête d’une junte militaire depuis 1962, est obligé de démissionner. Les troubles qui suivent cet événement sont brutalement réprimés par l'armée.
Influencée par la philosophie et les idées du Mahatma Gandhi et de Martin Luther King, Suu Kyi et ses amis politiques fondent, en 1988, la Ligue nationale pour la démocratie (LND). Son engagement, non violent, en faveur de la mise en place d'un régime démocratique lui vaut un grand succès auprès de la population. Ce succès va amener, en 1989, la junte militaire au pouvoir à assigner Suu Kyi à domicile afin de diminuer son influence, mais cette mesure ne va pas empêcher la LND de remporter presque 80% des sièges lors des élections de 1990. Les militaires au pouvoir vont refuser le résultat démocratique sorti des urnes et vont au contraire augmenter la répression et les persécutions vis-à-vis de l'opposition et des minorités ethniques. Malgré cela, Suu Kyi, appelée «la Dame», continue de résister.
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Aung San Suu Kyi
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- Message n°1
Aung San Suu Kyi
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- Message n°2
Biographie
Daw Aung San Suu Kyi est née le 19 juin 1945 dans la ville de Rangoon, Myanmar (anciennement Birmanie). Elle est la fille du Général Augn San et de Daw Khin Syi. Son père était le dirigeant national de la Birmanie jusqu'à son assassinat le 17 juillet 1947. Le décès de son père est un des facteurs dominants contre de sa lutte pour la paix et l'indépendance du pays de la Birmanie.
Jusqu'à l'âge de 15 ans, Aung San Suu Kyi a été éduquée dans la ville de Rangoon et sa mère a été nommée ambassadrice de la Birmanie en Inde et au Népal. Elle accompagna sa mère à Delhi où elle étudia en politique à l'Université de Delhi.
De 1964 à 1967, elle continua son éducation au St. Hugh's College et à l'Université d'Oxford (elle a reçu une bourse honoraire en 1990) et devint bachelière en économie, politique et philosophie. Durant les prochaines années elle travailla à l'étranger, incluant une affectation aux Nations unies à New York, et en 1972 elle rencontra un anglais, boursier tibétain, Dr. Michael Aris et ils se marièrent aussitôt. En 1973, Suu Kyi donna naissance à Londre à son premier enfant, Alexander et en 1977 à Oxford, à son deuxième enfant, Kim.
En 1988, Aung San Suu Kyi est retournée vivre en Birmanie pour prendre soin de sa mère malade. Durant ce temps elle s'est joint au mouvement pro-démocratique, la National League for Democracy (NLD), qui voulait faire avancer les réformes politiques en Birmanie. Suu Kyi devient le chef du NLD et avec sa critique des dirigeants miliaitres de Myanmar et la mémoire de son père, elle devint un symbole du désir populaire pour la liberté politique et une mise-au-point à l'opposition de la dictature.
Aung San Suu Kyi a beaucoup voyagé à travers le pays, donnant des centaines de discours souvent à des milliers de personnes, en essayant de regrouper les gens et leur donnant du courage en accomplissant leur but ultime de liberté.
Les gens de la Birmanie l'aimaient et l'admiraient durant cette période noire pour leur pays. En défiant la dictature militaire défendant les réunions de plus de quatre personnes, les gens de réunirent en masse pour écouter Aung San Suu Kyi quand elle parlait. À mesure que la campagne de Aung San Suu Kyi gagnait de l'importance, l'harcèlement militaire augmentait. En juillet 1989, elle fut placée en résidence surveillée.
En 1990, il y eut élection fédérale à Myanmar et le conseil militaire "State Law and Order Restoration Council (SLORC)" permirent une élection générale de plusieurs parties. La NLD, dirigée par Aung San Suu Kyi, gagna facilement l'élection parlementaire; cependant la SLORC a refusé de reconnaître les résultats des élections et commenca à mettre les chefs du gouvernement élu en résidence surveillée. Aung San Suu Kyi a passé les prochaines six années de sa vie à sa villa à Rangoon en résidence surveillée. Elle écrit plusieurs discours et livres qui furent publiés. Durant ce temps elle reçut plusieurs mentions qui faisaient part de son grand souhait face à la paix. Le 14 octobre 1991, l'honneur le plus important qu'elle reçut a été le Prix nobel de la paix. Avec l'argent rattaché à ce prix de 1,3 millions de dollars elle établit un fonds pour un centre de santé et d'éducation pour les gens de la Birmanie. En plus du Prix nobel de la paix, elle gagna plusieurs prix et honneurs principalement le prix des droits humains Rafto et le prix Sakhorov.
En Mai 1992, le SLORC donnait une permission spéciale au Dr. Michael Aris, le mari de Aung San Sui Kyi, et a leurs deux fils pour la visiter pour la première fois en presque trois ans. En 1995, la peine de résidence surveillée fut levée mais ses déplacements étaient restreints aux alentours de Yangon (anciennement Rangoon), la capitale du Myanmar. Cependant, elle demeura à Myanmar, continuant à écrire et donnant des discours pour sa cause.
Aung San Suu Kyi a continué sa lutte à combattre pour le dialogue avec les dirigeants militaires et une transition pacifique pour un gouvernement démocratique. Durant l'été de 1998, elle essaya de quitter la ville pour rencontrer les dirigeants de la NLD, mais les officiers militaires l'arrêtèrent à la frontière du Yangon; après plusieurs jours, les dirigeants l'escortèrent à sa maison de Yangon.
En mars 1999, son mari, Michael Aris, décèda du cancer de la prostate à Londres. Aris était boursier sénior de recherches en études tibétaines et himalayennes à l'université d'Oxford. Pendant sa maladie, le gouvernement de Myanmar a refusé la demande de Aris pour visiter sa femme à Myanmar, mais était prêt a permettre Aung San Suu Kyi de partir de Myanmar pour aller le visiter. Elle refusa, ayant peur de ne pas pouvoir revenir dans son pays si elle partait.
Aung San Suu Kyi continue à se battre pour la démocracie et la liberté de son pays la Birmanie. Elle a consacré sa vie aux gens de la Birmanie pour qu'ils puissent avoir la liberté qu'ils méritent. Elle a inscrit son nom dans l'histoire de la Birmanie et continue de se battre pour la démocracie.
Traduction libre Andrée Vanier.
Dernière édition par le Jeu 27 Sep 2007, 14:52, édité 1 fois
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- Message n°3
Re: Aung San Suu Kyi
Merci de nous la faire mieux connaitre...
mais personnellement, j'aurais mis l'article dans un nouveau sujet intitulé : UNE FEMME !
MDR
Affectueusement
mais personnellement, j'aurais mis l'article dans un nouveau sujet intitulé : UNE FEMME !
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- Message n°4
Re: Aung San Suu Kyi
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Le sot gagne t'il en intelligence,
Elle ne fait que causer sa perte,
détrusiant sa bonne fortune.
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- Message n°5
Re: Aung San Suu Kyi
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- Message n°6
Re: Aung San Suu Kyi
Birmanie: Cinq partisans de Mme Suu Kyi arrêtés
Il y a 10 heures
RANGOUN (AFP) — Les autorités birmanes ont arrêté cinq membres de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de Mme Aung San Suu Kyi, a annoncé mardi l'opposition, au lendemain d'un rapport de l'ONU dénonçant la détention de 2.100 prisonniers politiques dans ce pays gouverné par l'armée.
Nyan Win, porte-parole de la LND, a indiqué à l'AFP que quatre hommes et une femme appartenant à cette formation avaient été arrêtés la semaine dernière, "sans qu'on connaisse les raisons ou les lieux où ils ont été emmenés".
Dans un nouveau rapport présenté lundi au Conseil des droits de l'homme, le rapporteur spécial de l'ONU pour la Birmanie, Tomas Ojea Quintana, a fait état de plus de 2.100 prisonniers politiques en Birmanie, dont beaucoup ont été jugés "à huis-clos" et condamnés "sans preuve".
M. Quintana, qui s'est rendu en Birmanie du 14 au 19 février, a relevé que les détenus manquaient de soins médicaux pendant leur séjour en prison et subissaient de "mauvais traitements physiques" durant leurs interrogatoires.
L'armée est au pouvoir en Birmanie depuis 1962 et Mme Suu Kyi, assignée à résidence depuis 2003, a elle-même été privée de liberté pendant la majeure partie des 19 dernières années.
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- Message n°7
Re: Aung San Suu Kyi
Chers amis,
Figure de proue du
mouvement pro-démocratie birman et lauréate du Prix Nobel de la paix, Aung
San Suu Kyi a été détenue pendant treize années par la junte militaire birmane.
À l’instar de milliers de moines et d’étudiants, elle a été emprisonnée pour
avoir courageusement défié ce régime brutal et pour avoir milité en faveur de la
démocratie. Cette semaine, de nouveaux espoirs concernant leur libération sont
apparus et il est maintenant temps pour nous de leur accorder notre appui.
Bravant le danger en se portant à la défense de leurs amis incarcérés,
des activistes birmans ont demandé cette semaine la libération de Aung San
Suu Kyi et de tous les prisonniers politiques. Ils ont aussi réclamé l’aide de
la planète. En cette période de crise économique, l’aide internationale est
plus vitale que jamais et les généraux birmans sont de plus en plus vulnérables
aux pressions internationales. Or, nous avons besoin de récolter des tas de
signatures pour convaincre le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon,
de faire de ce dossier une de ses principales priorités. Cliquez sur le lien
ci-dessous, signez la pétition et diffusez ce email pour vous assurer de faire
libérer Aung San Suu Kyi et les autres prisonniers politiques birmans.
http://www.avaaz.org/fr/free_burma_political_prisoners
Les organisateurs birmans se sont fixés l’objectif de récolter 888
888 signatures. Le chiffre 8 est très important dans la culture birmane et
la junte au pouvoir est extrêmement superstitieuse. Aussi, nous croyons que cet
objectif pourrait exercer une influence toute particulière sur les généraux,
tant par sa symbolique que par son importance. Pour ce faire, il faut aller
au-delà de la rhétorique et passer à l’action en faisant circuler ce message et
en persuadant nos amis de contribuer à la cause.
Aung San Suu Kyi est la
figure emblématique de la lutte pour l’avènement de la démocratie en Birmanie.
Détenue à maintes reprises depuis 1988, elle est actuellement en résidence
surveillée et privée de tout contact avec l’extérieur.
Les pressions
internationales croissantes ont fait leurs preuves -- En décembre, 112
anciens présidents et premiers ministres de 50 pays ont envoyé au secrétaire
général de l’ONU, Ban Ki-moon, une lettre dans laquelle ils le pressaient d’agir
en faveur de la libération de tous les prisonniers politiques birmans. En
février, 20 de ceux-ci étaient libérés après qu’un envoyé de l’ONU eut visité le
pays.
Nos sources nous informent que le régime militaire craint
désormais le regroupement massif et unifié d’internautes se faisant le relais de
ces revendications à l’ONU. -- plus de 160 exilés birmans et groupes de
solidarité basés dans 24 pays participent à la campagne. Mais il faudra que nous
tous, de même que tous nos amis, signons cette pétition pour attirer l’attention
de M. Ban. Les campagnes d’Avaaz ont déjà obtenu des résultats concrets en
Birmanie – nous pouvons y arriver de nouveau. Cliquez ici pour mettre fin aux
arrestations et à la brutalité :
http://www.avaaz.org/fr/free_burma_political_prisoners
Il s’agit d’une de ces situations où, si nous sommes suffisamment
nombreux à agir, nous pourrons véritablement faire changer les choses.
Joignons-nous aux courageux militants pro-démocratie emprisonnés ou reclus en
Birmanie et contribuons à mettre fin à cette répression violente.
Dans
l’espoir et la solidarité,
Alice, Ricken, Pascal, Graziela, Véronique,
Iain, Paul, Luis, Paula, Brett et toute l’équipe de Avaaz.
Sources
:
Tout sur la Birmanie - Reporters sans frontières: http://www.rsf.org/article.php3?id_article=30610
Un
blogueur birman condamné à 20 ans de prison: http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/internet/200811/11/01-38398-un-celebre-blogueur-birman-condamne-a-20-ans-de-prison.php
Amnistie
pour les prisonniers - RFI: http://www.rfi.fr/actufr/articles/110/article_78604.asp
Amnesty
international: http://www.amnesty-international-audio.fr/spip.php?rubrique112
Libération
de prisonniers birmans? - Radio-Canada: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2009/02/20/005-myanmar-liberations.shtml?ref=rss
Des militants manifestent pacifiquement en faveur de l’avènement de la démocratie en Birmanie et demandent au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, la libération des prisonniers politiques birmans. Appuyons-les. |
mouvement pro-démocratie birman et lauréate du Prix Nobel de la paix, Aung
San Suu Kyi a été détenue pendant treize années par la junte militaire birmane.
À l’instar de milliers de moines et d’étudiants, elle a été emprisonnée pour
avoir courageusement défié ce régime brutal et pour avoir milité en faveur de la
démocratie. Cette semaine, de nouveaux espoirs concernant leur libération sont
apparus et il est maintenant temps pour nous de leur accorder notre appui.
Bravant le danger en se portant à la défense de leurs amis incarcérés,
des activistes birmans ont demandé cette semaine la libération de Aung San
Suu Kyi et de tous les prisonniers politiques. Ils ont aussi réclamé l’aide de
la planète. En cette période de crise économique, l’aide internationale est
plus vitale que jamais et les généraux birmans sont de plus en plus vulnérables
aux pressions internationales. Or, nous avons besoin de récolter des tas de
signatures pour convaincre le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon,
de faire de ce dossier une de ses principales priorités. Cliquez sur le lien
ci-dessous, signez la pétition et diffusez ce email pour vous assurer de faire
libérer Aung San Suu Kyi et les autres prisonniers politiques birmans.
http://www.avaaz.org/fr/free_burma_political_prisoners
Les organisateurs birmans se sont fixés l’objectif de récolter 888
888 signatures. Le chiffre 8 est très important dans la culture birmane et
la junte au pouvoir est extrêmement superstitieuse. Aussi, nous croyons que cet
objectif pourrait exercer une influence toute particulière sur les généraux,
tant par sa symbolique que par son importance. Pour ce faire, il faut aller
au-delà de la rhétorique et passer à l’action en faisant circuler ce message et
en persuadant nos amis de contribuer à la cause.
Aung San Suu Kyi est la
figure emblématique de la lutte pour l’avènement de la démocratie en Birmanie.
Détenue à maintes reprises depuis 1988, elle est actuellement en résidence
surveillée et privée de tout contact avec l’extérieur.
Les pressions
internationales croissantes ont fait leurs preuves -- En décembre, 112
anciens présidents et premiers ministres de 50 pays ont envoyé au secrétaire
général de l’ONU, Ban Ki-moon, une lettre dans laquelle ils le pressaient d’agir
en faveur de la libération de tous les prisonniers politiques birmans. En
février, 20 de ceux-ci étaient libérés après qu’un envoyé de l’ONU eut visité le
pays.
Nos sources nous informent que le régime militaire craint
désormais le regroupement massif et unifié d’internautes se faisant le relais de
ces revendications à l’ONU. -- plus de 160 exilés birmans et groupes de
solidarité basés dans 24 pays participent à la campagne. Mais il faudra que nous
tous, de même que tous nos amis, signons cette pétition pour attirer l’attention
de M. Ban. Les campagnes d’Avaaz ont déjà obtenu des résultats concrets en
Birmanie – nous pouvons y arriver de nouveau. Cliquez ici pour mettre fin aux
arrestations et à la brutalité :
http://www.avaaz.org/fr/free_burma_political_prisoners
Il s’agit d’une de ces situations où, si nous sommes suffisamment
nombreux à agir, nous pourrons véritablement faire changer les choses.
Joignons-nous aux courageux militants pro-démocratie emprisonnés ou reclus en
Birmanie et contribuons à mettre fin à cette répression violente.
Dans
l’espoir et la solidarité,
Alice, Ricken, Pascal, Graziela, Véronique,
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Sources
:
Tout sur la Birmanie - Reporters sans frontières: http://www.rsf.org/article.php3?id_article=30610
Un
blogueur birman condamné à 20 ans de prison: http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/internet/200811/11/01-38398-un-celebre-blogueur-birman-condamne-a-20-ans-de-prison.php
Amnistie
pour les prisonniers - RFI: http://www.rfi.fr/actufr/articles/110/article_78604.asp
Amnesty
international: http://www.amnesty-international-audio.fr/spip.php?rubrique112
Libération
de prisonniers birmans? - Radio-Canada: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2009/02/20/005-myanmar-liberations.shtml?ref=rss
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- La Roue tisse comme la Roue le veut. Mais je ne me résous pas à croire qu'elle tisse une fin à l'Espoir. -
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- Message n°8
Birmanie: Aung San Suu Kyi clame son innocence
Birmanie: Aung San Suu Kyi clame son innocence
AP | 15.05.2009 | 14:25
Aung San Suu Kyi clame son innocence dans l'affaire de l'Américain qui s'est introduit dans sa propriété. L'opposante birmane, dont l'assignation à résidence de ces six dernières années était censée s'achever dans deux semaines, risque désormais jusqu'à cinq ans de prison. Son procès doit s'ouvrir lundi.
La communauté internationale, qui peut craindre une nouvelle vague de répression en Birmanie, exhorte la junte au pouvoir à renoncer aux poursuites et à libérer la lauréate du prix Nobel de la paix, détenue dans la prison d'Insein à Rangoon, connue de nombreux prisonniers politiques. Les partisans de Mme Suu Kyi et plusieurs dirigeants étrangers accusent les autorités de vouloir ainsi lancer un avertissement à l'opposition avant les élections prévues pour 2010.
Arrêtée jeudi, la dirigeante de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) a passé la nuit dans la "maison d'hôte" de l'établissement carcéral, a précisé son principal avocat birman, Me Kyi Win. Mme Suu Kyi nie toute complicité dans l'intrusion de John Yettaw, arrivé par le lac qui borde sa résidence et interpellé au retour.
"Dame Suu m'a dit: 'Je n'ai pas violé la loi'", a déclaré Me Kyi Win, qui a assisté à l'audience préliminaire jeudi et a pu s'entretenir avec sa cliente. "Elle n'a eu aucun contact avec le nageur. Il est entré dans la maison comme un intrus et elle n'est pas coupable", a-t-il ajouté.
Aung San Suu Kyi doit comparaître devant un tribunal spécial pour violation de ses conditions d'assignation à résidence. Il lui est interdit d'établir des contacts avec des ambassades, partis politiques et "personnes associées, ou de communiquer avec l'extérieur par téléphone ou par courrier électronique, selon son avocat. Un autre de ses conseils, Me Hla Myo Myint, a déclaré que l'opposante encourait jusqu'à cinq ans de prison.
A 63 ans, la dirigeante de la LND a passé 13 des 19 dernières années en détention sans avoir été jugée, et ces six dernières années derrière le portail de sa propriété, sous surveillance étroite et permanente, en compagnie d'une femme et de la fille de celle-ci pour s'occuper d'elle. Elle a connu des problèmes de santé récemment. Son assignation à résidence devait officiellement être levée le 27 mai: l'étonnante irruption d'un visiteur américain dans l'affaire tombe donc au plus mal pour la militante emblématique de la démocratie dans ce pays. La LND avait remporté les élections législatives en 1991 mais le régime militaire au pouvoir depuis 1962 a confisqué cette victoire.
John William Yettaw, 53 ans, a été arrêté alors qu'il retraversait le lac Inya à la nage, après avoir réussi à entrer dans la résidence de l'opposante pour demander de la nourriture et un endroit pour se reposer. Les autorités birmanes affirment l'avoir sorti de l'eau à l'aube au retour de sa visite, le 6 mai dernier, alors qu'il portait un sac à dos noir, un appareil photo, des tenailles, un passeport américain et deux billets de 100 dollars, probablement destinés, selon les officiels, à corrompre les gardes.
John Yettaw avait déjà fait cette même traversée l'été dernier mais le personnel de l'opposante l'avait empêché de parler avec cette dernière, a expliqué l'épouse, Betty Yettaw, dans un entretien accordé à l'Associated Press chez eux, près de Camdenton, dans le sud du Missouri. "Je crois que c'est ce qui l'a fait repartir", a-t-elle ajouté, décrivant son mari comme un excentrique, pacifique et "pas politisé du tout".
L'ex-femme de l'intrus, interrogée par l'AP à Palm Springs, en Californie, a affirmé que John Yettaw, qui est mormon, vivait d'une pension d'ancien combattant handicapé et de petits travaux occasionnels dans le bâtiment. Il étudiait la psychologie et a dit se rendre en Asie du Sud-Est pour des recherches sur un article concernant le pardon, selon elle.
Me Hla Myo Myint a affirmé qu'Aung San Suu Kyi n'avait pas signalé ce visiteur aux autorités, contrairement à ce qu'exige la loi, "parce qu'elle ne voulait pas qu'on arrête quelqu'un à cause d'elle". AP
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Birmanie : l'opposante Aung San Suu Kyi emprisonnée par la police
NOUVELOBS.COM | 14.05.2009 | 13:14
La lauréate du prix Nobel de la paix risque d'être inculpée à la suite de l'intrusion d'un Américain la semaine dernière dans la maison où elle est maintenue en isolement depuis 2003 à Rangoun.
La dirigeante de l'opposition birmane Aung San Suu Kyi a été emmenée jeudi 14 mai dans une prison. Elle risque d'être inculpée en liaison avec l'intrusion d'un Américain la semaine dernière dans la maison où elle est maintenue en isolement depuis 2003 à Rangoun, selon des témoins.
Les mesures de sécurité avaient été considérablement renforcées à l'aube autour de la résidence de la lauréate du prix Nobel de la paix, âgée de 63 ans. Celle-ci a été privée de liberté pendant la majeure partie des 19 dernières années.
Un dossier à charge
Un convoi de police transportant Aung San Suu Kyi et ses deux employés de maison a quitté la demeure à 7h du matin (00h30 GMT) pour se rendre à la prison d'Insein où siège un tribunal.
Quinze minutes plus tard, le convoi, qui roulait à vive allure, est arrivé dans cette prison tristement célèbre, située dans la banlieue nord de Rangoun, selon des témoins.
Aung San Suu Kyi et ses employées de maison sont "détenues dans la prison", a déclaré Nyan Win, porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), principal parti d'opposition à la junte militaire en Birmanie.
Les autorités "ont préparé un dossier" contre la secrétaire générale de la LND, qui ne pourra "pas retourner chez elle", a affirmé Nyan Win.
L'affaire Yettaw
Kyi Win, avocat de Aung San Suu Kyi, "a dit que les autorités allaient inculper la dame et ses deux employées au tribunal de la prison d'Insein", a encore indiqué le porte-parole, sans être toutefois en mesure de préciser les chefs d'inculpation retenus contre elles.
L'avocat a lui-même déclaré à l'AFP que les autorités lui avaient donné la permission de défendre Aung San Suu Kyi au tribunal. "Je me rends maintenant à la prison d'Insein" et "je ferai mon possible", a-t-il dit.
Il y a tout juste une semaine, le régime des généraux birmans avait annoncé l'arrestation d'un Américain, John Yettaw, qui avait gagné à la nage le domicile de Aung San Suu Kyi, situé en bordure d'un lac, et y était resté caché pendant deux jours.
Des responsables birmans ont indiqué que John Yettaw, 53 ans, serait un vétéran de la guerre du Vietnam.
Selon l'avocat de Aung San Suu Kyi, l'Américain est un "aventurier" qui a agi de sa "propre initiative".
Elections nationales contrôlées en 2010
Peu après l'annonce de cette rocambolesque affaire, le médecin personnel de Aung San Suu Kyi, le docteur Tin Myo Win, a été arrêté, alors que la LND faisait état d'une dégradation de l'état de santé de l'opposante qui a été placée à deux reprises sous perfusion.
Peu d'informations ont filtré sur l'affaire Yettaw qui a été annoncée bruyamment alors que l'ordre d'assignation à résidence de Aung San Suu Kyi expire le 27 mai et que le régime du généralissime Than Shwe prévoit d'organiser des élections nationales en 2010 et qu'il entend contrôler de bout en bout ce processus controversé, auquel la LND n'a pas été associée.
L'armée est au pouvoir depuis 1962 en Birmanie. En 1990, la LND avait remporté une victoire écrasante à des élections législatives mais, à l'époque, les militaires avaient refusé d'honorer les résultats.
Selon les Nations unies, il y a plus de 2.100 prisonniers politiques en Birmanie et nombre d'entre eux sont détenus à Insein.
En mars, un groupe de travail de l'ONU sur les détentions arbitraires, qui dépend du Conseil des droits de l'Homme, avait estimé que la poursuite de la détention de Aung San Suu Kyi était contraire à une loi birmane de 1975 et que l'ordre d'assignation à résidence avait été prorogé chaque année en mai depuis 2003, au delà du délai légal.
Aung Din, directeur de "US Campaign for Burma", organisation d'opposants birmans en exil, a estimé que les derniers développements étaient "une ruse du régime pour maintenir Aung San Suu Kyi en détention au delà des six ans autorisés par la loi qu'il a utilisée pour justifier" la privation de liberté.
(Nouvelobs.com avec AFP)
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Inquiétudes pour la santé de l'opposante Aung San Suu Kyi
Les autorités birmanes cherchent à isoler toujours un peu plus la Prix Nobel de la paix.
Aung San Suu Kyi, symbole de la résistance non violente à la junte militaire birmane, est souffrante. La «lumière dans les ténèbres vacille», s'alarment les milieux d'opposition birmane en exil à Bangkok. Souffrant de déshydratation et d'hypotension, l'opposante est sous perfusion depuis vendredi. Elle ne s'alimentait plus depuis plusieurs jours. L'assistante médicale qui s'est rendue à son chevet avouait ce week-end être très inquiète pour «la Dame de Rangoon», âgée de 63 ans. Mardi, son état de santé se serait toutefois sensiblement amélioré.
Le bulletin de santé du Prix Nobel de la paix est loin d'être anecdotique : en treize ans d'assignation à résidence, Aung San Suu Kyi s'est forgée une destinée dans le renoncement. Avec une mission : restaurer la démocratie en Birmanie. Elle y a tout sacrifié : elle n'a pas vu grandir ses deux fils, n'a pas pu faire ses adieux à son mari, tibétologue britannique, mort en Angleterre en 1999. Confinée dans sa bâtisse délabrée, rongée par l'humidité et les termites, c'est sa santé qui s'étiole aujourd'hui.
Son médecin mis à l'écart
«Aung San Suu Kyi a besoin de son médecin personnel pour un bilan médical complet», insiste Nyan Win, porte-parole de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie. Mais celui-ci est en prison depuis jeudi pour des raisons inexpliquées. Le même jour, les généraux annonçaient qu'un Américain était parvenu à entrer clandestinement dans la demeure d'Aung San Suu Kyi. En dépit d'une surveillance policière très étroite, il aurait passé deux jours dans sa maison après avoir traversé à la nage les eaux noires du lac Inya.
Pour Win Min, spécialiste des affaires birmanes, ces deux événements ne sont pas fortuits. À l'approche du 27 mai, date à laquelle doit normalement expirer l'assignation à résidence actuelle d'Aung San Suu Kyi, «les autorités vont pouvoir l'accuser d'activités séditieuses et s'emparer de ce prétexte pour la maintenir au secret». Et en écartant son médecin, qui joue le rôle d'homme de confiance, les généraux isolent encore un peu plus celle qu'ils exècrent.
Aung San Suu Kyi a toujours prôné la non-violence dans un pays gouverné par des juntes militaires successives depuis 1962. Mais dix-neuf ans après les élections du 27 mai 1990, remportées par le parti d'Aung San Suu Kyi et annulées pour cette raison, la recluse de Rangoon sombre dans l'oubli.
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- Message n°11
Re: Aung San Suu Kyi
Merci, c'est TRES important de suivre cette affaire et de soutenir sans relâche cette femme remarquable !
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- Message n°12
PORTRAIT - Aung San Suu Kyi, un symbole de l''espoir démocratique et une menace pour la junte
PORTRAIT - Aung San Suu Kyi, un symbole de l'espoir démocratique et une menace pour la junte
AFP
La dirigeante de l'opposition birmane, Aung San Suu Kyi, inculpée jeudi pour avoir enfreint les règles de son assignation à résidence, livre inlassablement depuis 1988 un combat pacifique pour l'avènement de la démocratie. Alors qu'elle était emmenée jeudi à la prison d'Insein, son avocat Kyi Win a déclaré que "la Dame" de Rangoun, âgée de 63 ans, avait le moral et qu'elle avait indiqué que sa santé était bonne, après des inquiétudes quand, la semaine dernière, elle avait souffert d'hypotension et de déshydratation.
Aung San Suu Kyi représente la principale menace pour la dictature militaire en Birmanie. "C'est une icône qui inspire à la population", toujours soumise au règne de la peur, note Sunai Phasuk, consultant pour Human Rights Watch. Des opposants affirment que si des élections impartiales étaient organisées en Birmanie sous supervision internationale, Mme Suu Kyi et son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), pourraient infliger aux généraux un camouflet comparable à celui qu'ils avaient subi lors des législatives de 1990. A l'époque, la LND avait remporté une victoire écrasante (392 des 485 sièges en compétition), mais les militaires avaient refusé de s'incliner et Suu Kyi est restée assignée à résidence pendant la majeure partie des 19 dernières années. L'opposante est la seule lauréate du prix Nobel de la paix à être privée de liberté dans le monde.
En septembre 2007, elle était brièvement sortie en pleurs de sa résidence, devant des policiers anti-émeutes, pour saluer des milliers de moines bouddhistes qui manifestaient contre le régime et la vie chère. Six semaines après l'écrasement de la révolte, elle avait annoncé, via un émissaire de l'ONU, que, "dans l'intérêt de la nation", elle était "disposée à coopérer" avec les militaires pour faire aboutir un nouveau processus de dialogue. Mais, en janvier 2008, elle avait fait savoir que le processus, "dépourvu de calendrier", ne mènerait nulle part.
Dialogue impossible avec les généraux
Cette femme, dont la voix douce et la silhouette frêle contrastent avec un courage politique à toute épreuve, a toujours prôné la non-violence dans une Birmanie gouvernée par des régimes militaires successifs depuis 1962. La rumeur dit que le numéro un birman, le généralissime Than Shwe (76 ans), fulmine dès qu'il entend le nom de Aung San Suu Kyi, dont il redoute la popularité "comme la peste".
Née le 19 juin 1945, Aung San Suu Kyi a été élevée dans les meilleures écoles de Rangoun avant de poursuivre ses études en Inde - où sa mère avait été nommée ambassadeur en 1960 - puis à Oxford. Assistante à l'École des études orientales de Londres, elle a épousé en 1972 un Britannique, Michael Aris, universitaire spécialiste du Tibet et du bouddhisme, avec qui elle a eu deux enfants. Revenue en Birmanie en avril 1988 au chevet de sa mère malade, Aung San Suu Kyi a pris la parole pour la première fois en public en août de cette année-là avant de fonder la LND, un mois plus tard, avec d'autres groupes d'opposants.
En 1999, tandis que son époux mourait d'un cancer en Grande-Bretagne, elle a préféré rester en Birmanie, de crainte de ne pouvoir y retourner. Forte du soutien occidental, elle s'est toujours dite persuadée que le temps jouait en faveur de la démocratie. Elle a abandonné la logique du bras de fer avec la junte après l'ouverture, fin 2000, de discussions historiques de "réconciliation nationale". Toutefois, ce dialogue avec le Premier ministre Khin Nyunt a été interrompu lors du limogeage de ce dernier, quatre ans plus tard, sur ordre de Than Shwe.
En 1999, Mme Suu Kyi déclarait : "Ils (les généraux) ne comprennent pas le sens du mot 'dialogue'. Ils pensent que c'est une sorte de compétition où l'un gagne et l'autre perd. Peut-être redoutent-ils de ne pouvoir gagner."
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- Message n°13
Re: Aung San Suu Kyi
C'est vraiment dramatique et tellement dommage !
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- Message n°14
Birmanie: le médecin de Suu Kyi libéré
Birmanie: le médecin de Suu Kyi libéré
AFP
Le médecin de l'opposante birmane Aung San Suu Kyi, incarcéré il y a près de deux semaines suite à l'intrusion d'un Américain au domicile du prix Nobel de la paix, a été remis en liberté, a annoncé aujourd'hui sa famille.
Tin Myo Win avait été arrêté le 7 mai puis incarcéré alors qu'il tentait de soigner Aung San Suu Kyi à la suite de l'intrusion à son domicile d'un Américain qui avait traversé un lac à la nage pour la rencontrer. A la suite de cette intrusion, l'opposante birmane a été inculpée jeudi pour avoir enfreint les règles de son assignation à résidence.
Le procès de Mme Suu Kyi pour cette intrusion bizarre à son domicile s'ouvrira demain à la prison d'Insein à Rangoun, a indiqué jeudi un avocat, mais des diplomates occidentaux ont estimé que les autorités avaient désormais "un prétexte" pour la maintenir en détention.
L'ordre d'assignation à résidence de la lauréate du prix Nobel de la paix, âgée de 63 ans, expirait théoriquement le 27 mai. Le régime du généralissime Than Shwe prévoit d'organiser l'année prochaine des élections nationales dans le cadre d'un processus controversé, qu'il entend contrôler de bout en bout.
De son côté, l'Américain John Yettaw, 53 ans, arrêté après avoir séjourné "secrètement" chez Mme Suu Kyi, a été inculpé pour avoir violé les règles d'immigration et une loi sur la sécurité. Il risque aussi trois à cinq ans de prison.
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- Message n°15
Birmanie: les appels à la libération d'Aung San Suu Kyi menacent la sécurité nationale, selon la junte
Birmanie: les appels à la libération d'Aung San Suu Kyi menacent la sécurité nationale, selon la junte
AP | 06.06.2009 | 11:11
Un journal porte-voix de la junte militaire au pouvoir en Birmanie a accusé samedi les partisans d'Aung San Suu Kyi de nuire à la sécurité nationale et d'inciter au désordre en exigeant la libération de prison immédiate de l'opposante.
Le "Lumière nouvelle de la Birmanie" reproche aux partisans de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de qualifier d'illégale la détention de leur dirigeante, au motif que l'accusation est fondée sur une Constitution dépassée.
Aung San Suu Kyi est détenue à la prison d'Insein à Rangoon. Elle est actuellement jugée pour violation des conditions de son assignation à résidence, après l'arrestation d'un Américain qui s'était introduit dans sa propriété.
La lauréate du prix Nobel de la paix a passé plus de 13 des 19 dernières années en détention, dont les six dernières assignée à résidence, sans procès. Elle était censée être libérée fin mai. AP
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Dernières plaidoiries au procès d'Aung San Suu Kyi en Birmanie
Par Reuters, publié le 27/07/2009 à 08:11
RANGOUN - Les dernières plaidoiries de la défense ont été prononcées lundi au procès de l'opposante birmane Aung San Suu Kyi.
Lors d'une manifestation de soutien à Aung San Suu Kyi, à Berlin. Les dernières plaidoiries de la défense ont été prononcées lundi au procès de l'opposante birmane. (Reuters/Tobias Schwarz)
Les avocats ont présenté la défense des autres co-accusés, deux employés de maison d'Aung San Suu Kyi et John Yettaw, l'Américain accusé d'avoir passé deux nuits au domicile de l'opposante début mai en violation de son assignation à résidence.
Le ministère public pourrait boucler le dossier dans la journée de lundi, a-t-on appris de sources judiciaires.
Toutefois, Nyan Win, avocat de Suu Kyi, a déclaré à Reuters ne pas croire à un prononcé imminent du verdict.
"Je m'attends à ce que toutes les plaidoiries soient faites aujourd'hui mais je pense que le verdict pourrait prendre deux à trois semaines", a-t-il dit.
Agée de 64 ans, la lauréate du prix Nobel de la paix risque cinq ans de prison si elle est reconnue coupable d'avoir enfreint une réglementation draconienne protégeant l'Etat des "éléments subversifs".
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Birmanie: le procès de Suu Kyi entre dans sa phase finale
RANGOUN - Les avocats de l'opposante birmane Aung San Suu Kyi ont salué les appels de la communauté internationale demandant sa libération, vendredi alors que son procès est entré dans sa phase finale.
Mme Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix, est jugée pour avoir enfreint les règles de son assignation à résidence. Elle est passible de cinq ans de prison pour avoir reçu en mai un Américain qui s'était invité chez elle après avoir traversé un lac à la nage.
L'opposante, 64 ans, secrétaire générale de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) est détenue depuis le 14 mai à la prison d'Insein, au nord de Rangoun.
Le procès de Aung San Suu Kyi a repris vendredi après des semaines d'atermoiements, entrant dans sa phase finale, mais la date du verdict n'est pas encore connue.
"Nous saluons l'appel de la communauté internationale (à libérer Mme Suu Kyi), a déclaré Me Nyan Win, l'un des avocats de l'opposante, également porte-parole de la NLD.
Les ministres des Affaires étrangères du Forum sur la sécurité (ARF) de l'Association des Nations d'Asie du Sud-Est (Asean) réunis sur l'île de Phuket, dans le sud de la Thaïlande, ont appelé cette semaine la junte birmane à libérer Mme Suu Kyi.
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, qui participait à ce Forum, a assuré que si la Birmanie libérait l'opposante, un tel geste ouvrirait la voie à des "investissements" américains dans le pays.
Le principal avocat de l'opposante Me Kyi Win a lu un document de 30 pages exposant les arguments de la défense à l'audience de vendredi. Les avocats du ministère public ainsi que ceux de l'Américain John Yettaw et des deux employées de Mme Suu Kyi, qui comparaissent également en justice, prononceront leur plaidoierie finale lundi.
"Aung San Suu Kyi n"était pas complètement satisfaite car l'autre partie disposera de deux jours de plus pour se préparer", a déclaré Nyan Win à la presse au quartier général de la Ligue.
Mme Suu Kyi est en "bonne santé" et a remercié les diplomates venus de France, Allemagne, Italie, Grande-Bretange et Norvège qui ont été autorisés à assister au procès, qui s'est déroulé en grande partie à huis-clos, a-t-il dit.
Selon des témoins, des mesures de sécurité très sévères avaient été prises près de la prison. Plus de dix camions de la police et des agents armés étaient stationnés devant les portes de l'établissement, où se sont rassemblés une quarantaine de partisans de la NLD.
Les avocats de Suu Kyi ont fait valoir que cette dernière ne pouvait pas être tenue pour responsable des actes de l'Américain John Yettaw et qu'elle a été inculpée en vertu d'une constitution qui n'est plus en vigueur depuis plus de deux décennies.
Ils ont également relevé que l'accusation a pu appeler 14 témoins à la barre alors que la défense n'a eu droit qu'à deux témoins.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon en visite en Birmanie début juillet s'était heurté au refus de la junte de le laisser rencontrer Aung San Suu Kyi, échec d'autant plus spectaculaire que l'entrevue devait être le moment fort de ce voyage.
"La cour la condamnera à une peine raisonnable si elle est reconnue coupable, et la relâchera si elle est reconnue non coupable", a affirmé un journal officiel en langue anglaise.
Mme Suu Kyi a passé 13 des 19 dernières années en résidence surveillée, depuis que la junte militaire a refusé d'admettre sa victoire aux dernières élections organisées en Birmanie en 1990.
Une condamnation à ce procès risque de l'écarter de la vie politique, alors que la junte veut organiser des élections en 2010.
(AFP / 24 juillet 2009 16h37)
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- Message n°18
Birmanie: verdict attendu vendredi pour Suu Kyi
Birmanie: verdict attendu vendredi pour Suu Kyi
AP | 28.07.2009 | 13:56
Le verdict devrait être rendu vendredi dans le procès de l'opposante birmane Aung San Suu Kyi, jugée depuis le 18 mai à Rangoon sous l'accusation d'avoir enfreint les règles de son assignation à résidence, a annoncé mardi un de ses avocats, Nyan Win, qui se montre pessimiste.
"Je ne veux pas deviner quelle sera l'issue du verdict", a-t-il expliqué lors d'un point de presse, en observant cependant ne "jamais" avoir vu "un accusé dans un procès politique être remis en liberté". Les avocats de l'opposante birmane âgée de 64 ans s'attendaient à ce que le verdict soit plutôt rendu d'ici un mois, et ne savent pas pourquoi le tribunal a anticipé son annonce.
Le procès à huis clos qui s'est ouvert le 18 mai à la prison d'Insein à Rangoon a suscité de vives condamnations au sein de la communauté internationale: elle accuse la junte birmane d'avoir cherché un prétexte pour prolonger la détention d'Aung San Suu Kyi à l'approche des élections prévues l'an prochain.
La lauréate du prix Nobel de la paix 1991 a passé 13 des 20 dernières années en résidence surveillée. Son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), avait remporté les dernières élections organisées en Birmanie en 1990, mais la junte a refusé de reconnaître les résultats.
Aung San Suu Kyi, qui encourt une peine de cinq ans de prison, est accusée d'avoir enfreint les termes de son assignation à résidence à la suite de l'intrusion d'un Américain, John Yettaw, dans sa demeure début mai. Cet homme de 53 ans avait rejoint la résidence de Mme Suu Kyi en traversant un lac à la nage. Il voulait selon ses dires la mettre en garde après avoir rêvé qu'elle serait assassinée. Il était resté deux jours chez elle avant de repartir et d'être interpellé sur le chemin du retour.
Selon Me Nyan Win, le juge Thaung Nyunt a annoncé la date du verdict après la présentation mardi des conclusions de la défense, en réponse au réquisitoire de l'accusation la veille. Les avocats souhaitaient faire témoigner un responsable du ministère birman des Affaires étrangères. Le tribunal a refusé, jugeant ce témoin "pas important", a ajouté Nyan Win, qui est également porte-parole du LND.
Vendredi, après l'ajournement du procès à l'issue de les plaidoiries de la défense, Nyan Win avait souligné que la dirigeante de l'opposition birmane était "totalement insatisfaite" de ce report de la dernière phase de la procédure, jugeant que cela "donne plus de temps à l'accusation pour préparer ses arguments".
Cet ajournement a eu lieu aussitôt après les plaidoiries la défense. Or, pour assurer l'équité, la pratique dans les situations normales veut que les deux parties présentent leurs conclusions le même jour.
Mardi, des diplomates japonais, singapouriens, thaïlandais et américains ont été autorisés à assister à l'audience. Aung San Suu Kyi "nous a remerciés de venir tenter de défendre une cause juste", a expliqué l'un d'eux sous le couvert de l'anonymat. John Yettaw a de son côté plaidé non coupable. Il encourt également cinq ans de prison, ainsi que des poursuites pour baignade interdite et infraction à la législation sur l'immigration. AP
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Birmanie. 18 mois de résidence surveillée pour Aung San Suu Kyi
L'opposante birmane Aung San Suu Kyi a été condamnée mardi à trois ans de prison et de travaux forcés pour avoir enfreint les règles de son assignation à résidence, mais le chef de la junte Than Shwe a commué la peine en 18 mois de résidence surveillée, selon un ministre.
L'Américain John Yettaw, qui s'était invité chez l'opposante birmane Aung San Suu Kyi en mai dernier après avoir traversé un lac à la nage, a, lui été condamné au total à sept ans de prison et de travaux forcés, selon une journaliste de l'AFP au tribunal.
Un tribunal, réuni à la prison d'Insein, au nord de Rangoun, a reconnu Mme Suu Kyi coupable d'avoir violé les termes régissant depuis 2003 son assignation à résidence. Elle avait brièvement hébergé en mai dernier un Américain, John Yettaw, qui avait réussi bizarrement à nager jusqu'à son domicile, situé au bord d'un lac. M. Yettaw, 54 ans, a été condamné à trois ans pour avoir enfreint des lois sécuritaires, trois ans pour violations des lois sur l'immigration et à un an pour avoir nagé illégalement dans un lac municipal de Rangoun.
Mme Suu Kyi a été condamnée à trois ans de prison et de travaux forcés, mais le ministre des Affaires intérieures, le général Maung Oo, a déclaré que Than Shwe, numéro un de la junte birmane, avait signé un ordre spécial commuant la peine de l'opposante en 18 mois de résidence surveillée.
La lauréate du prix Nobel de la paix a déjà été privée de liberté pendant 14 des 20 dernières années. Si aucune mesure de clémence n'est annoncée d'ici 2010, elle ne pourra pas participer aux élections nationales fixées pour l'année prochaine par la junte.
M. Yettaw, 54 ans, a été condamné à trois ans pour avoir enfreint des lois sécuritaires, trois ans pour violations des lois sur l'immigration et à un an pour avoir nagé illégalement dans un lac municipal de Rangoun.
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- Message n°20
Birmanie : un verdict inadmissible
Birmanie : un verdict inadmissible
LE MONDE | 12.08.09 | 15h24 • Mis à jour le 12.08.09 | 15h24
L'issue épouvantable mais inévitable du simulacre de procès d'Aung San Suu Kyi est l'ultime preuve que le régime militaire de Birmanie persiste à défier le reste du monde. L'annonce décourageante de sa condamnation à dix-huit mois de résidence surveillée est tragique, pour elle et sa famille, mais également pour le peuple birman, qui souffre au quotidien sous le joug de la tyrannie.
Les généraux auraient pu saisir cette chance de répondre aux revendications croissantes de changement, et choisir la voie de la réforme comme le demande la communauté internationale. Ils l'ont purement et simplement esquivée. Les chefs d'accusation sont sans fondement, le verdict scandaleux.
La communauté internationale doit réagir à cette nouvelle injustice en lançant un message clair à la junte : ses actes de tyrannie ne seront plus tolérés. De nouvelles sanctions visant directement les intérêts économiques du régime ont été décidées par l'Union européenne en réponse au verdict. Elles doivent être appliquées le plus rapidement possible.
Une action résolue du Conseil de sécurité de l'ONU doit suivre. Seul un embargo mondial sur la vente d'armes au régime saura constituer un premier pas. Je pense également que nous devrions identifier et cibler les juges complices de ces procès politiques factices.
Les généraux ne doivent avoir aucun doute sur la forte solidarité internationale en faveur de la liberté, de la démocratie et du développement en Birmanie. Les conditions politiques et humanitaires dans le pays continuent de se détériorer. Lorsque le cyclone Nargis tua 140 000 personnes et en dépouilla des millions en 2008, les efforts d'assistance du monde entier se heurtèrent à la résistance des autorités ; le soulèvement pacifique des moines de 2007 fut réprimé par la violence ; les minorités ethniques sont persécutées et subissent des attaques armées. Les médias sont muselés, les libertés d'expression et de rassemblement sont inexistantes, et le nombre de prisonniers politiques a doublé, dépassant aujourd'hui 2 000.
De ces prisonniers, Aung San Suu Kyi est la plus emblématique. Elle est devenue un symbole d'espoir et de défiance. Aung San Suu Kyi est une femme d'un très grand courage. Ayant à peine vu ses deux fils pendant ses longues années d'isolement, elle reste cependant déterminée dans sa foi en la démocratie et en le peuple birman. Son refus de plier sous le joug de la tyrannie est une source d'inspiration.
FORMIDABLE POTENTIEL
Le simulacre de procès dont elle vient de faire l'objet est d'autant plus monstrueux que l'objectif réel est de rompre les liens d'Aung San Suu Kyi avec le peuple, pour qui elle incarne l'espoir et la résistance. Le traitement qui lui a été réservé ne peut qu'illustrer la répugnance de la junte à évoluer vers la liberté, la démocratie et l'Etat de droit.
A moins qu'Aung San Suu Kyi soit libérée sans délai - avec tous les prisonniers politiques - et que s'ouvre un véritable dialogue avec l'opposition et les groupes ethniques, les élections de 2010 ne seront pas crédibles. Lors d'une visite à Rangoun, en juillet, le Secrétaire général de l'ONU avait déjà fait état de ces exigences. En rendant un tel verdict, la junte a publiquement fait fi de ses demandes.
Nous arrivons maintenant à un point critique. Devant une telle arrogance, ne rien faire reviendrait à conforter les ignominies d'une junte violente et répressive. Nous devons au contraire montrer que la communauté internationale est unie et coordonnée dans sa réponse.
Un consensus extraordinaire s'est cristallisé contre le régime birman à travers le monde : l'ONU, l'UE, l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) et plus de 45 chefs d'Etat se sont prononcés. Nous devons tous poursuivre nos efforts pour une réconciliation et un changement politiques véritables, tout particulièrement les pays les plus influents de la région.
La Birmanie est riche en ressources naturelles et humaines, et se situe au coeur d'un continent dynamique. L'ouverture à la démocratie libérerait le formidable potentiel de ce pays. J'ai toujours dit que le Royaume-Uni répondrait positivement à tout signe de progrès, mais à la lumière d'un tel verdict, nous n'avons d'autre choix que d'adopter une ligne plus ferme. Les généraux condamnent le pays et son peuple à un isolement, une pauvreté, un désespoir et un conflit encore plus profonds.
D'aucuns se demanderont pourquoi la Birmanie suscite tant d'intérêt. Il est vrai qu'il y a d'autres pays où les droits de l'homme sont bafoués et où les gens vivent dans une très grande pauvreté. Mais le régime birman se distingue particulièrement par l'ampleur de sa mauvaise administration et de son indifférence aux souffrances quotidiennes de son peuple de 50 millions de personnes. Toutes mes pensées vont vers Aung San Suu Kyi, figure emblématique de la tragédie birmane. Mais les mots et les pensées ne suffisent plus.
Gordon Brown, premier ministre britannique
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- Message n°21
Birmanie: La junte s’acharne sur Aung San Suu Kyi
Birmanie: La junte s’acharne sur Aung San Suu Kyi
Publié le 11/08/2009 par Le Grand Journal
L’opposante numéro un du régime militaire birman a été à nouveau condamnée à dix-huit mois de résidence forcée. Un verdict unanimement critiqué dans le monde.
Reconnue coupable d’avoir enfreint les règles de son assignation à résidence, l’opposante birmane Aung San Suu Kyi a été condamnée hier par un tribunal spécial à trois ans de prison et de travaux forcés, peine immédiatement commuée à dix-huit mois de résidence surveillée par le numéro un de la junte, Than Shwe.
Cela fait maintenant quatorze ans que le Prix Nobel de la paix 1991 n’a pu quitter sa villa du 54, rue de l’Université, à Rangoun, la capitale birmane.
Cette fois, la justice birmane lui reprochait d’avoir brièvement hébergé un Américain, Joh Yettaw, mormon à la santé mentale instable, qui s’était introduit chez elle après avoir traversé à la nage le lac situé en contrebas de sa maison. « Merci pour le verdict », a déclaré, visage fermé, la captive de Rangoun, vêtue d’une tenue traditionnelle birmane rose et gris clair. Cette décision de justice, que les autorités birmanes feignent d’avoir voulu alléger, signifie qu’Aung San Suu Kyi, icône de l’opposition, ne pourra sans doute pas se présenter aux élections promises par la junte pour l’année prochaine.
« Sentence brutale et injuste »
Les réactions ont été immédiates : un tollé de protestations ! « Honteux ! » s’emporte Amnesty International, et la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) presse la communauté internationale d’agir pour mettre fin à la répression « inhumaine » en Birmanie. Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, « profondément déçu par le verdict », appelle, tout comme le président américain Barack Obama, à la « libération immédiate et inconditionnelle » de l’opposante, alors que quatorze lauréats du prix Nobel de la paix, dans une lettre au Conseil de sécurité de l’ONU, exigent une enquête « pour crimes contre l’humanité ».
Hillary Clinton, la secrétaire d’Etat américaine, estime qu’elle « n’aurait pas dû être jugée et n’aurait pas dû être condamnée », bien que l’administration Obama ait semblé ces derniers mois entamer une politique de dialogue avec les autorités birmanes. Gordon Brown, le Premier ministre britannique, « dénonce la mascarade du procès » ; Nicolas Sarkozy qualifie la sentence de « brutale » et d’« injuste ». La présidence suédoise de l’Union européenne annonce de son côté de nouvelles « mesures ciblées ».
« Il faut que la communauté internationale décide le boycott absolu »
La Birmanie est déjà depuis plus d’une décennie sous le coup de sanctions européennes et américaines qui se sont durcies après la répression de la révolte des moines bouddhistes en 2007. Les démocrates birmans, et leurs soutiens en Europe, estiment que la mise sous séquestre des revenus versés à la Birmanie par le groupe Total serait la mesure la plus efficace. Bernard Kouchner avait, en mai, convenu que « le seul moyen de pression économique sérieux, ce serait évidemment le groupe Total ». Mais ni le séquestre ni la suspension des activités du groupe pétrolier n’ont été mentionnés hier par Paris.
Hier en fin de journée, une cinquantaine de sympathisants d’Aung San Suu Kyi, parmi lesquels la chanteuse Jane Birkin, ont manifesté aux abords de l’ambassade de Birmanie à Paris pour dénoncer la condamnation de l’opposante. « J’ai peur pour sa santé. Ce verdict est dégueulasse », a déclaré Jane Birkin, accusant : « Ils ont enfermé la démocratie. Il faut que la communauté internationale décide le boycott absolu. »
Le Parisien
Source: [url=http://www.legrandjournal.com.mx/actu-monde/birmanie-la-junte-s%E2%80%99acharne-sur-aung-san-suu-kyi-video:(((clic: ][/url]
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- Message n°22
Aung San Suu Kyi va faire appel de sa condamnation
Aung San Suu Kyi va faire appel de sa condamnation
12/08/2009 | Mise à jour : 09:37 | Commentaires 43 | Ajouter à ma sélection
Jugée pour avoir violé les règles de son assignation à résidence, l'opposante birmane a été condamnée mardi à 18 mois de résidence surveillée supplémentaires. «Un jugement contraire à la loi», assure son avocat.
«Nous pensons que ce jugement est totalement contraire à la loi», dénonce mercredi la défense d'Aung San Suu Kyi. L'opposante birmane, qui a été condamnée mardi à 18 mois de résidence surveillée supplémentaires pour avoir enfreint les règles de son assignation à résidence, a décidé de faire appel.
Initialement le tribunal, réuni à la prison d'Insein, avait condamné la «Dame de Rangoon» à trois ans de prison et de travaux forcés pour avoir enfreint les termes de son assignation à résidence. «Merci pour le verdict», a répondu Aung San Suu Kyi, sur un ton sarcastique. Sa peine a finalement été commuée en 18 mois de résidence surveillée par le chef de la junte birmane au pouvoir Than Shwe en vue «d'assurer la paix et la tranquillité». Le ministre birman des Affaires intérieures n'a d'ailleurs pas exclu que la peine de l'opposante soit encore réduite si elle se comportait bien.
Accusée d'avoir hébergé début mai un mormon américain de 54 ans, John Yettaw, la lauréate du prix Nobel de la paix 1991 avait nié, lors de sa comparution fin mai, avoir enfreint les règles de son assignation à résidence, à laquelle elle était tenue depuis 2003. Si la peine qu'elle devra à nouveau purger semble moins sévère qu'attendu - Aung San Suu Kyi risquait trois à cinq ans de prison -, John Yettaw a quant à lui été condamné à sept ans d'emprisonnement, dont quatre de travaux forcés. Dans le détail, Yettaw a écopé de trois ans de prison pour avoir enfreint des lois sécuritaires, trois ans pour violations des lois sur l'immigration et à un an pour avoir nagé illégalement dans un lac municipal de Rangoon, pour rejoindre la résidence de l'opposante birmane.
L'avocat de John Yettaw a également annoncé son intention de faire appel, «étape par étape», de la sévère condamnation visant son client. Si nécessaire, a-t-il dit, «nous écrirons» au généralissime Than Shwe, «pour que M. Yettaw soit expulsé» de Birmanie, a-t-il promis. L'homme de 54 ans a souffert de plusieurs crises d'épilepsie au cours de la semaine écoulée et n'a quitté l'hôpital que lundi soir.
Suu Kyi, une menace électorale pour la junte au pouvoir
Aung San Suu Kyi, 64 ans, a été privée de liberté au total pendant plus de 14 des 20 dernières années. De nombreux pays occidentaux ont qualifié son procès de «farce» visant à justifier un maintien en résidence surveillée qui devait s'achever le 27 mai. Le régime militaire entend organiser des élections controversées en 2010 et considère l'opposante comme une menace. Lors des législatives de 1990, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti de Suu Kyi, avait en effet infligé un véritable camouflet à la junte au pouvoir depuis 1962, en remportant la grande majorité des sièges. Les militaires avaient alors refusé de reconnaître le résultat.
Le 4 août dernier, la LND avait publié le transcript de sa déposition du 24 juillet dans laquelle Aung San Suu Kyi estimait que le verdict du tribunal de Rangoon dans son dossier «constituera un jugement du système législatif, judiciaire et constitutionnel du pays dans son ensemble». Si aucune mesure de clémence n'est annoncée d'ici 2010, Aung San Suu Kyi ne pourra donc pas participer aux élections nationales fixées pour l'année prochaine par la junte militaire.
Réunion du Conseil de sécurité de l'ONU
Le Conseil de sécurité de l'ONU, qui s'est brièvement réuni mardi pour débattre d'un projet de déclaration condamnant le verdict du procès, s'est séparé sans accord. Les discussions reprendront mercredi. Les délégations chinoise, vietnamienne, russe et libyenne désirent consulter leurs capitales sur le projet de texte. Mais Pékin, qui dispose du droit de véto, s'est toujours fermement opposée à l'adoption de sanctions contre son allié birman. Plus tôt dans la journée, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait appelé la junte militaire birmane à libérer Aung San Suu Kyi de façon «immédiate et inconditionnelle et à la considérer sans tarder comme un acteur essentiel dans le processus de dialogue et de réconciliation» nationale.
En France, Nicolas Sarkozy a demandé à l'Union européenne d'adopter rapidement de nouvelles sanctions contre le régime birman, «tout particulièrement contre les ressources dont il profite directement dans le domaine de l'exploitation du bois et des rubis».
La présidence suédoise de l'Union européenne a pour sa part dénoncé dans un communiqué la condamnation d'Aung San Suu Kyi et réclamé sa libération «immédiate» et «sans conditions». L'UE a par ailleurs annoncé de «nouvelles mesures ciblées» à l'encontre des dirigeants birmans responsables du verdict condamnant l'opposante birmane.
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L'UE étend ses sanctions contre la Birmanie aux juges de Suu Kyi
Le 13/08/2009 à 14h25 GMT
BRUXELLES (Reuters) - L'Union européenne annonce de nouvelles sanctions contre la Birmanie après la condamnation de l'opposante Aung San Suu Kyi à une peine effective de 18 mois d'assignation à résidence.
Ces nouvelles sanctions - interdiction de voyages et gel des avoirs - frappent les responsables judiciaires impliqués dans le procès de la lauréate du prix Nobel de la paix.
Dans une déclaration, les Vingt-Sept précisent que des responsables de l'appareil judiciaire ont été ajoutés à la liste des membres du gouvernement militaire déjà visés par ces mesures.
Le verdict frappant l'icône de l'opposition à la junte militaire birmane, qui a déjà passé 14 ans des 20 dernières années en détention, est tombé mardi à Rangoun.
L'UE avait condamné le procès et son verdict "injustifié" et réclamé la libération sans condition d'Aung San Suu Kyi, qui ne pourra pas participer aux élections prévues en 2010 par la junte.
Les Vingt-Sept avaient déjà durci leurs sanctions au lendemain de la répression par le régime de manifestations démocratiques pacifiques de septembre 2007 à l'initiative des moines bouddhistes.
Les sanctions comprennent l'interdiction de voyager et le gel des avoirs de responsables du gouvernement militaire, de leurs familles et proches collaborateurs. Elles visent aussi 1.207 sociétés appartenant à ces responsables ou à des personnes ayant des liens avec eux.
Les contacts diplomatiques sont aussi soumis à des restrictions et l'aide et les programmes de développement n'ayant pas de caractère humanitaire sont suspendus.
David Brunnstom, version française Jean-Loup Fiévet
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Le Conseil de sécurité de l'ONU appelle la Birmanie à libérer Aung San Suu Kyi
AP | 13.08.2009 | 19:35
Le Conseil de sécurité de l'ONU appelle la Birmanie à libérer l'opposante Aung San Suu Kyi condamnée mardi à 18 mois d'assignation à résidence supplémentaires, ainsi que tous les autres prisonniers politiques.
Après deux jours de discussions, le Conseil a rendu publique jeudi une déclaration faisant part de sa "grave inquiétude" au sujet de la condamnation de la lauréate du prix Nobel de la paix 1991, reconnue coupable de violation des conditions de son assignation à résidence à la suite de la visite inattendue d'un Américain qui a rejoint sa résidence à la nage. AP
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- Message n°25
Aung San Suu Kyi fait appel
Aung San Suu Kyi fait appel
Par LEXPRESS.fr, publié le 03/09/2009 10:08 - mis à jour le 07/09/2009 11:51
La Cour entendra les arguments de la défense avant de décider si elle examine l'appel. L'opposante birmane avait été condamnée à 18 mois supplémentaires de résidence surveillée après la "visite" d'un Américain.
L'opposante birmane Aung San Suu Kyi, accusée d'avoir enfreint les règles de sécurité qui lui sont imposées, a fait appel ce jeudi de sa condamnation le mois dernier à 18 mois supplémentaires d'assignation à résidence, ont annoncé ses avocats.
"Nous avons soumis l'appel à la Cour", a indiqué son principal avocat, Kyi Win.
La Cour entendra vendredi 4 septembre l'argumentation de la défense avant de décider si elle accepte ou non d'examiner cet appel, a précisé Nyan Win, un autre avocat par ailleurs porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti de l'opposante.
Le verdict du mois d'août exclu de facto Aung San Suu Kyi du paysage politique pour les élections controversées promises par la junte en 2010.
Le verdict du mois d'août exclu de facto Aung San Suu Kyi du paysage politique pour les élections controversées promises par la junte en 2010.
Le 11 août Suu Kyi avait été initialement condamnée à une peine de trois ans de réclusion et de travaux forcés. Mais la sanction a été immédiatement commuée sur ordre du numéro un de la junte birmane, le généralissime Than Shwe, en une assignation à résidence.
La lauréate du Prix Nobel de la paix, 64 ans, est accusée d'avoir brièvement hébergé en mai dernier un Américain, John Yettaw, qui s'était invité chez elle après avoir réussi à nager jusqu'à son domicile, situé sur les rives d'un lac.
L'Américain, un "aventurier" et un "crétin" selon Kyi Win, avait été condamné à sept ans de prison et de travaux forcés, avant d'être rapidement expulsé.
Suu Kyi a été privée de liberté pendant 14 des 20 dernières années. Le verdict du mois d'août l'exclu de facto du paysage politique pour les élections controversées promises par la junte en 2010.
Le dialogue au lieu des sanctions
Les avocats ont indiqué ce jeudi vouloir défendre pas moins de 11 arguments pour justifier leur refus du verdict du 11 août. "Daw Aung San Suu Kyi est innocente. Le principal responsable, c'est l'intrus", a notamment expliqué Nyan Win en allusion à John Yettaw, évoquant aussi des problèmes constitutionnels.
La condamnation de la "Dame" de Rangoun a provoqué une avalanche de critiques contre la junte, à l'exception notable de la Chine, son alliée la plus fidèle, qui a appelé à "respecter totalement la souveraineté de la justice birmane".
Le Conseil de sécurité de l'ONU avait exprimé sa "grave préoccupation" et l'Union européenne (UE) avait adopté de nouvelles sanctions "ciblées" contre le régime birman.
Aux Etats-Unis en revanche, tout en condamnant ce verdict, l'administration Obama a déclaré envisager un changement de politique à l'égard de la Birmanie, en privilégiant le dialogue aux sanctions.
Une politique inaugurée par la visite en Birmanie du sénateur Jim Webb, reçu par Than Shwe peu après le procès, et qui est reparti de Birmanie accompagné de John Yettaw.
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