Photo extraite de la série "Vanités" par Erwan FichouErwan Fichou
Sous le costume, il a chaud, mais il continue de marcher. Antoine a pour l'heure l'allure d'un gros poussin tout jaune qui avance en se dandinant maladroitement. Bal déguisé ? Du tout : tournée de poules pondeuses. Début 2011, la campagne de l'association L214, du nom d'un article du code rural, a arpenté toute la France, avec Paris en ligne de mire. Le 10 juin, les poussins et leurs camarades sont donc place d'Italie, dans le 13e arrondissement, devant l'entrée d'un grand centre commercial.
Antoine interpelle les consommateurs, avec plus ou moins de succès. Certains écoutent et prennent le tract, les plus convaincus signent même une pétition (lors de l'étape à Lille, celle-ci a recueilli 300 signatures). Leur but : appeler à boycotter les œufs de batterie. "75 % des Français sont prêts à mettre le prix pour manger des œufs de bonne qualité, mais ils ne savent pas les reconnaître", regrette Brigitte Gothière, l'une des responsables de l'association.
Le lendemain, un grand sit-in a réuni les militants à Boulogne-Billancourt, devant la direction générale du groupe Carrefour pour essayer d'obtenir un rendez-vous avec des responsables. Le directeur "qualité" de l'enseigne les a reçus. Ton aimable mais ferme. L'homme se fait l'avocat du pouvoir d'achat et du libre choix du consommateur ; les œufs issus d'élevages en batterie resteront en vente chez Carrefour. A l'inverse, sensibilisée par l'action de l'association, la chaîne Novotel s'est engagée à ne plus en servir dans ses petits déjeuners.
"Notre objectif est d'ouvrir les yeux des consommateurs sur les conditions d'existence des poules élevées en batterie. Elles vivent de l'âge de 18 semaines à celui de 18 mois sur une surface pas plus grande qu'une feuille A4, explique Brigitte Gothière. Une directive européenne va entrer en application en 2012 pour exiger des cages plus grandes. Mais, outre qu'elle sera sans doute peu appliquée, une cage reste une cage." Pour marquer les esprits, les militants ont montré aux passants des photos de poules entassées dans des endroits minuscules, et certains portaient même des cages dont la taille était extrapolée à l'échelle humaine.
Depuis des années, L214 se bat contre la souffrance animale dans les élevages, et ses membres consacrent à la lutte un grand nombre de leurs soirées. Collage d'affiches écolo ("2 kg de farine, 5 l d'eau, 250 g de sucre, et ça tient… et vous avez une colle qui tient !"), édition de tracts, manifestations et, ce qui fait la force de l'association, tournages clandestins dans les abattoirs et les élevages pour ensuite diffuser les vidéos sur le Net et dénoncer les conditions de vie des animaux. Parmi leurs autres cibles : la fourrure, le gavage des oies, l'enfermement des cochons, lapins et poulets, leurs conditions de transport en cage, l'abattage sans étourdissement, etc.
APPROPRIATION
" Nous nous battons pour le droit des animaux", résume Brigitte Gothière. Imaginerait-elle de demander le droit de vote pour les poules pondeuses ? "Evidemment non, il faut sortir des caricatures. Mais elles ont le droit de déployer leurs ailes, de marcher ou de se gratter. Or ces droits ne sont pas respectés." La responsable de l'association relève deux problèmes : "Le premier est la souffrance de l'animal, le second est son appropriation." En effet, pour L214, dont beaucoup de membres sont végétariens, tuer un animal est une "appropriation insupportable". Mais, parmi les défenseurs des animaux, apparaît vite un clivage entre les abolitionnistes, ceux qui veulent proscrire la viande, et ceux qui souhaitent simplement bannir ce que l'exploitation animale a de scandaleux. Mais tous veulent éliminer la productivité, la rentabilité.
Les associations de défense des animaux comme L 214 sont les seules à pouvoir agir juridiquement en faveur des bêtes. Mais au nom de quel droit ? Depuis des années, l'intérêt pour les animaux s'est réveillé et semble être la nouvelle frontière juridique. Philosophes et penseurs se penchent sur le problème ; les écrivains s'en emparent, comme le Sud-Africain J. M. Coetzee qui a inventé une magnifique héroïne, Elizabeth Costello, qui consacre sa vie à leur défense. Plus concrètement, à l'été 2010 en Espagne, la Catalogne a interdit la corrida. En France, un homme a été condamné pour avoir traîné son chien sur l'autoroute en l'attachant à sa voiture ; aux Etats-Unis, un autre a écopé de neuf années de prison pour avoir brûlé vif son pitbull.
"Trois traités internationaux (Maastricht, Amsterdam et Lisbonne) ont reconnu les droits des animaux, explique Jean-Marie Coulon, premier président honoraire de la cour d'appel de Paris, mais le droit français est incohérent dans ce domaine. Le code rural reconnaît que l'animal est un être sensible et qu'il mérite de l'“attention”, et des décrets pris en Conseil d'Etat fixent les mesures propres à lui éviter des souffrances. Le code pénal reconnaît lui aussi implicitement les mauvais traitements aux animaux comme punissables et un article du code de procédure pénale accorde aux associations la possibilité de se constituer partie civile . Le code civil, en revanche, fixe l'animal dans un statut de bien meuble : il n'est considéré que dans la mesure où il appartient à l'homme. De plus, au nom de leur aspect culturel et traditionnel, des activités comme la corrida ou le combat de coqs bénéficient d'une sorte d'immunité légale, en contradiction avec le code pénal."
Le domaine très délicat de l'expérimentation animale est lui aussi théoriquement limité par des dispositions qui en restreignent l'usage à la "nécessité", et à l'utilisation du minimum d'animaux. "Le vrai problème, comme souvent en droit, est celui du contrôle. C'est assez commun en France avec l'application des lois. On en vote des tas, mais rien ne suit", relativise le magistrat. Pourtant, à la suite de contrôles, le ministère de l'agriculture a quand même intenté des actions contre des structures faisant souffrir les animaux inutilement.
Mais jusqu'où ira ce droit ? Verra-t-on un jour reconnu le droit d'un chien à mordre un enfant qui l'a asticoté ? "Non, je ne crois pas, répond Jean-Marie Coulon. L'homme restera toujours prioritaire. Mais il est acquis qu'il ne faut pas infliger à l'animal une souffrance inutile. C'est un pas capital. Maintenant, il faut améliorer la cohérence des textes, et continuer de considérer que le droit des bêtes est un complément des droits de l'homme. L'animal est reconnu comme un objet de droit. Pourra-t-il devenir un sujet de droit ? C'est toute la question."
L'ANIMAL-MACHINE
Reste aussi à déterminer quel animal est concerné par ces textes. "Pour l'instant, cela se limite aux animaux domestiques. Les animaux sauvages restent dans le non-droit", souligne Jean-Marie Coulon. "Les insectes, les végétaux ont-ils des droits ? Quelle est leur sensibilité ? Un animal n'est pas seulement une créature biologique, explique le philosophe et éthologue Dominique Lestel, auteur de L'animal est l'avenir de l'homme (Fayard, 2010). Il est porteur de tas d'autres valeurs. Tous ne sont pas égaux Il y a des manières différentes de les considérer, qui varient aussi suivant les époques et les pays. On préfère les animaux de compagnie, les animaux intelligents, les animaux mignons…" Il vaut mieux être une charmante boule de poils qu'un reptile gluant pour émouvoir les foules. Le panda, animal paresseux, connaît un succès que ne justifient pas ses médiocres qualités quand le cafard, dont les très remarquables capacités lui permettraient de survivre en cas d'attaque nucléaire, se fait écraser chaque fois qu'il montre le bout de son nez.
"Mais vouloir régler notre rapport aux animaux à travers le droit est une façon très anglo-saxonne d'aborder le problème, note Dominique Lestel. Des lois existent mais elles ne sont pas appliquées. Pourquoi ? Le droit des animaux est un droit passif : c'est le droit à ne pas être maltraité, comme La Joconde a le droit de ne pas être lacérée. L'important n'est pas le droit, c'est la relation avec l'animal. L'aspect philosophique de cette question est peu abordé en France. Il est pourtant fondamental. C'est un enjeu ontologique : s'il n'y a plus d'animaux, il n'y a plus d'hommes. C'est la nature même de notre existence qui est en jeu."
Pourtant, l'examen de cette relation est freiné par l'idée, dominante d'après le philosophe, que l'animal est une machine. "A cause de cela, estime Dominique Lestel, le monde universitaire est bloqué. Les cursus de psychologie animale ou de biologie sont très sélectifs, et remettre en cause cette idée de l'animal-machine est très perturbant. Les intérêts en jeu sont trop grands.
Aux yeux des chercheurs, les militants de la cause animale sont de doux rêveurs. Alors ils mettent en place des contre-feux – comités d'éthique et autres – qui disent ce qui est bien et ce qui ne l'est pas et, ce faisant, annihilent le débat."
Exemple frappant avec l'expérimentation animale : "Les comités d'éthique ne sont pas dans une logique de négociation, juge Dominique Lestel. Ils ne reconnaissent aucun devoir vis-à-vis des animaux. Va-t-on négocier avec un rat avant l'expérience ? L'idée fait rire." Mais négocier, qu'est-ce que cela voudrait dire ? "Etablir un principe de réciprocité. Qu'est-ce que je peux donner à l'animal que je m'apprête à torturer en échange de l'expérience traumatisante qu'il va vivre ? Une vie agréable d'abord. Puis valoriser ce sacrifice en consacrant, par exemple, un pourcentage du financement des recherches à la création d'un parc national ou à des programmes de sauvetage d'animaux. La marge de manœuvre est grande entre l'arrêt total de l'expérimentation et ce genre d'aménagement. L'idée philosophique est vraiment : comment donner du sens à tout cela ? Nous sommes dans un monde façonné par le rapport prédateur." La solution philosophique, et non plus seulement juridique, serait d'inventer une culture qui soit davantage fondée sur ce rapport de réciprocité que sur le problème des droits.
ÉTABLIR UN CONTRAT DE TRAVAIL
Jocelyne Porcher, auteure de Vivre avec les animaux, une utopie pour le XXIe siècle (La Découverte, 2011), la bonne approche pourrait s'inspirer du contrat de travail. Chargée de recherche à l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), elle a aussi été éleveuse : "Cela m'a beaucoup apporté. On n'est pas éleveur pour gagner sa vie sur le dos des animaux mais pour travailler avec eux." Et travailler avec eux signifie avoir des égards pour eux."La question du droit n'est pas la bonne. Il n'y aura pas une conquête des droits pour les animaux comme ce fut le cas pour les esclaves, les Noirs et les femmes. Ce n'est pas la même chose, bien sûr. Mais il faut refaire une place aux animaux. Nous sommes omnivores : il y a donc avec les animaux un rapport alimentaire. Cela n'entame ni l'affection ni le respect que nous devons avoir pour eux. Les sociétés humaines se sont faites avec les animaux et ne pourront pas vivre sans. Il faut changer leur statut et considérer que nous avons un rapport de travail avec les animaux. Ce qui implique bien sûr d'en prendre soin, d'arrêter l'élevage intensif et la course à la productivité dans lesquels ce rapport affectif est brisé."
Rapport dont les éleveurs eux-mêmes ont besoin. "J'ai rencontré beaucoup d'éleveurs, témoigne Sébastien Mouret, sociologue. On leur demande de sélectionner les animaux non rentables et de les tuer. Cela va contre leur sens éthique, et ils se fabriquent des défenses : la virilité, l'insensibilité. Ils banalisent la violence envers les animaux L'homme reçoit la vie de l'animal dont il se nourrit. Cela crée une dette, et il lui doit quelque chose en échange, à savoir une dignité et un confort de vie qui soient respectueux. Ne pas pouvoir offrir ce contre-don en mine plus d'un."
Alain Boutonnet a été vétérinaire à Briançon entre 1962 et 1987. Cette souffrance des éleveurs, il l'a perçue. "L'animal domestique vit sous la protection de l'homme. Quand on l'abandonne, un contrat est brisé, et l'homme souffre. L'éleveur n'a pas les clés : quand on le dépossède de sa responsabilité, lui aussi perd tout. La plupart ont un fond de culpabilité. Ils savent que ce qu'ils font en élevage industriel est “mal”. Ils sont fils d'agriculteurs, et ont perdu quelque chose. Le philosophe Jean-Baptiste Jeangène Vilmer a eu une idée qui modifierait peut-être notre rapport aux bêtes : ce serait de parler d'“animaux non humains” pour les distinguer des “animaux humains” que nous sommes. Nous sommes tous des animaux."
Hubert Prolongeau
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