L'Amidisme une mystique bouddhique des pauvresPar Dennis Gira
En France aujourd'hui, quiconque découvre un article ou une conférence sur la mystique bouddhique attend probablement une présentation de la tradition zen ou peut-être une analyse des diverses pratiques qui caractérisent l'une ou l'autre école du bouddhisme tibétain. C'est que, au cours des dernières décennies, de nombreux Français, souvent déçus par leur expérience du christianisme, se sont tournés essentiellement vers ces deux formes de bouddhisme pour y chercher un chemin de vie intérieure. Il faut aussi reconnaître que les images fournies par les média renforcent cette tendance à associer la mystique bouddhique à la maîtrise de soi, à la discipline mentale etc. qui, dans l'imaginaire occidental, caractérisent ces deux traditions. Autrement dit, les voies que propose le bouddhisme zen et le bouddhisme tibétain peuvent donner l'impression d'être relativement exigeantes et donc réservées, dans un certain sens, aux individus doués d'une "richesse spirituelle" réelle. Le rôle que l'homme doit jouer dans sa propre démarche spirituelle est mis en évidence. Cette valorisation de diverses formes de pratiques contemplatives bouddhiques s'accompagne souvent d'un intérêt renouvelé pour les grands mystiques chrétiens qui constitueraient, pour les personnes soucieuses de mettre en évidence l'unité transcendante de toutes les religions, des ponts entre le christianisme et le bouddhisme grâce à leur expérience immédiate de l'Ultime.
Dans cette intervention, pourtant, je ne parlerai ni du bouddhisme zen, ni du bouddhisme tibétain, ni d'une mystique qui exigerait une grande capacité spirituelle et une véritable assiduité dans la pratique. Ce n'est évidemment nullement pour les mettre en question, mais simplement pour montrer que dans la grande tradition bouddhique, il est une autre forme de mystique, inconnue de la plupart des Occidentaux, et qui se fonde sur la conscience que l'homme peut avoir de sa propre faiblesse, de son incapacité de s'adonner à des prouesses qui l'assurerait d'un véritable croissance spirituelle. Cette mystique, que l'on pourrait appeler une "mystique des pauvres" représente l'aboutissement de tout une évolution qui s'est faite en Chine et au Japon au sein du bouddhisme de la Terre pure (ou Amidisme), une des tendances principales du bouddhisme du Mahayana (Grand Véhicule) .
Shinran Shônin (1173-1262), qui a mené cette évolution à son terme, est parfois appelé le Martin Luther du bouddhisme japonais car il pense que l'homme ne peut en rien participer activement au processus de son propre salut. Tout est accompli en lui, et totalement indépendamment de lui, par le Bouddha Amida. Cette intuition nous laisse percevoir une connivence possible entre l'expérience mystique la plus profonde de l'homme qui se fie totalement à l'Amida et l'expérience chrétienne. Mais il faut toujours garder a l'esprit que la tradition amidiste se situe à l'intérieur du bouddhisme du Grand Véhicule, là où, au niveau de la vérité plénière, tout discours qui impliquerait l'altérité n'est que relative.
Puisque l'essentiel de cette tradition est sans doute inconnu aux auditeurs, il sera utile dans un premier temps d'expliquer l'origine de l'Amidisme. Dans un deuxième temps nous tournerons notre regard vers quelques-uns des grands "patriarches" de la tradition de la Terre pure en Inde et en Chine. Cela nous permettra de voir comment cette nouvelle "mystique des pauvres" a pris forme petit à petit à travers les siècles dans des cultures très différentes les unes des autres. Enfin, nous réfléchirons à l'expérience et à l'enseignement des maîtres japonais, surtout à ceux de Shinran Shônin. Ce dernier, en effet, a complètement bouleversé le monde bouddhique de son époque et a exercé une influence si considérable sur le peuple japonais qu'elle continue jusqu'à nos jours. L'école qui se réclame de lui est parmi les plus importantes du Japon, nettement plus importante, si on en juge par le nombre d'adhérents, que le zen. Ces trois premières parties permettront au lecteur de mieux comprendre la réflexion, qui sera ma conclusion, sur le coeur de cette "mystique bouddhique des pauvres".
L'origine du bouddhisme de la Terre pureCeux qui sont quelque peu familiers du bouddhisme connaissent déjà l'histoire de Shakyamuni, né en Inde du Nord il y a 2 500 ans et qui doit à une expérience spirituelle extraordinaire d'avoir reçu le titre de "Bouddha" ou d'"Éveillé" et les quatre nobles vérités de son enseignement . Ils seront aussi au courant de quelques-uns des développements les plus importants de cette tradition qui expliquent les divisions dont elle souffre encore de nos jours.
Mais qu'est exactement le bouddhisme de la Terre pure ? Et d'où vient le Bouddha Amida qui y est l'objet principal de vénération ? S'agit-il vraiment du bouddhisme ou en est-ce une forme déviante créée sous l'influence de sensibilités religieuses qui n'ont rien en commun avec l'enseignement du Bouddha lui-même ? Pour répondre à ces questions il faut rappeler quelques points fondamentaux concernant le Bouddha et la vision bouddhiste "classique" du monde et de la condition humaine.
Tout d'abord il faut savoir que les textes les plus anciens de la tradition bouddhique postulaient l'existence consécutive, dans notre monde, de plusieurs bouddhas. Ces bouddhas, dont le dernier venu était Shakyamuni, avaient en commun le but de faire connaître à tous les êtres vivants de notre monde la loi libératrice exprimée dans les quatre nobles vérités. Mais les hommes de ce monde ont beaucoup de mal à comprendre - au sens plein du terme - ces vérités, et à les intégrer à leur vie quotidienne. En effet, ce sont des êtres qui, dans leur quête de la vérité, sont bousculés et détournés de la Voie par leurs passions et leurs illusions. Cela veut dire en d'autres termes que la terre (ou le monde) sur lequel ces bouddhas ont exercé leur influence est une "terre impure", une terre où coexistent la vérité exposée par ces bouddhas et les passions qui la cachent aux hommes et qui la rendent parfois inaccessible.
Or, selon la cosmologie bouddhique, il existe aussi beaucoup d'autres mondes, chacun avec son propre bouddha qui, comme Shakyamuni l'a fait pour l'homme de notre époque (c'est-à-dire de notre période cosmique), enseigne la vérité aux êtres qui y habitent. Parmi ces mondes, il y en a qui sont impurs comme le nôtre, mais il existe aussi des mondes où les êtres ne sont pas encombrés par les passions. Les êtres heureux qui y vivent arrivent immédiatement à l'Éveil en entendant la parole de leur Bouddha. Ce sont, en un mot, des "terres pures". Et le Bouddha de l'une de ces terres s'appelle (en sanskrit) Amitâbha ou Amitâyus, ce qui veut dire "Lumière incommensurable" ou "Longévité incommensurable". Dans la transcription japonaise les trois premières syllabes de ces deux noms deviennent Amida, d'où l'autre nom de la tradition de la Terre pure l'Amidisme.
Dans ce qui vient d'être dit sur la Terre pure il y a pourtant une chose à ajouter : Amida "règne" sur sa Terre pure et il conduit tout être vivant qui y naît à l'Éveil. Ceci est très bien pour ces êtres-là, mais les homme nés dans la terre impure que nous connaissons sont toujours assujettis à leurs passions et c'est vers le Bouddha Shakyamuni qu'il leur faut se tourner s'ils veulent suivre le chemin difficile qui mène à l'Éveil. En bref, cette histoire d'une Terre pure est bien belle, mais elle semble au premier abord n'avoir aucun rapport avec les être de notre monde.
Pourtant dans l'énorme canon bouddhique, on peut trouver un groupement de sûtra qui racontent toute l'histoire d'Amida, de sa Terre pure et, ce qui est pour nous d'une importance capitale, du lien qui existe entre, d'un côté, ce Bouddha et sa Terre et, de l'autre, les êtres de toutes les autres terres du vaste univers bouddhique, y compris la nôtre. Ce sont ces sûtra qui font le pont, pour ainsi dire, entre la Terre pure d'Amida et la terre impure de notre expérience et qui constituent donc la base de ce qui allait devenir l'un des courants de pensée les plus importants de toute l'histoire du bouddhisme.
C'est dans "le Grand sûtra de la vie infinie", traduit en chinois en 252 de notre ère, que nous trouvons le récit, fait par le Bouddha Shakyamuni lui-même, de l'origine d'Amida. Ce récit est donné en réponse à une question posée par Ananda, l'un de ses disciples préférés. Un jour, voyant l'exceptionnelle luminosité de Shakyamuni, Ananda l'interroge sur la cause de cet état. Le Bouddha adresse ses félicitations à son disciple pour l'intelligence qu'il montre en posant cette question et souligne que ce qui suit sera un enseignement d'une extrême importance car il manifestera à tous les êtres vivants le moyen d'obtenir le véritable bonheur.
Shakyamuni raconte que, d'innombrables kalpa (périodes cosmiques d'une durée incalculable) auparavant, au temps du Bouddha Lokesvara-râja, un roi, qui avait entendu l'enseignement de ce dernier, a décidé de se faire moine et a tout abandonné. Devenu moine, il a pris le nom de Dharmâkara, et a demandé à Lokesvara-râja de lui révéler les différents aspects des myriades de terres qui constituent l'univers. Il a médité sur ces terres pendant de nombreux kalpa et a finalement formulé dans son esprit une terre idéale, surpassant toutes les autres en qualité, et sur laquelle il régnerait en tant que Bouddha. Dharmâkara a calculé en même temps quelles pratiques devraient être accomplies pour établir cette terre, puis il a prononcé 48 voeux exprimant d'abord sa propre résolution d'accumuler les mérites en question et ensuite les conditions auxquelles il accepterait de devenir Bouddha .
Shakyamuni continue et explique qu'en réalité Dharmakara a déjà accompli les pratiques nécessaires, devenant ainsi le Bouddha Amida qui règne sur son Paradis et ce, depuis des kalpa. Ceci avait un sens extraordinaire pour l'homme de notre monde, car parmi les voeux prononcés par Dharmâkara se trouve celui-ci :
Si, moi devenu Bouddha, tous les êtres vivants dans toutes les directions de l'univers qui, de tout leur coeur, se réjouissent dans la foi et désirent renaître en ma terre, n'y renaissent pas, même avec seulement dix nenbutsu, je ne veux pas du parfait Éveil
(Il est important de noter ici que les idéogrammes dont est composé le terme sino-japonais du nenbutsu sont très ambigus d'où la possibilité de tout le développement doctrinal ultérieur au sein de la tradition de la Terre pure. Le sens fondamental de nenbutsu est de "méditer sur le Bouddha", ce qui est fidèle au sanscrit original (Buddhânusmriti). Cette pratique méditative [ou contemplative] était en fait assez difficile et réservée à des adeptes déjà très avancés sur la voie bouddhique. Plus tard, pourtant, le même terme a été utilisé pour indiquer l'invocation du nom d'Amida dans la formule "Namu Amida butsu" [Vénération au Bouddha Amida], une pratique très simple et donc accessible aux fidèles incapables de poursuivre une voie qui exigeait des exercices spirituels plus difficiles. On voit déjà là les racines de notre "mystique bouddhique des pauvres".)
Le coeur de la doctrine de la Terre pure est l'idée suivante : l'homme de notre monde, qui aura toujours du mal à atteindre l'Éveil à cause de ses propres passions, peut se tourner dans la foi vers Amida, pratiquer le nenbutsu et ainsi renaître dans sa prochaine vie dans la Terre pure de ce Bouddha plein de compassion. Là, il verra Amida face à face, entendra son enseignement et le comprendra alors immédiatement dans toute sa profondeur; car dans cette Terre pure il n'existe ni illusion ni passions aveuglantes.
http://www.bouddhisme-universite.org/universite/publications/conferences/Gira.html
Hier à 20:57 par Mila
» Jour de ROUE important dans le calendrier Bouddhiste
Jeu 21 Nov 2024, 09:26 par Pema Gyaltshen
» Trois livres de David Michie
Dim 17 Nov 2024, 16:50 par Mila
» Les différentes approches du Mahamudra
Jeu 31 Oct 2024, 10:04 par Nangpa
» Bonjour à tous les membres et merci de m'accueillir !
Jeu 31 Oct 2024, 06:25 par heyopibe
» Bizarre, apaisant et Respiration assoiffée
Sam 26 Oct 2024, 01:39 par LeLoups
» L'utilisation de l'encens pour les morts
Ven 25 Oct 2024, 11:28 par heyopibe
» Bonjour à tous - Merci pour l'accueil
Ven 25 Oct 2024, 11:19 par heyopibe
» 4 documentaires sur le bouddhisme : Sri Lanka, Tibet, Kalou Rimpoché, Bouthan
Sam 19 Oct 2024, 08:18 par Darvel
» Prise de refuge à Beaumont
Dim 13 Oct 2024, 06:28 par Mila
» Bonjour a tous, sous un grand chêne, en creuse
Sam 05 Oct 2024, 22:24 par Ortho
» Présentation Jonathan Carribo., je devais m'inscrire à l'arbre à refuges
Ven 04 Oct 2024, 17:31 par Aurélien-relax-yoga
» Bonjour à toutes et tous !
Ven 04 Oct 2024, 17:26 par Aurélien-relax-yoga
» Présentation de Djinn, pratiquant en autonomie du dharma
Ven 04 Oct 2024, 17:24 par Aurélien-relax-yoga
» Bonjour à tous de la part de Pieru
Ven 04 Oct 2024, 17:23 par Aurélien-relax-yoga
» Dharma Appliqué: Présentation de la rubrique
Mer 02 Oct 2024, 13:34 par Nidjam
» Le maître né du lotus: THE DAKINI CODE
Dim 22 Sep 2024, 09:12 par Pema Gyaltshen
» Michel Collon – Face à Israël : Que pouvez-vous faire ?
Dim 22 Sep 2024, 09:07 par Pema Gyaltshen
» ESSAI La notion de possession
Dim 08 Sep 2024, 19:29 par Ortho
» Déterminisme: Le Choix est-il une illusion ?
Mer 21 Aoû 2024, 19:07 par Nidjam
» Canon Pali : comment reconnaître une mauvaise personne et une bonne personne au regard de l’orgueil et de l'humilité
Dim 18 Aoû 2024, 14:39 par LeLoups
» Les problèmes de la méditation de pleine conscience
Dim 18 Aoû 2024, 13:13 par LeLoups
» Tukdam : méditer jusqu’à la mort
Mer 07 Aoû 2024, 15:57 par Disciple laïc
» La petite voix ? ...................
Dim 04 Aoû 2024, 08:11 par Algo
» Bouddhisme : la loi du silence
Ven 02 Aoû 2024, 21:05 par dominique0
» On nait mis en boîte ! .....................
Ven 02 Aoû 2024, 05:55 par Algo
» Bouddha n'était pas non violent...
Ven 02 Aoû 2024, 05:38 par Algo
» Le Cercle d'Eveil 2024 Juin
Sam 08 Juin 2024, 07:34 par Pema Gyaltshen
» Amitābha: Le Grand Soutra de la Vie Infinie
Mar 14 Mai 2024, 21:22 par Disciple laïc
» Saga Dawa 2024 ( du 9 mai au 6 juin 2024 )
Ven 10 Mai 2024, 09:09 par Mila
» Bertrand Piccard, son dernier livre ( 2021 )
Lun 06 Mai 2024, 09:41 par Pema Gyaltshen
» Blessé au visage , un orang-outan se soigne avec un pansement végétal
Sam 04 Mai 2024, 20:17 par Mila
» Découvrez les Bienfaits du Bouddhisme Tibétain pour une Vie Équilibrée
Lun 29 Avr 2024, 12:52 par Puntsok Norling
» Drouptcheu de Keuntchok Tchidu
Dim 21 Avr 2024, 12:02 par Mila
» Citation de Richard Gere ( Article du journal : AuFéminin )
Ven 19 Avr 2024, 15:31 par arcane 17
» Cinquantenaire de la fondation de Palden Shangpa La Boulaye
Ven 05 Avr 2024, 19:05 par Nangpa
» Bonne Nouvelle chrétienne et Bonne Nouvelle bouddhiste
Lun 01 Avr 2024, 10:34 par Algo
» Qu’entend-on vraiment par « tout vient de l’esprit » ?
Sam 23 Mar 2024, 11:38 par Nidjam
» Bouddhisme vajrayāna : Instructions sur le Mahāmudrā
Ven 22 Mar 2024, 15:02 par Nidjam
» Méditation : Qu'est ce que l'esprit sans réfèrence ?
Ven 22 Mar 2024, 14:11 par Nidjam
» Des arbres , pour l'Arbre .
Dim 17 Mar 2024, 11:35 par Mila
» Lankavatara Sutra ----------------------------------------------------
Lun 11 Mar 2024, 13:52 par heyopibe
» Mauvaise compréhension - besoin d'explication
Ven 08 Mar 2024, 18:51 par Nidjam
» Le Discours entre un Roi et un Moine : Les Questions de Milinda
Ven 01 Mar 2024, 13:23 par Nidjam
» Le Bonheur est déjà là , par Gyalwang Drukpa Rimpoché
Jeu 29 Fév 2024, 18:39 par Nidjam
» Une pratique toute simple : visualisez que tout le monde est guéri ....
Jeu 29 Fév 2024, 18:06 par Nidjam
» Drapeaux de prière - l'aspiration à un bien-être universel
Jeu 29 Fév 2024, 17:30 par Puntsok Norling
» Initiations par H.E. Ling Rimpoché
Ven 23 Fév 2024, 08:54 par Mila
» Bonne année Dragon de Bois à toutes et à tous
Sam 10 Fév 2024, 23:02 par Karma Trindal
» Bouddhisme/-Science de l'esprit : Identité et non-identité
Ven 09 Fév 2024, 12:56 par heyopibe
» Déclaration commune concernant la réincarnation de Kunzig Shamar Rinpoché
Lun 05 Fév 2024, 12:16 par Nangpa
» Les souhaits de Maitreya , par le 12e Kenting Taï Situ Rimpoché
Lun 05 Fév 2024, 09:28 par heyopibe
» L'Interdépendance selon les enseignements du Lamrim
Lun 05 Fév 2024, 09:27 par heyopibe
» Qu'est-ce que l'essence de la voie du Dharma ?
Mar 09 Jan 2024, 19:52 par Puntsok Norling
» Quelles sont les règles respectées dans les temples bouddhistes tibétain
Ven 05 Jan 2024, 10:48 par Nangpa
» Toute l'équipe de L'Arbre des Refuges vous souhaite ses Meilleurs Voeux pour 2024!
Mer 03 Jan 2024, 12:14 par Nutts
» Le Singe
Sam 30 Déc 2023, 21:38 par Karma Trindal
» Le Buffle
Ven 29 Déc 2023, 23:24 par petit_caillou
» Le Tigre
Ven 29 Déc 2023, 23:21 par petit_caillou
» Le Lapin (ou Chat)
Ven 29 Déc 2023, 23:18 par petit_caillou
» Le Coq
Ven 29 Déc 2023, 23:15 par petit_caillou
» La Chèvre (ou Mouton)
Ven 29 Déc 2023, 23:12 par petit_caillou
» Le Dragon
Lun 25 Déc 2023, 14:14 par petit_caillou
» Le Serpent
Lun 25 Déc 2023, 14:09 par petit_caillou
» Le Cochon
Lun 25 Déc 2023, 13:59 par petit_caillou
» L'année du Dragon de bois 2024
Sam 23 Déc 2023, 00:04 par petit_caillou
» Le Cheval
Ven 22 Déc 2023, 23:59 par petit_caillou
» Le Chien
Ven 22 Déc 2023, 23:54 par petit_caillou
» Le Rat
Ven 22 Déc 2023, 23:48 par petit_caillou
» L'Eco Dharma .................................................
Lun 27 Nov 2023, 15:28 par heyopibe
» Shantideva: Bodhicaryâvatâra
Sam 11 Nov 2023, 16:25 par Admin
» J'irai dormir chez vous (émission TV)
Ven 10 Nov 2023, 19:35 par Disciple laïc
» Le Bonheur National Brut
Jeu 09 Nov 2023, 11:34 par heyopibe
» Le champ d'application ...................................
Jeu 09 Nov 2023, 11:02 par heyopibe
» Les Quatre Nobles Vérités -------------------------------------
Mer 08 Nov 2023, 11:40 par heyopibe