"Quelle que soit notre vie, nous sommes sans cesse confrontés à des circonstances adverses ou à des maladies, ces souffrances étant le résultat des actions négatives que nous avons accomplies dans le passé. Nous prenons conscience qu'elles sont simplement le mûrissement karmique d'actions antérieures entreprises sous l'influence de l'ignorance. L'ignorance, ou manque de conscience et de reconnaissance de notre véritable nature, nous fait croire à l'existence d'un moi, d'un ego, d'une identité personnelle; et cette emprise de l'ego perturbe l'esprit avec l'activité des cinq émotions conflictuelles qui empoisonnent toutes les actions que nous entreprenons. Celles-ci deviennent alors des actions négatives dont nous expérimentons le résultat sous forme de souffrances personnelles.
Comment cela se fait-il ? L'ego est sans cesse en quête de sa propre satisfaction. Si tout va bien, il est heureux et cherche alors à maintenir cet état de satisfaction : il s'y accroche, et l'esprit se trouve perverti par le poison du désir-attachement. Quand bien même les circonstances favorables ne se maintiennent pas, l'ego continue de s'y accrocher car il veut continuer à être heureux, et l'esprit développe encore plus de désir et d'attachement. L'ego, confronté à des situations qu'il n'aime pas, réagit avec colère et haine, et tente de repousser ces situations pour les remplacer par des circonstances qui lui sont favorables. Ceci est encore une perversion de l'esprit. Quoiqu'il arrive, quelles que soient les situations rencontrées, nous nous rendons bien compte que nous sommes continuellement sous l'influence de l'ego qui sans cesse fait le tri entre ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas. C'est ainsi que nous accumulons du karma, des actions qui auront pour résultat, dans un futur plus ou moins proche, des souffrances diverses. Toutes les souffrances que nous subissons viennent de nous-mêmes : elles ne sont pas le résultat de causes extérieures, mais celui des actions entreprises par notre propre ego. Le karma que nous accumulons mûrit à l'intérieur de nous-mêmes et en aucun cas à l'extérieur.
Lorsque nous sommes sous l'influence de l'ego, notre attitude est fondamentalement faite de haine envers autrui : nous sommes en compétition contre les autres et nous nous accrochons à notre moi. De ce fait, deux des trois principales émotions perturbatrices sont déjà automatiquement présentes dans notre esprit : la haine car nous refusons les intérêts des autres, et le désir-attachement car nous voulons favoriser notre ego. Si celui-ci ne parvient pas à satisfaire ses intérêts, il en résulte de la souffrance. L'ego ne sait pas d'où provient cette souffrance ni pourquoi il souffre, ce qui favorise l'apparition de la troisième émotion perturbatrice : l'ignorance ou manque de conscience des causes de la souffrance. Puisque l'ego n'a pas conscience de la réalité des choses, puisqu'il ne voit pas les causes de sa souffrance, la confusion ne cesse de s'accroître dans notre esprit. A chaque fois que l'ego se trouve confronté à quelque chose qu'il n'aime pas, à chaque fois qu'il ne parvient pas à satisfaire ses désirs, il blâme les autres. Pensant leur être supérieur, il développe un grand orgueil, la haine à l'égard d'autrui et la jalousie. L'esprit est très perturbé par ces émotions, dont il lui devient impossible de se défaire.
Même si l'ego s'arrange pour obtenir ce qu'il veut, il doit consacrer tout son temps à réfléchir à la manière de garder son bonheur; il en vient alors à combattre les besoins d'autrui qui lui apparaissent comme des ennemis potentiels de son bonheur et de ses succès. Le jeu des émotions se met de nouveau en marche : la colère, l'orgueil, la haine et la jalousie,... s'élèvent, dus à notre manque de confiance en les autres que nous croyons prêts à détruire notre bonheur. L'esprit est très perturbé par ces états; une perpétuelle angoisse l'habite, née de ces émotions aussi mouvantes que le vent. Il est ballotté au gré de leur mouvement et ne possède aucune stabilité.
L'ego ne se rend absolument pas compte que la souffrance provient simplement de lui-même, agrippé qu'il est à son propre intérêt. Il s'entretient ainsi dans l'illusion que les responsables sont à l'extérieur : si nous souffrons, c'est la faute de telle ou telle personne. Il ne nous vient pas à l'esprit que nous pouvons nous nuire à nous-mêmes et nous apporter notre propre souffrance. Nous n'avons pas la faculté de nous voir. Tant que l'esprit est obscurci par les nuages de l'ignorance, les causes ont beau être toutes proches de nous, il est beaucoup plus facile de se tourner vers l'extérieur, car notre vision est dirigée de nous vers les autres. Et quand nous cherchons quelqu'un à blâmer, plutôt que de voir la personne qui est la plus proche, c'est-à-dire nous-mêmes, nous voyons les autres et les accusons de toute la souffrance qui nous échoit.
Lorsque nous sommes confrontés à ces situations de souffrance, lorsque notre esprit est complètement désorienté et notre ego insatisfait parce qu'il n'arrive pas à obtenir les conditions qu'il souhaite, non seulement nous blâmons les autres mais en plus nous interprétons leurs actes selon notre propre vision des choses. C'est ainsi qu'apparaissent en l'esprit ces pensées que l'on qualifie d'ennemies parce qu'elles représentent des vues erronées. Même si quelqu'un ne manifeste aucune attitude à notre égard, nous imaginons qu'il pense telle chose de nous, que c'est pour nous nuire qu'il agit comme ceci ou comme cela, etc. Nous forgeons une histoire qui, en fait, ne correspond pas du tout à la réalité de cette personne, et qui est une interprétation totalement fausse des choses. Puisque nous ne faisons absolument pas confiance aux autres, la confusion s'accroît encore dans notre esprit habité par la colère, la jalousie et les conflits, et nous souffrons davantage encore. Il en va exactement de même dans la situation inverse. Même si nous sommes heureux et satisfaits parce que nous avons obtenu ce que nous voulions, nous continuons à projeter toutes sortes d'idées sur autrui ; nous croyons que les autres sont jaloux de nous, qu'ils nous envient et qu'ils feront tout pour interrompre notre bonheur. De nouveau l'esprit devient la proie des émotions perturbatrices. Toutes ces situations proviennent d'un manque fondamental de compréhension de la souffrance et de ses causes.
Nous projetons les émotions de notre esprit sur les autres sans reconnaître qu'elles sont à l'intérieur de nous-mêmes. Quelqu'un qui est sous l'influence de l'orgueil, par exemple, ne reconnaît pas cette émotion en lui mais la perçoit chez les autres qu'il qualifie d'orgueilleux. Notre esprit peut baigner dans la jalousie, ce sont les autres que nous tenons pour jaloux de nous-mêmes. Si nous sommes enclins au désir et à l'attachement et que nous aimons quelqu'un, nous projetons cela vers l'extérieur et pensons que la personne qui est en face de nous ressent les mêmes sentiments à notre égard.
Nous ne reconnaissons pas les émotions en nous et sommes convaincus que ce sont les autres qui les ont. Cette projection est difficile à arrêter, parce que les émotions sont la production des tendances inhérentes créées par nos actions antérieures. Nous avons une tendance naturelle à éprouver ces émotions et à les attribuer aux autres, et il n'est pas aisé de contrôler ce processus. Il en va de même avec le rêve. Lorsque nous dormons, des rêves apparaissent dans l'esprit, que nous ne pouvons pas arrêter parce qu'ils sont le résultat de tendances développées depuis très longtemps.
Si nous ne nous examinons pas de près, nous sommes convaincus que nous possédons beaucoup de qualités et nous développons un grand d'orgueil. Nous n'allons pas au-delà de ce voile de l'orgueil et persistons dans notre bonne opinion de nous. Et puisque nous sommes quelqu'un de très bien, la faute est forcément chez les autres. Il faut se détourner de cet état d'esprit et le détruire en développant une faculté de vision intérieure, "l'oeil de la sagesse primordiale discriminante", qui permet de se voir soi-même. Grâce à cette vision intérieure, nous avons une idée très claire de ce à quoi ressemble vraiment notre esprit : nous voyons les émotions qui sont à l'intérieur de nous et non à l'extérieur, et surtout nous nous rendons compte que nous sommes dans l'erreur. Une fois que l'on reconnaît ses fautes, on peut les dissiper. Si nous voyons réellement que notre comportement est mal fondé, l'orgueil décroît tout naturellement, et il est alors possible d'agir vraiment sur notre caractère et de ne plus en laisser apparaître les traits erronés, mais au contraire d'en faire émerger les qualités pures qui seront la source d'une activité pure.
Lorsque l'on s'est ainsi purifié, les voiles du karma se dissipent et l'esprit est débarrassé de toute souillure. L'individu peut alors reconnaître sa véritable nature et s'ouvrir à l'état du parfait Eveil.
Si l'on se considère comme un être pourvu de nombreuses qualités, c'est le signe que l'on n'en a aucune, parce que le fait de voir ses propres qualités est une faute. Si, par contre, on voit facilement les fautes qui sont à l'intérieur de soi, cela constitue déjà une qualité, parce que voir ses défauts est le seul moyen de les dissiper et de progresser. La personne idéale est celle qui reconnaît ses propres fautes et, en même temps, reconnaît les qualités d'autrui.
Celui qui ne reconnaît pas ses propres fautes est comme une personne qui a le visage sale mais ne le sait pas, et qui se promène ainsi avec le sentiment d'être parfaitement propre; mais les autres voient bien que son visage est sale. Cette ignorance ne disparaît que lorsque la personne se trouve devant un miroir : elle voit alors son reflet et réalise que sa figure est sale et, bien sûr, va se laver. C'est ce qui se passe lorsque l'on développe "L’œil de la sagesse" : nous voyons les impuretés de notre caractère et pouvons ainsi les éliminer. Personne n'est sans faute : nous en avons tous. Si nous étions sans faute, nous ne serions pas ici. Le monde humain est un monde impur empli d'êtres chargés de fautes, et c'est la raison pour laquelle nous avons pris naissance dans cette sorte de monde. Il s'agit par conséquent de reconnaître ces fautes et de les purifier, pour devenir des êtres qui se sont débarrassés de toutes leurs imperfections et ont complètement épanoui toutes leurs qualités, c'est-à-dire des bouddhas.
A chaque fois que l'esprit est perturbé par l'une des cinq émotions, on essaye de la regarder directement, afin de la localiser et de découvrir sa forme, sa taille, sa couleur, etc. On essaye de définir cette émotion et de savoir où elle se trouve. Se trouve-t-elle au niveau du corps, de la parole ou de l'esprit ? A force d'examen et d'attention, on réalise finalement que l'émotion ne peut pas être définie : elle n'a rien de tangible, elle n'a aucune existence matérielle, elle n'est qu'une impression éphémère qui apparaît dans l'esprit. Il en va exactement de même du rêve. Lorsque nous dormons, nous sommes emportés dans des mondes variés. Si c'est un rêve agréable, ces mondes sont plaisants et nous éprouvons du bonheur. Si c'est un rêve désagréable, nous sommes effrayés et cherchons à nous défaire de cette expérience que nous n'aimons pas. Parce que nous pensons que ce qui survient à l'intérieur du rêve existe véritablement, nous sommes affectés par les événements du rêve : l'esprit qui rêve se sent heureux ou triste, c'est selon. Lorsque nous nous réveillons, nous nous rendons immédiatement compte que notre rêve n'avait aucune réalité et qu'il n'y avait pas de raison d'être heureux ou triste puisque les événements expérimentés n’avaient pas vraiment lieu. C’est l’attitude qui doit être développée à chaque fois que des émotions perturbent l’esprit à l’état de veille. Lorsqu’une émotion apparaît dans l’esprit, on la regarde directement jusqu’à percevoir sa nature invisible , jusqu’à percevoir la réalité qui ne peut pas être vue en fait puisque l'émotion est introuvable. Celle-ci se transforme alors en la sagesse correspondante.
Si l'on adopte cette attitude, les cinq poisons deviennent peu à peu les cinq sagesses. Il faut apprendre à pratiquer en ce sens.
Quand on parvient à regarder la véritable nature des émotions de cette manière, on est au-delà de la souffrance qu'elles procurent. Peu importe que l'esprit soit empli de mouvements émotionnels, à partir du moment où l'on ne s'y attache pas, où l'on voit qu'ils sont dépourvus de toute véritable existence, de toute racine ou substance, l'activité émotionnelle se transforme en activité de sagesse et la souffrance, qui survient avec l'idée émotionnelle de l'expérience, disparaît. Tant que l'on pense que l'on a des émotions, on souffre. Si l'on voit que ces émotions n'ont aucune réalité, on se libère de la souffrance parce qu'on se libère de la mainmise mentale qui permet à la souffrance de s'établir. On doit pratiquer cela en toutes circonstances. Une autre chose que l'on peut faire quand on souffre, c'est reconnaître que la souffrance que l'on éprouve est simplement le résultat du karma antérieur. Il ne faut donc pas essayer d'arrêter quoi que ce soit, mais simplement accepter la situation comme étant le mûrissement naturel de nos actions antérieures, et la vivre en développant la certitude qu'elle disparaîtra tôt ou tard lorsque la souffrance aura tari le karma."
Hier à 20:57 par Mila
» Jour de ROUE important dans le calendrier Bouddhiste
Jeu 21 Nov 2024, 09:26 par Pema Gyaltshen
» Trois livres de David Michie
Dim 17 Nov 2024, 16:50 par Mila
» Les différentes approches du Mahamudra
Jeu 31 Oct 2024, 10:04 par Nangpa
» Bonjour à tous les membres et merci de m'accueillir !
Jeu 31 Oct 2024, 06:25 par heyopibe
» Bizarre, apaisant et Respiration assoiffée
Sam 26 Oct 2024, 01:39 par LeLoups
» L'utilisation de l'encens pour les morts
Ven 25 Oct 2024, 11:28 par heyopibe
» Bonjour à tous - Merci pour l'accueil
Ven 25 Oct 2024, 11:19 par heyopibe
» 4 documentaires sur le bouddhisme : Sri Lanka, Tibet, Kalou Rimpoché, Bouthan
Sam 19 Oct 2024, 08:18 par Darvel
» Prise de refuge à Beaumont
Dim 13 Oct 2024, 06:28 par Mila
» Bonjour a tous, sous un grand chêne, en creuse
Sam 05 Oct 2024, 22:24 par Ortho
» Présentation Jonathan Carribo., je devais m'inscrire à l'arbre à refuges
Ven 04 Oct 2024, 17:31 par Aurélien-relax-yoga
» Bonjour à toutes et tous !
Ven 04 Oct 2024, 17:26 par Aurélien-relax-yoga
» Présentation de Djinn, pratiquant en autonomie du dharma
Ven 04 Oct 2024, 17:24 par Aurélien-relax-yoga
» Bonjour à tous de la part de Pieru
Ven 04 Oct 2024, 17:23 par Aurélien-relax-yoga
» Dharma Appliqué: Présentation de la rubrique
Mer 02 Oct 2024, 13:34 par Nidjam
» Le maître né du lotus: THE DAKINI CODE
Dim 22 Sep 2024, 09:12 par Pema Gyaltshen
» Michel Collon – Face à Israël : Que pouvez-vous faire ?
Dim 22 Sep 2024, 09:07 par Pema Gyaltshen
» ESSAI La notion de possession
Dim 08 Sep 2024, 19:29 par Ortho
» Déterminisme: Le Choix est-il une illusion ?
Mer 21 Aoû 2024, 19:07 par Nidjam
» Canon Pali : comment reconnaître une mauvaise personne et une bonne personne au regard de l’orgueil et de l'humilité
Dim 18 Aoû 2024, 14:39 par LeLoups
» Les problèmes de la méditation de pleine conscience
Dim 18 Aoû 2024, 13:13 par LeLoups
» Tukdam : méditer jusqu’à la mort
Mer 07 Aoû 2024, 15:57 par Disciple laïc
» La petite voix ? ...................
Dim 04 Aoû 2024, 08:11 par Algo
» Bouddhisme : la loi du silence
Ven 02 Aoû 2024, 21:05 par dominique0
» On nait mis en boîte ! .....................
Ven 02 Aoû 2024, 05:55 par Algo
» Bouddha n'était pas non violent...
Ven 02 Aoû 2024, 05:38 par Algo
» Le Cercle d'Eveil 2024 Juin
Sam 08 Juin 2024, 07:34 par Pema Gyaltshen
» Amitābha: Le Grand Soutra de la Vie Infinie
Mar 14 Mai 2024, 21:22 par Disciple laïc
» Saga Dawa 2024 ( du 9 mai au 6 juin 2024 )
Ven 10 Mai 2024, 09:09 par Mila
» Bertrand Piccard, son dernier livre ( 2021 )
Lun 06 Mai 2024, 09:41 par Pema Gyaltshen
» Blessé au visage , un orang-outan se soigne avec un pansement végétal
Sam 04 Mai 2024, 20:17 par Mila
» Découvrez les Bienfaits du Bouddhisme Tibétain pour une Vie Équilibrée
Lun 29 Avr 2024, 12:52 par Puntsok Norling
» Drouptcheu de Keuntchok Tchidu
Dim 21 Avr 2024, 12:02 par Mila
» Citation de Richard Gere ( Article du journal : AuFéminin )
Ven 19 Avr 2024, 15:31 par arcane 17
» Cinquantenaire de la fondation de Palden Shangpa La Boulaye
Ven 05 Avr 2024, 19:05 par Nangpa
» Bonne Nouvelle chrétienne et Bonne Nouvelle bouddhiste
Lun 01 Avr 2024, 10:34 par Algo
» Qu’entend-on vraiment par « tout vient de l’esprit » ?
Sam 23 Mar 2024, 11:38 par Nidjam
» Bouddhisme vajrayāna : Instructions sur le Mahāmudrā
Ven 22 Mar 2024, 15:02 par Nidjam
» Méditation : Qu'est ce que l'esprit sans réfèrence ?
Ven 22 Mar 2024, 14:11 par Nidjam
» Des arbres , pour l'Arbre .
Dim 17 Mar 2024, 11:35 par Mila
» Lankavatara Sutra ----------------------------------------------------
Lun 11 Mar 2024, 13:52 par heyopibe
» Mauvaise compréhension - besoin d'explication
Ven 08 Mar 2024, 18:51 par Nidjam
» Le Discours entre un Roi et un Moine : Les Questions de Milinda
Ven 01 Mar 2024, 13:23 par Nidjam
» Le Bonheur est déjà là , par Gyalwang Drukpa Rimpoché
Jeu 29 Fév 2024, 18:39 par Nidjam
» Une pratique toute simple : visualisez que tout le monde est guéri ....
Jeu 29 Fév 2024, 18:06 par Nidjam
» Drapeaux de prière - l'aspiration à un bien-être universel
Jeu 29 Fév 2024, 17:30 par Puntsok Norling
» Initiations par H.E. Ling Rimpoché
Ven 23 Fév 2024, 08:54 par Mila
» Bonne année Dragon de Bois à toutes et à tous
Sam 10 Fév 2024, 23:02 par Karma Trindal
» Bouddhisme/-Science de l'esprit : Identité et non-identité
Ven 09 Fév 2024, 12:56 par heyopibe
» Déclaration commune concernant la réincarnation de Kunzig Shamar Rinpoché
Lun 05 Fév 2024, 12:16 par Nangpa
» Les souhaits de Maitreya , par le 12e Kenting Taï Situ Rimpoché
Lun 05 Fév 2024, 09:28 par heyopibe
» L'Interdépendance selon les enseignements du Lamrim
Lun 05 Fév 2024, 09:27 par heyopibe
» Qu'est-ce que l'essence de la voie du Dharma ?
Mar 09 Jan 2024, 19:52 par Puntsok Norling
» Quelles sont les règles respectées dans les temples bouddhistes tibétain
Ven 05 Jan 2024, 10:48 par Nangpa
» Toute l'équipe de L'Arbre des Refuges vous souhaite ses Meilleurs Voeux pour 2024!
Mer 03 Jan 2024, 12:14 par Nutts
» Le Singe
Sam 30 Déc 2023, 21:38 par Karma Trindal
» Le Buffle
Ven 29 Déc 2023, 23:24 par petit_caillou
» Le Tigre
Ven 29 Déc 2023, 23:21 par petit_caillou
» Le Lapin (ou Chat)
Ven 29 Déc 2023, 23:18 par petit_caillou
» Le Coq
Ven 29 Déc 2023, 23:15 par petit_caillou
» La Chèvre (ou Mouton)
Ven 29 Déc 2023, 23:12 par petit_caillou
» Le Dragon
Lun 25 Déc 2023, 14:14 par petit_caillou
» Le Serpent
Lun 25 Déc 2023, 14:09 par petit_caillou
» Le Cochon
Lun 25 Déc 2023, 13:59 par petit_caillou
» L'année du Dragon de bois 2024
Sam 23 Déc 2023, 00:04 par petit_caillou
» Le Cheval
Ven 22 Déc 2023, 23:59 par petit_caillou
» Le Chien
Ven 22 Déc 2023, 23:54 par petit_caillou
» Le Rat
Ven 22 Déc 2023, 23:48 par petit_caillou
» L'Eco Dharma .................................................
Lun 27 Nov 2023, 15:28 par heyopibe
» Shantideva: Bodhicaryâvatâra
Sam 11 Nov 2023, 16:25 par Admin
» J'irai dormir chez vous (émission TV)
Ven 10 Nov 2023, 19:35 par Disciple laïc
» Le Bonheur National Brut
Jeu 09 Nov 2023, 11:34 par heyopibe
» Le champ d'application ...................................
Jeu 09 Nov 2023, 11:02 par heyopibe
» Les Quatre Nobles Vérités -------------------------------------
Mer 08 Nov 2023, 11:40 par heyopibe